Guiche

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Modèle:Infobox Commune de France

Guiche est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Guichot<ref>[1]</ref> (Gixundar en basque<ref name="euskaltzaindia.net">Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref>).

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Guiche se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mouguerre<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Nive-Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Peyrehorade<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Sames (Modèle:Unité), Bardos (Modèle:Unité), Hastingues (Modèle:Unité), Saint-Laurent-de-Gosse (Modèle:Unité), Sainte-Marie-de-Gosse (Modèle:Unité), Bidache (Modèle:Unité), Port-de-Lanne (Modèle:Unité), Orthevielle (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Guiche fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans la zone 'Lapurdi Ekialdea (Labourd-Est)<ref>Lapurdi Ekialdea (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.</ref>, à l’est de ce territoire.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:...

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Guiche.

La commune est drainée par l'Adour, la Bidouze, un bras de l'Adour, L'Arriougrand, le ruisseau de mondon, le ruisseau du Termi, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

L'Adour, d'une longueur totale de Modèle:Unité,prend sa source dans le massif pyrénéen du pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées) et se jette dans l'océan Atlantique après Bayonne, à Tarnos (Landes) pour la rive droite et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour la rive gauche<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

La Bidouze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bidache », sur la commune de Bidache, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « lit mineur et berges de l'adour, des gaves réunis et du Luy » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 28 dans les Landes et 7 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> et quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Urbanisme

Typologie

Guiche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), prairies (19,8 %), forêts (18,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Logement

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Lieux-dits et hameaux

Sept quartiers composent la commune de Guiche<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Aoulouette (L') ;
  • Fontan ;
  • Haches ;
  • Labarte ;
  • Laplace ;
  • Vic-de-Bas ;
  • Vic-de-Haut.

Voies de communication et transports

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Risques majeurs

Le territoire de la commune de Guiche est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à  débordement lent de cours d'eau, notamment l'Adour et la Bidouze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993, 2009, 2013, 2014, 2018, 2019 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:64250-Guiche-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Guiche.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 60,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990 et 2003 et par des mouvements de terrain en 2020<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Guiche apparaît<ref name="Raymond">Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque</ref> sous les formes Guissen (1083, 1100, 1203, 1249), Villa Guissen (XIIe, cartulaire de Bayonne<ref>Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Guiche (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins, Carte des Pays Basques de France et d'Espagne) et Sanctus Joannes de Guiche (1687, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du Modèle:S mini- et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).

Étymologie

Le nom de Guiche proviendrait de la racine basque gisu, la chaux (issu du grec gypsu, le plâtre)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Dauzat et Rostaing rapprochent avec prudence ce nom de celui de Guchan et de Guchen, deux cas d'ailleurs fort différents par leurs formes anciennes. Pour Guchan, ils postulent, à la suite de Séguy, un nom latin d'homme Justius avec suffixe latin -anum<ref>Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, Librairie Guénégaud, reedicion 1984</ref>. Pour Guchen, dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées, Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail donnent l'explication suivante : nom de domaine antique formé probablement du nom de personnage aquitain Guish et suffixe -anum<ref>Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.</ref> (le suffixe -anum pouvant être mis en doute, du fait des attestations anciennes).

Nom en basque et en occitan gascon

Le nom basque de Guiche est Gixune. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le Modèle:Date-<ref name="Lapurdiko udal izendegia">Modèle:Lien web.</ref>.

Le gentilé correspondant est gixundar, normalisé lui-aussi le Modèle:Date-<ref name="Lapurdiko udal izendegia"/>.

Son nom occitan gascon est Guishe ['giʃɘ]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Micro-toponymes

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Histoire

Préhistoire

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Antiquité

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Moyen-Âge

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, durant la campagne française menée par Gaston de Foix<ref>Modèle:Ouvrage, page 121</ref>, vicomte de Béarn, dont Charles VII avait fait son lieutenant général, le château de Guiche, qui du confluent de l'Adour et de la Bidouze, protège l'entrée du Labourd, tombe aux mains de ses attaquants (Modèle:Date-), ouvrant la voix à une équipée guerrière qui conduisit Gaston IV à travers le Labourd jusqu'à Saint-Jean-de-Luz.

Temps Modernes

La paroisse de Guiche est érigée en comté par Charles IX en 1563 ; outre Guiche ce comté est formé des paroisses de Bardos, Urt, Sames, Came, Saint-Pé-de-Léren et Briscous<ref>Modèle:Ouvrage tome 1, p. 280.</ref>. Ce comté est en 1648 uni à quatre autres paroisses environnantes pour former le duché-pairie de Gramont<ref>op. cit., tome 2, p. 34.</ref>.

Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

Unique gare ferroviaire du canton de Bidache, la gare de Sames - Guiche, sur la ligne de Bayonne à Toulouse, a été inaugurée en 1912 et aura accueilli des voyageurs jusqu'à la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage, p. 194-195.</ref>.

Guiche, paroisse du Labourd

La relation de Guiche au Labourd présente quelques particularités (partagées avec les villages voisins de Bardos et Urt).

Pendant l'Ancien Régime, ces trois paroisses ne dépendaient pas judiciairement des institutions judiciaires labourdines, mais de la sénéchaussée de Came<ref>Modèle:Ouvrage, p. 34-35</ref>. Alors qu'elles avaient cessé de participer aux travaux du Biltzar du Labourd, elles sont admises de nouveau dans cette assemblée en 1763, à charge de contribuer désormais aux travaux de celle-ci<ref>op. cit. p. 57.</ref>. Ces péripéties semblent à Anne Zink de peu de signification : même avant ce rattachement, les trois paroisses étaient fiscalement labourdines, et c'était la coutume de la province du Labourd qui y régissait le droit civil<ref>Modèle:Ouvrage, p. 28.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

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Intercommunalité

La commune fait partie de trois structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Politique environnementale

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Finances locales

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Jumelages

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Population et société

Démographie

On verra, sur le graphique, la Modèle:Refnec.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune dispose d'une école primaire publique<ref>{{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Guiche%20%2864%29}}.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

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Santé

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Sports

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Médias

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Cultes

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Économie

L'économie est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Une carrière de calcaire subsiste sur la commune. Elle alimentait jusqu'en 1993 la cimenterie des Ciments de l'Adour située à Boucau, par des barges descendant l'Adour.

Une activité de fabrication de meubles existe également à Guiche.

Revenus de la population et fiscalité

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Emploi

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Entreprises et commerces

La commune accueille la société SA Montauzer (préparation industrielle de produits à base de viande) qui fait partie des cinquante premières<ref>Classement des 50 premières entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal Sud-Ouest</ref> entreprises agroalimentaires du département.

Tourisme

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Culture locale et patrimoine

Patrimoine linguistique

Fichier:Bonaparte euskalki mapa.jpg
Carte des sept provinces basques (1), 1863
Fichier:BonaparteEuskara.png
Carte des sept provinces basques (2), 1863

Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Guiche en dehors de l'aire bascophone.

Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Guiche une version en gascon, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.

Le Recueil des idiomes de la région gasconne réalisé en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour Guiche une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.

La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de Guiche dans l'aire gasconophone.

D'après la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque] établie par Pedro de Yrizar en 1970, Guiche n'est pas située dans l'aire bascophone.

Lieux et monuments

Patrimoine civil

Le château de Guiche<ref>[2][3] Ministère de la Culture, base Mérimée - Notices sur le château de Guiche</ref>, demeure des ducs de Gramont également, a une position élevée et ses murs sont d'une épaisseur très importante. Après avoir été incendié, fortifié, reconstruit, pris d'assaut et dévasté, ses ruines sont aujourd'hui en travaux de restauration tout comme le château de Bidache. Le port rénové permet des promenades en galupe.
Le manoir dit ancienne maison noble de Labadie<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison de Labadie</ref> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La ferme du lieu-dit du Grand-Borde<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme du Grand-Borde</ref> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La maison Le Marchand<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison Le Marchand</ref> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Guiche possède des maisons de maître<ref>[4][5][6] Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur les maisons de maître de Guiche</ref> datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le pigeonnier<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le pigeonnier</ref> soutenu par trois colonnes, ayant successivement servi d'école puis de mairie, date de 1760.

Patrimoine religieux
Fichier:Guiche - Église Saint-Jean-Baptiste - 2.jpg
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Fichier:Guiche - Croix de mission - 1.jpg
La croix du cimetière.

L'église Saint-Jean-Baptiste<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Jean-Baptiste</ref>, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été agrandie durant le siècle suivant à cause de la population grandissante. Elle recèle quatre verrières<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les verrières de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref> et un ensemble de mobiliers (une Vierge à l'Enfant<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la Vierge à l'Enfant de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref>, une chaire à prêcher<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la chaire à prêcher de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref>, un ensemble du maître-autel<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'ensemble du maître-autel de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref>, un autel<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'autel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et autres pièces diverses<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'église Saint-Jean-Baptiste</ref>) inventorié par le ministère de la Culture
Le cimetière renferme une croix<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la croix de cimetière</ref> remarquable datant de 1775.

Patrimoine culturel

Langues

La langue qui prédominait jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était l'occitan dans sa variété gasconne. En effet, la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte nous montre que Guiche ne se situe pas dans l'aire linguistique basque, comme l'atteste d'ailleurs la toponymie du village.

Festivités

Le Comité des Fêtes anime principalement les fêtes patronales, mais aussi divers bals et autres soirées (téléthon...).

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail