Gondecourt
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}} Modèle:Infobox Commune de France
Gondecourt est une commune française, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.
Le nom jeté des habitants est Francs-Galants ou Frin-galants.
Géographie
Située à Modèle:Unité au sud-ouest de Lille, dans le Carembault en Flandre romane. Sur trois routes départementales D62, D39 et D147 et sur le Canal à grand gabarit de la Haute-Deûle
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Gondecourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Gondecourt, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,1 %), zones urbanisées (18,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), prairies (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Étymologie
L'étymologie supposée du nom est « Gondon Curtis », c'est-à-dire : le domaine de Gondon (cortis, curtis même racine que cour, et par extension domaine entourant la cour de ferme)<ref>Chan. Th. Leuridan, « Gondecourt, son histoire féodale et notes pour sa monographie », Bulletin de la Société d’Études de la Province de Cambrai, n° 19 (1914), p. 145 Modèle:Google Livres.</ref>,<ref name=":0">Marcel Dehorne dans son Histoire de Gondecourt, reprenant en partie des travaux de Leuridan</ref>,<ref>Albert Dauzat, La vie rurale en France</ref>. Modèle:Section à sourcer
Moyen-Âge
- Selon Théodore Leuridan, la tradition et l'étymologie concorderaient et laisseraient supposer l'origine de Gondecourt au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle environ.
- Toujours selon Leuridan, la première trace écrite du nom de Gondecourt date de 1146 dans une charte de l'abbaye de Marchiennes.
- En 1174, il figure sous le nom Gondelcourt dans le Cartulaire de l'Abbaye du Mont Saint-Martin.
- En 1176, Gondecourt est mentionné dans un Titre de l'Abbaye de Loos.
- En 1177, une charte de l'Abbaye de Saint-Vaast d'Arras cite ce village sous le nom de « Gondelcort ».
- L'acte le plus important pour l'histoire du village est daté du Modèle:Date- : le pape Clément III prend sous la protection du Saint-Siège la Collégiale de Seclin et confirme toutes ses possessions, au nombre desquelles l'autel de Gondecourt avec d'autres revenus et terres labourables en son lieu altare de Gondecourt cum omnibus redditibus quoqs ibidem habetis et terra arabili.
On trouve bien d'autres actes :
- le Modèle:Date-, celui d'Innocent III au sujet de revenus du chapitre de Seclin.
- en 1242, un autre à l'occasion de l'achat par l'Abbaye de Flines d'une rente à Gondecourt (plus tard, cette abbaye possède une partie de la dîme du village).
- L'abbaye de Saint-Christophe de Phalempin a des biens à Gondecourt (13 cents de terre acquis en 1281 de Roger de Cockemplus).
- Un acte du Modèle:Date- du fonds de St Pierre de Lille mentionne une rente possédée par ce chapitre sur dix boniers de terres sis à Gondecourt pour l'obit de Jeanne de Croix et de Jean, son époux.
1308 : un des premiers textes en langue locale
Modèle:Date- : des « Lettres de surente données par Denys du Moulin et Maroie, sa femme » donnent l'un des premiers textes désormais en langue locale au lieu du latin ainsi que certains noms ayant -ou ayant eu- cours à Gondecourt. Ce texte est ici sans aucune retouche car assez facile à saisir sans connaissance particulière pour les amateurs actuels :
- Modèle:Citation (référencé : dans les Mémoires de la Société d'Emulation de Roubaix 1906 article 74 page 71 série 4 tome 5, B.7, Chirographe original, parchemin.-Rouge-Livre, f° 130-, pièce 59, en accès libre sur Bibliothèque numérique gallica.bnf.fr).
Époque moderne
Us et Coutumes
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les « jeunes mariés », qu'ils en soient natifs ou non, recevaient, à la condition d'être installés depuis 10 ans dans le village, une part de marais, nommée Wardelle, qui se trouvait attribuée à un autre couple s'ils quittaient le village<ref name=":0" />. Cela fut supprimé vers la fin des années 1970 (84 maxi)Modèle:Référence nécessaire contre une prime relativement substantielle, mais définitive. C'est aujourd'hui encore un lieu-dit du village, ce nom apparait sur le plan cadastral.
