Glageon

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Modèle:Infobox Commune de France

Glageon est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Géographie

Fichier:L'envol du cygne.jpg
L’Étang de la Forge au petit jour

Glageon se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».

Glageon fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.

La commune se trouve à 110 km de Lille (Préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 55 km de Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B) et à 14 km d'Avesnes-sur-Helpe (Sous-Préfecture). Glageon jouxte la ville de Fourmies.

La Belgique et l'Aisne se trouvent à 10 km.

La commune est le point d'arrivée de la Voie verte de l'Avesnois Glageon-Ferrière-la-Grande. Cette verte voie a une longueur de 30 km. Incluse dans la véloroute TransEuropéenne Paris-Moscou, elle se prolongera prochainement vers Hirson et l'Axe vert de la Thiérache.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Glageon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Trélon, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fourmies dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,5 %), prairies (43,7 %), zones urbanisées (6,5 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %), terres arables (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

  • Glageon est un ancien site gallo-romain et a connu une occupation mérovingienne. En 1862, à Couplevoie, ont été trouvées des sépultures renfermant des armes de l'époque gallo-romaine.
  • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
  • 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
  • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
  • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
  • D'après A. Desmasures Glageon se disait autrefois Glagon, Glangon, glan en celtique veut dire bord de l'étang, de la rivière et gon veut dire roche, hauteur. Glageon est la première commune de la Fagne, ici la pierre remplace peu à peu la brique.
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un château-fort est construit par Nicolas d'Avesnes. Il était situé au lieudit des "Pâtures", juste derrière l'ancien cimetière. En 1186, Glageon est le siège d'une paroisse du décanat d'Avesnes. La paroisse était rattachée à l'Abbaye de Liessies.
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le village est séparé en 2 : Glageon-Avesnes (Pairie d'Avesnes) et Glageon-Maubeuge (Prévôté de Maubeuge), avec 2 maires et 2 groupes d'échevins jusqu'à la Révolution.
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le château est assiégé et détruit à plusieurs reprises. Il fut habité par Philippe de Stavèle (1508-1562), seigneur de Glageon, baron de Chaumont, ambassadeur de Marguerite de Parme auprès d'Élisabeth d'Angleterre, grand maître de l'artillerie du roi d'Espagne Charles Quint et chevalier de la toison d'or. Il vit se succéder des noms d'ennemis prestigieux, maigre consolation, les troupes de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} en 1543, Henry II en 1552 ; en 1554 c'est le tour du connétable de Montmorency, puis Turenne en 1637. Aujourd'hui, il ne reste plus de traces de cette place forte.
  • Autrefois célèbre pour sa carrière de marbre rose dont la pierre peut être admirée au château de Versailles dont les restaurations effectuées sous la Monarchie de juillet ou même postérieurement, ont largement utilisé le marbre de Glageon et de tout l'Avesnois.
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Son église dédiée à Saint Martin est du XVIIIème ; construite en 1714, l'église Saint-Martin de Glageon a été agrandie en 1785. En 1773, s'ouvre la mine de fer à Couplevoie.
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la commune accueille des usines de tissage et de peignage de la laine, une filature dirigée par la famille Boulanger, ainsi qu'une brasserie-malterie connue sous le nom de Bernard Lemaire, puis Bernard Champagne, puis Bernard. Située au 4 rue du Calvaire, on peut toujours apercevoir sur le toit le séchoir à houblon. La filature de laine Landousie a été fondée en 1889 par Auguste Landousie (1831-1900). Fortement dévastée pendant la Première guerre mondiale, la filature intègre ensuite le consortium de Fourmies (Société des filatures de laines peignées de la Région de Fourmies). Elle cesse son activité en 1980. La filature Hubinet fondée par Charles Louis Hubinet n'a pas non plus été épargnée par la Grande guerre. La filature a été incendiée en 1990 et transférée ensuite à Wignehies. La carrière commence à être exploitée et l'est toujours aujourd'hui. Les années 1850-1900 sont exceptionnelles pour le village qui bénéficie de l'arrivée du chemin de fer. Glageon était desservi par trois gares, celles de Trélon-Glageon et de Couplevoie sur la ligne de Maubeuge à Fourmies et celle de Féron-Glageon sur la ligne de Fives à Hirson. Ces trois gares, encore en fonctionnement en 1945, ont été fermées ultérieurement. La population augmente fortement.
  • Première guerre mondiale : Les allemands arrivent dans le village de Glageon le mercredi Modèle:Date- (9h du matin). Le village se trouvera en zone occupée par les troupes Allemandes jusqu'au Modèle:Date-, date où le village est libéré par des troupes Françaises, 2 jours donc avant l'armistice.
  • Plans du cadastre napoléonien (1823 et 1885) de Glageon : site internet des Archives départementales du Nord

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Maire en 1802-1803 : Jean Brihaye père<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.</ref>.

Maire en 1807 : Decamp<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Maire en 1881 : Rousseaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.


Maire dans les années 1980 : Duquesne (père de Benoit Duquesne).Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,51 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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