Pérenchies
Modèle:Infobox Commune de France
Pérenchies est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
De la taille d'une petite ville et dotée d'une population avoisinant les Modèle:Nombre, Pérenchies est devenue, au siècle dernier, une cité industrielle textile. Située au nord-ouest de la métropole lilloise, elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Géographie
Description
Modèle:... Pérenchies se situe dans le territoire historique des Weppes, en Flandre romane, à Modèle:Unité au nord-ouest de Lille.
La commune dispose de la gare de Pérenchies, desservie par des trains Modèle:TER/correspondances qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et d'Armentières, ou d'Hazebrouck, ou de Dunkerque.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Pérenchies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (53 %), terres arables (25,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 3 587, alors qu'il était de 3 332 en 2014 et de 3 086 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 95,7 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,3 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pérenchies en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Pérenchies<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Nord<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 95,7 | 90,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,3 | 1,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4 | 7,8 | 8,2 |
Toponymie
Modèle:... Selon M. Becquart en 1879, Pérenchies viendrait de Phaer ind sich qui signifierait "Signal remarquable de l’intérieur", mais selon le Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France il vient de Acus ou Iacus qui signifiait "Territoire"<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Moyen Âge
La première mention de Pérenchies, orthographié Pencies, apparaît dans un manuscrit de 1101.
Au Moyen Âge, les terres appartiennent à une seigneurie vicomtière. Les seigneurs de Pérenchies y possèdent des terres et un donjon sur motte.
En 1167, l'Ordre du Temple s'y est installé en construisant une commanderie et y possède des terres jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parmi les seigneurs de Pérenchies, on retrouve les noms de Siger en 1181-1190, de Marguerite, mariée à Adam de la Bassée en 1295, et de Roger en 1305<ref name="Bulletin de la Commission historique du département du Nord | 1897 | Gallica">Modèle:Lien web</ref>.
Plusieurs fois, au cours des siècles, le village est détruit. On peut citer la bataille de Bouvines, durant laquelle Baudouin de Pérenchies fut fait prisonnier, le village fut pillé par les troupes françaises<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
À côté de la seigneurie de Pérenchies, figure également sur la paroisse la seigneurie du Plouich<ref name=":12">Modèle:Article.</ref>.
Dans le manuscrit de Jacques le Groux à Fournes, on retrouve une épitaphe rimée en l'honneur de Pierre de Rosembois, seigneur de la Caulerie et de Pérenchies depuis l'achat de la seigneurie par sa femme en 1399 et écuyer du duc de Bourgogne Jean sans Peur<ref name="Bulletin de la Commission historique du département du Nord | 1897 | Gallica" />. Cette épitaphe est écrite à la suite de la mort de Pierre à la bataille d'Azincourt<ref>Modèle:Lien web</ref> :
“Par grand désir d"honneur acquerre
Alla chil escuyer en guerre,
El pour le Roi, son droit seigneur,
Souffrit mainte paine et labeur.
Escuyer de très grand loz
Nommé Pierre de Rosimbos,
Larges, courtois, beaux, secrets,
Et de tous gens estoit aymé.
En son temps tint la seigneurie
De la ville de Pérenchies,
Et aussy de le Caulerie.
Escuyer fut de l'Eseurie
De haut, puissant ot redoubté
Le duc Jean plein de bonté.
Et perdy emprès Rnisseauville
La vie en l'an {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} mille
Et quinze, si comme me remembre,
Vingt et cinquième jour de novembre.
Priez pour lui qui cy passez,
Et pour tous les autres trespassez”.
Époque moderne
Les Rosembois conservent la seigneurie jusqu'en 1441, date à laquelle Jean du Vinage, riche bourgeois d'Ypres, la rachète à Marie Des Prez. Jean du Vinage, fils de Jean et mari de Marie Spiking selon Théodore Leuridan, la revendit ensuite à Charles d'Oignies, seigneur d'Estrées<ref name="Bulletin de la Commission historique du département du Nord | 1897 | Gallica" />.
La famille Du Vinage étant protestante, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la religion réformée semble y avoir tenu une école.
