Oswald Wirth

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Écrivain

Oswald Wirth, né le Modèle:Date de naissance à Brienz, Suisse et mort Modèle:Date de décès à Mouterre-sur-Blourde, France a été le secrétaire de Stanislas de Guaita, et dessina en collaboration avec lui un Tarot, réédité depuis sous le nom de Tarot de Wirth. Ce Tarot est expliqué et commenté dans son ouvrage Le Tarot des imagiers du Moyen Âge, devenu un classique.

Biographie

Joseph Paul Oswald Wirth est né le Modèle:Date, vers 9 heures du matin<ref>Jean Baylot, Oswald Wirth 1860-1943, Paris, 1975, Modèle:P., suivant le registre de la paroisse catholique de Berne.</ref>, à Brienz, bourgade suisse de 2 500 habitants bordant le lac du même nom. De trois frères, deux moururent en bas âge, et Edward, officier de zouaves, périt au champ d'honneur en 1894. Une sœur, Élise, née en 1875, fut la compagne d'Oswald de sa jeunesse jusqu'à sa mort. Oswald Wirth mourut le Modèle:Date. Il est enterré au cimetière de Mouterre-sur-Blourde, au sud de Poitiers (Vienne).

Sa relation avec Stanislas de Guaïta

Il disait tout devoir à Stanislas de Guaïta<ref>dédicace au Tarot des imagiers du Moyen Âge</ref> :

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Même si l'on peut convenir que Guaïta ait pu lui enseigner l'art de tourner heureusement ses phrases, dans notre langue que les étrangers considèrent comme si difficile Modèle:Incise, le disciple a par la suite égalé, sinon dépassé, le maître, au moins dans le domaine du symbolisme ; on lui doit en effet un certain nombre d'ouvrages qui sont devenus des classiques : Le Symbolisme hermétique dans ses rapports avec l'alchimie et la Franc-maçonnerie, Le Symbolisme astrologique, et surtout Le Tarot des imagiers du Moyen Âge dans lequel il reprend l'étude symbolique des Modèle:Page h' majeures qu'il avait dessinées pour Guaita.

Franc-maçonnerie

D'une manière générale, et contrairement à celui qu'il considérait comme son maître, il s'est davantage intéressé à la franc-maçonnerie, dont il était membre, qu'à la Rose-Croix. Les mystères de l'Art Royal, et La Franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes en rendent compte. Il fut initié en franc-maçonnerie le Modèle:Date dans la loge La Bienfaisance Châlonnaise du GODF. À son retour à Paris, il devient le secrétaire de Stanislas de Guaita et s'affilie à la loge Les Amis Triomphants. Insatisfait, en 1889, il s'affilie à la loge Le Travail et les Vrais Amis Fidèles de la Grande Loge symbolique écossaise, dont il sera plusieurs fois le vénérable maître. Cette loge rejoindra la Grande Loge de France, probablement fin 1898<ref>Françoise Jupeau Réquillard, La Grande Loge Symbolique écossaise 1880-1911, ou les avant-gardes maçonniques, Éditions du Rocher, Monaco, 1998, Modèle:P.165, n.13.</ref>.

Il a aussi été martiniste<ref>Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme, Paris, Dualpha éd., 2009, p. 621-622.</ref> et membre de la Société des Philalèthes (Modèle:Lang) et un des fondateurs de la revue Le Symbolisme.

Selon Roger Dachez et Alain Bauer : Modèle:Citation.

Joannes Corneloup a fait un portrait de la relation spiritualiste de Wirth avec la franc-maçonnerie<ref>Joannes Corneloup, La chair quitte les os..., Paris, Éditions Vitiano, 1968, "passim".</ref>.

Occultisme

Il appartenait à un groupe d'occultistes du genre « scientifique », qui comprenait Ernest Britt (le second mari de Modèle:Mme Dina), Pierre Vincenti (sous le pseudonyme de Piobb, auteur de Le secret de Nostradamus et d'un Formulaire de Haute Magie), Francis Warrain et le Modèle:Dr Rouhier, directeur commercial des Éditions Véga, tous hostiles à René Guénon<ref>Marcel Clavelle, Alcuni ricordi su René Guénon e la rivista "Études traditionnelles" (Dossier confidenziale inedito), L'Arcano, Rome, 2007, Modèle:P..</ref>.

Littérature

Oswald Wirth a été le modèle du personnage du franc-maçon Lengnau dans le roman de Jules Romains Les hommes de bonne volonté<ref>Jules Romain, Les hommes de bonne volonté, Paris, Flammarion, 1958, nouv. éd. en quatre volumes Paris, Robert Laffont, "Collection Bouquins", 1988. Pour Lengnau voir vol. 1, chap. "Recherche d'une Église", Modèle:P..</ref>.

Publications

  • La Franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes, sa philosophie, son objet, sa méthode, ses moyens, trois tomes, Paris, Éd. Dervy, 1999 Modèle:ISBN, Modèle:ISBN, Modèle:ISBN
    • t. I : L'Apprenti (1893, 2° éd. revue 1908 : Le livre de l'Apprenti : manuel d'instruction rédigé à l'usage des FF. du 1er degré), J'ai lu, coll. "Aventure secrète", 2015, 189 p.
    • t. II : Le Compagnon (1912 : Le livre du Compagnon : manuel d'instruction rédigé à l'usage des FF. du 2° degré), J'ai lu, coll. "Aventure secrète", 2015, 190 p. [1]
    • t. III : Le Maître (1922 : Le livre du maître : manuel d'instruction rédigé à l'usage des FF. du 3° degré), J'ai lu, coll. "Aventure secrète", 2016, 249 p.
  • Le Tarot des imagiers du Moyen Âge (1927), Paris, Éd. Tchou Modèle:ISBN
  • Le Symbolisme hermétique dans ses rapports avec l'alchimie et la franc-maçonnerie (1910), Paris, Éd. Dervy Modèle:ISBN
  • Le Symbolisme astrologique: planètes, signes du zodiaque, maisons de l'horoscope, aspects, étoiles fixes (1938), Paris, Éd. Le Symbolisme, 1937 (nouv . éd.: Paris, Éd. Dervy, 1992 Modèle:ISBN)
  • Les Mystères de l'art royal - Rituel de l'adepte (1932), Paris, Éd. Dervy Modèle:ISBN
  • L'Imposition des mains et la médecine philosophale, Paris, Éd. Guy Trédaniel Modèle:ISBN
  • Le Livre de Thot comprenant les 22 arcanes du Tarot (1889).
  • L'idéal initiatique (1923) (édition complétée en 1927, Paris, Éd. Le Symbolisme)
  • Qui est régulier ? Le pur maçonnisme sous le Régime des Grandes Loges inauguré en 1717, Paris, Éd. Le Symbolisme,1938.
  • Stanislas de Guaïta - Oswald Wirth, L'occultisme vécu: souvenirs de son secrétaire, Paris, Éd. Le Symbolisme, 1935.

Traductions

  • Le Serpent vert. Conte symbolique de Goethe. Préfacé par Albert Lantoine, traduit et commenté par Oswald Wirth, Paris, Éd. Dervy, 1935 (rééd. 1999) Modèle:ISBN

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Baylot, Oswald Wirth 1860-1943: rénovateur et mainteneur de la véritable franc-maçonnerie, coll. l’Être et l’Esprit, Paris, Dervy Livres, 1975 Modèle:ISBN.
  • Françoise Jupeau Réquillard, La Grande Loge Symbolique Écossaise 1880-1911, ou les avant-gardes maçonniques, Éditions du Rocher, Monaco, 1998 Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

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