La commune est desservie par les autoroutes A23 et A2 : elle est ainsi intégrée à un réseau routier très dense. Différentes départementales l'irriguent.
Valenciennes est à la limite entre les sols du Crétacé supérieur (Artois / Hainaut) et ceux de l'Éocène inférieur. Elle se situe à proximité d'une faille est-ouest. Plusieurs fosses ont permis l'exploitation du charbon sur le territoire et dans la région. Les filons de houille se trouvaient dans des roches de type grès ou schistes, sous les roches calcaires. Les argiles se situent en superficie.
La topographie est douce, le territoire est organisé autour de la vallée de l'Escaut. L'altitude varie de Modèle:Unité en aval du fleuve à Modèle:Unité à l'ouest.
Famars est située entre deux cours d'eau : l'Escaut, et la Rhônelle. À dix minutes en voiture, le plan d'eau du Vignoble qui s’étend sur Modèle:Unité offre un cadre naturel de détente et de loisirs.
Famars est desservie par le tramway de Valenciennes (Lignes T1 et T2). Deux stations sont implantées sur le territoire de la commune, dont le terminus des lignes T1 et T2, Université. La station Université est également desservie par les lignes 103, 104, Illigo 1 et Luciole du réseau de bus Transvilles, ainsi que par les lignes 803, 803E, 823 et 971 des réseaux interurbains Arc-en-Ciel 3 et Arc-en-Ciel 4.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (63,5 %), zones urbanisées (17,8 %), prairies (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Famars et dans l'ensemble de la région Nord-Pas-de-Calais en 2011, au travers de quelques indicateurs<ref name="logement" group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement37" group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :
indicateurs de logement - Famars, 2011
Famars
Nord-Pas-de-Calais
Variation
Part des résidences principales (en %)
94.4
90.7
+ 8,8 %
Part des logements vacants (en %)
5.2
6.2
- 16.1 %
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
47.7
56.2
- 15.1 %
À cela vient s'ajouter une nouvelle résidence qui vient de s'achever et comporte de nouvelles maisons.
Toponymie
Attestée sous la forme Fanomantis en 400 et 410, Fanomartis puis Fanmartense en 775 et Fanmars en 1082<ref name="EN">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Modèle:Nobr.</ref>. Ce nom serait à rapprocher d'un temple dédié au dieu Mars car il serait formé sur le latin Modèle:Langue, qui signifie « temple », et sur Martis, relatif au dieu Mars<ref name="EN" />.
Pour établir un lien entre le fait que la région ait été envahie par des barbares ou des Romains et le nom de Sarrasin donné aux habitants de Famars, une explication peut se trouver du fait que les armées romaines étaient à une époque constituées principalement de Laeti, d’origine germanique ou même nervienne. Ces troupes auxiliaires (auxilia) étaient recrutées dans les pays conquis dont certains du bassin méditerranéen et d’Afrique. Ces soldats pouvaient acquérir la citoyenneté romaine après Modèle:Nombre de service et disposer de terres à entretenir. Il se pourrait donc, simple hypothèse, que des Sarrasins, Maures ou Barbares aient entretenu des terres à Famars et que le nom des habitants en découlerait.
La troisième, de Modèle:M., date du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> : ses recherches l’ont amené à découvrir qu’avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les habitants de Famars portaient le nom de Sarrasins. Le surnom de Sarrasin viendrait du fait qu’un curé de l’époque s’était étonné que les habitants de Famars payaient leur denier du culte et leur offrande à la messe dominicale avec des pièces qui n’étaient pas à l’effigie du roi.
En fait, les Sarrasins s’acquittaient de leurs obligations avec des pièces à l’effigie d’empereurs romains qu’ils trouvaient à foison lors des labours et même dans les jardins.
Le curé, ignorant l’histoire romaine, s’en était ouvert à son évêque en lui disant que les habitants utilisaient des pièces à l’effigie de Mahomet, qu’ils étaient donc des Sarrasins. De là viendrait le nom des habitants (le gentilé) de Famars.