La ducasse
L'Abbé Théodore Leridan n'a mis qu'une petite annotation manuelle sur l'un de ses ouvrages : "Le Modèle:Date- ; son origine remonte au Moyen-Age, où les festivités commençaient par trois danses sur le parvis de l'église. Les danses dont il est ici question avaient lieu, à Gondecourt, de temps immémorial, les jours de dédicace. Elles étaient annoncées par le sergent à l'issue de la messe paroissiale, de la part du chapitre de Seclin et du seigneur de Gondecourt. Elles s'ouvraient par les trois danses du seigneur: la première était faite par le seigneur et sa dame et le maïeur et la mairesse ; les deux autres étaient réservées aux gens du village. Quant aux étrangers, ils ne pouvaient prendre part qu'au suivantes. L'usage de ces danses ne fut délaissé que durant les mauvais jours de la révolution : il reprit ensuite, sans seigneur, puisque la révolution avait aboli toute seigneurie, et persévéra jusque vers 1840. L'Abbé donne à la suite pour références divers factums imprimés au sujet du sujet du procès entre le chapitre et les seigneurs de Gondecourt<ref>Chan. Th. Leuridan, « Gondecourt, son histoire féodale et notes pour sa monographie, in Bulletin de la Société d’Études de la Province de Cambrai, n° 19 (1914), p. 232 Modèle:Google Livres.</ref>. Cette tradition est devenue ensuite par corruption de langage la ducasse. Ce ne sera qu'à la fin des années cinquante qu'on lui ajoutera une ducasse d'hiver, le Modèle:Date-.
Révolte des gueux
En 1566, les habitants de Gondecourt se liguèrent avec ceux de Seclin pour se défendre de la Révolte des gueux<ref name=":0" /> commencée à Bruxelles lors de la révolte d'une partie de la noblesse et du peuple contre les abus du pouvoir espagnol dans les Pays-Bas.
Évolution des biens
Gondecourt était avant la Révolution française le siège d'une seigneurie principale, et de plusieurs autres fiefs donnant à leur possesseur le titre de seigneur.
Le Modèle:1er août 1664, est érigée en baronnie la terre et seigneurie d'Avelin et ses dépendances de La Madeleine, la mairie de Gondecout et la seigneurie du Plouich, par lettres données à Madrid au profit de Michel de Hangouart, chevalier, grand bailli de Wavrin, à cause des bons et loyaux services rendus par différents membres de sa famille, notamment Gérard Hangouart, tué à la bataille de Nancy en 1477 (mort du duc de Bourgogne Charles le Téméraire), Guillaume Hangouart, président du conseil provincial d'Artois, Walerand Hangouart aumônier de Charles V (Charles Quint) et prévôt du chapitre Saint-Pierre de Lille<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, Modèle:P., lire en ligne.</ref>.
Avant 1682, Jean Jacques de la Broye est seigneur de Gondecourt<ref name=":1">Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 24-25, lire en ligne.</ref>
Henri de Broide achète la seigneurie de Gondecourt 24 500 florins le Modèle:Date à Jean Jacques de la Broye. Il est écuyer, seigneur de Gondecourt, Beauffremez, Hellemmes, Escobecques. Son père Pierre de Broide, écuyer, seigneur de Wallutle, nait à Douai, est devenu docteur en droits, conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Douai, puis de Lille, a acheté la bourgeoisie de Lille le Modèle:Date et meurt à Lille avant 1673. Sa mère est Marie le Carlier, épousée par contrat passé à Douai le Modèle:Date. Henri devient bourgeois de Lille le Modèle:Date, puis conseiller pensionnaire de Lille, député ordinaire des États de Lille. En avril 1670, des lettres données à Saint-Germain-en Laye le font chevalier. Il meurt avant 1733. Il épouse à Lille le Modèle:Date Marie Jeanne Fauconnier (1638-1707), fille de Guillaume, seigneur de Noyelles et de Catherine de Conninck. Marie Jeanne est baptisée à Lille le Modèle:Date, meurt le Modèle:Date, est inhumée dans l'église de Gondecourt. Le couple a 9 enfants<ref name=":1" />.
Jean Pierre de Broide, fils d'Henri de Broide, chevalier, seigneur de Gondecourt, est baptisé à Lille le Modèle:Date et meurt à Lille, célibataire le Modèle:Date<ref name=":1" />.