La seigneurie passe ensuite de père en fils jusqu'à la mort de Jean-François d'Oignies au siège d'Arras en 1640. Il est remplacé par sa sœur Philippote.
En 1668, Pérenchies et la région deviennent françaises par le traité d'Aix-la-Chapelle. Comme la ville limitrophe de Prémesques, le village est dévasté par l'armée victorieuse de Louis XIV.
Mais en 1695 le village appartient à Nicolas-François Faulconnier, magistrat lillois anoblit en 1671, sans que l'on en connaisse les détails. Son fils brigadier du Roi étant mort, c'est son neveu Monsieur de Broide qui lui succède. Louis-Joseph de Broide (1684-1775), fils d'Henri de Broide, seigneur de Gondecourt, Beauffremez, Hellemmes, Escobecques, et de Marie Jeanne Fauconnier (1638-1707), est chevalier, seigneur de Pérenchies, d'Escobecques, Wambrechies. Baptisé à Lille le Modèle:Date-, il meurt à Lille le Modèle:Date-, célibataire<ref name=":1">Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, Modèle:P., lire en ligne.</ref>.
C'est enfin Charles-Simon Robert, gendre de M. de Broide, puis son fils Simon-Joseph Robert, seigneur de Wambrechies qui participa à l'élection des députés aux États généraux de 1789, qui seront les derniers seigneurs<ref name="Bulletin de la Commission historique du département du Nord | 1897 | Gallica" />.
À côté de la seigneurie principale de Pérenchies, le village comptait encore avant 1789 celle du Plouich.
Édouard II Ingiliard ( -1745), fils d'Édouard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} (1620-après 1703), seigneur des Wattines sur Linselles et du Plouy, et de Marie-Catherine Fruict (1642-1714), est écuyer, seigneur des Wattines, de la Mairie, du Plouich, de Fromelles, de Maisnil. Il devient bourgeois de Lille le Modèle:Date. Il est créé chevalier le Modèle:Date. Il meurt à Lille le Modèle:Date. Il épouse à Lille le Modèle:Date Marie-Catherine de Fourmestraux (1680-1723), fille de Paul, écuyer, seigneur de Canteleu, et de Jeanne-Claire de Blondel. Elle nait à Lille en septembre 1680 (baptisée le Modèle:Date) et y meurt le Modèle:Date<ref name=":12" />.
Romain-Albert Ingiliard (1702-1762), fils d'Édouard II Ingiliard, chevalier, seigneur du Plouich, de la Hamayde à Neuville-en-Ferrain, nait à Lille en septembre 1702 (baptisé le Modèle:Date). Il se destine d'abord à une carrière ecclésiastique : il est chanoine dans la collégiale Saint-Pierre de Lille. puis il rentre dans la vie civile, devient contrôleur des États de Lille, bourgeois de Lille le Modèle:Date. Inscrit au rôle des nobles de la province de Flandre par ordonnance du Modèle:Date, marguillier de l'église Sainte-Catherine de Lille, il meurt à Lille le Modèle:Date, est inhumé dans le chœur de cette église près du buffet des marguilliers. Il épouse à Lille le Modèle:Date Catherine-Françoise Cardon (1713-1763), dame du Bourg, fille de Jean-Baptiste, écuyer, seigneur du Bourg, et de Françoise-Claire Wullems. Elle nait à Lille en novembre 1713 (baptisée le Modèle:Date) et y décède le Modèle:Date. Elle est enterrée dans l'église Sainte-Catherine, vis-à-vis le chœur, près du pilier de l'adoration. Le couple n'a pas eu d'enfants<ref name=":132">Modèle:Article.</ref>.
Révolution française et Empire
Le village compte Modèle:Nobr en 1789 lors de la Révolution française.
Le 29 mai 1790, Jean-Baptiste Vanelslande devenait le premier maire de la commune, qui comptait en son sein un comité révolutionnaire, il était composé de la première municipalité.
L’État confisque les biens de l’Église, l’église est vendue le 26 avril 1799. Modèle:Article connexe
Vers 1800, le bourg rural compte Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr. Deux moulins y sont installés. Le château et sa ferme sont d’ailleurs vendus à Albert-Romain-Joseph-Mahy, maître de la poste aux chevaux de Lille. On y cultive des légumes et du tabac<ref name="Si">Modèle:Lien web</ref>.
Pérenchies souffre beaucoup des guerres napoléoniennes et de la campagne de 1814 et accueille le retour de Louis XVIII à bras ouverts. En effet, selon le Journal royal, la mairie de Pérenchies offre au roi la remise des frais occasionnés par les convois militaires. Selon ce même journal, la fête de la Saint-Louis est fêtée avec beaucoup d’allégresse<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Un service solennel pour le repos de l'âme de Modèle:Noble est d'ailleurs organisé à l'église en 1818.
Époque contemporaine
En 1835, une école primaire d’une classe ouvrit ses portes<ref name="Si" />.
L'ère industrielle
En 1835, une filature de coton est construite par Julien Le Blan, suivie par une filature de lin en 1838 ; celle-ci utilise la vapeur et utilise plus de cent machines à filer, elle deviendra une des plus grandes usines du Nord avec plus de 3600 broches<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les ouvriers, au nombre de 350 en 1848, sont des paysans et journaliers, qui ignoraient la difficulté de la tâche. Le propriétaire déclare d'ailleurs en 1840 « On n’a employé que des enfants de la campagne qui n’avaient pas la plus légère idée du métier qu’on allait leur apprendre »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1848, l'entreprise connait de nombreuses difficultés et finit par être en faillite, les pérenchinois craignent de perdre leur emploi. Elle est finalement rachetée avec le château par Donat Agache, membre de la famille Agache, et Charles Droulers, qui la développent et lui donnent une importance nationale, la construction d’une gare et de la ligne de chemin de fer Lille-Dunkerque coupant le village en deux a sûrement pesé dans la décision des deux hommes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 11 septembre 1854, les frères Jacquin, un ingénieur et un ouvrier belges, tentent de faire dérailler le train de l’Empereur Napoléon III à Pérenchies, mais leur « machine infernale » est découverte par la police. Ils ont toutefois le temps de fuir en Belgique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
À la mort de Donat Agache en 1857, c'est son fils Edouard Agache, qui deviendra conseiller municipal de la ville, qui lui succède.
C'est à cette époque que l'église Saint-Léger fut bâtie par Charles Leroy dans un style typiquement flamand, comme en témoigne l'utilisation des briques rouges, et néogothique.
À partir de 1880, c’est la Belle Époque, la ville est modernisée. Un bureau télégraphique est installé en 1891<ref>Modèle:Lien web</ref>, la commune est éclairée au gaz à partir de 1905 et cette même année les premiers sapeurs pompiers sont embauchés pour l’usine, ils desservent ensuite toute la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1900, la population atteint plus de Modèle:Unité tout en ayant doublée entre 1876 et 1911, cela mène à l'ouverture de l’école communale pour filles, jadis appelée Léon Gambetta et aujourd’hui Jean Macé, et de l’école maternelle Louis Pasteur en 1905. Le village devient une véritable ville industrielle dont toute la vie et le développement gravitent autour des établissements Agache, qui emploient désormais plus de Modèle:Nombre.
L'entreprise Demeyere est créée par Lucien Demeyere en 1909, elle est située rue de la Prévôté<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis la Première Guerre mondiale
Modèle:Date-, la guerre est déclarée contre l’empire allemand, la ville est occupée le Modèle:Date- et subit souvent les bombardements alliés, la commune servant de base arrière de repli pour les troupes allemandes. L’évacuation complète de la ville est décidée en 1917, le clocher de la ville est dynamité.
Le bilan est désastreux: la ville, l’usine et l’église sont presque totalement détruites, Modèle:Nobr d’origine pérenchinoise sont tués. Le château n'est pas reconstruit son emplacement devient un étang de pêche<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La ville a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 18 septembre 1920, Modèle:P..</ref>.
Dans les années suivant la fin de la guerre, la ville renaît de ses cendres. L’usine est le premier bâtiment reconstruit. Des baraquements, cités et habitations provisoires voient le jour. Des travailleurs Italiens et Polonais arrivaient en masse et aidaient la reconstruction de la ville, les communes de Lisieux et Sélestat devinrent même les marraines de Pérenchies. Entre 1921 et 1924, l’église Saint-Léger est restaurée. Cependant, la ville ne retrouvera qu’en 1921 la population qu’elle avait en 1911. Modèle:Article connexe
La ville fête le centenaire de les usines Agache en 1928, un buste d'Edouard Agache est inauguré. Il sera cependant fondu durant la Seconde guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée. Certains de ses habitants rejoignent la Résistance dès 1941. 150 Pérenchinois sont fait prisonniers. La ville est libérée le 6 septembre 1944 et le 2 septembre 1945, un calvaire catholique, construit par Adolphe Masselot, est érigé<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, diverses populations étrangères (Belges, Polonais, Italiens, Portugais), viennent s’installer dans la commune.
Après la Seconde Guerre mondiale, la ville est particulièrement concernée par le baby-boom, la population de la ville ayant presque doublé entre 1945 et 1960. De nombreuses nouvelles rues et habitations voient le jour. En 1976, le collège Jacques Monod, le complexe sportif Pierre Lecerf et la base de loisir (en collaboration avec les villes de Lompret et de Verlinghem) ouvrent leurs portes pour répondre à cette rapide augmentation de la population adolescente<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parallèlement à son développement, la ville est de plus en plus intégrée à la métropole lilloise à partir de 1989, par la construction de la station de métro Saint-Philibert à Lomme et le développement du réseau Ilévia.
En 1985, l’usine Agache ferme ses portes et quitte Pérenchies, l'activité économique sera restaurée par l'arrivée en 1991 de l'usine Roxane Nord, rachetée par Cristaline, étant donné la découverte de la source Saint-Léger en 1979<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis les années 1990, l’arrivée des supermarchés (Aldi<ref>Modèle:Lien web</ref> en 1995, Match<ref>Modèle:Lien web</ref> en 2006, Lidl<ref>Modèle:Lien web</ref> en 1997) et le développement de la zone commercial de Lomme font concurrence aux petits commerces, dont les estaminets. Parallèlement, depuis les années 2000, une politique d’urbanisation est menée sur les terrains vagues et en friche, ou les champs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Tous ces changements récents mènent à partir de 2015 à un désir de désengorgement des principales rues de la ville, dont la circulation est devenue très dense. un projet d'interdiction du passage des camions a même été proposé<ref>Modèle:Lien web</ref>, et en 2022 la Métropole européenne de Lille a fait de la rue de Lomme une rue à sens unique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Quesnoy-sur-Deûle<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Armentières Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Nord. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Pérenchies est membre de la Métropole européenne de Lille, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015, prennant la suite de la communauté urbaine de Lille (CUDL) créée en 1966 et qui a pris en 1996 le nom de Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU), et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD du maire sortant Bernard Provo obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (70,63 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Pérenchies</ref> :
- Nadine Somon (DVD, Modèle:Nobr, 16,30 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Didier Decallonne (PS-PCF-EELV, 460 ,voix, 13,06 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 39,26 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVC menée par Valérie Provo<ref>Modèle:Lien web.</ref> obtient la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (44,96 %, 21 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de Modèle:Nobr celle DVD menée par Benoît Delobel<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Unité, 41,03 %, 6 conseillers municipaux élus).
Une troisième liste, DVG menée par Philippe Vanbeneden<ref>Modèle:Lien web.</ref>, a recueilli Modèle:Nobr (14 %, 2 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 59,17 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Modèle:Article connexe
Liste des maires
Maire en 1881 : Ed. Agache<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,38 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Cultes
- Le territoire de Pérenchies (où se trouve le presbytère) est intégré à la paroisse catholique Notre-Dame-des-Sources dont font également partie les communes de Lompret, Verlinghem et Prémesques. L'abbé Dominique Lemahieu en est le curé ; son prédécesseur fut le père Christophe Wambre qui officia de 2008 à 2011. La paroisse se trouve sur le Doyenné de la Lys et de la Deûle, lui-même faisant partie du Diocèse de Lille.
- La chorale paroissiale Saint-Léger, qui existait déjà depuis plusieurs décennies sous la forme d'association de personnes, a acquis un cadre juridique, en 1991, en se constituant en association loi de 1901.
- L'enseignement catholique est également implanté sur la commune avec l'École Sainte-Marie (qui rassemble écoles maternelle et primaire mais aussi collège).
Économie
Pérenchies accueille le siège social et la principale usine de l'entreprise de meubles Demeyere, créée en 1909.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
On peut signaler :
- Sur la place de la ville se trouvent la mairie, l'église Saint-Léger et le monument aux morts.
- Le calvaire situé rue du Général Leclerc.
L'héritage des usines Agache se retrouve dans de nombreux lieux: l'ancienne usine Agache, la rue Edouard Agache ainsi que l'étang Agache.
Gastronomie
La spécialité de Pérenchies la tarte à prônes, une tarte aux prunes à gros bords<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Traditions
Les maires successifs de Pérenchies ont toujours tenu à préserver le patrimoine et les traditions de la ville depuis les années 1980. En témoignent la mise en place chaque année de ducasses dans le quartier de l'Europe<ref>Modèle:Lien web</ref> et de braderies dans les bas de la ville et dans la rue de la Prévôté.
À la Toussaint, une fête costumée en l'honneur de Marie-Groëtte (ou Marie-Grauette), une sorcière du folklore de l'Audomarois et de la Flandre française, est organisée depuis 1981<ref>Modèle:Lien web</ref>. La sorcière hanterait les marécages et les étangs ainsi que les eaux de l'Aa et de la Lys et attirerait les enfants dans les profondeurs grâce à son « groët », une fourche. Une phrase en patois picard est encore parfois entendue : « Au cœur de sa grotte faite de vase et de roseaux, Marie Grauette saque les éfants au fond de l’iau aveucque sin groët qu’alle a toudis dins s’main. » que l'on peut traduire par « Au cœur de sa grotte faite de vase et de roseaux, Marie-Groëtte entraîne les enfants au fond de l'eau avec sa fourche qu'elle porte toujours dans sa main. »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les quatre géants sont aussi au cœur de la ville culturelle de la ville.
Ils étaient initialement au nombre de deux, il s'agit de M. et Mm. Tartaprônes, couple de pâtissiers en bois et en osier, créés par l'Union commerciale à la suite de la braderie de Pérenchies de 1936. Leur construction est chargée à un menuisier et un charpentier de la ville tandis que les costumes sont confectionnés avec du tissu offert par les établissements Agache. En 2003, ils sont restaurés par M. Tricart, ils mesurent désormais Modèle:Nobr 50 et doivent être portés par deux hommes ou par des roulettes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À la suite de la mise en place d'une Confrérie de la Tarte à prônes, chargée de promouvoir la tarte à prunes et de représenter les traditions de la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>, deux autres géants sont présentés en septembre 2014. Ils font référence au passé industriel de la ville et portent le nom de Jeanne la fileuse et d'Henri le tisserand.
Autrefois, un défilé de majorettes était aussi organisé chaque année le long de la rue de la Prévôté lors du nouvel an.
Une association vouée à l'étude et la valorisation de l'histoire de la ville, appelée Si Pérenchies m'était contée.., possède d'ailleurs un blog<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Bonte (1932- ), journaliste français, écrivain, animateur de radio et de télévision, pérenchinois durant les trois premiers mois de sa vie.
- Hans Duvinage, officier allemand de la Première guerre mondiale, descendant des anciens seigneurs de Pérenchies<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Modèle:Pourquoi
- Modèle:Pourquoi
- Modèle:Pourquoi
- Modèle:Pourquoi
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Si Pérenchies m’était contée…, Philippe Jourdan (Modèle:Date-).