Vlaams Belang
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Le Vlaams Belang (« Intérêt flamand »), nommé Vlaams Blok (« Bloc flamand ») jusqu'au Modèle:Date, est un parti politique belge, le plus souvent classé à l'extrême droite, prônant le nationalisme flamand et l'indépendance de la Flandre.
Initialement une dissidence de la Volksunie, le Vlaams Blok est fondé par Karel Dillen en 1979. À ses débuts, le parti reste assez peu important et ne remporte qu'un siège à la Chambre en 1978, 1981 et 1985. En 1987, le parti en remporte deux. Le Vlaams Belang obtient ses meilleurs résultats dans la province d'Anvers. Sa première véritable percée électorale dans toute la Flandre se situe en 1989 où il remporte son premier siège au parlement européen avec 6,59 % des voix néerlandophones.
En 1991, le parti sextuple son nombre de sièges à la Chambre des Représentants avec 6,6 % des voix dans le royaume. C'est à la suite de cette élection, qualifiée de « dimanche noir » par ses opposants, que les autres partis politiques décident d'exclure le Vlaams Belang de toute coalition dans le cadre d'un accord appelé cordon sanitaire<ref>Modèle:Article</ref>.
Le parti poursuit néanmoins son ascension jusqu'à atteindre 24,15 % des voix en Flandre et 34,07 % des suffrages à Bruxelles (pour le collège électoral néerlandophone) lors des élections régionales belges de 2004. La même année, le parti est poursuivi pour racisme et xénophobie, ce qui peut conduire à l'interdiction du parti. Le Vlaams Blok se dissout donc de lui-même et son successeur, le Vlaams Belang, est fondé
À partir de là, le parti commence son déclin jusqu'à atteindre 5,92 % des voix en Flandre aux élections régionales belges de 2014 et seulement trois sièges à la Chambre des Représentants. Une chute qui peut être expliquée par la montée d'un nouveau parti nationaliste flamand, la N-VA, qui tient des positions plus modérées sur l'immigration.
Tom Van Grieken devient alors président du parti qui voit une remontée inattendue aux élections fédérales de 2019 où le parti redevient deuxième en Flandre avec 18,65 % des voix et Modèle:Nobr.
Histoire
Genèse
Aux élections du Modèle:Date, le Vlaams Blok était une sorte de cartel réunissant deux dissidences de la Volksunie : le Vlaams Nationale Partij (« Parti national flamand ») de Karel Dillen et le Vlaamse Volkspartij (« Parti populaire flamand ») de Lode Claes. Ces deux partis s'étaient séparés de la Volksunie, le parti nationaliste flamand, à la suite d'un désaccord sur le pacte d'Egmont<ref>Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, éditions de l'université de Bruxelles, 2010, Modèle:P..</ref>.
Karel Dillen fut le seul élu et la tendance qu'il représentait finit par prendre l'ascendant : le Vlaams Nationale Partij fusionna définitivement avec l'aile radicale du Vlaams Volkspartij pour former le Vlaams Blok. Lode Claes disparut de ce nouveau parti. Karel Dillen décrivit dans un Manifest van het rechts Vlaams-nationalisme (« Manifeste du nationalisme flamand de droite ») les conceptions fondamentales du parti.
Le Modèle:Date-, le Parlement flamand vote une motion qui condamne le programme « anti-immigrés » du Vlaams Blok.