Marie Barbe Florence de Broide, fille d'Henri de Broide est dame (les hommes sont seigneur de, les femmes sont dame de) de Gondecourt après son frère Jean Pierre. Baptisée à Lille le Modèle:Date, elle meurt à Mons le Modèle:Date. Elle se marie à Lille le Modèle:Date avec Jérôme Alexis Robert, écuyer, seigneur de Choisy, de Saint-Symphorien, fils de Charles, écuyer, et de Marie Maximilienne de Decker. il est baptisé à Mons le Modèle:Date, est conseiller du roi en la cour souveraine de Mons et meurt le Modèle:Date dont postérité<ref name=":1" />.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Guillaume Petitpas, fils de Jean, seigneur des Oursins à Verlinghem, de Duretête à Annappes, bourgeois de Lille et de Marie de Bailleul, dame de la Gacherie et de La Moussonnerie, devient bourgeois de Lille le Modèle:Date. Il meurt le Modèle:Date. Il a considérablement augmenté ses biens : il achète le fief de Carnin à Gondecourt le Modèle:Date, la Pontenerie à Roubaix le Modèle:Date, la Tannerie à Wattrelos en 1533, la Mousserie à Roubaix, Warcoing, Gamans à Lesquin le Modèle:Date, le Quesnoy à Wasquehal en 1549, Champagne à Deulémont le Modèle:Date, le Petit Erin à Erquinghem-Lys en 1551, la Haye en 1554. Il se marie en 1523 avec Jeanne Segon, fille de Noël, et de Louise du Croquet. Son épouse meurt le Modèle:Date. Elle est enterrée à côté de son mari, dans la chapelle Sainte-Anne de l'église Sainte-Catherine de Lille<ref name=":04">Modèle:Ouvrage</ref>.
Productions locales du passé
- Le marais est assaini pour l'agriculture bien avant la Révolution française grâce à un réseau de drainages et à des rus collecteurs appelés naviettes<ref name=":0" />. Le village est longé par la naviette de Phalempin dont les eaux partent ensuite dans la Deûle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La culture de la plante tinctoriale « wède » ou « guède » (voir Pastel des teinturiers) occupa jadis une place importante<ref name=":0" />.
- On y produit du savon noir à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />. Malterie jusque fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />. Rue nationale, une grand-porte porte encore l'inscription « Malterie ». Brasserie début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle rue Germain-Delebecque<ref name=":0" />.
- Industries diverses dont injection de plastique<ref name=":0" /> depuis milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Quelques moulins à huile et à céréales ont été longtemps utilisés<ref name=":0" /> ; en témoigne le nom d'un « sentier des moulins »<ref>Modèle:Lien web.</ref> notamment au sud du village. Sous Louis XIV, les cartes de Cassini<ref>http://cassini.seies.net/</ref> en affichent quatre sur une petite hauteur, un peu au sud de l'ancienne gare, et sur la gauche de l'ancien chemin des Diligences qui allait de Lille à Paris, en passant par Carvin. Celui-ci existe toujours, n'étant plus qu'un petit chemin agricole qui se poursuit tout droit juste avant que la route ne bifurque à droite vers Carnin-Carvin et approximativement à l'endroit de l'ancien passage à niveau.
Enseignement
Modèle:Section à sourcer Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'historien italien Francesco Guicciardini cite Gondecourt à titre d'exemple de village dans lequel l'instruction publique est très ancienne. La plupart des villageois savent alors lire et écrire.
- Edmond Couvreur, descendant d'une famille d'instituteurs de père en fils, fonde un pensionnat à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cet établissement devient une école primaire de jeune fille jusqu'en 1940, puis un collège sous le nom de « Pensionnat Couvreur », enfin un peu avant 1962, un lycée sous l'appellation « Lycée Mixte d'État de Gondecourt » . C'est aujourd'hui le lycée Marguerite de Flandre, ce nouveau nom ayant été prix lors de la création du Modèle:1er nouvel établissement pendant la direction de Modèle:Mme Gosset déjà en exercice en 1961-62 ; pendant cette longue période le précédant, le seul bâtiment en dur était toujours celui connu et utilisé temporairement pendant la seconde guerre mondiale comme hôpital militaire. Le nouveau lycée a été inauguré sous l'égide de M Jacques Duquesne. Le succès du nouvel établissement fut tel que la commune devra par la suite encore scinder les parties "Lycée" et "Collège" en créant cette fois pour le second un nouvel établissement pour le Collège.
