Saint-Léger-en-Yvelines

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Léger-en-Yvelines est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Fragéoloc78

Situation

La commune de Saint-Léger-en-Yvelines se trouve dans le centre des Yvelines, au cœur du massif forestier de Rambouillet, à Modèle:Unité au nord-ouest de Rambouillet, chef-lieu d'arrondissement et à Modèle:Unité au sud-ouest de Versailles, la préfecture du département.

Le territoire communal est essentiellement rural, à 94 %. L'espace rural est couvert en quasi-totalité par la forêt, à l'exception de quelques clairières dédiée aux cultures, notamment au sud du village. À ces espaces s'ajoutent Modèle:Unité d'espaces verts, dont le domaine du château du Planet, dans l'ouest de la commune.

Hydrographie

Les principaux cours d'eau sont :

La commune compte également plusieurs étangs de petite dimension, dont l'étang Rompu sur la route de Montfort-l'Amaury, traversé par le ruisseau des Ponts-Quentin.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Transports et voies de communications

Réseau routier

La commune est traversée par la route départementale 936 qui mène à Condé-sur-Vesgre vers le nord-ouest et à Rambouillet vers le sud. La route départementale 138 mène à Montfort-l'Amaury vers le nord, la route départementale 111 qui débute au droit de cette RD 138 au nord du village mène à Gambaiseuil vers le nord-ouest et la route départementale 61 conduit aux Bréviaires vers le sud-est.

Desserte ferroviaire

La gare SNCF la plus proche est la gare du Perray qui se situe sur la ligne N du Transilien, entre Rambouillet et la gare de Paris-Montparnasse.

Bus

La commune est desservie par la ligne 01 de l'établissement Transdev de Rambouillet.

Sentier de randonnée

Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Poigny-la-Forêt au sud jusqu'à Montfort-l'Amaury au nord-est.

Urbanisme

Typologie

Saint-Léger-en-Yvelines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols simplifiée

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 95,16 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,85 % d'espaces ouverts artificialisés et 1,99 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols détaillée

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 3,5 % 123
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,0 % 36
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 5,2 % 182
Forêts de feuillus 56,9 % Modèle:Nb
Forêts de conifères 21,9 % 768
Forêts mélangées 4,3 % 152
Forêt et végétation arbustive en mutation 7,1 % 249
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

La forme la plus ancienne de la localité remonte à la construction de l'église sous le règne de Robert le Pieux (996-1031) In Aquilina etiam silva sancti Leodegarii extruxit ecclesiam<ref>MIGNE (J. P.) Hugonis de Sancta Maria. Patrologiae Cursus Completus: Series Latina (1854), t. 163(2), p. 895.</ref>,<ref>MOUTIE (Aug.) Saint-Leger-en-Yveline. Société archéologique de Rambouillet 1870-1872 (1873), t.1, p. 73.</ref>, puis Sanctus Leodegarius en 1048<ref>NEGRE (E.), Toponymie générale de la France (1998), t. 3, p. 1555</ref>, Sanctus Leodegarius in Acquilina au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>COCHERIS (Hippolyte) Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, Saint Ligier<ref name="Victor R 1994, Page 241">Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 241</ref>.

L'hagiotoponyme Saint-Léger-en-Yvelines se rattache à saint Léger, évêque d'Autun, assassiné en 678, par son ennemi, Ébroïn, maire du palais de Neustrie et de Bourgogne qui aurait été noyé dans un étang en forêt de Sus-Saint-Léger. Selon la Vita de saint Léger, son corps fut enterré par une dame pieuse Modèle:Citation<ref>BAILLET (Adrien) Les vies des saints (1739), t. 7, oct-15nov, 2 oct. p. 27b.</ref>. C'est-à-dire, non loin de l'emplacement prétendu du martyre en pleine forêt, entre le territoire de la commune de Lucheux (Somme) et de Sus-Saint-Léger (Pas-de-Calais).