Cette cité appartenait à la Gaule belgique. Connue dans l'antiquité romaine sous le nom de Modèle:Langue, elle est un important camp militaire fortifié, probablement en réponse aux grandes invasions « barbares » germaniques (des années 256 à 276) qui ont pour partie détruit l'ancienne capitale régionale gallo-romaineBavay (laquelle Modèle:Incise s'est déplacée vers Cambrai, laissant à Famars le rôle de garder la vallée de l'Escaut contre les invasions venues du nord).
Des fouilles archéologiques ont mis au jour les restes d'un aqueduc, de thermes romains. Cet établissement public du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de construction rectangulaire, se développe alors sur une longueur de Modèle:Unité pour Modèle:Unité de large. Il se compose d'une piscine froide, d'une pièce tiède, de trois pièces chaudes et d'une cour de service contenant leurs dispositifs de chauffage. Une cour intérieure délimite en partie une palestre bordée d'un couloir et un frigidarium comportant une pièce froide et une piscine.
Famars est alors reliée à la voie romaine principale Bavay - Cambrai par une voie secondaire notée sur la table de Peutinger.
Le Cercle archéologique de Valenciennes, relayé ensuite par le service archéologique de cette ville, a été amené dès les Modèle:Nobr à effectuer de multiples investigations<ref>Sous l'impulsion notamment de Philippe Beaussart et de Vincent Maliet.</ref>. Les archéologues de l'Inrap ont eu l'occasion d'autres interventions, notamment aux abords de la Rhonelle, où ont été relevées d'autres traces de l’histoire de la commune. Avant eux, une société d'actionnaires constituée en 1823 pour effectuer des fouilles sur les thermes sur la commune a fait faillite<ref>Les dossiers d'Archéologia, Modèle:N°, Les établissements de bain en Gaule Belgique, Frédéric Loridant, Modèle:P..</ref>.
Vers l’an 150, un incendie général détruit la cité. Un pot du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est découvert, contenant Modèle:Nombre de bronze, ainsi qu’un squelette au fond d’une cave. Puis, vers 320, les habitants de Fanum Martis, aujourd’hui Famars, récupèrent les marbres, la craie et les pierres pour alimenter quatre fours à chaux destinés à faciliter la construction d’une forteresse qui sera leur castrum, dont un mur est encore visible. Des objets cultuels révélant des cultes dédiés à Mithra, Attis, Cybèle et Mercure sont retrouvés<ref>La Voix du Nord du Modèle:Date-.</ref>.
À cette époque, la cité possède des ateliers de potiers spécialisés dans les cruches en pâte claire.
Elle possède ensuite un château, dont le parc se situe à l'emplacement des thermes ; son déclin progressif et mal expliqué s'observe ensuite (peut être en partie lié aux impacts des invasions et des épidémies de peste noire ?).
En 1340, au début de la guerre de Cent Ans, Famars et son château sont brûlés par les Français. Un nouveau château est construit en 1662 par la famille Le Hardy, seigneurs de Famars et d'Aulnoy. Ce château a été détruit par des obus pendant la guerre de 1914-1918. Le château actuel est construit dès 1918 sur le même emplacement que les châteaux qui l'ont précédé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des fouilles, entreprises en 1973 autour de l'église actuelle, Modèle:Référence nécessaire, dont la dernière, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est détruite en 1918. De cette église, on a conservé un pilier, qui se trouve devant l'église actuelle, inaugurée en 1929.
L'université de Valenciennes a installé le nouveau campus universitaire du Mont-Houy entre Aulnoy et Famars. Ce pôle d'enseignement supérieur se développe partiellement sur son territoire.
Laissé à l’abandon pendant des décennies, ce château est aujourd’hui l’un des fleurons de la ville de Famars. Construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il a été détruit puis reconstruit plusieurs fois.
Sa silhouette est connue des automobilistes venant de Maing et Quérénaing en direction de Valenciennes. Longtemps laissé à l’abandon, ce château emblématique aura vécu plusieurs vies. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Lètes (une tribu germanique à la solde de l’Empire romain, en général postée aux frontières) construisent leur ville sur cet emplacement et érigent un castellum pour défendre Famars.
Détruit en 1340, il faudra attendre 1662 pour qu’un nouvel édifice voie le jour, détruit à nouveau durant les terribles bombardements de 1918. Sa reconstruction ne sera jamais vraiment achevée et le château se transformera peu à peu en ferme<ref>Modèle:Article.</ref>.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Valenciennes-Sud<ref name="Cassini" />. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La ville fait partie de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée en 2000 par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs.
Maire de 1802 à 1807 : Hyolle<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le syndicat intercommunal d’assainissement de Valenciennes (SIAV) gère la collecte, le transport et le traitement des eaux usées et des eaux de pluie sur la commune de Famars.
Le SIAV a également inauguré un dispositif pédagogique « La route de l'eau » à l'Université du Hainaut-Cambrésis à Famars.
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nombre s'élève à 41,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nombre est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,55 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (63,5 %), zones urbanisées (17,8 %), prairies (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC" />.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref name="auto-généré1" group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>..
Logements
Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Famars et dans l'ensemble de la région Nord-Pas-de-Calais en 2011, au travers de quelques indicateurs<ref group="Insee" name="logement" />,<ref group="Insee" name="logement37" /> :
indicateurs de logement - Famars, 2011
Famars
Nord-Pas-de-Calais
Variation
Part des résidences principales (en %)
94.4
90.7
+ 8,8 %
Part des logements vacants (en %)
5.2
6.2
- 16.1 %
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
47.7
56.2
- 15.1 %
À cela vient s'ajouter une nouvelle résidence qui vient de s'achever et comporte de nouvelles maisons.
Équipements culturels et sportifs
La commune possède une salle omnisports, un terrain de foot, un stade de football et deux boulodromes.
Enseignement
Famars est située dans l'académie de Lille.
La commune de Famars dispose d'une école maternelle et primaire. Elle a un but à favoriser l'écologie à la suite de l'aménagement d'un coin potager dans la cour de l'école.
Média
Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour Valenciennes (et ses environs)
La ville est couverte par les programmes de [[France 3 Nord-Pas-de-Calais|Modèle:Nobr Nord-Pas-de-Calais]] et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo.
Le Volley-ball de Famars avec plus de Modèle:Nombre tient aussi une place importante dans la vie de la commune. Vainqueur de la première coupe des Hauts de France le Modèle:Date- contre le club de Longueau Amiens sur le score de Modèle:NombreModèle:Nobr.
Les cultes
Culte catholique
L’église de Famars servait autrefois de chapelle aux châtelains de Famars. Elle existait déjà en 1657. Une pierre tombale en marbre blanc, classée monument historique, du chevalier Le Hardy, Seigneur de Famars et de son épouse Marie Anne Thérèse Joseph Le Boucq est visible à l’intérieur de l’église actuellement. En 1918, le Modèle:Date, après une bataille de dix jours au cours desquels elle changea de mains quatre fois, l’église fut presque totalement détruite par les obus. Le pilier est toujours visible sur le parking de l’église et conservé à l’endroit exact où il se trouvait. En face du portail de l’église, juxtaposant le jardin du presbytère, une réplique de la grotte que l’on peut voir à Lourdes. Elle a été inaugurée en 1956 par le chanoine Dubois, doyen de Saint-Nicolas.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal est de Modèle:Unité<ref name="2011_insee.fr" />
Emploi
En 2011, le taux d'activité de la population des Modèle:Nombre est de 69,6 %<ref name="2011_insee.fr" />.
En 2011, le taux de chômage de la population des Modèle:Nombre est de 13,3 %<ref name="2011_insee.fr" />.
L'église de l'Assomption-de-Marie de 1929 avec quelles dalles funéraires anciens ; près de l'église, un pilier de l'église détruite en 1918 et une grotte de Lourdes.