- Collège Georges-Rémi dit Hergé, du nom de l'auteur de Les Aventures de Tintin, est en fonction depuis 1990, et fut inauguré officiellement par la veuve de Hergé en 1995. Le nom fut choisi sur proposition de Monsieur Crespel, professeur de français, par un vote de l'ensemble des élèves et parmi un choix de plusieurs noms célèbres de figures du Nord français et de Belgique.
Lieux et monuments
Église
Modèle:Section à sourcer Une première église aurait été construite durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle fait place à une seconde église bâtie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette dernière a été détruite, trop endommagée par le temps. Une troisième église est construite par Charles Marteau architecte à Lille, inaugurée le Modèle:Date-. Après la récupération des 9 cloches par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale et la destruction, toujours par les Allemands, en 1918 du clocher, l'église est reconstruite en 1924 sur les plans de 1843.
Chapelles
Le village de Gondecourt compte trois chapelles :
- L'une, en briques, se trouve (N 50° 32' 52.04 ; E 2° 58' 39.76) à l'angle des rues de la Barre et du Maréchal-Leclerc, du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La seconde, en brique, aussi récente, se trouve (N 50° 32' 33.70 ; E 2° 58' 44.32) à l'angle de la D62 qui mène à Wavrin et de la D39 qui va de Seclin à Annoeulin. Cette route fut longtemps appelée par Route Nationale par les habitants du secteur.
- La troisième, la chapelle Dubron, Modèle:Référence nécessaire, est plus ancienne. En moellons de calcaire, elle est à présent au milieu d'écoles.
(N 50° 32' 43.76 ; E 2° 59' 01.69).
Souterrains
La commune est truffée d'un réseau souterrain<ref>La Voix du Nord http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Seclin/actualite/Secteur_Seclin/2011/04/22/article_la-ville-de-gondecourt-est-elle-truffeed.shtml</ref>.
Ferme seigneuriale
Non loin de l'église, d'un côté de la rue Faidherbe (anciennement rue du Grand-Jardin), se trouve toujours une ferme qui a longtemps gardé le nom de « Château ». Ses dépendances autour du bâtiment central occupent une surface d'un hectare, toujours ceint de murs. Elle fut la propriété d'une famille seigneuriale du village. Une inscription armoriée y est gravée sur une poutre au milieu du plafond d'une cave devant servir de cellier à vin comme le laisse supposer le vers ; on y lit sans la moindre difficulté ces trois lignes, suivis d'un célèbre vers d'Horace<ref>Horace, Épîtres, I, 2 : "Quo semel est imbuta recens servabit odorem / testa diu...'" : "L'amphore conservera longtemps l'odeur dont elle vient d'être imprégnée".</ref>, date et âge d'un enfant, le tout en latin :
« FLORENTIUS DE LA BROYE, FILIUS ANTONII « Florent de la Broye, fils d'Antoine, CELLAE HUJUS PRIMUM LAPIDEM POSUIT posa la première pierre de ce cellier ANNO 1590, AETATIS SUAE 15 III JUNII » le Modèle:Date- à l'âge de 15 ans QUO SEMEL EST IMBUTA RECENS SERVABIT ODOREM L'amphore conservera longtemps l'odeur dont elle vient d'être imprégnée » TESTA DIU »
Florent est le second fils, après son aîné Jean, d'Antoine de la Broye de La Val, chevalier, seigneur de Valmaison, de Vieux-Sailly, du Bois et de Gondecourt<ref>Non le village en lui-même mais une seigneurie du même nom qui se trouvait sur le territoire même de la commune de Gondecourt, cette dernière n'appartenant pas à cette famille malgré ses nombreuses tentatives toujours rejetées par les trivunaux jusqu'à la révolution de 1789</ref>, mourut en 1641 et fut inhumé dans l'église de Gondecourt, avec cette épitaphe :
- Ici repose le corps de messire Antoine de la Broye de la Val, chevalier, seigneur de Malmaison, Vieusailly, du Bois et de Gondecourt, etc., qui mourut le 28 du mois de septembre de l'an 1641. Priez Dieu pour son âme<ref>Chanoine Théodore Leuridan, épigraphie du Nord, tome IV, p 1190.</ref>
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin
Personnalités liées à la commune
- Jacques Duquesne, grand reporter, écrivain et fondateur du magazine Le Point, a vécu dans le village<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Photos
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La chapelle des écoles
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Monument aux morts
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Site officiel
- Gondecourt sur le site de l'Institut géographique national