Transformation du Vlaams Blok en Vlaams Belang
Le Modèle:Date, lors d'un congrès réuni à Anvers, le Vlaams Blok se dissout et refonde un nouveau parti avec les mêmes personnes et essentiellement le même programme : le Vlaams Belang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le congrès faisait suite à la décision de la Cour de cassation de Belgique, le 9 novembre, de confirmer un précédent arrêt de la cour d'appel de Gand, le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui condamnait pour racisme et xénophobie plusieurs associations « proches » du Vlaams Blok : Vlaamse Concentratie (VC), Nationaal Vormingsinstituut (NV) et Nationalistische Omroepstichting (NOS), à de lourdes amendes pénales et risquait d'entraîner, à court terme, une mise hors-la-loi du parti lui-même<ref>Modèle:Article.</ref>. En effet, la loi dit qu'un parti que la justice qualifie de « raciste » peut se voir privé de sa dotation publique. Or le VB ne pouvait prendre le risque de voir ainsi s'échapper une partie non négligeable de ses finances<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le parti change donc de nom, tout en conservant les mêmes initiales (VB) et les mêmes couleurs, le noir et le jaune, qui sont celles de la Flandre. En prévision de l'arrêt du Modèle:Date-, qui était attendu, le parti avait préalablement modifié ses statuts, renonçant à demander « le renvoi vers leur pays [d'origine] de larges groupes d'immigrés non-européens », et fait désormais campagne pour une non-acceptation de ceux qui « rejettent, nient ou combattent notre culture »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le président du Vlaams Blok, Frank Vanhecke, qui devrait jouer un rôle comparable dans le nouveau parti (de même que les autres figures marquantes telles que Filip Dewinter) appelait récemmentModèle:Quand au départ immédiat des immigrés clandestins et à la nécessité, pour les immigrés respectant les conditions de séjour, de « s'adapter à notre manière de vivre, à notre langue et à notre culture ».
Durant la législature 2000-2006, un élu Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V) du district de Deurne passe au Vlaams Belang devenant ainsi le tout premier échevin de ce parti.
Ascension
De 1978 à 2004, le parti a connu une ascension lente mais irrésistible jusqu'à recueillir 24 % des votes aux élections du Parlement flamand du Modèle:Date, devenant ainsi le deuxième parti flamand, derrière le cartel CD&V/N-VA (démocrates chrétiens + nationalistes).
Aux élections du Parlement flamand du Modèle:Date, le Vlaams Belang a recueilli 15,30 % des votes, maintenant ainsi sa place de deuxième parti flamand, derrière le CD&V (chrétiens-démocrates), et ce malgré une chute de près de 10 % de son nombre d'électeurs. Un an plus tard, aux élections fédérales flamandes, le Vlaams Belang a encore reculé en n'enlevant que 12,6 % des voix et douze sièges de députés, ce qui le place au rang de cinquième parti flamand. Son groupe au parlement européen est Europe des nations et des libertés depuis le Modèle:Date-.
Déclin
À partir de 2011, le parti commence son déclin électoral<ref>Teun Pauwels, « Le Vlaams Belang », in Pascal Delwit, Jean-Benoit Pilet, Émilie van Haute (Eds), Les partis politiques en Belgique, Bruxelles, éditions de l'université de Bruxelles, 2011, Modèle:P..</ref>.
Lors des élections communales à Anvers du Modèle:Date-, le Vlaams Belang chute de 33,51 % à 10,18 % soit un recul historique de plus de Modèle:Nobr<ref name="RTLresultats" />.
Modèle:Refnec, leader de la N-VA, qui siphonne les voix du Vlaams Belang et remporte les élections à Anvers avec 37,68 % des voix contre 28,62 % pour la liste de cartel sp.a-CD&V emmenée par Patrick Janssens<ref name="RTLresultats">Modèle:Lien web.</ref>.
Après la victoire de Bart De Wever, le Vlaams Belang, laminé, offre ses services à la N-VA pour monter une coalition, son leader Filip Dewinter déclarant : « Le Vlaams Belang a semé pendant des décennies afin que la N-VA et Bart De Wever puissent maintenant moissonner »<ref name="RTBF-BDWfb">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le même temps, la section de Bruxelles du Vlaams Belang dénonce (en français) sur son site le « Frankenstein politico-médiatique NVA, produit sponsorisé par le régime, bricolé pour servir de caisse de résonance d’une partie du patronat flamand et pour réduire l’électorat du Vlaams Belang » avec un programme qui « est sur les questions de la sécurité et de l’immigration un copié-collé de celui du Vlaams Belang »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la foulée, le parti obtient le soutien d'un autre parti d'extrême droite européen, le Front national de Marine Le Pen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux élections de 2014, le parti perd énormément de voix et de sièges au profit de la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA)<ref>https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-2014-20-page-5.htm</ref>. Ainsi, le Vlaams Belang perd neuf sièges à la Chambre des représentants, n'ayant plus que trois élus. Au Parlement flamand, le parti passe de vingt à six députés, ne recueillant que 5,92 % des voix. Enfin, au Parlement européen, le parti n'a plus qu'un élu, en la personne Gerolf Annemans.
Nouveaux succès
Le parti est en progression dans toutes les provinces lors des élections communales et provinciales de 2018. Il réalise son meilleur résultat dans les provinces d'Anvers et de Flandre Orientale avec 14,2 % des voix et son moins bon résultat dans la province du Brabant Flamand avec 8,6 % des voix.
À Ninove, le Vlaams Belang remporte 40 % des voix<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce résultat historique ne permet toutefois pas au parti de rentrer dans une majorité dans cette commune, les autres partis refusant catégoriquement cette option. Un collège communal composé de tous les partis sauf le Vlaams Belang entre donc en fonction dans la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lors des élections fédérales, régionales et européennes du Modèle:Date, le Vlaams Belang remporte un succès électoral, passant à 18 % des voix en Flandre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les raisons qui peuvent expliquer cette victoire, le positionnement comme parti antisystème, en face de la N-VA au pouvoir depuis quatre ans, la ligne dure du parti sur la migration, le positionnement plus à gauche du parti sur le social, et l'usage massif des réseaux sociaux.
Sa position semble encore renforcée depuis les élections de 2019, tous les sondages jusqu'en Modèle:Date- donnent le Vlaams Belang vainqueur en Flandre. Cette popularité s'expliquerait par la stratégie du parti d'utiliser les réseaux sociaux pour contourner les médias traditionnels, Tom Van Grieken serait ainsi l'homme politique belge le plus populaire sur Facebook (plus de 500 000 « j'aime ») loin devant tous les autres responsables politiques de Belgique et avec 600 000 suiveurs, le Vlaams Belang parvient même à avoir une audience plus importante sur les réseaux sociaux que les médias audiovisuels flamands, VTM (437 000 suiveurs) et la VRT (390 000 suiveurs)<ref>Aubry Touriel, Le Vlaams Belang reste en tête des sondages en Flandre : comment expliquer sa popularité ?, rtbf.be, 12 octobre 2020</ref>.
Programme et positionnement politique
La plupart des observateurs politiques situent le Vlaams Belang à l'extrême droite<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> ; seuls quelques-uns le situent plutôt à la droite radicale<ref name="27mai2019_www.dhnet.be" />. Sarah de Lange, professeur de sciences politiques à l'Université d'Amsterdam et spécialiste de l'extrémisme et du populisme, préfère parler de droite radicale. Selon elle, le terme « extrême » renvoie à des partis et des groupes anti-démocratiques, caractéristique non attribuée au parti<ref name="wasishet">Modèle:Lien web</ref>. Selon Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite, la décision de l'UNESCO de retirer le Carnaval d'Alost de sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité à la suite de stéréotypes antisémites, et la victimisation qui s'est ensuivie « pourrait se traduire dans les urnes au profit du Vlaams Belang, formation d’extrême droite qui passe son temps à blanchir collaborateurs et antisémites »<ref>Carnaval d’Alost : plat pays, mais antisémitisme au sommet, Charlie Hebdo, 6/3/2020</ref>.
À ses débuts, son prédécesseur le Vlaams Blok Modèle:Citation<ref name="Alliés">Modèle:Article.</ref>.
Le Vlaams Blok a été aussi décrit comme néofasciste<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Indépendance de la Flandre
Le but premier du Vlaams Belang est la création d'un État flamand, grâce à une Modèle:Citation avec la Belgique sur les modèles tchécoslovaque et monténégrin. Les raisons de ces désirs d'indépendance sont, selon le parti, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Immigration et minorités
La politique officielle d'immigration du Vlaams Belang est plus modérée par rapport à celle de l'ancien Vlaams Blok. Dans son nouveau programme, le parti appelle à l'expulsion des immigrés qui Modèle:Citation, ce qui lui vaut d'être parfois considéré comme xénophobe et islamophobe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parti a aussi proposé de durcir les conditions d'accès aux allocations sociales pour les étrangers<ref>Le Vlaams Belang actualise son programme et met l'accent sur l'immigration, l'avenir.net, 10 avril 2011</ref>,<ref>Le Vlaams Belang mise sur "notre pays, notre peuple, notre avenir", Skynet.be, 20 janvier 2018</ref>. Filip Dewinter a déclaré que les femmes portant le hidjab ont Modèle:Citation<ref name="er495">Erik, 2005, Modèle:P..</ref>. Le parti est aussi pro-israélien<ref>Modèle:Lien web.</ref>, considère que Jérusalem est la capitale de l'État d'Israël et que celui-ci a le droit de se défendre contre le terrorisme islamiste<ref name="spi">Modèle:Lien web.</ref>.
Loi et ordre
Le parti voudrait appliquer une politique de tolérance zéro afin de sécuriser les villes flamandes. Le parti s'oppose aussi à la libéralisation des drogues. Citant la Modèle:Citation, le parti propose d'expulser les immigrés illégaux et les criminels de nationalités étrangères<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Alors que le Vlaams Blok était plus porté sur l'économie mixte, le Vlaams Belang s'oriente plutôt vers le néolibéralisme<ref name="er495" />. En 2019, une analyse du programme économique du parti montre un net basculement vers la gauche, les propositions étant parfois proches du PTB<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En mai 2023, le Vlaams Belang se met du côté du PTB et du PS en étant contre la suppression des allocations de chômage au bout de 2 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Structure
Présidents
Présidents | Début | Fin | Durée | Remarque |
---|---|---|---|---|
Karel Dillen | 1978 | 1996 | 18 ans | Plus long mandat |
Frank Vanhecke | 1996 | 2008 | 12 ans | |
Bruno Valkeniers | 2008 | 2012 | 4 ans | |
Gerolf Annemans | 2012 | 2014 | 2 ans | Plus court mandat |
Tom Van Grieken | 2014 | En cours | 8 ans |
Résultats électoraux
Parlement fédéral
Entités fédérées
Parlement flamand
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1995 | 465 239 | 12,33 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
1999 | 603 345 | 15,54 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2004 | 981 587 | 24,15 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2009 | 628 564 | 15,28 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2014 | 248 840 | 5,92 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2019 | 783 977 | 18,50 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
Parlement de la région de Bruxelles-Capitale
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1989 | 9 006 | 2,06 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
1995 | 12 507 | 3,03 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
1999 | 19 310 | 31,89<ref name="néerl">Pourcentage selon les résultats du collège électoral néerlandophone</ref> | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2004 | 21 297 | 34,07<ref name="néerl" /> | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2009 | 9 072 | 17,51<ref name="néerl" /> | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2014 | 3 006 | 5,62<ref name="néerl" /> | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
2019 | 5 838 | 8,34<ref name="néerl" /> | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:No2 |
Conseils provinciaux
Année | % | Anvers | % | Brabant Flamand | % | Flandre Occidentale | % | Flandre Orientale | % | Limbourg |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 28,5 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 18,2 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 17,5 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 21,0 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 18,1 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2012 | 10,9 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 6,7 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 6,9 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 8,3 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 9,1 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
2018 | 14,2 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 8,6 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 14,1 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 14,2 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | 12,3 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Élections communales
Anvers
Le Vlaams Belang parvient à remporter jusqu'à un tiers des voix dans la plus grande ville de Flandre en 2000 et 2006. Le parti ne pourra toutefois pas participer à l'exécutif communal car les autres partis appliquent le « cordon sanitaire » à l'égard du Vlaams Belang.
Année | Voix | % | Sièges | +/- | Statut |
---|---|---|---|---|---|
1982 | 16 528 | 5,15 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 | Modèle:No2 |
1988 | 54 163 | 17,69 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 8 | Modèle:No2 |
1994 | 76 877 | 28,03 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 8 | Modèle:No2 |
2000 | 82 913 | 32,95 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 | Modèle:No2 |
2006 | 94 909 | 33,51 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation | Modèle:No2 |
2012 | 27 824 | 10,21 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 15 | Modèle:No2 |
2018 | 29 565 | 10,5 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:No2 |
Gand
Année | Voix | % | Sièges | +/- | Statut |
---|---|---|---|---|---|
1982 | 3 704 | 2,36 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:No2 |
1988 | 8 017 | 5,16 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 | Modèle:No2 |
1994 | 18 878 | 12,66 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 5 | Modèle:No2 |
2000 | 28 699 | 19,54 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 4 | Modèle:No2 |
2006 | 28 152 | 18,05 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 2 | Modèle:No2 |
2012 | 9 966 | 6,53 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 6 | Modèle:No2 |
2018 | 12 354 | 7,8 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:No2 |
Ninove
La liste Forza Ninove, associée au VB, remporte 40% des voix et 15 sièges sur 33 dans la commune aux élections communales de 2018. Malgré le grand succès du VB, tous les autres partis décident d'appliquer le « cordon sanitaire » à l'égard du Vlaams Belang et refusent ainsi toute coalition avec le parti.
Le 16 octobre 2018, la N-VA annonce qu'elle exclut toute coalition avec le VB et que le parti restera dans l'opposition. Cette décision déclenche un blocage politique puisqu'aucune autre majorité n'est possible sans rompre le cordon sanitaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En décembre 2018, la situation est debloquée puisqu'un des deux élus N-VA décide de finalement soutenir une majorité composé de tous les partis à l'exception du VB. Tania de Jonge reste ainsi bourgmestre de Ninove<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 3 janvier 2019, une manifestation « pour la démocratie » rassemblant une centaine de personnes est organisée par les organisations d'extrême-droite Schild & Vrienden et Voorpost et soutenue par la tête de liste Forza Ninove Guy d'Haeseleer. Ceux-ci jugent anti-démocratique la formation d'une « coalition de perdants »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Année | Voix | % | Sièges | +/- | Statut |
---|---|---|---|---|---|
1994 | 1 431 | 5,83 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 5 | Modèle:No2 |
2000 | 3 200 | 12,86 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 3 | Modèle:No2 |
2006 | 6 142 | 23,61 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 4 | Modèle:No2 |
2012Modèle:Note | 6 894 | 26,50 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:No2 |
2018Modèle:Note | 10 890 | 40,00 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 6 | Modèle:No2 |
Parlement européen
Année | Voix | % | Sièges | Rang | Groupe | |
---|---|---|---|---|---|---|
1984 | 73 174 | 2,10 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:6e | ||
1989 | 241 117 | 6,59 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:6e | NI |
1994 | 463 919 | 12,56 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:4e | NI | |
1999 | 584 392 | 15,09 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:3e | NI |
2004 | 930 731 | 23,16 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:2e | NI (2004-2007), ITS (2007) et NI (2007-2009) |
2009 | 647 170 | 15,88 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:3e | NI | |
2014 | 284 891 | 6,76 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:6e | NI (2014-2015), ENL (depuis 2015) | |
2019 | 811 169 | 19,08 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 | Modèle:2e | ID |
Présidents
- Karel Dillen (1978-1996)
- Frank Vanhecke (1996-2008)
- Bruno Valkeniers (2008-2012)
- Gerolf Annemans (2012-2014)
- Tom Van Grieken (depuis 2014)
Controverses
Si le Vlaams Blok a été condamné pour discrimination raciste, son successeur le Vlaams Belang est lui aussi régulièrement accusé de racisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, une enquête de Het Laatste Nieuws trouve quinze sympathisants nazis parmi les candidats du parti<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parti a lancé une procédure disciplinaire contre ces derniers.
En Modèle:Date-, un conseiller communal du Vlaams Belang a affiché sur le réseau social Facebook son soutien à la brigade [[27e division SS Langemarck|Modèle:27e SS-Freiwilligen-Grenadier-Division Langemarck]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.