Bambecque

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Modèle:Infobox Commune de France

Bambecque est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Au cœur de l'Houtland (« le pays du bois ») et au bord de l'Yser, ce typique village du cœur de la Flandres est situé à Modèle:Unité au sud-est de Dunkerque, et à Modèle:Unité au nord de Lille. Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Le bocage et la prairie ont beaucoup reculé dans le Houtland dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à cause des remembrements qui ont accompagné et permis l'agriculture intensive, et à Herzeele notamment, mais il en reste quelques reliques, dont l'une a justifié un statut de réserve naturelle régionale dans la commune (en 1996) : la Réserve naturelle du Vallon de la Petite Becque. Cette réserve est un des éléments sur lesquels la commune et la région peuvent s'appuyer pour la restauration d'un maillage de corridors biologiques dit en France « Trame verte », depuis le Grenelle de l'Environnement.

L'intensification de l'agriculture s'est traduite par une eutrophisation générale de l'environnement et une dégradation des sols (perte de matière organique, d'humus, érosion et lessivage des engrais et pesticides qui polluent l'eau qui s'écoule vers la mer via l'Yser qui traverse après qu'elle a traversé la Belgique.

Bambecque se situe à une altitude moyenne de 8 m.

Hydrographie

Bambecque est bordée au sud par l'Yser.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Modèle:Article connexe

Urbanisme

Typologie

Bambecque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93 %), prairies (4,6 %), zones urbanisées (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

Le village compte plusieurs hameaux ou lieux-dits, dont le Kruystraete.

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 339, alors qu'il était de 300 en 2014 et de 278 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bambecque en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Bambecque en 2019.
Typologie Bambecque<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Nord<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 91,4 90,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 7,3 7,8 8,2

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bambecca en 1220<ref>Dominique Drapie / Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk.</ref>, Banbeke en 1139<ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 803 - Modèle:ISBN.</ref>, Bambeck en 1793.

Le nom tirerait son origine de "ban" qui signifie « territoire protégé par une disposition naturelle » et "becque" qui signifie « ruisseau », soit « territoire protégé par un ruisseau ».Modèle:Refnec

- En néerlandais / flamand : Bambeke<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois.</ref>.

Histoire

Ancien Régime

Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bergues<ref name=":022">Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.</ref>.

Bambecque était le siège d'une seigneurie et d'une ammanie (circonscription administrative) relevant de la châtellenie de Bergues-Saint-Winoc et du diocèse d'Ypres<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom de certains seigneurs est connu :

Dans un acte du comte de Flandre Thierry d'Alsace en 1160, figure Robert de Bambecque<ref name=":1">Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1979 Tome III p. 9513</ref>.

En 1273, il est question d'une Marguerite de Bambeke, laquelle a donné à l'abbaye des Dunes une rente annuelle de trente sous, ce qu'attestent les échevins de Dixmude, elle a plusieurs héritiers dont Nicolas Vos<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome V, Année 1273.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le titulaire de la seigneurie était Robert de Fiennes dit Moreau, sire de Fiennes, connétable de France, un grand seigneur. Robert obtint la haute justice sur sa seigneurie du comte de Flandres [[Louis II de Flandre|Louis Modèle:II de Flandre]] en 1366<ref name=":0" />.

En 1406, Louis de Bambecque dit Gallois, chevalier, était seigneur de Bambecque. Sa fille Guillemine épouse Jacques de Flandres Drincham, bailli de Furnes, descendant d'un fils naturel du comte de Flandres Louis II de Flandres, (voir Seigneurs de Drincham).
La seigneurie passe à leur fils Simon de Flandres Drincham qui épouse Jeanne de Wissocq, dame de Nieurlet.
Leur fils Jacques meurt prématurément et leur fille Marguerite devient l'héritière de la seigneurie, avec celle de Nieurlet et devient donc dame de Bambecque et de Nieurlet.
Elle épouse en premières noces Denis de Saint-Omer, seigneur de Morbecque (seigneurs de Capple), et en secondes noces Charles de Hallwin (Halluin), seigneur de Piennes, chambellan de Philippe Le Beau, roi de Castille. Charles de Hallwin est lui aussi un grand seigneur (voir Seigneurs de Drincham).

En 1551, Claude d'Hallwin, seigneur de Bambecque, sire de Nieurlet, est « capitaine de la ville de Dunkerque » pour le compte de l'Espagne, alors détentrice de la région<ref>Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1865-1866, onzième volume, p. 169, lire en ligne.</ref>. Il possède un château à West-Cappel où il se trouve lorsque la France prend en 1557 Calais, jusque là anglaise, et alors qu'une épidémie de peste, amenée par une flotte espagnole sévit à Dunkerque. On le prie alors de rejoindre son poste<ref>Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1865-1866, onzième volume, p. 170, lire en ligne.</ref>
La petite fille de Charles de Hallwin fera passer la seigneurie de Bambecque dans la famille de Bonnières en épousant Jean de Bonnières. Un descendant du couple sera Adrien Louis de Bonnières, duc de Guînes<ref name=":0" />.

