Steenvoorde
Modèle:Infobox Commune de France
Steenvoorde Modèle:API-fr est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Le village est au centre de l'Houtland, dans le Westhoek français.
Géographie
Situation
La ville est située en Flandre française, dans l'Houtland (Pays au bois), à Modèle:Unité au nord d'Hazebrouck<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Unité au sud de Dunkerque<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Unité au nord de Béthune<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité au nord-ouest de Lille<ref>Modèle:Lien web.</ref> à vol d'oiseau.
L'extrémité est de cette commune nordiste se trouve sur la frontière entre la Belgique et la France. Steenvoorde est ainsi située à seulement Modèle:Unité de Poperinge, Modèle:Unité d'Ypres et Modèle:Unité de Bruxelles.
La ville est située au cœur des Monts des Flandres.
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Vue du mont des Récollets depuis Steenvoorde, avec, à droite, Cassel.
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Vue du mont des Cats depuis Steenvoorde.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
- Les hameaux : Callicanes, le Saint-Laurent, le Ryveld.
- Les lieux-dits : les Ciseaux, la Haute Roome, la Queue de Vache, le Saint-Éloi, la Warande.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Watten », sur la commune de Watten, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
L'autoroute A25, entre Lille et Dunkerque, traverse la ville et la dessert par le biais de la sortie no 13. Plusieurs routes départementales desservent la ville, dont la D 947 entre Bray-Dunes (commune la plus septentrionale de France) et Lens, et la D 948 entre Cassel et Ypres.
Bien qu'ayant abrité une gare et son célèbre petit train des Flandres de 1891 à 1957 (En 1895, avant le développement de l'automobile, et à l'époque des petits trains dans les campagnes, une voie ferrée relie Rexpoëde à Hazebrouck, via Bambecque, Herzeele, Winnezeele, Steenvoorde, Terdeghem, Saint-Sylvestre-Cappel, Hondeghem, Weke-Meulen. Le trajet dure 1 h 35, trois trains circulent par jour dans les deux sens<ref>Le Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, Modèle:N° du 2 janvier 1895</ref>. De Rexpoëde, une autre ligne mène à Bergues.) aujourd'hui, les gares ferroviaires les plus proches de Steenvoorde sont :
- Poperinge, première gare belge de la ligne 69<ref>Les relations ferroviaires avec la Belgique</ref> (SNCB) reliant les villes d'Ypres et Courtrai.
- Hazebrouck avec de nombreuses liaisons quotidiennes en TER vers Arras, Dunkerque, Lille et Paris, entre autres par le TGV nord-européen.
La commune est desservie par quatre lignes d'autobus du réseau Arc-en-ciel<ref>Réseau arc-en-ciel</ref> :
- Steenvoorde, Dunkerque, Coudekerque-Branche < Ligne 101 > Coudekerque-Branche, Dunkerque, Steenvoorde
- Hazebrouck, Steenvoorde, Houtkerque < Ligne 201 > Houtkerque, Steenvoorde, Hazebrouck
- Hazebrouck, Boeschepe < Ligne 206 > Boeschepe, Hazebrouck
- Winnezeele, Armentières < Ligne 208 > Armentières, Winnezeele
Les aéroports les plus proches sont ceux de Merville (Modèle:Unité), Lesquin (Modèle:Unité) et Marck (Modèle:Unité).
Hydrographie
La commune est traversée par trois ruisseaux :
- l'Ey Becque, en néerlandais Heidebeek ou « ruisseau de la bruyère » ;
- Moe Becque ;
- le Rommel Becque sur lequel il y a dû y avoir un passage identique à celui de l'Ey Becque, mais cette fois on aura disposé dans l'eau des troncs de chêne, d'où Boomvoorde (boom, arbre et voorde, gué). On retrouve le nom dans Beauvoorde, le bois de Beauvoorde.
Urbanisme
Typologie
Steenvoorde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Steenvoorde, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Steenvoorde, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe une commune, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,6 %), zones urbanisées (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), forêts (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Attestée sous les formes Stainfort, Steinforth en 1115, Stenfort en 1121, Steemsfords, Steenwort, Steenwoorde, Estamfort, Estainfort en 1251.
Steenvoorde vient du néerlandais steen qui signifie « pierre » et voorde qui veut dire le « gué ». Apparu en 1093, ce nom rappelle qu'à cet endroit, déjà lieu de passage, un embranchement conduisant de Cassel à la mer dans la région de l'actuelle Zuydcoote, rejoignait la voie romaine qui reliait Boulogne-sur-Mer, Thérouanne, Cassel, Wervicq, puis Bavay, Reims ou Cologne, traversant la rivière Ey Becque par un gué empierré. Le nom est identique en flamand comme en français<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois</ref>.
Histoire
Moyen Âge
Comté de Flandre.
Le village était réputé pour la confection d'une variété de drap appelé esteinfort.
Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Cassel<ref name=":022">Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.</ref>.
Les premiers maîtres du village :
- 1105 : Est signalé comme premier seigneur Frumold de Steinfort<ref name="Labat">Annales du Comité flamand de France 1932</ref>.
- 1123 : Une charte fait mention de Widon de Steinfort.
- 1126 : Guy le Châtelain de Cassel puis Guido et Eustache de Steinfort<ref name="Labat" />.
- 1141 : Eustache se distingua sous la bannière de Thierry d'Alsace; Guido participa à l'assassinat de Charles le Bon.
1213 : Philippe-Auguste prend Steenvoorde, Cassel, Hazebrouck, Ypres, Bruges, Audenarde, Cambrai, Douai, Tournai et assiège Gand<ref>1213 la bataille de Bouvines</ref>.
1214 : Le prince Louis s'empare de Steenvoorde<ref>Chronologie bataille de Bouvines 1214</ref>.
1234 : La peste décime le village.
1244 : Gilbert de Bergues et ses successeurs président aux destinées du village. Jean de Bergues décède sans postérité et laisse Steenvoorde à sa sœur<ref>Selon Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues, page 123, Anne est la fille de Gilbert de Bergues</ref> Anne, épouse de Jean de Licques<ref name="Labat" />.
1328 : Bataille de Cassel, Steenvoorde perd 45 hommes<ref name="Ghezibde">Ghezibde Flandres Ardennes</ref>.
1346 : Steenvoorde est pillé par les soldats français de la garnison de Saint-Omer.
1404 : Mathieu de Licques fonde le couvent et hôpital de Notre-Dame-des-Sep-Fontaines.
1434 : La ville passe, par voie d'alliance, aux de Wazières<ref name="Labat" />.
1456 : Par voie d'acquisition, la ville passe aux de Briarde<ref name="Labat" />.
1470 : Jean de Briarde vend la seigneurie avec la franchise du marché à Antoine Hanneron, prévôt de l'église Saint-Donat à Bruges. Celui-ci en fait don à sa nièce Gillette Hanneron, épouse de Simon de la Bricque. Georges de la Bricque, issu de leur union, leur succède. À sa mort, celui-ci laisse un fils mineur, Jean, qu'il avait eu de Jeanne Picavet. Jean de la Bricque eut quatre enfants, un fils Guillaume, et trois filles, Jeanne, Philippote et Barbelle, de sa femme Guillemette de Nyvelles (Nivelles?). Guillaume de la Bricque, seigneur de Malenbourg dans la châtellenie de Bourbourg en 1528<ref>Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, 2001, Galaad Graal, page 104</ref>, meurt sans postérité. Stenwoorde échoit alors à sa sœur Jeanne, épouse de Ferry d'Averé (ou Haverreht). Le fils et successeur de ces derniers, Jean d'Averé meurt sans postérité. L'héritière par droit féodal est Philippote de la Bricque, sa tante, épouse de Pierre de Bailleul, seigneur d'Eecke. Hector de Bailleul, fils aîné de Pierre et Philippote de la Bricque, devient seigneur après eux. Il a eu plusieurs enfants<ref name="Labat" />.
Époque moderne
1518 : création de la chambre de rhétorique qui avait pour devise Ontsluyter van vreugde (« Dispenseurs de plaisirs »)<ref>Chambres de rhetorique en Flandre</ref>.
1528 : Philippote, veuve de Pierre de Bailleul, seigneur d'Eecke et de Steenvoorde, détient entre autres une seigneurie dite de Peenhof sur Craywick dans la châtellenie de Bourbourg. Philippote est la fille de Jean de la Bricque, seigneur de Steenvoorde et de Guillemette de Nyvelles. Son frère Guillaume hérite en 1528 la seigneurie de Malambourg (également dans la châtellenie) de Jean Nyvelles prêtre. Il meurt sans héritier et ses biens passent à Philippote, sa sœur<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1572, Hector de Bailleul, fils de Philippote, seigneur d'Eecke et Steenvoorde, hérite de la seigneurie de Peenhof. À sa mort lui succède en 1586 Antoine de Bailleul, fils d'Hector de Bailleul et de Catherine de Claerhodt, et frère de Jehan de Bailleul, seigneur de Steenvoorde, et Jacques de Bailleul, seigneur d'Eecke. Le fief passera ensuite à un Gédéon Adournes, écuyer, fils de Françoise de Bailleul (elle-même fille de Pierre de Bailleul), veuve de Jéronime Adournes, seigneur de Nieuwenhove, Nieuwliet, chevalier, et reste dans cette famille jusqu'à la moitié du siècle<ref name=":0" />.
1553 : Le village est détruit par Charles Quint.
1566 : Le Modèle:Date- la chapelle du Saint-Laurent est mis à sac par les gueux, sous la conduite du prédicant Jacques de Buyser. C'est le début de la crise iconoclaste qui va se répandre telle une traînée de poudre à travers l'ensemble des Pays-Bas du Sud.
Modèle:Date-, les vitraux, tableaux et statuts de l'église du village sont détruits par les gueux des bois.
1593 : L'aîné et hoir féodal, Jacques de Bailleul, avec consentement de ses frères et sœur, vend la seigneurie de Steenvoorde à Eustache de la Viefville. Barbe de Bailleul, la fille de Jacques de Bailleul, est en 1600 abbesse de l'abbaye de Bourbourg<ref>Georges Dupas, Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad, 2000, p. 41.</ref>. Entrée dans cette nouvelle famille, elle y reste jusqu'en 1789. Eustache Pantaléon de la Viefville, fils aîné d'Eustache lui succède : c'est lui qui fait restaurer à grands frais le château seigneurial du bourg<ref name="Labat" />.
1621 : Le Modèle:Date- mariage d'Eustache Pantaléon de la Viefville et Claudine de Merode (maison de Merode) en l'église de la Chapelle de Bruxelles.
1630 : L'épidémie de peste dite du Westhoek se propage dans la région.
1645 : 6 000 Espagnols occupent Steenvoorde et Cassel<ref name="Ghezibde" />.
1677 : Bataille de Cassel aussi appelée bataille de la Peene à Noordpeene.
1678 : Signature du traité de Nimègue. La ville devient française.
1711 : La seigneurie de Steenvoorde est érigée en marquisat par Louis XIV par lettres patentes en faveur du baron François Joseph Germain de la Viefville, alors capitaine des gardes wallonnes en Espagne, avec union des terres d'Oudenhove et d'Ochtezeele<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'élévation a lieu sous le nom de marquisat de La Viefville, avec établissement d'une foire. Le marquisat de La Viefville sera tenu en un seul fief du château de Cassel. À l'occasion de la création du marquisat, est dressé un historique rapide de la famille : en 1023, Jean de La Viefville gentilhomme du roi Robert, (Robert II le Pieux), gagna dans un tournoi que le roi fit faire à Montmartre les trois annelets que la maison de La Viefville a depuis portés et porte encore dans ses armes, pour marque d'honneur ; la terre de La Viefville (sur Sarcus?) a été érigée en comté par le roi Philippe Auguste ; Pierre de La Viefville, vicomte d'Aire a été choisi par le duc de Bourgogne [[Jean Ier de Bourgogne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourgogne]] pour être le gouverneur du bon duc Philippe (Philippe le Bon) son fils; Jeanne héritière de la maison de La Viefville a épousé Antoine de Bourgogne ; elle était la dernière de la maison de La Viefville. Philippe de La Viefville, dont descend la branche du suppliant, était en 1460 chambellan du duc de Bourgogne, (Charles le Téméraire), gouverneur de l'Artois, chevalier de la Toison d'Or, et avait épousé Isabelle de Bourgogne, de Brabant etc.<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 384, lire en ligne.</ref>.
1750 : Le filage et la confection de dentelle occupent des centaines de personnes dans la région de Cassel, Steenvoorde, Hazebrouck. Sous le règne de Louis XVI, le coton et les « mécaniques » font leur apparition et rivalisent avec le rouet et le métier à tisser traditionnel.
1751 : Maure Desain de Steenvoorde devient l'avant dernier abbé de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues.
1763 : Mariage du baron Louis-Auguste de la Viefville avec Marie Antoinette Eugénie de Béthune. Louis Auguste reçoit en 1768, de son père François Joseph Germain, marquis de la Viefville, le fief dit de la seigneurie et vierschaere de Merckeghem<ref>Georges Dupas, Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad, 2000, page 243.</ref>.
1774 : Louis XVI supprime le tribunal royal (vierschaere) qui siégeait dans les locaux de la Noble Cour de Cassel<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. La vierschaere avait neuf échevins : trois pour Steenvoorde, à raison d'un échevin par section, Bynckouck ou Rievelthouck, Eckebeekehouck, et Haringhouck ; deux pour Godewaersvelde ; deux pour Boeschèpe ; un pour l'extension Eecke - Hillewaels-Cappel ; enfin, un pour Winnezeele<ref name="Labat" />.
1779 : Traité des limites : Modèle:Unité du village belge de Watou sont rattachés à Steenvoorde<ref name="Labat" />.
Révolution française
1791 : Steenvoorde possède un Club des amis du bien public (inspiré du Club des Jacobins de Paris)<ref>Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues, page 196.</ref>. Mais à côté de cela, l'ancien prêtre de la paroisse, qui a refusé la constitution civile du clergé et fait donc partie du clergé réfractaire, lit puis affiche dans son église en février 1791, un texte de l'évêque d'Ypres, lequel se prononce contre la volonté du pouvoir révolutionnaire de contrôler la religion. Puis il interdit aux fidèles de reconnaitre tout autre évêque que celui d'Ypres, sous peine de damnation éternelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
1793 : Les troupes du chef de brigade Osten cantonnent dans le village.
- En septembre, Modèle:Nombre de l'armée républicaine sont logés dans le village afin de lever le siège de Dunkerque soutenu par Frederick, duc d'York et Albany<ref>Bataille Hondschoote</ref>.
- Rectification de la frontière avec Watou<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
1794 : Le marquis Louis-Auguste de la Viefville, dernier maître de Steenvoorde, à cause d'un perroquet qui criait « Vive le Roi » est guillotiné le 4 floréal de l'an II (Modèle:Date-) à Arras, à 71 ans, en même temps que sa fille Isabelle Claire Françoise Eugénie et sa servante Marguerite Farcinaux (voir Terreur dans le Nord-Pas-de-Calais)<ref>https://archivespasdecalais.fr/Decouvrir/Un-document-a-l-honneur/Un-perroquet-devant-la-justice-revolutionnaire#anchor_1</ref>.
Époque contemporaine
Après la Révolution française, sous le Premier Empire, se tiennent chaque année à Steenvoorde des foires de seconde classe, héritée de l'époque antérieure à la Révolution, pour marchandises et bestiaux ; en 1802-1803, elles ont eu lieu les 12 vendémiaire (4 octobre 1802), 12 brumaire (3 novembre) et 12 floréal (2 mai 1803)<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij, lire en ligne.</ref>. S'ajoutent à cela deux francs marchés (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en vendémiaire, brumaire, floréal et un tous les autres mois. Enfin se tient chaque décade (période de dix jours du calendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. ix, lire en ligne.</ref>.
1806 : Sous le majorat de Pierre-Auguste Beck le Village se dote d'une musique de la Garde Nationale<ref>Historique de la Société Philharmonique Steenvoorde</ref>
1811 : Fondation de la Société de tir à l'arc la « Saint-Sébastien »
1860 : Modèle:Date-, un décret signé par Napoléon III installe une caisse d'épargne dans la commune.
1890 : Construction de la flèche de Modèle:Unité sur la tour de l'église édifiée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
1892 : Le comice agricole annule le concours départemental de races bovines. La fièvre aphteuse touche l'ensemble des élevages de la région.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
1910 : Création de la laiterie (Les fermiers réunis des Flandres) par Rémy Goetgheluck
Première Guerre mondiale
- 1914 : Octobre : Bataille des Flandres
- À partir de décembre 1914, Steenvoorde devient le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Cela ne concerne d'abord que Steenvoorde, qui compte parmi les installations un hôpital pour les contagieux, puis Oost-Cappel, Hondschoote, Abeele, Caestre, Godewaersvelde, Winnezeele, Hardifort, Ypres, Boeschepe, Proven, Poperinge. Le 26 Modèle:Date-, le commandement d'étapes est transféré à Rexpoëde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De ce fait, les troupes stationnant jusque là sur Steenvoorde se sont installées à Rexpoëde.
- Parmi les malades de l'hôpital pour les soldats contagieux, sont cités le 7 décembre 1914 : 7 galeux, 3 rougeoleux, 2 cas d'oreillons, 1 diphtérique. Pour le transport de ces malades venant des environs jusqu'à Ypres, Gravelines, le responsable du commandement d'étapes réquisitionne des ambulances anglaises<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À d'autres dates, il est question de méningite cérébro-spinale, d'érysipèle, d'angine, de scarlatine. Lors du décès d'un malade à l'hôpital, l'inhumation a lieu à Steenvoorde, ainsi le 14 décembre 1914 (le soldat Delmare Mohamed Sidi Brahim du Modèle:7e régiment de tirailleurs algériens, mort le 13 décembre, enterré le lendemain)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le 26 décembre 1914, pour un autre soldat du Modèle:3e tirailleurs algériens, il est précisé que les obsèques seront célébrées selon le rite musulman<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Le 10 décembre 1914, sont interceptés à Steenvoorde une femme et un homme, belges, se disant marchands mais circulant sans laissez-passer. Ces personnes sont considérées comme suspectes du point de vue des mouvements de l'armée et ont été conduites sur Boulogne-sur-Mer<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Les hommes manquants à l'appel pendant plusieurs jours sont considérés comme déserteurs et font l'objet d'une plainte au Conseil de guerre, même s'ils finissent par rentrer plus tard. Un soldat a égaré ses vivres de réserve et 8 paquets de cartouches. À l'annonce d'une peine de prison, il s'est déclaré malade mais le médecin n'a rien détecté. Condamné à 8 jours de prison par le capitaine, le chef de bataillon renforce la peine de 15 jours supplémentaires<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Autres motifs de punition : un caporal a reçu l'ordre de son capitaine de renvoyer sa femme le 11 décembre, le 14 décembre, l'ordre n'est pas exécuté : 4 jours de prison<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, quelques jours de « consigne » pour avoir manqué un rassemblement, s'être soustrait d'une corvée commandée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Le 27 décembre 1914, le responsable du commandement d'étapes déclare avoir reçu plusieurs plaintes d'agriculteurs du canton de Steenvoorde au sujet de soldats anglais qui enlèvent de la paille, du foin, de l'avoine en gerbes sans payer et sans donner de bons de réquisition. En partant , les soldats ne donnent pas le nom de leur corps mais disent qu'un officier passera pour régler, ce qui n'a pas eu lieu jusqu'à présent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Le 13 janvier 1915, le responsable du commandement d'étapes, demande à ses supérieurs de réquisitionner cinq tonnes d'anthracite devant arriver prochainement à Dunkerque. Ce charbon est nécessaire pour actionner le gazogène de l'usine élévatoire des eaux qui alimente la population civile et militaire de Steenvoorde. La commune s'engage à payer cet anthracite<ref name=journal19>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Le 26 janvier 1915, a eu lieu le transfert du commandement d'étapes sur Rexpoëde. Toutes les troupes ont rejoint ce village. Deux wagons de farine ont été dirigés sur Hondschoote, un wagon de farine et trois wagons de pain de guerre, ainsi que quelques fusils ont été expédiés sur Dunkerque<ref name=journal19/>. L'hôpital temporaire pour les contagieux est resté à Steenvoorde.
- 1917 : Modèle:Date-, la commune est bombardée par l'artillerie allemande
- 1917 : 27 mars, un ballon sonde allemand est retrouvé sur la commune, près de la route<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde janvier-avril 1917, p. 82, lire en ligne.</ref>.
- 1918 : Modèle:Date-, [[34e division d'infanterie (France)#1918|la Modèle:34e d'infanterie y stationne]].
- En mai : stationnement de la [[71e division d'infanterie (France)#1918|Modèle:71e d'infanterie]].
Depuis 1919
1922 : Création du syndicat d'électrification de Steenvoorde, Méteren, Caëstre<ref>Du morcellement communal de 1789 à l'émiettement intercommunal et…De Maud Bazoche</ref>.
Entre les deux guerres mondiales, on construit sur la commune des blockhaus intégrés à une suite continue de constructions défensives allant de Bray-Dunes à Bailleul : voir secteur fortifié des Flandres, partie intégrante de la ligne Maginot.
1964 : Fermeture de la dernière fabrique de chaussures du village (établissement Leconte & Lahaye, ruelle de la Mandelette).
1965 : Le syndicat des planteurs de houblon de Flandre proclame Steenvoorde comme capitale du houblon.
1966 : Pour les fêtes de fin d'année, illumination de l'église par 21 projecteurs.
1968 : Modèle:Date-, Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre des Finances, inaugure la maison des jeunes.
1969 : Modèle:Date-, inauguration par la municipalité du central de téléphone automatique.
1971 : Construction du collège Antoine-de-Saint-Exupéry.
1973 : Construction de la station d'épuration des eaux usées.
- Modèle:Date- : Michel Poniatowski, ministre de la santé publique, inaugure la résidence des Sept-Fontaines.
1975 : Modèle:Date-, Aymone Giscard d'Estaing inaugure les floralies internationales.
1979 : Le Modèle:1er du timbre « Moulin de Steenvoorde » a eu lieu le Modèle:Date en présence de Norbert Ségard et d'Eugène Lacaque.
1995 : Destruction de la dernière brasserie-malterie, fondée en 1883 par Louis Auguste François Dufour, ancien maire de Steenvoorde<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la brasserie malterie</ref>.
- Modèle:Date- : Jean-Pierre Fourcade, inaugure le centre social place Jean-Marie-Ryckewaert.
- 2007 : en juillet, le pont qui enjambant la Becque rue des Cygnes, s'effondre à la suite de fortes pluies d'orages. Comme en 1993 et 2005 plusieurs quartiers de la ville sont inondés<ref>Inondations de 1993 & 2005</ref>.
- Modèle:Date- : consécration du nouvel autel dans l'église Saint-Pierre par monseigneur Gérard Defois.
- 2014 - octobre : Destruction de la motte féodale par un agriculteur belge qui avait besoin de terre<ref>La Voix du Nord</ref>.
Politique et administration
La commune faisait partie de la quatorzième circonscription du Nord jusqu'aux élections législatives de 2012, mais le redécoupage des circonscriptions législatives françaises (2010) a entrainé son passage dans la quinzième circonscription du Nord qui a pour député Jean-Pierre Allossery. Les conseillers départementaux du canton sont Anne Vanpeene et Patrick Vallois.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune fait partie de cinq structures intercommunales :
- Communauté de communes de Flandre intérieure
- syndicat d'électrification de la région de Steenvoorde, des communes de l'ex-syndicat de Méteren et Caëstre
- syndicat d'énergie des communes de Flandre
- syndicat d'assainissement du Bassin de l'Yser
- syndicat des eaux de la région des Flandres
Résultats politiques
Modèle:Boîte déroulante/début Élections, municipales, référendaires et présidentielles MunicipalesLe Conseil municipal élu en mars 2001 était composé de 27 conseillers municipaux. Il était composé comme suit : 22 (majorité municipale dont huit adjoints au maire), 3 (Steenvoorde autrement) et 2 (Steenvoorde avenir et démocratie). La liste Ensemble pour Steenvoorde du maire sortant UMP Jean-Pierre Bataille, obtient au premier tour 69,46 % soit 1 569 voix, devançant la liste Steenvoorde autrement conduite par Dominique Rousselet qui obtient 30,54 % soit 690 voix. Inscrits : 3 233 - votants : 2 368 (73,24 %) - exprimés : 2 259 (69,87 %) - blancs et nuls : 119 (3,37 %) Le Conseil municipal élu le Modèle:Date est composé comme suit : 23 (Ensemble pour Steenvoorde) et 4 (Steenvoorde autrement). Référendum
Élection présidentielleRésultats des deuxièmes tours
¹Nombres d'inscrits - 3 193 Modèle:Boîte déroulante/fin |
Services publics
La commune dispose sur son territoire d'une caserne de gendarmerie, d'un centre de secours et d'incendie, d'un bureau de poste, d'une agence du Trésor public et d'une brigade de CRS pour la sécurité autoroutière.
Finances locales
- Comptes 2006<ref>Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie</ref>
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
- Collège Antoine de Saint-Exupéry
- Options disponibles : latin, découverte professionnelle 3 heures (DP3) en Modèle:3e
- Sorties scolaires organisées : Classe de neige en Modèle:4e
- UNSS (clubs de sport organisés par les professeurs) : badminton, basket-ball, gymnastique, tennis de table
- École primaire Jean-de-La Fontaine et maternelle Charles-Perrault
- École maternelle, primaire et collège Notre-Dame-de-Lourdes (enseignement privé catholique créé en 1898)
- École de musique (maison de Flandre place Jean-Marie-Ryckewaert).
Sports
- Tennis : 2 courts intérieurs Green Set (salle Éric-Muller) et 2 courts extérieurs en Terre battue<ref>Tennis club Steenvoordois</ref>
- Dojo : salle Marie-Claire-Restoux<ref>Judo club de Steenvoorde</ref>
- Salles de sport : salle Antoine-de-Saint-Exupéry et salle Cédric-Vasseur
- Football : Deux terrains en herbe (un pour la pratique du football à 11, un pour le football à 7), un terrain en gazon synthétique, inauguré le Modèle:Date- par Christophe Dugarry
- Terrains multisport : un terrain près de la salle Antoine-de-Saint-Exupéry
- Skatepark
- Hockey sur gazon
Santé
- Maison de retraite : la résidence des Sept-Fontaines est un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes qui dispose de quatre-vingt-dix lits<ref>EHPAD du canton de Steenvoorde</ref>.
- Cabinets et officines : m (5) - dentistes (2) - p (2) - infirmières (4) - masseurs kinésithérapeutes (4) - orthophonistes (2)
- Laboratoires d’analyses de biologie médicale (1)
- Service d'aide aux personnes âgées (1)
Les centres hospitaliers les plus proches se trouvent à Hazebrouck et Bailleul.
Économie
Édifiée au bord de la voie romaine qui part de Thérouanne vers la Belgique, Steenvoorde a de tous temps été le lieu d'implantation d'un marché actif. Dès 1320, les écrits font état de ce marché dont l'existence est même probablement antérieure à cette date. Il se tenait le samedi et les produits qui y étaient vendus prenaient la direction d'Ypres, de Lille et de Douai. Un certain samedi du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on vendit jusqu'à 250 bœufs et 1 000 moutons.
Aujourd'hui encore, même si les marchés n'ont plus l'ampleur qu'ils atteignaient il y a quelques siècles, la vocation du village est essentiellement agricole (houblon, lin, vergers, céréales, pommes de terre, betterave) et, pour une large part, agro-alimentaire. Une cinquantaine d'exploitations agricoles se maintiennent encore autour de la commune. Entre 1988 et 2000, 38 exploitations agricoles ont disparu, leur nombre passant de 106 (dont 80 exploitations professionnelles) à 68 (dont 53 exploitations professionnelles)<ref>Source : AGRESTE, recensements agricoles 1988 et 2000</ref>.
Entreprises
- Plus de cent trente entreprises sont implantées sur le territoire communal, en voici les principales:
- Blédina (groupe agroalimentaire Danone)
- Frigo A25 (groupe ConHexa)
- Textiles des Dunes (filature en viscose et fibranne)
- Nord'Imprim
- Société Bio Rad : La société est basée à Hercules dans l'État de Californie. Bio Rad développe et commercialise des tests et des systèmes de diagnostics destinés aux laboratoires d’analyses médicales, aux centres de transfusion sanguine et aux laboratoires de contrôle industriel. Modèle:N° des systèmes de gestion du contrôle qualité pour les laboratoires de biologie médicale, le groupe est leader dans le dépistage du sida, des hépatites et des maladies auto-immunes. Au Modèle:9e mondial dans le diagnostic « in vitro », fort de 4 000 collaborateurs présents dans 150 pays.
- Les grands secteurs d'emplois dans la commune (Fiches cartographiques insee pays des géants)
La ville de Steenvoorde compte une population active totale de Modèle:Nombre<ref>Données générales sur Steenvoorde par l'INSEE reprises sur linternaute</ref> sur les 26 456 813 que compte la moyenne nationale. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 82 % ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale qui est quant à elle de 82,2 %. Le nombre de chômeurs steenvoordois est de 189 sur les 3 401 611 de chômeurs que compte le pays. Le taux de chômage est passé de 10,08 % (1999) à 9,08 % (2006). Steenvoorde compte 43,5 % d'actifs au sein de sa population ainsi que 20,5 % de retraités, 23,6 % de jeunes scolarisés et 12,3 % d'autres personnes sans activité.
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
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Steenvoorde | 3,1 % | 4,7 % | 6,7 % | 21 % | 22,6 % | 42 % |
Moyenne Nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE<ref>Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute</ref> |
Zone Pierre Mijic
La société Transloko créée par Pierre Mijic en 1980. En 1983, elle est l'une des premières entreprises à s'installer dans la zone d'activités économique Pierre-Mijic, qui fut inauguré le Modèle:Date par Jacques Legendre. Modèle:…
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments religieux
- L'église Saint-Pierre, haute de Modèle:Unité, l'église mesure Modèle:Unité sur 32, elle est divisée en trois nefs qui sont coupées dans toute leur largeur par un transept aboutissant de part et d'autre à une chapelle latérale. L'autel majeur est dédié à saint Pierre, patron de la paroisse. Il est éclairé par trois vitraux représentant des épisodes de la vie de saint Pierre.
- La cuvette en marbre noir des fonts baptismaux date de 1658, on peut y lire l'inscription suivante : DIT SPAS VA IS GEGEVE DOOR IOSYNE TOP VIA IAN VAN DAELE OVERLEEDEN 9 BRE 1658 BIDT VOOR DE SIELE L BACQ FECIT INSUL<ref>Ministère de la culture - Notice sur la cuvette des fonts baptismaux</ref>.
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L'église Saint-Pierre.
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Ancien presbytère.
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Le calvaire.
- L'ancien presbytère (1664) du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis estaminet au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et bonneterie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1943.
Les chapelles
Les chapelles : il existe plus de vingt-cinq chapelles sur le territoire communal ; en voici quelques-unes :
Notre-Dame-de-la -, Sainte-Rita, Notre-Dame-de -'Espérance
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La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes.
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Chapelle sur la RN 348
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Chapelle rue du Ryveld
Les moulins
- Le Noordmeulen, « moulin du nord », (1576), en bois sur pivot, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1977<ref name="PA00107830">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
L'année de construction du Noordmeulen reste incertaine. Lors de la dernière restauration, la date de 1576 est trouvée sur une poutre. La commune en devient propriétaire en 1975. La restauration est entreprise en Modèle:Date- pour s'achever en 1983<ref>Association régionale des amis des moulins du Nord-Pas-de-Calais</ref>.
- Le Drievenmeulen, « moulin à vent », en bois sur pivot (1776), fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1977<ref name="PA00107831">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Moulin arrivé à Steenvoorde en (1901) en provenance de Somain. En Modèle:Date- à la suite d'une tempête les ailes et la tête du moulin sont endommagés. La tête est alors remplacée par celle du moulin de Ledringhem brûlé en mai 1940 lors de combats entre des troupes britanniques et allemandes durant la Seconde Guerre mondiale.
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Drievenmeulen. -
Drievenmeulen. -
Noordmeulen. -
Noordmeulen.
Monument
Créé en 1913, le monument aux morts représente un moblot (surnom donné aux gardes mobiles) de la guerre de 1870, ce qui est une particularité dans la région. Rénové en 1999, la stèle est gravée de deux-cent-vingt-deux noms de victimes de guerres<ref>Relevé effectué par Thierry Delbarre en 2002</ref>.
Vestiges
- Motte féodale de Hofhelot (inscrit monument historique en 1979)<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la motte féodale</ref>
- Château d'Oudenhove (où fut arrêté à la révolution française le marquis Louis-Auguste de la Viefville) dont il reste la métairie
- Motte féodale dans le bois de Beauvoorde, le long de la départementale 948 (Steenvoorde-Poperinge)
- Entrée de l'ancien château sur la Grand'Place
Espace culturel
- Médiathèque
- Cyber centre
- Centre de documentation de l'Akademie voor Nuuze Vlaemsche Taele/Institut de la Langue Régionale Flamande
Jeux traditionnels
- Boule flamande, pratiquée sur des pistes cintrées en terre battue, la commune dispose de plusieurs bourloires intérieurs et extérieurs.
- Tir à l'arc à la perche verticale ; ce tir est aussi appelé tir au papegai. Le jeu consiste à viser différentes cibles appelées oiseaux placées sur un mât de Modèle:Unité de haut. Les premières cibles se trouvent à Modèle:Unité du sol.
Papegai, qui signifie oiseau, est une déformation flamande de perroquet.
Fêtes communales
- Foire agricole (appeler aussi Mei-Feest depuis 1988), fête organisée par le Comice agricole depuis 1891 a lieu le Modèle:3e du mois de mai.
- Ducasse le dimanche qui suit le 14 juillet.
- Fête du houblon Modèle:1er d'octobre
Vie associative
Une centaine d'associations, clubs ou sociétés participent à la vie de la cité, notamment la Société des archers de Saint-Sébastien, société Philharmonique, association Colombophilie le messager de la frontière, ainsi que plusieurs clubs de sports (tennis, moto, judo, etc.).
Modèle:Infobox Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France
Les géants steenvoordois sont au nombre de six et peuvent être admirés tous les ans au carnaval d'été le dernier week-end d'avril et dans de nombreuses autres festivités régionales.
- La Belle Hélène<ref>Les amis de Gambrinus - géant belle Hélène</ref> trouve son nom dans une chanson de geste du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui raconte les péripéties amoureuses de la belle. Cette géante a vu le jour à la mi-carême en 1853. Après les Gayants de Douai, les Reuzes de Dunkerque et Cassel, Gargantua de Bailleul la Belle Hélène est l'une des plus anciennes géantes de carnaval en Flandre. Elle sort avec plus ou moins de régularité jusqu'en 1910. Recréée en 1980, elle nous rappelle alors le souvenir d'une jeune et séduisante Flamande marchande de fleurs sur les marchés du canton. En 2005 la Belle Hélène est entièrement reconstruite en osier. Propriété de l'association des porteurs « les amis de Gambrinus » la géante remporte à plusieurs reprises le premier prix de danse au festival des géants portés de Lille.
- Jean le Bûcheron<ref>Legende du géant des amis de Fromulus</ref>, né en 1914. Détruit durant la dernière guerre mondiale en mai 1940, il est reconstruit en 1948 par Maurice Deschodt-Pattein, un peintre Hazebrouckois, qui donna vie à une trentaine de géants de la région dont Tisje Tasje d'Hazebrouck, la Belle Roze d'Ardres et Aliboron d'Estaires.
- Rosalie, (1993) géante du Ryveld, porteuse de lait
- Jacobus, (2004) fils de Jean le Bûcheron
- Jean-Charles, (2002) géant représentant un écolier
- Edgar le Motard (2007) géant construit en Catalogne il représente un motard
Le carnaval de Steenvoorde ainsi que ses géants ont été inscrits à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Festival
- La ronde européenne de géants portés, créée en 1989<ref>Ronde européenne de géants portés</ref>, est organisée par les amis de Fromulus<ref>Les amis de Fromulus entrepreneurs de spectacles</ref>
- Street art festival, créé par une association locale en 1999 sous le nom de fête du roller skate, a lieu le Modèle:3e de juillet et se termine par un concert.
Personnalités liées à la commune
- César Pattein (°1850-†1931), artiste peintre figuratif qui fut élève de Jules Breton de l'école de Barbizon.
- Gustave Pattein (°1849-†1924). Sculpteur, frère du peintre César Pattein.
- Jean-Noël Ternynck, poète flamand né à Steenvoorde le Modèle:Date-
- Alain Vasseur, cycliste, vainqueur en 1969 des Quatre Jours de Dunkerque et d'une étape au Tour de France 1970.
- Cédric Vasseur, cycliste, vainqueur d'étape au Tour de France 1997 et 2007.
- Iris Mittenaere, Miss France 2016 et Miss Univers 2016
Cadre de vie
La commune a été récompensée par une fleur au palmarès 2008 du concours des villes et villages fleuris<ref>Source : Villes et Villages Fleuris</ref>
Chemins de randonnée
- La commune est traversée par le sentier de grande randonnée GR 128.
- Les balades à partir de la commune :
- La ronde des moulins (Modèle:Unité - 3 h 10)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Vers le Ryveld (Modèle:Unité - 4 h 40)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Situation du hameau le Ryveld : vue satellite
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Campagne steenvoordoise.
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Chemins de randonnée à Steenvoorde.
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Steenvoorde vue des chemins de randonnée.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes du Nord
- Histoire du Nord
- Pays Cœur de Flandre
- Pays Moulins de Flandre
- Géants du Nord
- Moulins à vent du Nord-Pas-de-Calais
- Liste des édifices gothiques en brique du nord de la France