Leers
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Leers (se prononce Modèle:API-fr) est une commune française située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille. Elle est limitrophe de Leers-Nord en Belgique avec qui elle ne formait qu'un jusqu'en 1779. Leers et ses alentours ont appartenu au Comté de Flandre, au royaume de France, aux Pays-Bas espagnols et aux Pays-Bas méridionaux (en latin Belgica Regia). Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
Modèle:... Modèle:Article connexe Modèle:Multiple image
Communes limitrophes
Située à la frontière belge, la commune de Leers est limitrophe des communes françaises de Wattrelos, Roubaix, Lys-lez-Lannoy et Toufflers et en Belgique de la ville d'Estaimpuis (dont les sections ou anciennes communes de Néchin et Leers-Nord). Modèle:Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Leers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,7 %), terres arables (28,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), prairies (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 4 069, alors qu'il était de 3 881 en 2014 et de 3 686 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 95,3 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Leers en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,2 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Leers<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Nord<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 95,3 | 90,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,2 | 1,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,5 | 7,8 | 8,2 |
Toponymie
Histoire
Modèle:Travail inédit Modèle:Section à sourcer La ville de Leers a été bâtie sur un marais asséché. Elle avait un protecteur dont le blason affichait quatre clés. Le blason des quatre clés est devenu aujourd'hui le symbole de la ville, avec son moulin.
Le nom de Leers est mentionné dès 1106 alors que l'entité dépend de l'abbaye de Hasnon.
La grande particularité de Leers et fait unique le long de la frontière franco-belge, réside dans sa partition en deux communes distinctes à la suite du traité des Limites du 18 novembre 1779, l'une relevant de la France et l'autre des Pays-Bas autrichiens. L'étude qui suit sur la partition de Leers est basée sur un ensemble d'articles paru dans : Bulletin n° 1 spécial de l'ARHW [Association de Recherches Historiques de Wattrelos] (2002), 71 pages; idem, n° 46 (2007), 73 pages & n° 47 (2007), 82 pages.
Remontons le temps. Sous le règne de Louis XV, nombre de villages de la châtellenie de Lille étaient mêlés d'enclaves relevant du bailliage de Tournai-Tournaisis mais on trouvait également des enclaves relevant de Lille dans le Tournaisis, sans compter d'autres enclaves dites "Terres franches" ne relevant ni de l'une, ni de l'autre. Leers relevait pour 75% de son territoire de la châtellenie de Lille et pour 25% du Tournaisis, alors possession autrichienne. Au siècle des Lumières, un tel mélange ne pouvait perdurer sans entraver la libre circulation des habitants et surtout des commerçants régulièrement importunés par les gabelous de l'une ou l'autre domination quand une grand route traversait une enclave, même si des arrangements entre dominations existaient pour fluidifier les passages, les habitants n'étaient pas à l'abri de tracasseries. En 1740, le bailli et les échevins de Leers-châtellenie présentèrent une supplique à l'intendant de justice à Lille, Bidé de la Grandville, se plaignant des difficultés qu'ils rencontraient quand ils voulaient vendre leurs grains dans une ville de la châtellenie : "Premier, il se trouve que le village que le dit village de Leers est limitrophe et enclavé de toutes parts des terres du Tournaisis; que les manants dudit Leers-châtellenie ne peuvent aller en la dite ville; non plus en aucun autre endroit où il y a marché publique dans la dite châtellenie, vendre leurs grains ou denrées, sans passer sur le Tournaisis... Faisant connaître de plus que les habitants du même village, Tournaisis, se trouvent aussi dans le même embarras parce qu'ils ne peuvent aller à Tournai ... sans passer sur la châtellenie de Lille..." (orthographe modernisée - archives municipales de Roubaix, HH6/15) demandant des aménagements pour faciliter les déplacements. De même, en 1750, un cabaretier-brasseur de Leers-Tournaisis, Pierre Jacques Meurice se plaignait auprès de Jean Moreau, intendant de justice à Lille, des tracasseries auxquelles il était exposé quand il voulait importer des grains ou vendre sa bière dans la châtellenie de Lille : "... comme il y a plus grand nombre de commis présentement qu'il y avait alors, qu'il semble que l'on est plus rigide que l'on était en ce temps, que pour un rien on fait des procès-verbaux contre le tiers et le quart, le suppliant souhaiterait prévenir toutes les fâcheries à ces causes, le dit Meurice prend la liberté d'avoir recours à votre justice..." (orthographe modernisée - Archives départementales du Nord, Flandre wallonne, C523).
De plus, certaines enclaves tournaisiennes telles que celles de Lezennes et Wazemmes près de Lille servaient bien à propos de repères pour les fraudeurs car il leur suffisait, en effet, étant poursuivis par les douaniers, de trouver refuge dans une enclave pour ne plus être inquiétés et elles servaient aussi d'entrepôts de boissons, car celles-ci étaient bien moins taxées (1/3 de moins) que dans la châtellenie, d'où le grand nombre de débits de boissons se trouvant dans ces enclaves, pour le plus grand bonheur des habitants ! Leers était ainsi encombré de plusieurs enclaves : la principale se trouvait autour de la Place, incluant l'église et l'ancien château de Bretagne ; une autre incluait le moulin de la Mottelette (cité Bauwens aujourd'hui); un peu plus loin, une grande partie des terrains des Logicop faisait également partie du Tournaisis, de sorte que Leers-France relevait alors plus du Tournaisis (territoire autrichien) que le futur Leers-Nord, dont le territoire ne comportait que quelques enclaves et qui donc était plus française que Leers-France aujourd'hui ! Le Tournaisis avait établi un bureau de ses Douanes dit "Bureau de l'Empire" à l'entrée d'une de ses enclaves, au croisement des rues Victor Hugo et Jean Jaurès aujourd'hui de façon à pouvoir taxer les marchandises empruntant la grande route vers Audenaerde, mais le plus souvent les commis des Douanes des deux dominations se contentaient d'être une sorte de "douane volante" et parfois les mêmes agents agissaient pour chacune des deux dominations, échangeant juste de casquette et d'enclave pour se permettre des confiscations abusives !
Après plusieurs tentatives au cours du XVIIIème siècle d'assainir cet imbroglio territorial, un premier Traité des Limites du 16 mai 1769 avait permis de rectifier la frontière par échange d'enclaves et Leers se trouvait intégralement donné à la France. Ainsi, les Leersois-Tournaisis se retrouvèrent réunis à la châtellenie ce qui en conséquence les empêchait de se rendre à Tournai, territoire autrichien et les obligeait à fréquenter les marchés de Lannoy et Lille pour la vente de leurs denrées par un cheminer Lys qu'ils jugeaient impraticable à cause des ornières. S'adressant en 1775 aux Etats de Lille, ils demandaient l'octroi de pavés en grès pour empierrer leur chemin. On ne sait si cela leur fut accordé.
Cependant, une situation de conflit perdurait du côté de Maulde, au confluent de la Scarpe avec l'Escaut dont seuls quelque "60 mesures" (environ 21 ha) de la rive gauche du confluent (partie marécageuse) avaient été attribuées à la France ce qui s'avérait fort insuffisant pour sauvegarder la sécurité de la navigation côté français. Aussi, les négociateurs français cherchèrent rapidement après la signature du traité à s'approprier par tous les moyens, mêmes malhonnêtes, - au moment de prendre possession du terrain en octobre 1769, les Français avaient tenté d'expliquer aux Tournaisiens que les 60 mesures octroyées étaient équivalentes à 60 bonniers (environ 84 ha), ce qui permettait d'englober la partie bâtie du village ! - les 276 bonniers de terres du territoire de Maulde pour satisfaire à leur souhait. D'un autre côté, les Tournaisiens avaient été interpelés par les voyageurs circulant sur la route de Tournai à Menin, territoire autrichien, sauf pour une portion de quelques centaines de mètres situés sur le territoire de Leers, au lieu-dit Belva (aujourd'hui, la route d'Estaimpuis à Estaimbourg) qui traversait donc le territoire français à l'extrémité Est de Leers. On aurait pu se contenter de céder le comté de la Motterie en incluant la route; le bailli et fermier de cette cense, Antoine Dubus, fraudeur à ses heures, étant lui-même un fervent supporter de ce changement de domination. Mais en mesurant la superficie du comté, les géomètres s'aperçurent qu'il ne représentait que 41 bonniers 2/3 et il fallut se résigner à prendre le complément à l'Ouest de la route, soit 234 bonniers 1/3. Un deuxième Traité des Limites, signé le 18 novembre 1779, attribua donc dans son article V, 276 bonniers du territoire de Leers en compensation de la même superficie prise à Maulde. Les travaux de triangulation s'effectuèrent sur trois mois de septembre à décembre 1780 par deux géomètres, un Français, Thomas Gombert et un Tournaisien, Mathieu Waller. Face à cette partition qui concernait 17 familles du comté de la Motterie, plus 25 à l'Ouest de la route, les Leersois de l'époque tentèrent en vain, par une supplique rédigée le 25 juin 1780 au commissaire du roi, Charles de Calonne, chargé des opérations avec son compère tournaisien, Philippe de Neny, de préserver l'intégrité de leur territoire: "Remontrent très humblement les manants et habitants du village de Leers, châtellenie de Lille, disant que le projet de réunion d'une partie de leur village sous la domination autrichienne, ne peut s'exécuter sans leur causer un intérêt notable et un très grand préjudice... Les remontrants qui croyaient tout fini après la réunion de ce territoire [e.g. le comté de la Motterie en 1769] ... ne furent pas peu surpris d'apprendre qu'il devait être cédé en tout à l'impératrice-reine, 276 bonniers de leur territoire. Cette nouvelle les mit dans la consternation et ils ne purent croire que cette convention se soit faite sans un abus considérable.
En effet, ils apprirent que le comté de la Motterie cédé à l'impératrice-reine le 3 juin 1780, était regardé par les deux puissances, contenir 220 bonniers environ, tandis que dans l'exacte vérité, il ne contient qu'environ 34 bonniers, de façon qu'au lieu de prendre sur la gauche pour compléter les 276 bonniers, environ 56 bonniers, comme les seigneurs-commissaires le croyaient faire, il eût fallu en prendre 242 qui [ce] aurait fait la majeure partie de la communauté.
L'erreur est considérable, et le préjudice serait on ne peut pas plus grand pour les remontrants s'ils étaient réduits sous la domination autrichienne, obligés alors de fréquenter pour la vente de leurs grains et denrées, les marchés de Tournai et Courtrai, dont les chemins pour se rendre ès dites villes, sont impraticables pendant une partie de l'année; ils se verraient alors obligés d'abîmer voitures et chevaux par la difficulté et la longueur des chemins, ou contraints de s'en défaire sur les lieux, à vil prix, encore même difficilement; tandis qu'à présent, ils ont toutes les facilités possibles de vendre leurs grains et denrées aux marchés de Lille, Lannoy, Tourcoing et Roubaix..." (orthographe modernisée - Archives départementales du Nord, Flandre wallonne, C556).
Rien n'y fit. Le tracé était pratiquement achevé à la fin de 1780 sauf pour une petite portion au Sud du chemin mitoyen - les Archives départementales du Nord possèdent la copie du plan ("n° 91") des opérations de bornage réalisées par les deux géomètres de septembre à décembre 1780. Les géomètres s'appuyèrent du mieux qu'ils le purent sur les fossés et les limites des champs mais dans un cas, l'un des propriétaires, Nicolas Florquin trouva son terrain coupé en deux par la frontière ! Au retour des commissaires (le 3 juin 1780), les habitants devenus sujets autrichiens furent déliés de leur serment de fidélité au roi de France et prononcèrent le serment de fidélité à l'impératrice-reine d'Autriche ; on fit échange du montant des taxes et impositions en janvier 1781 ainsi que des biens des pauvres en 1804. Curieusement avec l'annexion de la Belgique sous l'Empire et son découpage en départements, il n'y eut aucune tentative de réunir "Leers-Jemmapes" (Leers-Nord) et Leers-Nord (Leers-France): de quoi provoquer des confusions !
Comme la partie de Leers-Nord se trouvait dépourvue d'église, - le culte s'exerça jusqu'en 1799 dans la grange de Jacques Duquesne puis en 1801 dans une chapelle provisoire au toit de chaume, le temps qu'une nouvelle église elle-aussi dédiée à St-Vaast soit bâtie avec les matériaux récupérés du château Delbecq. Cette nouvelle église fut inaugurée le 1er novembre 1828. En attendant, un "chemin des Morts" (son entrée existe encore dans le prolongement de la rue des Longs Trieux à Leers-Nord, mais ce chemin ensuite dénommé de « La Croix Bazulante » n'existe plus que sur ses premiers 150 mètres étant jouxtant à la parcelle d'un exploitant agricole, M. Echevin. Cette portion disparue du chemin lui avait été échangée contre une surface identique (soit 523 m2) à prendre en bordure de son champ, ce qui avait permis à la rue Aurèle Guénart d'avoir son prolongement jusqu'à la frontière (procès-verbal des délibérations du Conseil municipal de Leers du 24 février 1977). Ce chemin permettait d'amener les défunts à l'église de Leers-France par un itinéraire bien précis dont une partie seulement a été conservée sur Leers-France, à savoir une partie de la rue Aurèle Guénart, la rue Louise de Béttignies puis la rue Michelet. Pour une raison inconnue, le chemin n'empruntait pas la rue Gambetta pourtant plus directe pour se rendre à l'église. À partir de 1782, le curé de Leers-France tenait un registre séparé pour les habitants de Leers-Nord. L'administration civile des deux communes ne fut effective qu'en 1790.
Pour matérialiser la frontière, il était prévu de placer 22 bornes en fonte mais finalement ce seront 14 bornes en grès, d'environ 1,5 m de hauteur (5 pieds), taillées par un tailleur de Lille, le sieur Brame, qui seront posées. Au niveau du chemin mitoyen séparant Leers de Leers-Nord, les bornes devaient être plantées au milieu du chemin - on imagine les embarras que cela aurait créé pour la circulation automobile aujourd'hui ! Ces bornes dont il reste quelques exemplaires, parfois récupérés par des particuliers, montrent sur une face trois fleurs de lis et sur une face opposée un aigle bicéphale. Elles sont semblables à celle retrouvée à Halluin en 2012.
Les derniers petits détails seront résolus par le Traité de Courtrai le 28 mars 1820. Il s'agissait de quatre petites pièces de terre à l'extrémité Sud-Est de Leers, à la frontière avec Néchin pour rectifier la frontière, entre le chemin Vert et le rieu de Gibraltar. La France devait obtenir une compensation territoriale sur un autre point indiquait le procès-verbal d'échange signé le 16 juillet 1821. La frontière était enfin tracée. De nouvelles bornes "1819" présentant les lettres "F" d'un côté et "N" (pour Nederland) de l'autre côté seront posées, cette fois en bordure du chemin mitoyen. L'une d'elles est toujours en place à l'entrée de la rue Aurèle Guénart sur le chemin mitoyen. A noter l'existence d'une borne frontière plus ancienne qui se trouvait à l'angle de la boulangerie au coin de la place Lucien Demonchaux et de la rue Jean Jaurès et qui semble datée du temps des enclaves tournaisiennes pour marquer l'emplacement (comme on planterait un drapeau aujourd'hui) de l'enclave principale du Tournaisis à Leers. C'était également l'opinion du curé de Leers Gustave Monteuuis dans son "Histoire de Leers" (Modèle:P.) parue en 1905. En effet, compte-tenu du nombre d'enclaves disséminées partout, il aurait été coûteux d'avoir à marquer chaque enclave par des bornes. Cette borne est aujourd'hui conservée au Musée.
Des postes frontières furent ensuite mis en place : l'un avec Leers-Nord, dit poste de la "Grande frontière" et l'autre avec Néchin tout d'abord situé à l'angle des rues de Néchin et des Patriotes aujourd'hui, soit à près d'un kilomètre de la ligne frontière ! Puis, il sera ensuite déplacé rue de Néchin, peu après le cours du riez Delbecq, à une centaine de mètres de la frontière et sera connu sous le nom de poste de la "Petite frontière". La position éloignée du poste avec Néchin, favorisa la fraude dès la Restauration puis sous la Monarchie de Juillet avec le passage d'animaux, notamment des moutons de Belgique vers la France. Puis, les fraudeurs installeront sur la ligne frontière (le milieu du chemin Vert !), des "baraques" (plutôt genre de coffres) pour y entreposer leurs marchandises de contrebande (genièvre, sel, ballots de laine ou de coton principalement). Des opérations douanières comme celle organisée en 1838 à Leers (pour 12 baraques) destinées à détruire ces constructions seront organisées du côté français, avec des résultats plutôt incertains, puisqu'il s'agissait juste de démolir ces structures en transportant les marchandises de l'autre côté de la frontière, sans confiscation ! On imagine la suite une fois les gabelous partis ! Aussi, très curieusement, le Traité de Courtrai (articles 68 & 69) fixait une distance minimale (de 5 à 10 m de la ligne frontière !) pour l'érection de bâtiments dans la zone dite "d'extrême frontière" pour contrer les opérations de fraude mais les débits de boissons n'étaient pas concernés par cette mesure ! De plus, certains bâtiments érigés avant les Traités des Limites de 1769 et 1779 se retrouvèrent à cheval sur la ligne frontière, au grand dam de la douane dans l'incapacité légale d'y remédier, donc de les faire démolir, sauf à constater les va-et-vient permanents de sujets belges le plus souvent qui, à la moindre alerte se réfugiaient sur le territoire belge, remportant avec eux leur marchandise ! Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle que sur proposition du directeur des Douanes à Lille, le préfet du Nord prendra des arrêtés au cas par cas pour interdire tous ces trafics, notamment celui des grains et farines. Ainsi, jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la frontière faisait plus office de passoire que de ligne de séparation entre deux nations, quoique la zone s'étendant d'Halluin à Camphin eût concentré la plus importante concentration de douaniers du territoire national. Avec la proximité de Roubaix-Tourcoing et leur importante population ouvrière belge Wattrelos, (commune voisine de Leers) entre La Marlière et le Grimonpont ainsi qu’entre la gare du Pile et celle de Tourcoing, pas moins de 200 douaniers surveillaient cette portion de frontière. Entre 1898 et 1908 il n’y avait pas moins de neuf brigades de douaniers stationnées à Wattrelos : la plus forte concentration de gabelous du territoire national (Hamon, 1993, pp. 36–37) !
L'histoire de la ville est aussi marquée par son activité industrielle. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les habitants vivent de l'agriculture et travaillent le lin à l'"otil", à domicile.
En 1870, Édouard Motte, déjà propriétaire d'une usine textile à Roubaix, ouvre un tissage à Leers qui cessera son activité en 1982. La tour Motte-Bossut (1895) domine encore la commune et témoigne de ce passé industriel qui a grandement modifié les aspects démographiques et sociaux de Leers.
La ville de Leers a été la scène d'un drame le samedi Modèle:Date-. En effet, deux adolescents de 16 et 17 ans avaient tenté de fabriquer une bombe artisanale qui a explosé entre leurs mains. Tous deux ont dû être amputés des bras et ont été victimes de graves mutilations aux jambes et au visage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Leers a été victime d'une tornade (EF1), endommageant 150 pavillons et faisant 3 blessés légers le Modèle:Date- vers 16 h, détruisant également la cheminée de la briqueterie.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Lannoy<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Roubaix-2 Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Nord. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
La commune est membre depuis 1964 de la Communauté urbaine de Lille (CUDL) renommée en 1996 communauté urbaine Lille Métropole (LMCU), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette structure intercommunale est transformée le Modèle:Date- en Métropole européenne de Lille. Modèle:Article détaillé
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2008, la liste DVD menée par le maire sortant Jean-Claude Vanbelle obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (58,10 %, 24 conseillers municipaux élus), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Jérémy Rotsaert (DVG, 690 voix, 14,60 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- André Nowak (DVG, 681 voix, 14,41 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Liliane Pétrieux (UG, 609 voix, 12,89 % 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 38,82 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD menée par le maire sortant Jean-Claude Vanbelle obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (50,07 %, 23 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), deva,nçant très largement celles menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Leers</ref> :
- Lucien Nys<ref>Modèle:Article.</ref> (DVD, 870 voix, 18,28 %, 3 conseillers municipaux élus) :
- André Nowak (MoDem, 520 voix, 10,93 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Catherine Boone (DVG, 506 voix, 10,63 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Mathieu Johnston (PS, 479 voix, 10,06 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 41,15 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVD menée par le maire Jean-Philippe Andriès Modèle:Incise obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (51,50 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> :
- Jérémy Rotsaert (DVC, 777 voix, 28,14 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Mathieu Johnston<ref>Modèle:Lien web.</ref> (LREM, 562 voix, 20,35 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 65,35 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, et du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing et de la cour d'appel de Douai. Elle dépend également du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
A l'issue d'un référendum local en 2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, la ville de Leers a renoncé à une police municipale autonome, la hausse des dépenses communales et des impôts locaux étant les principales inquiétudes des habitants. Sa sécurité dépend désormais de la police municipale mutualisée de Hem, ville voisine, qui met en commun ses 18 agents avec 3 autres communes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aujourd'hui, certains partis locaux proposent sa réintroduction<ref>Modèle:Lien web</ref>
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Sports et loisirs
- Club Leers omnisports
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le moulin de Leers, qui fut rebâti sur décision préfectorale en 1851. C'est un moulin à vent à tour tronconique maçonné et à calotte charpentée. Le « vieux moulin » ou « Moulin blanc » est situé dans le quartier du « Vert-Bois ». Avec le moulin de Terdeghem il est le dernier représentant de la tradition meunière possédant un mécanisme complet. En 1914 son activité fut arrêtée par les troupes d'occupation allemandes qui soupçonnaient le meunier d'envoyer des signaux codés aux Alliés par le rythme des ailes du moulin. En 1973, 76 % des Leersois approuvent par voie référendaire la restauration de celui-ci. Il est inauguré en 1976. En 1991, le moulin est rénové entièrement à la suite d'un accident survenu lors des fêtes annuelles organisées en son honneur en Modèle:Date-. Depuis 1992 l'édifice est ouvert au public.
- L’église Saint-Vaast, qui a subi de nombreuses modifications à la suite des guerres, brigandages, pillages (1566, 1658 et 1693) ou cataclysmes naturels (la foudre en 1748). En 1779, lors du partage de Leers en deux territoires, Leers Nord (Pays-Bas autrichiens) et Leers (France), la paroisse est elle aussi divisée. L'église, datant des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }}, {{#switch: XVII
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}}, est constituée en pierres de Tournai et en briques. L'ogive centrale rappelle l'essor de l'art gothique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que l'on retrouve dans les églises flamboyantes artésiennes telles l'église Saint-Vaast de Béthune ou l'église d'Ablain-Saint-Nazaire. Elle est bâtie d'après le « nombre d'or » et la symbolique des nombres. Les nefs latérales ont nettement élargi l'édifice. L'année 1663 est inscrite sur la nef ouest. Quant à la nef est, elle remonte à 1688. Le pignon est semble être la partie la plus ancienne encore visible. Il est bâti en gros moellons de pierres de Tournai. Le clocher est contemporain du règne de Charles Quint. Afin de pallier sa fragilité, des armatures ferronées ceinturent l'édifice. Les villages voisins l'ont alors appelé « le clocher relié ». Le portail en forme d'anse de panier est caractéristique de la Renaissance. Georges Fauvel, curé entre 1695 et 1709, est inhumé sous la pierre du grand portail. Le vaisseau, conçu initialement en bois peint, a été restauré en 1969. Il est plus élevé que les nefs latérales. Des tirants, qui étayent les murs latéraux ont remplacé la structure boisée du passé très endommagée par les incendies. La tour (Modèle:Unité) est représentative des clochers peuplant la châtellenie de Lille entre la fin du Modèle:S mini- et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ses fondations remontent probablement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est flanquée sur son aile gauche d'une petite tourelle. La petite porte sur la gauche à l'entrée de l'église, qui autrefois menait au clocher via la tourelle, daterait selon toute vraisemblance de 1630.
- Le Bourloire du cercle Saint-Louis, 29 rue Jean Jaurès, inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 2006<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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Le canal.
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Vue panoramique.
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L'entrée.
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L'église.
Personnalités liées à la commune
- Olivier Tavernier, né le Modèle:Date- à Leers, archer français, médaillé d'argent par équipes en tir à l'arc classique avec Thomas Antoine et Florent Mulot aux Championnats du monde en salle 2016 et avec Jean-Charles Valladont et Florent Mulot aux Championnats d'Europe en salle 2017. Membre du club Les Archers Leersois de 1989 à 1997 et de 2000 à 2002.
- Pascal Debacker, né le Modèle:Date- à Leers, athlète français, spécialiste du steeple. Il remporte le titre national du 3 000 m steeple en 1986. Il participe aux Jeux olympiques de 1984, à Los Angeles, et se classe huitième de la finale, en 8 min 21 s 51. Il participe également à 4 reprises aux Championnats du monde de Cross en 1983, 1984, 1985 et 1986.
- Dominique Barbe, Bassiste et Chœurs du groupe Crazy Horse décédé le 29 mars 2020 à l'âge de 67 ans. Il repose au cimetière Croix des Bergers à Leers<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Maurice Bauwens, né le 15 janvier 1883 à Leers et décédé le 21 octobre 1951 également à Leers. Capitaine de l'armée française, pionnier de l'aviation militaire. Il devient pilote d'escadrille dès 1912. Soldat exemplaire, titulaire de la Médaille militaire, du Mérite militaire espagnol, Chevalier de la Légion d'Honneur. 22 ans de service, 5 campagnes, 2 blessures, 1 citation à l'ordre de l'armée. Une rue et un square portent son nom dans la commune.
- Jean-Louis Picavet, célibataire, né 5 janvier 1847 à Leers, fils d'Henri Picavet et Catherine Bossu, décédé le 11 mars 1890 à l'hôpital maritime de Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Capitaine au 2ème régiment d'Infanterie de Marine. Une rue de la ville de Leers joignant la rue de Lys à celle de Gibraltar, porte son nom.
Folklore
Modèle:... Modèle:Article connexe
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie sur la séparation de Leers
- Ouvrages collectifs : Bulletin n° 1 spécial de l'ARHW [Association de Recherches Historiques de Wattrelos] (2002), 71 pages; idem, n° 46 (2007), 73 pages & n° 47 (2007), 82 pages.
- Hamon, B. (1993). Wattrelos. Trois siècles de ville frontière. Association de Recherches Historiques de Wattrelos, 221 pages.
- Lantoine J. & Notte, L. (2013). Halluin, une borne à la frontière d'un territoire démembré en 1779. Revue du Nord 2013/5 n° 403, pp. 299–311.
- Monteuuis Gustave (1905). Histoire de Leers. Ré-impression 1985 en fac-similé par les Editions Westhoek: Dunkerque, 336 pages.
- Tableau de comparaison des anciennes mesures en usage dans le département du Nord avec celles du système métrique. Annales de l'Est et du Nord (1906), pp. 542–554. Note : les conversions sont approximatives car les mesures variaient d'un endroit à un autre au sein du département. Modèle:…