Louhossoa

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Modèle:Infobox Commune de France

Louhossoa (Luhuso en basque) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Luhusoar<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>,<ref name="euskaltzaindia.net">Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Louhossoa se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Cambo-les-Bains<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Baïgura et Mondarrain dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Macaye (Modèle:Unité), Itxassou (Modèle:Unité), Mendionde (Modèle:Unité), Bidarray (Modèle:Unité), Cambo-les-Bains (Modèle:Unité), Espelette (Modèle:Unité), Halsou (Modèle:Unité), Hasparren (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Louhossoa fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans la zone Lapurdi Garaia (Haut-Labourd)<ref>Lapurdi Garaia (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.</ref>, au sud de ce territoire.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Les terres de la commune sont arrosées<ref>Notice du Sandre sur Louhossoa</ref> par la Nive, affluent de l'Adour, et par un tributaire de celle-ci, le ruisseau la Mouline.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambo-les-Bains », sur la commune de Cambo-les-Bains, mise en service en 1964<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

  • le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une densité de milieux à caractère tourbeux et la présence d’espèces spécifiques au territoire, liées aux conditions de confinement et d’humidité importants des vallons du massif<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • « la Nive », d'une superficie de Modèle:Unité, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le « massif du Baygoura », d'une superficie de Modèle:Unité, un massif montagneux à landes et pelouses exploité par le pastoralisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Urbanisme

Typologie

Louhossoa est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,1 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), forêts (20,4 %), zones urbanisées (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

Sur le cadastre napoléonien de 1840, la commune est divisée en trois sections :

  • Église
  • Galbarioalberdia
  • Harnabar

Le Géoportail recense les lieux-dits suivants :

  • Amezpila
  • Ancienne Carrière de Kaolin
  • Apeztégia
  • Bidartéa
  • Bildoztéguia
  • Bordetxea
  • Caminoa
  • Chukurrénéa
  • Curutchéta
  • Fagaldéa
  • Galbarioa
  • Haltzartéa
  • Haramburuya
  • Harnabarréa
  • Hiriartéa
  • Laurentzen
  • Laurentzénéa
  • Parparokoborda
  • Pastéroenea
  • Pétrikundeya
  • Petrikundeyko Borda
  • Zilantzénéa

Voies de communication et transports

La commune est desservie par la route départementale D 918 entre Itxassou et Bidarray.

La gare de Louhossoa, proche de la Nive, est située sur la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Louhossoa est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2007, 2009, 2010, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Louhossoa est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:64350-Louhossoa-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Louhossoa.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 0,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Louhossoa apparaît<ref name="Raymond">Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque</ref> sous les formes Lourgousane (1595), Larhossa, Lorussona, Lurrossoa, Larrossoa et Lurossoa (1625, titres de Louhossoa<ref name="Louhossoa">Titres de Louhossoa - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Beata Maria de Lahaussoa et Louhossoüa (respectivement 1683 et 1690, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Montagne-sur-Nive en 1793 et Luhoso et Luhuso<ref name="Lhande">Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Graphie basque

Son nom basque actuel est Luhuso<ref name="euskaltzaindia.net"/>.

Histoire

Le lieu connu sous le nom de Louhossoa se trouvant peuplé de 26 maisons bâties, par les cadets de familles, sur les terres communes à Macaye et Mendionde, une réunion des habitants du Modèle:Date- attribua 13 maisons à chaque communauté.

Le Modèle:Date-, les habitants des trois quartiers de Lurhossoa, Archiloa et Saltanssima situées sur les terres communes, ayant obtenu des lettres patentes, lesquelles irrigeaient les quartiers en paroisse indépendante avec autorisation de bâtir une église, procédèrent aux bornages de la nouvelle commune.

À partir de 1720, les noms des quartiers Archiloa et Saltanssima disparaissent des comptes rendus de réunion. Il n'est plus fait mention que de Louhossoa.

En 1834, on découvre plusieurs gisements de feldspath et de kaolin. La Société des Feldspaths basques & Porcelaines du Limousin exploitèrent les mines et l'usine jusqu'en 1979.

La loi du Modèle:Date-<ref name="Veyrin">Modèle:Ouvrage, page 185</ref>, qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Louhossoa s'appela Montagne-sur-Nive, Ainhoa devint Mendiarte, Ustaritz Marat-sur-Nive, Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Étienne-de-Baïgorry Thermopyles, Saint-Palais Mont-Bidouze, Saint-Jean-Pied-de-Port Nive-Franche, Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon, du nom d'un jeune soldat mort au combat et Souraïde Mendialde.

En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - Modèle:Date-) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes<ref>Modèle:Ouvrage, page 187.</ref>. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent Modèle:Citation<ref>Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires<ref>Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (Modèle:Date-) pour les 229 détenus sous leur responsabilité : <poem>Modèle:Citation</poem></ref> à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : Modèle:Citation<ref>Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté ; ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : Modèle:Citation<ref>Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Ces armoiries sont d’adoption récente. Elles reprennent un blason sculpté sur la clé de voûte située au-dessus de l’accès d’entrée du clocher de l’église, dont l’origine est inconnue.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Louhossoa fait partie de huit structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la communauté de communes Errobi ;
  • le SIVU Artzamendi ;
  • le SIVU pour la mise en œuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l’Artzamendi ;
  • le syndicat AEP Macaye - Louhossoa ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte d’assainissement collectif et non collectif URA (à la carte) ;
  • le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Le kaolin de Louhossoa est argileux doux et onctueux et fait avec l'eau une pâte liante. Ces deux dernières qualités passent pour les plus parfaites au point de vue de l'industrie céramique. Son handicap est qu'il a toujours été, depuis le début de son extraction, beaucoup plus cher à exploiter que les kaolins anglais.

La première société formée à Louhossoa pour l'exploitation du kaolin remonte à 1837. Cette première tentative ne fut pas couronnée de succès. L'entreprise marcha mal et les actionnaires mirent en vente l'usine et les carrières destinées à l'alimenter une vingtaine d'années seulement après son ouverture. Parmi les actionnaires se trouvait M. Plantier de Bayonne, qui se rendit acquéreur de l'ensemble. Son intelligence alliée à une infatigable énergie lui permirent de relever l'usine qui se trouvait pratiquement en ruine en 1858. À la même époque Jean Beheran, tiré au sort, doit quitter son village pour se rendre à l'armée. Il acquiert de l'instruction et devient sous-officier ; cependant son régiment est affecté dans la région parisienne. Le sergent Beheran visite plusieurs ateliers et, attiré par un penchant irrésistible, désir reprendre pendant les heures de loisirs laissées par le service son ancien métier de charpentier. Malheureusement à cette époque sa qualité de sous-officier ne lui permet pas de travailler comme ouvrier. Il n'hésite pas à renoncer à son grade pour pouvoir exercer son art. De retour à Louhossoa, il travaillera avec M. Plantier et perfectionnera considérablement les machines hydrauliques.

Entre les deux guerres cette exploitation prospère tout à fait moyennement, pour finalement connaître de graves difficultés à partir de 1950. Néanmoins la production continuera jusque vers 1979. La société, après plusieurs changements de propriétaires, sera définitivement liquidée en 1979.

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

Langues

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Lohossoa est le bas-navarrais occidental.

Distinctions culturelles

Louhossoa fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Festivités

Patrimoine civil

Fichier:Louhossoa Ferme.jpg
Ferme dans le village.
Fichier:Louhossoa Fronton.jpg
Le fronton place libre.

Patrimoine religieux

Fichier:Louhossoa Eglise.jpg
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Fichier:Louhossoa Stèles.jpg
Stèles discoïdales.

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption (Beata Maria en basque) date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec une tour massive et non blanchie. Elle possède une cloche<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la cloche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle</ref> de 1726 inventoriée par le ministère de la Culture, qui échappa deux fois à la fonderie. Pendant la Révolution où elle fut emmenée à Bayonne, puis en 1983, car l'ancienne cloche se fendit, et la municipalité voulait la fondre pour financer la nouvelle. L'ancienne cloche est aujourd'hui exposée dans le cimetière.

La plus ancienne date clairement identifiable (mais malheureusement aujourd'hui sous le bitume) gravée sur une stèle discoïdale porte la date de 1628. Ce qui correspond à la date de création du cimetière.

Équipements

Enseignement

La commune dispose d'une école primaire.

Personnalités liées à la commune

Pierre Lafitte, né en la maison Salaberria le Modèle:Date-, fils de Joseph, brigadier des douanes, et Maris Viela, ordonné prêtre en 1923 et décédé à Bayonne le Modèle:Date-, est un écrivain français de langue basque, connu pour ses études sur la littérature en basque, spécialement la populaire. Il a été fondateur et directeur des revues Herria (« Pays ») (1944) et Aitzina (« En avant »). Il a été le précurseur du premier groupe lié au nationalisme basque en Pays basque français, appelé « eskualerriste ».

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail