Trinité-et-Tobago

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Trinité-et-TobagoModèle:Note, en forme longue la république de Trinité-et-Tobago<ref name="CNIG"/> (en anglais : Modèle:Anglais et Modèle:Anglais<ref name="CNIG"/>), est un État insulaire des Caraïbes situé dans la mer des Caraïbes, au large du Venezuela.

Membre du Commonwealth, la langue officielle du pays est l’anglais ; le créole trinidadien, à base lexicale française est en déclin. Sa capitale est Port-d'Espagne.

Trinité-et-Tobago est composée de deux principales îles distantes de Modèle:Unité l'une de l'autre : la Trinité et Tobago dont Scarborough est le chef-lieu. D'autres îles plus petites viennent compléter le territoire de la république.

En 2015, Trinité-et-Tobago avait le troisième plus important PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat d'Amérique, derrière les États-Unis et le Canada. Son économie repose principalement sur l'industrie pétrolière et pétrochimique, grâce aux grandes réserves en hydrocarbures que possède le pays. Sa monnaie est le dollar de Trinité-et-Tobago. Modèle:Sommaire

Histoire

Sept cents ans avant l'arrivée de Christophe Colomb à la Trinité, l’île était peuplée par les peuples Caraïbes ou Arawaks. Au moment de la colonisation par le royaume de Castille, on comptait Modèle:Nombre. Pour cette population, l’île de la Trinité servait de transit entre l’Amérique du Sud et les Caraïbes.

Colonisation

En 1498, lors de son troisième voyage, Christophe Colomb débarque sur l’île qu'il baptise Trinidad (Trinité). En 1532, le royaume de Castille s’empare de l’île ; débute alors la période de la colonisation castillane.

Le duché de Courlande établit une colonie sur l'île de Tobago de 1654 à 1659 puis, par intermittence, de 1660 à 1689.

Les Français conquièrent ensuite la Trinité en même temps que Tobago pendant la guerre de Hollande (1672-1678). Le traité de Nimègue en 1678, entérine la possession de la Trinité pour le roi Louis XIV aux dépens des Espagnols, comme celle de Tobago, aux dépens des Hollandais.

L’origine diverse de ses habitants donne naissance à une culture particulière à l’île, dont le carnaval est un élément essentiel. Deux langues y coexistent : le créole et le français, qui devient la langue véhiculaire. En effet, cette île est à prédominance française, la colonisation par les Castillans étant remplacée par celle des Français. Ce phénomène va faire dire à Eric Eustace Williams, historien trinidadien et Premier ministre de son pays de 1962 à 1981 : Modèle:Citation

En 1797, Trinité-et-Tobago sont conquises par les Anglais auxquels elles sont officiellement attribuées en 1802 par la Paix d'Amiens, puis en 1815 après les guerres napoléoniennes. Tobago fait partie de la Windward Islands Colony (la colonie des îles-du-Vent) jusqu’en 1899, où elle est rattachée à la Trinité pour former une seule colonie, afin de lui apporter une plus grande stabilité financière. Tobago devient alors une annexe de la Trinité.

Le cacao criollo, introduit par les Castillans en 1525, est décimé en 1727<ref name="a">http://sta.uwi.edu/cru/documents/BekeleHistoryofcocoaproductioninTrinidad-2009.pdf Histoire de la production de cacao de Trinidad-et-Tobago, par Frances L. Bekele, Unité de recherche sur le cacao, Université des Antilles, St. Augustine</ref> par des épidémies (Phytophthora) amenant les planteurs des peuples originaires, dont c'était la seule exportation<ref name="b">Jacques Adélaïde-Merlande, Histoire générale des Antilles et des Guyanes : des Précolombiens à nos jours, Modèle:P..</ref>, à créer en 1757 un mélange avec l'autre variété, plus robuste, le forastero, pour créer le cacao trinitario. Cette innovation est soutenue en 1783 par l'arrivée d'immigrants français créoles, alors que l'île est encore très peu peuplée : seulement Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre sont des Amérindiens, soit une proportion de trois quarts, connue dans aucune autre île de la Caraïbe<ref name="b" />. Mais dès 1789, les Amérindiens ne représentent plus que 11 % de la population.

Forte de sa réussite, la culture du cacao trinitario est introduite au Sri Lanka en 1834 et en 1880. Sa culture s'étend ensuite à Singapour, aux îles Fiji et Samoa, en Tanzanie, à Madagascar et à Java<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dès 1830, Trinité-et-Tobago en était le troisième producteur au monde<ref name="a" /> après le Venezuela et l'Équateur. La pénurie de main d'œuvre sur les plantations fut compensée entre 1838 et 1917, par l'arrivée de Modèle:Nb dans la Caraïbe<ref>Modèle:Lien web</ref> dont une partie à Trinité-et-Tobago. Entre 1866 et 1870, sous l'administration du gouverneur Gordoen, l'île décida d'attribuer les « terres de la Couronne » à des petits planteurs, le plus souvent des personnes issues de l'esclavage, et les forêts de la plaine centrale devinrent des cacaoyères<ref name="c">Jacques Adélaïde-Merlande, Histoire générale des Antilles et des Guyanes : des Précolombiens à nos jours, Modèle:P..</ref>. Près de Modèle:Nombre des Modèle:Nb avaient en effet quitté les plantations de leurs anciens maîtres<ref name="c" />.

Trinité-et-Tobago connut dans la foulée un « âge d'or du cacao » entre 1870 et 1930, année où sa production était de Modèle:Unité, puis une chute<ref>François Ruf, Booms et crises du cacao : les vertiges de l'or brun ?, Modèle:P..</ref>, face à la montée en puissance des pays africains.

Indépendance de l’île

Modèle:Article détaillé En 1962, Trinité-et-Tobago devient un État indépendant. Le début des années 1970 marque pour cette île une période de grave crise économique et sociale. Le choc pétrolier de 1973 engendre une hausse rapide des revenus pétroliers du pays. Au début de l’année 1975, le taux de chômage atteint 17 % et celui de l’inflation 23 %.

En 1976, le pays devient une république au sein du Commonwealth.

En Modèle:Date-, le groupe islamique Jamaat al Muslimeen tente un coup d'État.

Dans les années 1990, l’île vit un essor économique grâce aux revenus du pétrole.

Géographie

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Carte topographique de Trinité-et-Tobago.
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Carte de Trinité-et-Tobago.

Réunis depuis 1889 sous une même administration coloniale et obtenant l’indépendance en 1962 au sein du Commonwealth, Trinité-et-Tobago sont les îles les plus méridionales de la Caraïbe. D’une superficie totale de Modèle:Unité, cet État comprend deux grandes îles habitées (la Trinité et Tobago) ayant pour superficie respective Modèle:Unité et Modèle:Unité, mais également d'autres groupes de petites îles (Îles Boca, Cinq Îles, Îles San Diego, Saut d'Eau, Petite Tobago). L'île de la Trinité est localisée à Modèle:Unité au nord-est de la punta Sabaneta, au Venezuela. Situées dans les Bouches du Dragon, elle ferme le golfe de Paria. À Modèle:Unité au nord-nord-est se trouve l'île de Tobago.

Les principales villes sont Port-d'Espagne avec Modèle:Nombre, San Fernando (Modèle:Nombre) et Arima (Modèle:Nombre). L’État compte plus de Modèle:Nombre d’habitants. La principale agglomération est l'East-West Corridor qui regroupe 41 % de la population.

La république de Trinité-et-Tobago est divisée en neuf régions (Diego Martin, San Juan-Laventille, Arima, Chaguanas, Couva-Tabaquite-Talparo, Sangre Grande, Siparia, Peñal Debe et Princes Town), trois municipalités (Port-d'Espagne, Point Fortin et San Fernando) et une section (Tobago).

Le pays est occupé par trois chaînes de montagne dans la partie nord qui sont la continuité de la cordillère vénézuélienne, Northern Range et Southern Range. L’altitude maximale du pays est atteinte au Cerro del Aripo qui culmine à Modèle:Nobr.

Environnement

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En 2019, Trinité-et-Tobago avait un score moyen de l'indice d'intégrité du paysage forestier de 6,62, le classant Modèle:69e sur Modèle:Nobr<ref name="FLII_Supplementary">Modèle:Article</ref>.

Malgré sa forte exposition aux risques du changement climatique, Trinité-et-Tobago est le deuxième pays à émettre le plus de Modèle:Fchim par habitant en 2014 après le Qatar. Ces émissions étaient de Modèle:Unité métriques par habitant, quand la moyenne mondiale s'élèvait à Modèle:Unité métriques<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Démographie

Modèle:Article détaillé En 2015, la population de Trinité-et-Tobago est estimée à Modèle:Nombre. La plupart (94,2 %) communique en anglais trinidadien. La densité de la population est, en 2011, d'environ Modèle:Unité. Le taux de fécondité est estimé à Modèle:Nombre par femme. Le taux de mortalité est proche de Modèle:Unité tandis que le taux de mortalité infantile à Modèle:Unité. L’espérance de vie est d'environ Modèle:Nobr. Le taux d'homicides a été en 2008 de 44,3 pour Modèle:Nombre. Le taux d’urbanisation reste faible (50,8 %) par rapport à la moyenne sud-américaine.

Groupes ethniques

La composition ethnique de Trinité-et-Tobago reflète son histoire de conquête et d'immigration<ref>"Trouble in paradise". BBC News. (1 May 2002).</ref>. Si les premiers habitants étaient d'origine amérindienne, les deux groupes dominants dans le pays sont aujourd'hui ceux d'origine sud-asiatique et africaine. Les Indo-Trinidadiens et les Tobagoniens constituent le groupe ethnique le plus important du pays (environ 35,4 %)<ref name="CIA World Factbook - Trinidad and Tobago">Modèle:Lien web</ref> ; ils sont principalement les descendants de travailleurs sous contrat d'Asie du Sud (principalement d'Inde), amenés pour remplacer les esclaves africains libérés qui refusaient de continuer à travailler dans les plantations de sucre. Grâce à la préservation de leur culture, de nombreux résidents d'origine indienne continuent à maintenir les traditions de leur terre ancestrale. Les Indo-Trinidadiens résident principalement à Trinidad ; au recensement de 2011, seulement 2,5 % de la population de Tobago était d'origine indienne<ref name=":2">Modèle:Cite report</ref>.

Les Afro-Trinidadiens et les Tobagoniens constituent le deuxième groupe ethnique du pays, avec environ 34,2 % de la population se déclarant d'origine africaine<ref name="CIA World Factbook - Trinidad and Tobago"/>. La majorité des personnes d'origine africaine sont les descendants d'esclaves transportés de force dans les îles dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce groupe constitue la majorité à Tobago, avec 85,2 %<ref name=":2"/>.

Le reste de la population se compose essentiellement de personnes qui s'identifient comme étant d'origine mixte<ref name="CIA World Factbook - Trinidad and Tobago"/>. Il existe également des minorités, petites mais importantes, de personnes d'origine amérindienne, européenne, chinoise et arabe. Arima, à Trinidad, est un centre réputé de la culture amérindienne<ref name=EBTT>Modèle:Article encyclopédique</ref>.

Économie

Modèle:Article détaillé Avec un PIB de Modèle:Nombre d’euros en 2009<ref>Fonds Monétaire International</ref>, Trinité-et-Tobago est l’un des États les plus dynamiques de l’espace Caraïbe grâce à l’essor, depuis 1907, de son secteur pétrolier.

Malgré certaines difficultés dues au premier choc pétrolier (1973), il connaît au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une situation florissante grâce aux nouveaux investissements étrangers.

Trinité-et-Tobago renferme également des gisements de gaz naturel ainsi que de l’asphalte (production qui s’élève jusqu'à Modèle:Unité par an). Ces dernières années, ce pays s’est beaucoup développé dans le secteur énergétique à la suite de l’intervention de l’entreprise Amoco, qui, en 1997 et 1998, a découvert d’importantes réserves de gaz et de pétrole.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le secteur pétrolier et gazier permet à ce pays de se placer cinquième producteur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL), ainsi que premier fournisseur en GNL pour les États-Unis, ce qui représente 72 % des importations américaines. La production de gaz est ainsi exportée à environ 50 % sous forme de GNL. Quant aux exportations (toutes catégories de marchandises confondues) vers les États-Unis, elles totalisaient en 2009 Modèle:Unité soit 59,71 % du trafic total depuis les Caraïbes vers les États-Unis, tandis que la part de la totalité des échanges (importations et exportations) Antilles-États-Unis s'élevait à 40,72 %<ref>American Association of Port Authorities Port Industry Statistics 1992-2009 http://www.aapa-ports.org/Industry/content.cfm?ItemNumber=900</ref>.

Ces ressources naturelles ont permis de développer en grande partie l’industrie pétrochimique, ce qui place Trinité-et-Tobago en tant que premier exportateur mondial de méthanol <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le secteur de l’énergie représente donc à lui seul 40 % du PIB et 86 % du total des exportations du pays.

En 2005, la république de Trinité-et-Tobago a refusé de s’associer à une alliance nommée PetroCaribe. Composée de Modèle:Nobr du CARICOM, cette alliance permet d’acheter le pétrole à des conditions de paiement préférentielles.

Les ressources en gaz naturel ont aussi permis le développement des industries de l’acier et de l’aluminium. D’autres ressources, comme le charbon, le fer ou le gypse, sont trop limitées pour jouer un rôle économique.

Le tourisme est un secteur en pleine expansion, mais comparé aux autres îles de la région, il est relativement faible : alors que la République dominicaine attire chaque année près de Modèle:Nombre de visiteurs, Trinité-et-Tobago n’en accueille que le tiers.

L’activité agricole est assez importante. La production de canne à sucre était auparavant pratiquée dans ce pays mais elle a cessé depuis 2007, laissant place à la production d’autres produits tels que le cacao, le coco, les agrumes…

Malgré de nets efforts dans l’économie de ce pays, il reste cependant de nombreuses inégalités. Le gouvernement trinidadien s’est fixé comme objectif d’atteindre d’ici 2020 le statut de pays industrialisé. La réalisation de cet objectif dépend principalement de la découverte éventuelle de gisements de gaz.

En 2022, le pays est classé en Modèle:101e pour l'indice mondial de l'innovation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Éducation

La quasi-totalité de la population est alphabète (99,7 % des hommes et 99,6 % des femmes). Deux universités publiques sont présentes à Trinidad-et-Tobago : l'Université des West Indies (UWI) et l'Université de Trinidad-et-Tobago (UTT).

L'université des West Indies a été créée initialement en 1948 en Jamaïque, sur le campus de Mona, en tant que Modèle:Lang (UCWI) comme une part de l'université de Londres. Elle a obtenu le statut d'université indépendante en 1962. Le Campus Saint-Augustine à Trinidad-et-Tobago, anciennement l'Modèle:Lang, a été lancé en 1960 et le campus de Cave Hill à la Barbade a été fondé en 1963. Cette université est répartie sur 17 états indépendants de la Caraïbe. En dehors des 3 campus de la Jamaïque, de Trinidad-et-Tobago et de la Barbade, des centres universitaires sont situés dans chacun des 14 autres pays. Cinq facultés sont communes aux trois campus : faculté des sciences humaines et des sciences de l'éducation, faculté de droit, faculté des sciences médicales, faculté de sciences et de technologie et faculté des sciences sociales. Toutefois, le campus de Saint-Augustine à Trinidad-et-Tobago a la particularité de compter deux facultés supplémentaires : faculté d'ingénierie (école d'ingénieur) et faculté agro-alimentaire. Le campus de Saint-Augustine regroupe entre Modèle:Nombre et Modèle:Nombre pour un total de près de Modèle:Nombre pour l'ensemble de l'UWI.

L’université de Trinidad-et-Tobago (UTT) a été inaugurée en 2004. Seul le campus de Point Lisas, au centre du pays, est opérationnel. La construction de trois autres campus (Chaguaramas dans l’ouest, O’Meara et Wallerfield dans l’est, Tobago) est en cours. À terme, 13 campus devraient être créés. L’UTT, dont les diplômes pour l’instant ne dépassent pas le Modèle:2e cycle, diffère de l’UWI par l’accent mis sur la technologie. Les disciplines proposées actuellement sont les suivantes : ingénierie appliquée au pétrole, exploration et production pétrolières, forage, raffinage, traitement et marketing du gaz, technologie et gestion du gaz naturel, gestion de l’électricité. L'UTT est née d'un constat : malgré un haut degré d'alphabétisation (proche de 100 %), au début des années 2000, seuls 7 % des Trinidadiens avaient un diplôme d'études supérieurs contre 30 % dans les pays développés. Cela était dû à une population très dispersée sur le territoire et à de fortes disparités économiques. En 2004, le Gouvernement de la République de Trinidad-et-Tobago a donc décidé de créer la nouvelle Université UTT avec plusieurs campus (dont un sur l'île de Tobago). Cette nouvelle université est résolument tournée vers l'Ingénierie pour un total d'environ Modèle:Nombre étudiants.

En plus de ces deux universités publiques, il existe une troisième université privée, l'Université de la Caraïbe du Sud (Modèle:Lang). C'est une université confessionnelle des adventistes du Modèle:7e jour qui dispose de trois campus à Trinidad-et-Tobago.

Politique

Modèle:Article détaillé

Trinité-et-Tobago est une république dont le régime politique est inspiré du système britannique.

Pouvoir exécutif

Le président de la République est élu par un collège électoral composé des membres des deux chambres. Celui-ci nomme le Premier ministre parmi les parlementaires.

Pouvoir législatif

Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement. Celui-ci est composé de deux chambres :

  • la Chambre des représentants qui compte Modèle:Nobr élus au suffrage universel tous les cinq ans (scrutin majoritaire à un tour),
  • le Sénat qui compte Modèle:Nobr, dont 16 issus du parti au pouvoir et nommés par le Premier ministre, 6 issus de l'opposition nommés par le chef de l'opposition et 9 indépendants nommés par le président.

Partis politiques et élections

En 2008, deux partis dominent la scène politique : le People’s National Movement (PNM), actuellement au pouvoir et dont l’électorat est majoritairement d’origine africaine, et l’United National Congress (UNC), qui recrute pour l’essentiel parmi la population originaire du sous-continent indien.

Politique extérieure

Trinité-et-Tobago est membre : de l’ONU (Organisation des Nations unies), de l’OEA (l’Organisation des États américains), de l’AEC (Association des États de la Caraïbe), de la CARICOM (Communauté caribéenne) et du Commonwealth.

Trinité-et-Tobago est un pays à revenu intermédiaire qui est en bonne santé économique. Cela lui donne donc vocation à consolider son rôle à l’échelle régionale au sein de la CARICOM et au sein de la direction des pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud avec lesquels le pays est lié par des accords commerciaux et de coopération.

Des ambassades de Trinité-et-Tobago devraient être prochainement ouvertes non seulement au Costa Rica ou à Cuba mais également en Malaisie ou encore en Ouganda, afin que le pays étende sa couverture diplomatique.

Le Premier ministre trinidadien, lors du Modèle:8e Sommet de l’Union africaine de Modèle:Date-, a proposé à sept pays (Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, Nigeria, Congo, Cameroun et Angola) l’expertise trinidadienne en matière énergétique.

Trinité-et-Tobago accueillit en 2009 le sommet des Amériques et le sommet du Commonwealth.

Le pays est également un des initiateurs de l’Association des États de la Caraïbe dont le secrétariat général se trouve à Port-d'Espagne.

En ce qui concerne la crise haïtienne, Trinité-et-Tobago a adopté une attitude assez ouverte et s’est attaché à ce que la communauté caribéenne puisse apporter une aide au peuple haïtien. C’est ainsi que des ingénieurs de la compagnie trinidadienne Petrotrin se sont rendus à Port-au-Prince en Modèle:Date- pour évaluer les besoins du pays en matière énergétique.

En matière de lutte contre la drogue, le pays collabore activement à la coopération régionale et accueille le siège du secrétariat du Groupe d’action financière des Caraïbes (GAFIC) : Le pays a organisé les 22 et Modèle:Date- la neuvième réunion à haut niveau du mécanisme de coordination et de coopération UE- Amérique latine-Caraïbes sur les drogues, permettant l’adoption d’une déclaration fixant pour les années à venir de nouveaux axes de coopération entre les deux régions.

De plus, Trinité-et-Tobago a signé un accord, en Modèle:Date-, avec l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Il permet aux personnels des services de police, de l’immigration et des douanes de bénéficier d’un programme de formation en matière d’application de la loi.

Les États-Unis et Trinité-et-Tobago entretiennent une relation privilégiée : la majeure partie des investissements provient de cette puissance mondiale. C’est notamment pourquoi, lors du dernier sommet des Amériques qui s’est tenu à Mar del Plata en Modèle:Date-, Trinité-et-Tobago s’est montré partisan du projet de zone de libre échange des Amériques (ZLEA).

Dans le cadre du Modèle:10e FED (Fonds européen de développement de 2008 à 2013), la programmation de l’aide de l’Union européenne se monte à Modèle:Unité et se fixe comme priorités le soutien à la transition économique et l’appui à la bonne gouvernance.

Ordres et décorations

Il y a quatre (4) catégories et dix (10) classes de récompenses nationales (National Awards)<ref>http://www.thepresident.tt/events_and_ceremonies.php?mid=187.</ref> :

  • l'Ordre de la République de Trinité-et-Tobago (The Order of the Republic of Trinidad and Tobago ; initialement Médaille de la Croix de la Trinité de l'Ordre de la Trinité, The Trinity Cross Medal of the Order of the Trinity), or seul ;
  • la Médaille de la Chaconia de l'Ordre de la Trinité (The Chaconia Medal of the Order of the Trinity ; la coccinea étant la fleur nationale de Trinité-et-Tobago), or, argent et bronze ;
  • la Médaille du Colibri de l'Ordre de la Trinité (The Hummingbird Medal of the Order of the Trinity), or, argent et bronze ;
  • la Médaille du Mérite du Service public de l'Ordre de la Trinité (The Public Service Medal of Merit of the Order of the Trinity), or, argent et bronze.

Sports

Fichier:Mens 100m medalists, Sydney2000.jpg
Ato Boldon à gauche.

Le sport est un élément capital sur les deux îles. Trois sont très populaires dans le pays : l'athlétisme, le football et le cricket.

En athlétisme, les plus célèbres sont Hasely Crawford, champion olympique du Modèle:Unité à Montréal en 1976, et Ato Boldon, qui a remporté de nombreuses médailles aux Modèle:Unité et Modèle:Unité, avec notamment une médaille d’argent sur le Modèle:Unité aux jeux Olympiques de Sydney en 2000 et une médaille d’or sur Modèle:Unité aux championnats du monde d’athlétisme de 1997 à Athènes. Actuellement de nombreux athlètes trinidadiens sont reconnus internationalement, comme Marc Burns, Darrel Brown ou encore le vice-champion olympique au Modèle:Unité Richard Thompson et le champion olympique au javelot Keshorn Walcott. Le Modèle:Date-, l'équipe du relais Modèle:Dunité obtient la médaille d'or aux championnats du monde d'athlétisme à Londres.

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Dwight Yorke.

Le football est très populaire à Trinité-et-Tobago, surtout depuis la qualification historique du pays pour sa première participation à une coupe du monde de football, en 2006 en Allemagne. Il était alors le plus petit pays représenté. Cette qualification a été acquise grâce à Dwight Yorke, un attaquant trinidadien qui a évolué plusieurs années dans l’équipe de Manchester United Football Club avec laquelle il a remporté de nombreux titres dont celui de meilleur buteur de la Ligue des champions (compétition européenne de football) et Chris Birchall le buteur lors du match décisif face à Bahreïn.

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Brian Lara.

Le cricket est également très populaire sur les deux îles. L'équipe de Trinité-et-Tobago dispute des compétitions régionales contre des îles et fédérations voisines, mais pas de rencontres officiellement « internationales ». Au niveau international, les meilleurs joueurs de Trinité-et-Tobago peuvent être sélectionnés au sein de l'équipe des Indes occidentales, qui fédère plusieurs nations des Caraïbes. Le batteur Brian Lara détient ou a détenu plusieurs records du monde à ce niveau.

Culture

Carnaval

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Carnaval à la Trinité.

Il existe à Trinité-et-Tobago un carnaval, le plus célèbre de la Caraïbe. Il est un élément essentiel de la culture du pays. Il se déroule chaque année jusqu'au mardi gras dans les rues de Port-d'Espagne. Cet événement est très important pour les habitants, il représente toute une tradition.

Celle-ci a des origines françaises. Elle remonte à l’arrivée sur les îles des premiers colons catholiques français invités par les Espagnols à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les colons français ont acclimaté leur tradition du carnaval, des bals costumés et des grandes fêtes qui précèdent le Carême. Les esclaves travaillant dans les plantations de café et de cacao ont parodié leurs maîtres dans des fêtes secrètes pour oublier la dureté du travail.

Aujourd'hui, c’est toute la population du pays qui est concernée par cet événement dans lequel un autre aspect de la culture trinidadienne est fortement présent : la musique. Ce carnaval se déroule au son du calypso donné par les steel bands, et de la soca, plus énergique, particulièrement plébiscitée par les jeunes.

Le calypso est un style de musique local dans lequel le chanteur ou la chanteuse improvise. C’est un style qui a pour origine l'époque de l’esclavage et des conflits coloniaux.

Le steel drum (ou steel pan) est un instrument de musique fabriqué initialement avec des fûts de pétrole vides. Dans les années 1930, l’idée de l’instrument est née : les habitants ont commencé à frapper sur des récipients en métal. Cela apportait une sonorité totalement différente des tambours de peaux tendues déjà bien connus. Au fil des années, l’instrument a évolué, notamment grâce à des personnalités comme Winston Spree Simon ou encore Elie Mannette. Ils ont beaucoup contribué à son amélioration technique. Aujourd’hui, mondialement connu, il est utilisé lors de nombreux événements musicaux. Conçu et fabriqué à partir de bidons de pétrole, il peut produire différentes tonalités.

Langues

L'anglais est la langue officielle du pays. Néanmoins, la langue principale des habitants dans leur vie de tous les jours reste deux créoles à base lexicale anglaise : le créole tobagodien et le créole trinidadien. Ces créoles reflètent l'héritage caribéen, européen, africain et asiatique du pays. Le créole trinidadien est ainsi influencé par le français et le créole français. Il existe d'ailleurs le créole trinidadien à base lexicale française. Celui-ci, proche du créole guadeloupéen et du créole martiniquais, est aujourd'hui peu employé et, de là, moins compris. Cependant, des personnes le parlent encore couramment dans certains villages du nord de Trinidad.

L'espagnol, parlé par environ 5 % de la population, a été promu récemment par les pouvoirs publics comme « première langue étrangère », le pays voulant favoriser ses liens avec son proche voisin, le Venezuela.

Les descendants d'immigrés indiens parlent également une variété de langues indiennes.

Cuisine

La cuisine de Trinité-et-Tobago est le reflet des diverses vagues d'immigration qui ont façonné l'histoire du pays. Elle comporte entre autres plusieurs éléments de la cuisine indienne, ouest-africaine, créole et amérindienne. Évidemment, sa localisation insulaire en fait un lieu où les poissons et fruits de mer sont largement consommés. Les doubles, les currys, les chutneys et les accras sont des exemples de plats ou préparations couramment consommés. Plusieurs végétaux font également partie des traditions culinaires trinidadiennes, tels que la mangue, le fruit de la passion, la pommecythère, le tamarin, la noix de coco, le piment fort, le taro, le manioc et le culantro.

Noël

Lors des fêtes de fin d'année, des groupes de parang jouent dans leurs quartiers. Traditionnellement, les musiciens munis d'instruments à cordes et de chachas interprètent des chants religieux en espagnol. Peu à peu l'anglais, la soca et les rythmes indiens se mélangent à cette musique.

Héritage indien

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une forte immigration indienne fut organisée pour remplacer les esclaves dans les plantations. En conséquence, la culture trinidadienne comporte un important héritage indien. Il se retrouve notamment dans la musique et la cuisine. D'ailleurs, aujourd'hui, les deux principaux groupes ethniques sont le groupe indien et africain (environ 35 % de la population chacun).

Fêtes

Personnalités

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Calypso Rose.

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Patrimoine

Patrimoine civil

Musées

Liste du Patrimoine mondial

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa Patrimoine mondial (au 17/01/2016) : Liste du patrimoine mondial à Trinité-et-Tobago.

Registre international Mémoire du monde

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 17/01/2016) :

  • 2009 : Registres des esclaves des Antilles britanniques 1817-1834 (Bahamas, Belize, Bermudes, Dominique, Jamaïque, Saint-Christophe, Trinité-et-Tobago, Royaume-Uni)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • 2011 : Patrimoine documentaire d'ouvriers indiens sous contrat (Fidji, Guyane, Suriname, Trinité-et-Tobago)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine religieux

Cathédrales

Catholicisme
Anglicanisme

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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