Hem-Lenglet

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Hem-Lenglet est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

Photographie montrant le canal de la Sensée à Hem-Lenglet.
Le canal de la Sensée à Hem-Lenglet.

Commune située sur le canal de la Sensée, Hem-lenglet se situe au nord-ouest du Cambrésis. Au nord du village, au-delà de la Sensée commence l'Ostrevent. À l'ouest se trouvent les collines de l'Artois et les plateaux de Picardie. La commune fait partie de la région agricole de l'Artois-Cambrésis, de l'arrondissement de Cambrai, du canton de Cambrai Ouest. Elle se trouve à une dizaine de kilomètres de Cambrai. Les communes riveraines sont Féchain, Fressies, Wasnes-au-Bac, Paillencourt, Abancourt, Bantigny. La superficie d'Hem-Lenglet est de 494 ha.

Infrastructures de communication

La commune est reliée aux villages voisins par des routes départementales secondaires : CD 402, 71. Le canal de la Sensée traverse le nord du territoire. La route nationale 43, reliant Cambrai à Douai, est à 5 km d'Hem-Lenglet.

La rivière de la Sensée, au nord du village, prend sa source à Rémy-Haulcourt, à l'altitude 47.00 (NGF), dans le Pas-de-Calais et se jette dans l'Escaut à Bouchain. La Sensée forme une frontière entre Hem-Lenglet et Féchain. Elle est mitoyenne entre les arrondissements de Douai, de Valenciennes et de Cambrai.

À l'époque de Jules César, en 57 Modèle:Av JC, il y avait un gué à l'emplacement actuel du petit pont de la Sensée. Un chemin reliait Cambrai à Tournai : c'est la voie romaine q, cette voie fut mise à jour lors de la construction de l'usine « la Salviam » et lors de la mise en place du pont, elle est actuellement remplacée par la Modèle:Nobr entre le grand pont (canal de la Sensée) et le petit pont (rivière de la Sensée).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Hem-Lenglet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Féchain, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,4 %), zones humides intérieures (10 %), zones urbanisées (6,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village est mentionné dès 640, et à nouveau en 1307, sous le nom de Ham. On trouve également les noms Villa de Ham, Ham-en-Langlet ou Ham-en-Langlée, Hem-Lenglée, Hem-l'Engle, Enlangle<ref name="boniface">Modèle:Harvsp.</ref>. Le mot germanique hem ou ham désigne une habitation. Lenglet viendrait selon Boniface<ref name="boniface"/> d'anglée, un « lieu terminé en pointe », une « portion de terre » (ou selon Mannier<ref>Modèle:Harvsp.</ref> un « lieu resserré et étroit », angulosus locus) et explique ce nom par la situation du village dans un méandre de la Sensée. Mannier y voit plutôt le nom d'un homme. Des seigneurs de L'Anglée sont mentionnés dans les annales du Cambrésis.

Histoire

1161 l'évêque Nicolas confirma un accord au sujet de la pêcherie, entre l'abbaye St-Aubert et le chapitre St Géry de Cambrai. Cet acte mentionne Gaubert, chevalier et maire d'Hem. La seigneurie appartint jusqu'à la Révolution au chapitre St Géry.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une partie de Féchain appartenait à Hem.

1280 la pêcherie d'Hem-Lenglet est vendue par Mathieu, seigneur de Marque, à l'Abbaye de St Aubert. Le prévost de St Géry, Pierre de Neuvireuil, vend un domaine à l'Abbaye St Aubert. Ce domaine se serait nommé La Cense et aurait été situé à l'emplacement du vieux pont, alors qu'il n'y avait pas de canal. Mais là encore il n'y a pas de certitude. Ce domaine, La Cense, aurait été en bail à Claude Voisin, dit le Capitaine Lamour.

1518 le village s'appelait Hem-En-Langhelee émergeant du mot germanique : ham, terre ou prairie le long d'une rivière.

1596 Diégo Delcamp, nommé abbé de St Aubert par le pape Clément VIII, en opposition au vote des religieuses, vient prendre possession à l'autel d'Hem-En-Langhelee, n'ayant osé le faire dans l'Abbaye même (selon le manuscrit de la bibliothèque municipale de Cambrai).

1789 la seigneurie appartenait au chapitre St Géry.

Vers 1810 le canal de la Sensée fut creusé, il semblerait que des prisonniers anglais aient pris part à cette réalisation. À cette époque on remontait les terres à l'aide d'un panier porté sur le dos. Un pont fut construit en face de la source Jules César, il permettait aux habitants du marais Billoir et des Pintes de la Nation de rejoindre le village.

1908 les anciens élèves d'Hem-Lenglet se réunirent pour lancer la fanfare dont le seul survivant à ce jour demeure Monsieur Léon Décarpigny (drapeau de la musique en 1908). La bicyclette faisant son apparition, les ouvriers l'utilisèrent pour aller à la verrerie d'Aniche et à Usinor.

Depuis 1905 les salariés jouissaient du repos hebdomadaire, mais ils travaillaient encore 10 heures par jour et devenus vieux, ne touchaient qu'une très maigre retraite (à partir de 1911).

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr Les Armoiries d'Hem-Lenglet sont celles de "la famille de Wingles qui tenait la mairie héréditaire du village, possession du chapitre de St Géry de Cambrai". Elles sont d'azur à un écusson d'argent en abîme, et un bâton engrêlé de gueules brochant en bande sur le tout.

abîme = centre, cœur de l'écu bâton = bande, barre engrêlé = bordé de petites dentelures dont les côtés s'arrondissent légèrement brochant = passant sur bande = diagonale

Politique et administration

Maire de 1802 à 1807 : Ch. J. Dupire<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Hem-Lenglet - Cimetière d'Hem-Lenglet (03, tombe de Joseph Sallée).JPG
Tombe de Joseph Sallée dans le cimetière communal.

Modèle:Liste des dirigeants successifs

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,45 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Lieux et monuments

Pigeonnier sur porche de la cense (ferme) du Marais, dit aussi cense du cabaret.

La ferme du Marais apparaît pour la Modèle:1re sur le plan cadastral de 1825, on l'appelait également à cette époque ferme du "Cabaret" car il y avait autrefois un cabaret devant la ferme (plan cadastral de 1825). Elle est aussi imposante qu'une ferme picarde ; elle en diffère cependant par le fait qu'un des côtés est ouvert. Hem-Lenglet est à la limite de l'aire d'extension de la ferme picarde. Elle fut achetée en 1839 par la famille Tribou au comte Baudouin d'Alsace.

Lieudit la "Fontaine Jules César". Selon la légende, le sabot du cheval de Jules César aurait fait jaillir une source.

Un monastère se trouvait à l'Anglet, l'évangélisation du village fut prêchée par les moines.

L'église d'Hem-Lenglet fut bâtie en 1601, rénovée en 1752 et réparée en 1813. La partie la plus ancienne est constituée par les fonts baptismaux en pierre noire qui datent de 1601. Elle fut placée sous la protection de saint Géry.

Le clocher : En août 1858 la réparation du clocher est à l'ordre du jour au conseil municipal. En 1907, le 7 avril, la foudre tomba sur le clocher et le détruisit complètement. Une photographie de l'église avant 1914 ou peut-être même 1907 montre un clocher élancé à six ou huit faces. Le cimetière qui daterait de 1794, était attenant à l'église, il fut également endommagé par la foudre ; son portail se trouvait au milieu, il paraît étroit et haut. Le clocher fut reconstruit entre 1914 et 1916. Une série de photographies allemandes de 1916 le montrent également modifié, avec 4 facettes, il est plus massif et moins élancé que par le passé. Chacune des facettes comporte une lucarne avec vitraux appelée clocheton. Une autre photographie de 1915 indique le nouveau clocher.

Le cimetière : il existe à l'emplacement actuel depuis au moins 1916 : photos allemandes 1916 : Französischer-Leichenzug → Funérailles de Melle Catherine Dufour. Sa création daterait de 1902 avec Melle Massin comme Modèle:1re. C’est lors de son inauguration qu’un cortège fut organisé dans les rues du village : des groupes d’hommes déguisés sur des chevaux (2 photos ont pu être retrouvées : des Gaulois et des Allemands avec le casque pointu, on a parlé de 1907).

Pendant l'occupation allemande l'église servait d'infirmerie, un document montre une croix sur le toit de l'édifice versant nord. Les opérations chirurgicales étaient réalisées dans l'école des filles.

En 1918 l'église fut bombardée lors du recul des armées allemandes ; les dégâts furent importants comme le témoignent les photos prises à l'époque. Les reliques furent égarées.

Après la Première Guerre mondiale l'église a été reconstruite dans le même style. Les cloches furent remplacées après la tourmente:

  • la première du poids de douze cents kilos s'appelle Flora-Gustave- Joseph ;
  • la seconde: Marie-Josèphe-Albertine-Françoise.
  • la troisième du poids de deux cents kilos fut offerte par les Anglais à Mr Lebbe alors curé de la paroisse. Par ce cadeau, ils ont voulu payer leur dette de reconnaissance à notre ancien pasteur qui avait sauvé sept soldats anglais. Venant de Craydon-London, elle n'a jamais pu être accordée avec les autres.

Entre les deux guerres le cimetière autour de l'église laisse place à une sorte de jardin, la grille est plus massive et a changé de place. La croix a été remplacée au sommet du clocher par une girouette.

Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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