Lesquin
Modèle:Voir paronymes Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Lesquin Modèle:API-fr<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Géographie
Localisation
Lesquin se situe dans le Mélantois en Flandre romane à Modèle:Unité au sud-est de Lille (Modèle:Unité par la route).
En raison du Centre Régional de Transport et de l'aéroport de Lille-Lesquin situés en partie sur le territoire de la commune, la ville tire une grande partie de sa richesse de la circulation des passagers et marchandises. Dans la proche banlieue Sud-Est de Lille, c'est une ville essentiellement résidentielle, en pleine croissance. Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Hydrographie
Climat
Modèle:Article connexe Lesquin se situe en climat océanique tempéré. Les précipitations sont relativement faibles (Modèle:Unité), mais très régulières dans le temps.
Valeurs moyennes | |
Températures l'hiver | 1 °C à 6 °C |
Températures l'été | 10 °C à 22 °C avec moins de quatre journées chaudes à plus de 30 °C |
Novembre à mai | 60 jours avec gelées matinales |
Précipitations annuelles | Modèle:Unité |
Ensoleillement annuel | 1 600 heures |
Vent | 60 jours à plus de 16 m/s (vent sensible) |
Données du dernier tiers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de la station Lille-Lesquin |
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1944 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Voies de communication et transport
- L'aéroport de Lille - Lesquin se situe en partie sur le territoire de la commune.
- La commune possède une gare SNCF ouverte située sur la ligne de Fives à Hirson (ligne TER Hauts-de-France Lille-Flandres > Orchies > Valenciennes > Aulnoye-Aymeries > Jeumont). Ainsi, cette gare permet aux lesquinois de se rendre en train à Lille, Orchies, Valenciennes, Cambrai, Aulnoye-Aymeries, Maubeuge, Jeumont, Hirson ou Charleville-Mézières.
- La ville est traversée et desservie par plusieurs autoroutes : l'A1 via la sortie pour l'aéroport et Faches-Thumesnil, l'A23 et l'A27 qui ont chacune une sortie pour Lesquin.
- La commune est desservie par le réseau départemental de bus Arc-en-Ciel 2. La ligne 221 (Orchies > Templeuve-en-Pévèle > Lille) traverse la commune aux arrêts Descat, Jaurès et Linnich.
-
L'aéroport.
-
L'A1 à hauteur de la commune.
-
La gare.
Urbanisme
Typologie
Lesquin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (37,2 %), zones urbanisées (27 %), terres arables (24,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
L’orthographe du nom de la commune a beaucoup évolué au cours des siècles : Lechin au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Leschin au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Leskin au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Lesking au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Lecquyn au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
« On a dit que Lesquin, Lechin était pour le chin, le clos… Mais Lekin est plus vraisemblablement un nom d’origine germanique et paraît être Lekem, Lec-Hem, composé de la finale « hem », « hein » : demeure, habitation, et d’un préfixe… Diversement interprété : Leckem, village de la Flandre-Occidentale : demeure humide, de Lecken, suinter ».
Histoire
Lechin est mentionné en 1066 dans l'acte de fondation du chapitre Saint-Pierre de Lille, que le comte de Flandre dota d'une résidence située dans le village.
Avant la Révolution française, Lesquin était le siège de plusieurs seigneuries.
La seigneurie principale de Lesquin est achetée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Daniel Thieulaine, issu d'une famille de bourgeois de Lille. Daniel Thieulaine est le fils de Gérard Thieulaine, bourgeois de Lille, juré, échevin de la ville, et de Sainte de Tenremonde. Il est lui-même bourgeois de Lille le Modèle:Date, juré puis échevin à quelques reprises. Il est nommé le Modèle:Date conseiller et maitre général des monnaies du duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Charles VII l'anoblit par lettres patentes données à Angers le Modèle:Date. Il meurt à Lille le Modèle:Date, est inhumé près de son père dans l'ancienne église Saint-Étienne de Lille<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Marguerite Vredière , veuve de Jean du Bosquiel, en son vivant bourgeois, marchand de Lille, bénéficie le Modèle:Date de lettres d'anoblissement données à Bruxelles. Elle a versé 200 lions d'or de 60 gros pièce pour faire enregistrer ces lettres. Son mari avait acheté un fief de 10 bonniers relevant de Henri de Tenremonde. Marguerite, depuis son veuvage a acheté la seigneurie de Lesquin à Gérard Thieulaine, qui l'avait lui-même achetée à Jean Gantois, lequel l'avait acquise lors de la vente des biens de feu Daniel Thieulaine, frère de Gérard. Marguerite Vredière a demandé ces lettres d'anoblissement parce qu'on voulait la contraindre à payer le droit de nouvel acquêt, du fait qu'elle n'était pas noble. Les du Bosquiel ont pour armes : « D'azur au canton d'argent ». Cimier : « Une liconne (licorne?) d'argent »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1700, Philippe Albert de Kessel, écuyer, est seigneur de Lesquin et de Wattignies. Il est fils de Michel de Kessel et de Bonne Françoise d'Hénin de Wambrechies. Il est marié à Marie Charlotte de Lannoy, fille du comte de Lannoy (maison de Lannoy), dont la sœur fut fille d'honneur de la reine défunte (probablement Marie-Thérèse d'Autriche) et est actuellement dame douairière de Montreuil. Philippe Albert de Kessel bénéficie en août 1700 de lettres données à Versailles érigeant en comté la terre de Wattignies<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 371, lire en ligne.</ref>.
Parmi les seigneuries de Lesquin, figuraient celle de Warigny<ref name=":132">Modèle:Article.</ref> ou encore celle de Gamans<ref name=":042">Modèle:Ouvrage</ref>.
Dominique Albert de Lannoy, fils de Jacques de Lannoy, bourgeois de Lille, et de Madeleine des Rumeaux, est seigneur de Warigny à Lesquin à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il devient bourgeois de Lille le Modèle:Date, receveur des Marthes (?) de 1683 à 1722. Il meurt à Lille le Modèle:Date. Il épouse à Lille le Modèle:Date Catherine Duvivier (1653-1723), fille de Baudouin et de Marie de Fourmestraux. Elle nait à Lille en janvier 1653 (baptisée le Modèle:Date) et meurt à Lille le Modèle:Date<ref name=":132" />.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Guillaume Petitpas, fils de Jean, seigneur des Oursins à Verlinghem, de Duretête à Annappes, bourgeois de Lille et de Marie de Bailleul, dame de la Gacherie et de La Moussonnerie, devient bourgeois de Lille le Modèle:Date. Il meurt le Modèle:Date. Il a considérablement augmenté ses biens : il achète le fief de Carnin à Gondecourt le Modèle:Date, la Pontenerie à Roubaix le Modèle:Date, la Tannerie à Wattrelos en 1533, la Mousserie à Roubaix, Warcoing, Gamans à Lesquin le Modèle:Date, le Quesnoy à Wasquehal en 1549, Champagne à Deulémont le Modèle:Date, le Petit Erin à Erquinghem-Lys en 1551, la Haye en 1554. Il se marie en 1523 avec Jeanne Segon, fille de Noël, et de Louise du Croquet. Son épouse meurt le Modèle:Date. Elle est enterrée à côté de son mari, dans la chapelle Sainte-Anne de l'église Sainte-Catherine de Lille<ref name=":04">Modèle:Ouvrage</ref>.
Hippolyte Petitpas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} (vers 1530-1585), fils de Guillaume est seigneur de Gamans. Il nait vers 1530, obtient une licence de droit, devient bourgeois de Lille le Modèle:Date. Il se fait connaitre par un certain talent en poésie latine. Il meurt le Modèle:Date. Il prend pour femme Françoise Degardin dame d'Orlencourt. Elle meurt le Modèle:Date, est inhumée dans l'église Sainte-Catherine de Lille<ref name=":04" />.
Hippolyte Petitpas II est le petit-fils de Guillaume, le neveu d'Hippolyte {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, il hérite entre autres du fief de Gamans. Fils de Charles, bourgeois de Lille, échevin puis mayeur (maire) de Lille, connétable souverain des arbalétriers de Lille, anobli en 1600, et de Barbe Muyssart, Hippolyte II est écuyer, seigneur de Walle, la Pontennerie (sur Roubaix), Gamans, les Oursins (sur Verlinghem) etc.. Licencié en droit, bourgeois de Lille le Modèle:Date, il devient conseiller du roi, nommé avocat fiscal du roi par lettres données à Bruges le Modèle:Date (la région est alors sous domination espagnole Pays-Bas espagnols). Il meurt vers 1624, considéré comme savant jurisconsulte. Il achète de Gaspard de Harchies le Modèle:Date le fief du Parcq (peut-être Le Parcq) et obtient en 1603 et 1623 d'être déchargé du droit de francfief du fait de son état de noble. Il épouse Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, de la Deseure à Bondues, de la Phalecque à Linselles, morte en 1636; elle était fille de Jacques et de Marguerite Fremault<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Jeanne Petitpas (1613-1688), fille d'Hippolyte II, est dame de Gamans, Lannoy, Rocq. Elle nait à Lille en juillet 1613 (baptisée le Modèle:Date) et meurt le Modèle:Date, à 74 ans. Elle se marie à Lille le Modèle:Date avec François de Vitry, chevalier, seigneur du Breucq, de La Louvière, né à Saint-Omer, mort le Modèle:Date. Les deux ont été inhumés dans l'église de Lambres<ref name=":0" />.
Politique et administration
Situation administrative
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Modèle:... En 2008, la commune a été classée deux fleurs au concours des villes et villages fleuris<ref>Site des Villes et Villages Fleuris</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population s'accroît lentement. En effet, on comptait Modèle:Nobr en 1498. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on n'en comptait encore que 550. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de 1180 habitants en 1836, la population passe à Modèle:Unité en 1891 ; soit une croissance dix fois inférieure à la moyenne nationale. Par contre, à la suite de l'implantation d'usines (notamment l'aciérie Haine-Saint-Pierre), l'évolution sera plus rapide entre 1891 et 1911 (Modèle:Unité). Cet accroissement durera jusqu'en 1931, où l'on compte Modèle:Unité. L'accroissement est alors deux fois supérieur à la moyenne nationale. La seconde guerre mondiale entraînera une régression des naissances et l'accroissement des décès à Lesquin. Jusqu'en 1954, le nombre des naissances variera de 36 à 52. Entre 1964 et 1972, la création du lotissement « le petit hameau » amènera à Lesquin une nouvelle masse de population (Modèle:Unité).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 40,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 17,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,16 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Santé
- Clinique Lille Sud : chirurgie, orthopédie, stomatologie, otho-rhino-laryngologie et urgence de la main. (Services maternité fermés en 2008)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Enseignement
Lesquin fait partie de l'académie de Lille. Lesquin compte plusieurs écoles, dont :
- L'école maternelle Henri-Ghesquière
- L'école maternelle Victor-Hugo
- L'école primaire Louis-Pasteur (CP et CE1)
- L'école primaire Jean-Mermoz (CE2, CM1 et CM2)
- Le collège Charlemagne
- Le collège Théodore-Monod, anciennement collège Paul-Verlaine (le nom a changé en l'an 2000) rue Sadi-Carnot
- CFA de Lesquin (dépend de l'institut de Genech) formation en alternance
Sports
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Média
Cultes
Économie
La commune abrite le siège social de 11 grandes entreprises (plus de 10 M€ de chiffre d'affaires)<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec une dominante de vente en gros.
Liste des entreprises
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Tradition : les géants Hippolyte et Titée.
- Église Saint-Barthélemy, construite vers 1854 par Charles Leroy, l'architecte lillois de la cathédrale Notre-Dame de la Treille.
Personnalités liées à la commune
- Charles Devendeville : nageur champion olympique
- Cédric Carrez : ancien footballeur professionnel.
- Louis-Joseph Descat : Parlementaire, il repose au cimetière de Lesquin.
- Fabien Leclercq : ancien footballeur professionnel.
- Vanessa Boslak : athlète professionnelle spécialiste du saut à la perche.
- Pierrick Capelle, footballeur professionnel.
- Mary Patrux, présentatrice et journaliste sportive.
Héraldique
Musique
- Harmonie municipale La Concorde
- Brass Open de Lesquin : Festival Européen de cuivres.