Selon certains historiens, en contradiction avec le vie du saint, situent le martyre en forêt d'Yveline<ref name="BARDY">BARDY (Monique), La grande histoire des Yvelines, Édijac, (1989), p. 248.</ref>. Il parait plus probable qu'un oratoire aurait pu être établi en Yvelines lors de la translation de l'Artois vers le Poitou, à l'occasion d'une possible halte du convoi de sa dépouille.

Le déterminant locatif du département -en-Yvelines marque par ailleurs son attachement à la région naturelle de l'Yveline<ref group="Note">Sous l'Ancien Régime, le nom de Pays d'Yveline est donné à une subdivision du Gouvernement général d'Île-de-France; cf. Le Gouvernement de l'Isle de France, carte par Damien de Templeux, 1663.</ref>,<ref group="Note">Le nom de pays d'Yveline apparaît également dans plusieurs ouvrages de l'époque comme le Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne, publié en 1726.</ref>.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Marat-des-Bois<ref name=Cassini/>.

Histoire

Le territoire de Saint-Léger-en-Yvelines est habité depuis l'époque préhistorique comme l'atteste la Pierre Ardoue, vestige d'un dolmen de l'époque néolithique, située à environ Modèle:Unité au nord-ouest du village. Modèle:Refnec.

Un trésor monétaire antique de 700 pièces d'argent fut découvert au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il comprenait des monnaies allant de la république vers - 50 av. J.-C., jusqu'à Domitien (96 ap. J.-C.)<ref>Trésors monétaires (2003), t.20, p. 166.</ref>,<ref>A.D. Yvelines, monographie communale Saint-Léger-en-Yvelines, Paul Aubert, 3/72.</ref>. De nombreux objets ont été découverts, les fondations d'un forum romain repéré par avion et deux voies romaines se croisent au sud du village. Par la suite à l'époque gallo-romaine, le site de Saint-Léger se trouva au cœur de la vaste forêt d'Yveline, comprise dans le territoire des Carnutes qui s'étendait entre la Seine et la Loire.

Certains historiens, en contradiction avec la vie du saint, situent le martyre en forêt d'Yveline<ref name="BARDY"/>. En 679, sous le règne de [[Thierry Ier|Thierry {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], saint Léger, évêque d'Autun, qui s'était attiré la haine du maire du Palais Ebroïn, fut conduit et décapité dans la forêt d'Iveline. Il parait plus probable qu'un oratoire aurait pu être établi en Yvelines lors de la translation de l'Artois vers le Poitou, à l'occasion d'une possible halte du convoi de sa dépouille.

Au Moyen Âge, Saint-Léger, alors appelé Saint-Jean Baptiste, était une cité plus importante que Montfort-l'Amaury, tandis que Rambouillet n'existait pas encore. Elle appartient, comme la forêt d'Yveline, aux Mérovingiens, puis aux Carolingiens. Hugues Capet en prend possession en 987, son fils, Robert le Pieux y fait par la suite construire un château pour domaine de chasse.

L'église et son clocher sont construits dans la foulée. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village prend le nom de Saint-Léger, tandis que l'église paroissiale conserve le vocable de Saint-Jean Baptiste jusqu'à aujourd'hui Modèle:Référence nécessaire.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le territoire est récupéré par la comtesse Béatrice de Montfort. Elle y fait bâtir une aumônerie de Modèle:Nb. Sa fille aînée, Yolande, récupère la partie du territoire du comté de Montfort où se situe Saint-Léger. Anne de Bretagne rapporte la châtellenie à la couronne de France en épousant Louis XII en 1499 et leur fille Claude, par son mariage à [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], la réunit au domaine royal en 1514.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les maisons commencent à se regrouper autour de l'église. Sur l'ordre du roi Henri II, Philibert Delorme construit le château royal de Saint-Léger-en-Yvelines au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>CHASTEL (André) Les fouilles du château royal de Saint-Léger en Yvelines. In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Modèle:124e année, N. 2, (1980) pp. 417-431.</ref>. Dès 1667, l'édifice est démoli sous ordre de Louis XIV. Des études archéologiques sont venues confirmer l’exactitude de la gravure représentant le château, réalisée par Androuet du Cerceau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On a pu restituer la moitié du château. De l'autre moitié, une partie a disparu, l'autre n'a pas été réalisée. Les débris de la démolition ont permis de connaître les matériaux utilisés pour la construction : la brique et la pierre pour les murs, l'ardoise pour la couverture. Les fouilles ont également révélé que le château était situé sur un château du Moyen Âge dont une partie a été intégrée dans le nouvel édifice par Philibert Delorme.

Fichier:Citerne de la muette.JPG
La citerne de la Muette.

La citerne de la Muette, encore visible aujourd'hui, date aussi de cette époque. Fabriquée de pierre et de brique, elle alimentait le château en eau. À cette époque, l'élevage de chevaux est pratiqué depuis des siècles dans la région et les Haras Royaux naissent au château. En 1668, à la demande de Louis XIV, le château est rasé et reconstruit plus loin, sur les bords de la Vesgre. Les haras y sont transférés et y resteront jusqu'en 1715. Jusqu'à cette date, de nombreuses bêtes y étaient élevées et nécessitaient beaucoup de personnel. Les Haras Nationaux (notamment ceux des Bréviaires) en sont la descendance.

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}}, la ville et les alentours se développent : construction de routes et de ponts, aménagements de la forêt à partir de 1844, installation d'une école en dehors de l'église en 1839 et d'une petite caserne de sapeurs-pompiers pour la protection de la forêt en 1876.

Le Modèle:Date-, durant la guerre franco-prussienne, une patrouille du Modèle:16e de Schleswig-Holstein tentait de se mettre en communication avec le général de Rheinbaben. Entre Saint-Léger-en-Yvelines et Condé-sur-Vesgre, au lieudit les Pins-du-Phalanstère, elle tomba dans une embuscade (l'embuscade des Pins-du-Phalanstère) dressée par des gardes nationaux des communes voisines et des francs-tireurs de Saint-Léger, et elle eut deux cavaliers tués et cinq blessés.
Dans ce pays, couvert de forêts, les paysans s'étaient organisés pour inquiéter l'ennemi, et chaque jour ses fourrageurs étaient reçus à coups de fusil.
Pour mettre fin à cette résistance, le duc de Mecklembourg donna l'ordre à un bataillon du Modèle:11e d'infanterie bavarois, sous le commandement du général von der Tann, de faire une battue dans la forêt. Dans la matinée du Modèle:Date-, les Bavarois cernèrent la commune de Poigny-la-Forêt et se mirent en devoir de fouiller les bois.
Aux abords de l'étang de la Cerisaie, ils égorgèrent froidement deux bergers dans la hutte desquels ils avaient trouvé un vieux fusil, puis ils les suspendirent par les pieds aux arbres de la route, le corps labouré de coups de sabre et les entrailles pendantes.
À Saint-Léger-en-Yvelines, pour venger les pertes essuyées la veille par les hussards, ils pendirent le maire, monsieur Gabriel Alexis Jouanne, par son écharpe à la porte de sa mairie, fusillèrent un garde national et emmenèrent 16 habitants comme otages. Deux de ces malheureux, effrayés, essayent de fuir ; ils sont impitoyablement massacrés<ref>La guerre dans l'ouest : campagne de 1870-1871 par Louis Paul Rollin pages 57 et 58</ref>,<ref>Monographie communale de Saint-Léger-en-Yvelines page 10</ref>.

L'actuel hôtel de ville est construit en 1904.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,32 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,68 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Modèle:…

Économie

Culture locale et patrimoine

Fichier:St Léger 78 Église2.jpg
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Fichier:Dolmen de la Pierre Ardoue 1.JPG
Dolmen de la Pierre Ardoue.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail