Mirra Alfassa

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Mirra Alfassa (Blanche Rachel Mirra Alfassa), née le Modèle:Date à [[9e arrondissement de Paris|Paris Modèle:9e]] et morte le Modèle:Date à Pondichéry (Inde)<ref name=ADPL>Archives Départementales de Paris en ligne, acte de naissance n° 1878/390/9e, avec mention marginale du décès</ref>, aussi surnommée Douce Mère ou la Mère, a pour nom d'épouse Mirra Richard. Elle est connue pour son parcours spirituel avec Sri Aurobindo, ses écrits, et pour être à l'origine de la cité d'Auroville en Inde.

Biographie

Origines et famille

Mirra Alfassa nait en 1878 à Paris dans une famille bourgeoise. Elle est déclarée à l'état civil sous le nom de Blanche Rachel Mirra Alfassa. Sa mère, Mathilde Ismalun, née à Alexandrie en Égypte, et son père, Moïse Maurice Alfassa, banquier<ref>Profession figurant sur les actes de naissance de ses deux enfants.</ref>, né à Andrinople, en Turquie, tous deux de confession juive, se sont installés en France en 1877. Son frère aîné, Matteo (Mathieu) Maurice, né à Alexandrie, devait devenir gouverneur des colonies<ref>Dossier de la Légion d'honneur LH/18/55.</ref>,Modèle:Sfn,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mother's Chronicles Book I; Mother on Herself – Chronology, p. 83.</ref>.

Études

Mirra apprend à lire à l'âge de sept ans mais ne va à l'école qu'à partir de l'âge de 9 ans. Elle s'intéresse à divers domaines artistiques, au tennis, à la musique et au chant mais sans attachement durable à l'une ou l'autre de ces activitésModèle:Sfn. À l'âge de 14 ans, elle a lu presque tous les livres de la bibliothèque paternelle, ce qui contribuera plus tard à sa maîtrise du françaisModèle:Sfn. Son biographe, Georges Van Vrekhem, note que l'enfant connaît plusieurs expériences occultes mais sans en comprendre le sens ni l'intérêt. Elle ne s'en ouvre pas à sa mère, car celle-ci les aurait considérées comme les symptômes d'une maladie mentale nécessitant des soinsModèle:Sfn. Mirra se rappelle en particulier qu'à l'âge de 13 ou 14 ans elle avait eu la vision d'une figure sombre qu'elle appelait Krishna mais qu'elle n'avait jamais vue dans la réalitéModèle:Sfn.

Mariages

Elle se marie, le Modèle:Date-, à 19 ans, avec le peintre Henri Morisset, disciple de Gustave Moreau, dont l'atelier était au 15 rue Lemercier à Paris. Son fils André naît le Modèle:Date-.

En 1904, elle rencontre Max Théon. Elle effectue un séjour à Tlemcen, de 1905 à 1906, puis en 1907Modèle:Sfn.

Elle fonde ensuite sa première association : Idea.

Elle divorce en 1908, et se remarie avec Paul Antoine Richard (Modèle:Date- - Modèle:Date-) en Modèle:Date-.

Ashram de Sri Aurobindo

Elle se rend en Inde avec son mari, en 1914, à Pondichéry et rencontre Sri Aurobindo. Elle passe une première année à Pondichéry, revient en France en Modèle:Date-<ref name=":0">Georges Van Vrekhem, La Mère, éditions les Belles lettres, 2007, p. 51; 65 ;184 ; 190.</ref> puis part quatre ans au Japon à partir du Modèle:Date-<ref name=":0" /> avec Paul Richard. Elle revient définitivement à Pondichéry auprès de Sri Aurobindo en Modèle:Date-. Son mari la quitte en Modèle:Date-.

Lorsque Sri Aurobindo se retire en 1926, il laisse à Mirra Alfassa Modèle:Incise la direction de l'ashram, qu'elle organise et développe. Elle assiste aux derniers moments de Sri Aurobindo en 1950.

Fondation d'Auroville

Le Modèle:Date-, en présence du président de l'Inde, elle fonde, au nord de Pondichéry, dans le sud du Tamil Nadu, une communauté internationale soutenue par l'UNESCO<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et dont la vocation est de réaliser l'unité humaine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Auroville, India, sur le site www.iisd.org.</ref>. C'est de sa chambre à Pondichéry que sera prononcé en français le discours de la fondation d'Auroville qui sera diffusé en direct sur All India Radio<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Œuvre écrite

Fichier:Mirra Alfassa 1978 stamp of India.jpg
La mère, timbre indien de 1978

Elle meurt le Modèle:Date- à Pondichéry, laissant derrière elle une œuvre écrite importante, notamment son journal Prières et méditations, les Entretiens Modèle:Incise et les treize tomes de L'Agenda de Mère recueillis par un de ses disciples, le Français Satprem (Bernard Enginger), qui raconte ce qu'elle nomme Modèle:Citation, pour donner naissance à ce qu'elle nomme « l'espèce nouvelle » ou « la vie sans mort ». Sri Aurobindo écrit dans Modèle:Lang (25.49) : Modèle:Citation.

  • Prières et Méditations (1912-1919). Première édition en 1932.
  • La Découverte suprême (1912). Première édition en 1937
  • Paroles d'Autrefois (1946)
  • Quelques Paroles (1951)
  • Quelques Réponses (1964)
  • Éducation (1952)
  • Les Quatre Austérités & Les Quatre Libérations (1953)
  • Le Grand Secret (1954)
  • Commentaires sur le Dhammapada (1960)
  • Modèle:Lang (1964-1970)
  • Sri Aurobindo, Pensées et Aphorismes. Deux Volumes commentés par la Mère.
  • Entretiens (1929-1958), Huit tomes publiés pour la première fois de 1933 à 1972. Trad. T. I : Entretiens. 1929, Shri Aurobindo Ashram, 1967, 165 p.
  • L'Agenda de Mère (1951-1973), édités par Satprem, trad., Institut de recherches évolutives, Interforum, 13 vol. T. I : L'Agenda de Mère. 1951-1960.

Source : bibliographie des œuvres de Mère citées par Satprem dans Mère. L'Espèce Nouvelle, Modèle:P..

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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