Adrien vendit la seigneurie à Robert de Lattre d'Atkerque lequel la possédait en 1789<ref name=":0" />.

Est également retrouvé en 1632, un autre seigneur de Bambecque : le 3 février 1632, sont rendues des sentences de noblesse pour Robert le Vasseur, licencié es lois, seigneur de Bambecque, bailli général de la comté de Seninghem et échevin de la ville de Saint-Omer. Ces sentences ont été enregistrées le 4 juillet 1766 à la demande de Charles François Joseph le Vasseur, seigneur de Bambecque, lieutenant des maréchaux de France à Aire. Ses armes sont « D'or à une rose de gueules percées », timbrées d'un heaume d'où sort un cygne aux ailes étendues<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, Modèle:P., lire en ligne</ref>.

En juillet 1776, sont données à Versailles, des lettres de chevalerie héréditaire données à Charles François Joseph Le Vasseur de Bambecque, gentilhomme de la province d'Artois, lieutenant des maréchaux de France qui obtient pour supports à ses armes deux lions d'or armés et lampassés de gueules. Il descend d'une famille reconnue pour noble dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est entré au service en 1739 comme cornette dans le régiment de Clermont-Tonnerre (cavalerie), a participé à la bataille de Dettingen en 1743, gravement blessé le 14 octobre 1743, nommé lieutenant, a dû quitter le service pour cause de santé et prendre une charge de lieutenant des maréchaux de France<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, Modèle:P., lire en ligne</ref>.

Révolution française et Empire

Le nom Van Bambeke se transmit au-delà de la Révolution française qui abolit les titres de noblesse : en 1893, un Van Bambeke est employé à l'état civil de Lille et habite rue Gambetta à Lille<ref>Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1893</ref>.

Le prêtre Jordaens, curé de Bambecque, refuse en 1791 de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Vandenheede curé constitutionnel de Rexpoëde et se voulant farouche patriote, le dénonce le 21 mai 1793. Il le dit « dangereux au salut de la République » et signale au district de Bergues, qu'il se cache chez sa mère. Jordaens va être arrêté<ref>Abbé J. Dehaut, Prêtres victimes de la Révolution dans le diocèse de Cambrai 1792-1799, Cambrai, 1909,p. 514, lire en ligne.</ref>.

En août septembre 1793, comme beaucoup de villages environnants Bambecque fut au cœur de l'affrontement entre la République française et les troupes alliées coalisées contre elle. L'ennemi entreprend le siège de Dunkerque avec des détachements disposés dans les villages proches d'Hondschoote pour surveiller et empêcher le mouvement des troupes françaises. Stationnent ainsi à Bambecque des troupes de réserve ennemies. Un combat entre alliés et français va avoir lieu à Bambecque le 6 septembre 1793, prélude à la Bataille de Hondschoote remportée par la France qui amènera le départ de la région des troupes ennemies.

Époque contemporaine

Fichier:Gobrecht - BAMBECQUE - La gare.JPG
La gare.

En 1895, avant le développement de l'automobile, et à l'époque des petits trains dans les campagnes, la Gare de Bambecque se trouve sur une voie ferrée des Chemins de fer des Flandres, un chemin de fer secondaire qui relie Rexpoëde à Hazebrouck, via Bambecque, Herzeele, Winnezeele, Steenvoorde, Terdeghem, Saint-Sylvestre-Cappel, Hondeghem, Weke-Meulen. Le trajet dure 1h35, trois trains circulent par jour dans les deux sens<ref>Le Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, Modèle:N° du 2 janvier 1895</ref>. De Rexpoëde, une autre ligne mène à Bergues.

Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, Bambecque est une des communes avec Hondschoote, Wormhout, Wylder, Herzeele, Socx, Killem, Oost-Cappel, Warhem, West-Cappel, Quaëdypre, Bissezeele à faire partie du commandement d'étapes installé à Rexpoëde, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:1er septembre 1917, plus de 4000 soldats stationnent sur la commune de Bambecque, soit environ 5 fois le nombre d'habitants à l'époque<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde septembre 1917- janvier 1918 , p. 2, lire en ligne.</ref>.

Le 17 août 1916, un soldat atteint de fièvre typhoïde a été signalé et pris en charge. Le cas ayant été constaté dans un estaminet, l'entrée en a été interdite<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde 1915-1916, p. 91, lire en ligne.</ref>.

Le 8 janvier 1917, des troupes anglaises, 420 hommes et 8 officiers, sont accueillies à Bambecque, entre la Kruystraete et Oost-Cappel, dans les parties sud et centrale de la commune<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde janvier-avril 1917, p. 2-3, lire en ligne.</ref>. Fin avril 2017, des troupes belges cantonnent sur Bambecque<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 30, lire en ligne.</ref>. En septembre 1917, y sont retrouvés des tirailleurs sénégalais, ainsi que des tirailleurs malgaches, ou encore des Canadiens<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Septembre 1917- Janvier 1918, p. 2, lire en ligne.</ref>.

Le 7 février 1917, vers 11h45, un avion allemand a tiré à la mitrailleuse dans le secteur Oost-Cappel, La Kruystraete (Bambecque) où sont cantonnés des Anglais. Une villageoise qui lavait dans sa cour a été blessée à la cuisse gauche<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde janvier-avril 1917, p.32, lire en ligne.</ref>.

En début d'année 1917, des guetteurs postés dans le clocher de l'église de Bambecque surveillent les environs<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde janvier-avril 1917, p.67, lire en ligne.</ref>. Ils sont arrivés le 9 octobre 1916<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Stenvoorde puis Rexpoëde août - novembre 1916, p. 63, lire en ligne.</ref>. Le 25 février 1917, les postes de guetteurs sont transférés à environ un km dans une baraque au lieu-dit « R'Heyl » ou « « K'Heyl »<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Steenvoorde puis Rexpoëde novembre 1916 - juillet 1917, p. 79, lire en ligne.</ref>.

En juillet 1917, deux régiments d'aérostiers, soit 330 hommes de troupe encadrés par 8 officiers stationnent quelque temps sur Bambecque<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 93, lire en ligne.</ref>.

Début août 1917, une compagnie de travailleurs (membres de l'arme du génie) anglais s'est installée sous des tentes près de la ligne anglaise et du chemin (de fer?) qui va de Rexpoëde à Bambecque sur la commune de Bambecque. Et quelques jours plus tard est arrivée et s'est installée une compagnie de travailleurs canadiens (7 officiers, 233 hommes de troupe) sous des tentes, dans les environs de la gare anglaise de Rousbrugghe sur la commune de Bambecque<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 136, lire en ligne.</ref>.

Le 16 août 1917, un cas de rage est suspecté à Bambecque : un chien a mordu trois personnes et six chiens. Deux personnes ont été protégées par leurs vêtements, le troisième, un adolescent de 17 ans, Adrien Falevée, fils du maréchal-ferrant, propriétaire du chien « mordeur », a été touché à un doigt. Soigné par le médecin major d'un régiment d'infanterie stationné sur le village, il va être dirigé vers l'institut Pasteur à Paris.Trois des chiens mordus ont été tués, les trois autres sont attachés chez leurs maîtres, en observation. Le 17 août, les recherches faites pour retrouver le chien suspect sont restées sans résultat<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 147, lire en ligne.</ref>.

Le 19 août 1917, vers 22 h 10, un avion allemand a fait une incursion, l'alerte a été donnée par les cloches de l'église de Rexpoëde, une batterie anglaise de D.C.A (Défense contre l'aviation) stationnée à West-Cappel a tiré plusieurs salves. Une bombe d'aéroplane lancée vers 22 h 15, a été retrouvée le lendemain matin à 50 mètres de la sortie est de Bambecque, dans un champ de pommes de terre. Elle est enterrée à un mètre de profondeur et n'a pas explosé. Une sentinelle a été placée par le Modèle:1er régiment d'infanterie pour éviter tout contact. Un adjudant du grand parc d'artillerie a déterré le projectile, l'a désarmé et l'a emporté (poids : 92 kg)<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 149-151, lire en ligne.</ref>.

Deux autres bombes plus petites, l'une éclatée ayant fait un petit entonnoir, l'autre non, ont été retrouvées le 21 août 1917 dans un champ à proximité du carrefour du Perroquet Vert<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde Avril-Septembre 1917, p. 152, lire en ligne.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1903 dans l'arrondissement de Dunkerque du département du Nord.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Hondschoote<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Wormhout Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Nord. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Banbecque était membre de la communauté de communes de Flandre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2012)<ref>Article 35 de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales.</ref>, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes des Hauts de Flandre dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Enseignement

Bambecque fait partie de l'académie de Lille. La commune compte l'école communale et une école maternelle et primaire privée.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,49 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

La fête communale est fixée au premier dimanche d'octobre.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Moulin à farine.
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}}, deux plats d'offrande en cuivre repoussé du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. On y trouve également une statue en bois exotique réalisée par Modèle:Melle Wils, sculptrice, représentant Rémi Isoré<ref name=":1" />

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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Modèle:Palette Modèle:Portail