Villers-Sir-Simon
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Villers-Sir-Simon est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1. Modèle:Sommaire
Géographie
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes : Modèle:Communes limitrophes
Paysages
Modèle:Article connexe La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)<ref group=Note>La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent Modèle:Nobr.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce paysage régional, qui concerne Modèle:Nombre, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent Modèle:Pourcentage de la surface agricole utilisée (SAU)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Villers-Sir-Simon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), prairies (27,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Vileirs en 1200 ; Vilers en 1296 ; Villers-Messire-Simon en 1429 ; Villers-sur-Simon en 1515 ; Villers-Saint-Simon en 1640<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Villers est un appellatif toponymique français qui procède généralement du gallo-roman villare, dérivé lui-même du gallo-roman villa « grand domaine rural », issu du latin villa rustica. Il est apparenté aux types toponymiques Modèle:Page h', Viller, Modèle:Page h', Weiler et Willer.
Sir Simon est le nom du seigneur du lieu, nommé Simon de Villars, chevalier croisé du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} siècle (cité dans une charte de 1152 en tant que Seigneur de cette terre et de celle d'Ambrines), qui partit aux croisades après avoir affranchi ses manants et donné une importante partie de sa fortune à la « table des pauvriseurs de sa seigneurie ». A son retour, il ne réclama pas la restitution de ses biens. Aussi, pour honorer la mémoire de cet homme de bien, les manants de cette terre adoptèrent pour leur communauté<ref group="Note">En Artois, on préférait contrairement à la Flandre ou au Hainaut. ce terme à celui de paroisse car, nous explique Bignon en 1698: « Le Terne de paroisse n'est connu en Artois que par rapport au spirituel: en toutes autres affaires, soit administratives, militaires ou de finances, on use du terne de communauté ». Thierry Delattre</ref> le nom de « Villers Sire Sirnon ». remplaçant ainsi le nom d'origine qui était « Villars-le-Vert »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Villers-la-Montagne en 1793<ref name=Cassini/>.
Ses habitants sont appelés les Villerois et parfois les Villers-Simonois<ref>Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.</ref>.
Histoire
Avant la Révolution française, Villers-Sir-Simon était le siège d'une seigneurie<ref name=":032">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 75, lire en ligne.</ref>.
Pendant la Première Guerre mondiale, en Modèle:Date-, des troupes ont établi leur cantonnement dans la commune située à l'arrière du front de l'Artois<ref>Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, Modèle:10ebrigade, : J.M.O. 18 mai1915-7 juillet 1916, p. 26, lire en ligne.</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
Circonscriptions administratives
Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions électorales
Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 41,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Une magnifique statue en bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans l'église Saint-Éloi.
- Stèle aux aviateurs américains, tués dans l'explosion de leur appareil le Modèle:Date-.
-
L'église Saint-Éloi de nuit.
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Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Boucquel, décédé écuyer, était aux {{#switch: XVIII
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle
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}}, conseiller au conseil d'Artois, seigneur de Warlus, Sombrin, Villers-Sir-Simon, Valhuon. Il a rendu plusieurs services à son roi, le roi de France<ref name=":032"/>.
- Paul François Boucquel, écuyer, fils de Jean-Baptiste, seigneur des mêmes lieux que son père, a reçu en octobre 1723, des lettres de chevalerie héréditaire données à Versailles, en récompense des services rendus au roi en tant qu'officier au régiment de dragons d'Artois<ref name=":032" />. En octobre 1736, il demeure à Sombrin et bénéficie de nouvelles lettres données à Versailles. Elles l'autorisent à décorer ses armes d'une couronne de comte et à prendre deux tigres comme supports. Cette autorisation lui est accordée en raison des services rendus au roi par son père, par lui-même, et par deux de ses fils, au service dans la deuxième compagnie des mousquetaires à cheval de al garde du roi, l'un depuis le Modèle:Date et l'autre depuis le Modèle:Date<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 78, lire en ligne.</ref>.