Rostrenen

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Modèle:Infobox Commune de France

Rostrenen {{#ifeq:1|0|[ʁɔstʁənɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Rostrenen en 1248, Rostraenen en 1254, Rostrenen en 1262, 1267 et en 1269, Rostraenen en 1270 et en 1285, Rostrenain en 1294, Rostrenen 1296, Rostrainen en 1317, Rostraenein vers 1330, Rosdrenen en 1368, Rostrenen en 1535 et en 1536<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom de la commune vient des mots bretons « roz » (tertre) et « draenen » (ronces)<ref name=infobretagne/>.
Rostrenen (Rostrenenn en breton) signifie donc « la colline (ou le tertre) des ronces ».

La légende raconte qu'une statue en bois de la Vierge a été trouvée dans un buisson de ronces. Cette statue est exposée dans l'église de Rostrenen. Elle est montrée en plein air, lors de la procession du 15 août. Les pèlerins, s'éclairant avec une bougie, se donnent rendez-vous vers 20 heures, devant l'église et montent en chantant sur la colline du Miniou (près de l'observatoire météorologique) autour d'un grand feu de bois. Ce pèlerinage est l'un des plus fréquentés en Bretagne.

Prononciation

Rostrenen se prononce /rosse-treu-nain/ (toujours en phonétique « française »).

En breton, Rostrenenn se prononce /rosse-traine/ (phonétique française et non internationale) : la finale est probablement tombée au cours du Moyen Âge par amuïssement sous l'influence du fort accent tonique breton mais comme souvent pour les noms de lieux bretons, l'administration française a conservé une graphie archaïque datant du Moyen Âge (cf le célèbre Henaff prononcé /Henañ/ mais dont l'état-civil conserve l'usage du digramme ff utilisé par les Bretons au Moyen Âge pour noter la nasalisation d'une voyelle).

Géographie

Localisation

Rostrenen est située dans la partie occidentale de la péninsule bretonne, à l'intérieur des terres (en Argoat), loin des côtes et des grands centres urbains, dans une région appelée communément le Kreiz Breizh. Rostrenen est ainsi situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au sud-ouest de Saint-Brieuc, à Modèle:Unité au nord de Lorient, à Modèle:Unité au nord-est de Quimper et à Modèle:Unité à l'ouest de Rennes. Elle fait partie sur le plan historique de la partie cornouaillaise des Côtes-d'Armor : elle faisait, sous l'ancien régime, partie de l'évêché de Cornouaille. Plus localement, Rostrenen est la ville principale du pays Fisel, un pays traditionnel qui doit son nom à la célèbre danse.

Modèle:Communes limitrophes

Géographie physique

La RN 164 traverse la commune et contourne par le nord l'agglomération principale. La commune renferme plusieurs bois : bois de Kerbescond, bois de Coat ar Forn et totalise Modèle:Unité de bois pour une superficie totale de Modèle:Unité<ref>Rostrenen sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>. La colline de Miniou Braz, située au sud du bourg, culmine à 262 mètres d'altitude et constitue le plus haut sommet de la commune. Le sud de la commune correspond au territoire de l'ancienne commune de Bonen que celle-ci a annexé en 1970. La commune est traversée dans sa partie sud selon un axe Est-Ouest par le canal de Nantes à Brest.

Modèle:Images

Géologie

Le granite porphyroïde de Rostrenen, dit « à dents de cheval », doit sa particularité aux feldspaths riches en inclusions, en particulier de biotite, qu'il contient, qui se présentent sous la forme de mégacristaux de 10 à 15 cm<ref>Serj Le Maléfan, "Granites de Bretagne", Coop Breizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref>. De bons affleurements sont visibles à Keriou, Porspine, Sainte-Christine, Kerroc'h (le nom signifie « village des rochers » en breton), etc.<ref>Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", éditions du Piat, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1954 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat Rostrenen bénéficie d'un climat tempéré de type océanique dégradé. Rostrenen détient le record de France de l'insolation annuelle la plus faible avec seulement Modèle:Unité enregistrées en 1958<ref>les records de la climatologie</ref>.

Modèle:Climat

Transports

La commune de Rostrenen est limitée au sud par le Canal de Nantes à Brest. Modèle:Article détaillé

Urbanisme

Typologie

Rostrenen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rostrenen, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rostrenen, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 7,8 % 251
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,5 % 49
Équipements sportifs et de loisirs 1,4 % 44
Terres arables hors périmètres d'irrigation 21,5 % 695
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 10,3 % 331
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 38,0 % 1227
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 6,6 % 214
Forêts de feuillus 10,3 % 333
Forêts mélangées 2,5 % 81
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Histoire

Moyen Âge

La baronnie de Rostrenen remonte à Riwalon, sénéchal de Bretagne en 1068. Modèle:Article détaillé La paroisse de Moëlou se trouvait dans l'archidiaconé de Poc'her (Poher) et dans l'évêché de Cornouaille ; elle avait pour trève[Rostrenen. La chapelle seigneuriale de Rostrenen fut remplacée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (probablement entre 1320 et 1352, du temps d'Alain VII de Rohan et de Jeanne de Rostrenen, son épouse) par une église plus vaste placée sous le vocable de Notre-Dame à la suite de la découverte d'un buste de celle-ci. Une bulle du pape Sixte IV datée du Modèle:Date- élève la nouvelle église au rang de collégiale, dortée de 6 chanoines ; son premier doyen fut Ronan de Coëtmeur, frère de Pierre IX de Rostrenen<ref group=Note>Pierre IX de Rostrenen, dit aussi Pierre du Pont-l'Abbé, né après 1443, † le Modèle:Date.</ref>, et recteur de Kergrist-Moëlou<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Temps modernes

La dernière duchesse d'Elbeuf

Innocente Catherine de Rougé du Plessis-Bellière<ref>Innocente-Catherine de Rougé, fille de Jean-Gilles de Rougé, marquis du Plessis-Bellière et de Florimonde-Renée de Lantivy, née le Modèle:Date.</ref> (1707-1794), mariée d'abord avec Jean-Sébastien de Kerhoënt, seigneur marquis de Coëtanfao, lequel mourut le Modèle:Date, se remaria le Modèle:Date avec Emmanuel-Maurice de Lorraine, duc d'Elbeuf (1677-1763), seigneur de Rostrenen.

Vivant principalement au château de Moreuil (dans l'actuel département de la Somme), sa venue dans son château de Rostrenen faisait événement dans la contrée, la baronne faisant une entrée triomphale dans la ville, descendant la rue du Bourg-Coz sous les acclamations du peuple, parmi lequel de nombreux mendiants accourus de fort loin ; le Doyen de la collégiale et tous les notables de la ville venaient en cortège à sa rencontre et les cloches sonnaient à toute volée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Emprisonnée pendant la Révolution française à plusieurs reprises, elle rédigea une correspondance dans laquelle elle relate les événements de son temps<ref>Sur une copie manuscrite de cette correspondance, voir Catalogue de la librairie Clavreuil, 1700-1800, mai 2015, Modèle:P., Modèle:N°.</ref> ; elle mourut dans un grand dénuement.

Révolution française

La ville, forte de ses 900 habitants, fut chef-lieu du district de Rostrenen de 1790 à 1795<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La menace des loups

Le Modèle:Date, le préfet des Côtes-du-Nord écrit : « Vu l'exposé par M. le maire de Rostrenen, les loups se montrent fréquemment par bandes nombreuses dans les environs de la commune, menaçant les bestiaux (...) et même les personnes ». Le préfet autorisa alors le maire à organiser des battues aux loups. Dans la décennie 1830 encore, le docteur Ribault, de Rostrenen, fut poursuivi par une bande de loups affamés en rentrant d'une visite à un malade un jour d'hiver ; il ne leur échappa que grâce à la vigueur de son cheval<ref>Sylvain Le Bail, "Cœur de Breizh", Les oiseaux de papier, Ploërmel, 2009, Modèle:ISBN.</ref>.

Frank Davies<ref>Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs en anglais que vingt ans plus tard en 1875.</ref> rapporte que lors des hivers rudes, après une longue période de neige, « on a besoin d'allumer des feux la nuit à tous les carrefours de routes entre Carhaix, Callac, Gourin, Rostrenen et autres petites villes du voisinage pour préserver les troupeaux et même les chiens de la rapacité des loups affamés »<ref>Frank Davies, "Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne", éditions des Montagnes Noires, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

La surabondance des foires et marchés

Vers 1809, sans compter les traditionnels marchés hebdomadaires chaque mardi, 22 foires sont organisées chaque année à Rostrenen ; en 1896 elles sont au nombre de 26 bien que le préfet des Côtes-du-Nord ait écrit en 1837 : « Ces foires sont en trop grand nombre. Il en résulte un déplacement trop souvent répété des habitants des communes voisines qui pour la plupart n'ont rien à y faire et qui ne s'y rendent que pour boire dans les cabarets. Il serait bien qu'elles fussent réduites : on y ferait les mêmes affaires et il y aurait un bénéfice réel pour l'agriculture »<ref>Fernand Ruchon, "Rostrenen au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", 1993, Modèle:ISBN.</ref>.

Le docteur Goëlo, médecin à Rostrenen, écrit en 1832 dans un rapport adressé à la commission sanitaire sous-préfectorale de Guingamp : « Ce pays est sain et fertile, leurs habitants laborieux, un peu ivrognes, superstitieux, plongés dans une ignorance très grande. Pas une école primaire dans aucune des communes des deux cantons, excepté la commune de Rostrenen. Il est de fait que ce bon et pacifique clergé cherche tous les moyens possibles pour entretenir cette ignorance. L'influence qu'il a dans nos campagnes est si grande que nos malheureux campagnards se laissent gouverner par ces braves gens »<ref>Archives municipales de Guingamp, citées par Jean Kergrist, "Les bagnards du canal de Nantes à Brest", éditions Keltia Graphic, Spézet, 2003, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

En 1836, François Habasque dénombre 600 indigents et 100 mendiants à Rostrenen, qui compte alors Modèle:Nombre. Le chantier de construction du canal de Nantes à Brest a toutefois entraîné une très relative prospérité pendant quelques années.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }} siècle

Le monument aux Morts porte les noms des 145 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • 108 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 26 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1 est mort durant la Guerre d'Algérie.
  • 9 sont morts durant la Guerre d'Indochine.
  • 1 est mort durant le conflit au Tchad.

Rostrenen est connue pour des actions de la Résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Le Modèle:Date-, huit jeunes résistants pris par surprise par des Allemands de la division de parachutistes Kreta, qui se dirigeait vers le front de Normandie, dans une ferme du hameau de Lamprat en Plounévézel, sont successivement pendus à différents endroits entre Plounévézel et Saint-Caradec, dont l'un, Marcel Bernard, 19 ans, à l'entrée de Rostrenen, et un autre, Louis Briand, en pleine ville de Rostrenen<ref>Modèle:Ouvrage

et https://www.ouest-france.fr/carhaix-le-martyre-de-neuf-jeunes-resistants-2579850</ref>.

Modèle:Article détaillé

Une autre forme de résistance à Rostrenen est le sauvetage et la protection de deux petites juives menacées par les lois raciales. Elles sont amenées de Paris par Césarine Le Floc'h-Rosenberg et cachées par elle et par Francine Jégou-Girot, avec la complicité de plusieurs habitants. Césarine Le Floc'h-Rosenberg et Francine Jégou-Girot sont reconnues Justes parmi les nations<ref name="yvf.Ces">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Teleg.Justes">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Valentin Branthôme (1865-1926) succéda en 1899 à sa mère, Marie Le Maout, l'épouse du fondateur Charles Branthôme, et assura une production semi-industrielle (employant jusqu'à une cinquantaine d'ouvriers) de meubles réputés pendant les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, allant jusqu'à fabriquer de Modèle:Nombre (armoires, buffets, horloges, lits, etc.) par an. Le décor, de « style breton » (style Henri II avec une thématique bretonne et une surenchère ornementale) est le plus souvent composé de cercles habillés de fuseaux, de feuillages de liserons dessinant des entrelas complexesModèle:Etc.<ref>Musée de Bretagne, Les Bretons et l'argent, éditions Apogée, 2011, Modèle:ISBN.</ref>.

L'annexion de la commune de Bonen

En 1970, la commune étend son territoire en intégrant la commune voisine de Bonen<ref>http://www.rostrenen-histoire.com/rostrenen/151-les-maires-de-bonen</ref> et une part de celle de Glomel (dont le bois de Kerbescond)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un nouveau dynamisme économique

La mise en voie express de la route nationale 164 bientôt achevée, la centralité stratégique de Rostrenen (permettant de desservir presque toute la Bretagne dans un rayon de 100 km, soit plus de 2 millions d'habitants), un prix du foncier ultra-compétitif (10 euros le m² en bordure de la RN 164), la fibre optique, une fiscalité allégée (grâce au classement de Rostrenen en zone de revitalisation rurale) expliquent le dynamisme récent de ce « Cœur de Bretagne », illustré par l'implantation de plusieurs entreprises depuis 2015 et notamment de la plate-forme logistique de Distrivert, une branche du groupe Triskalia<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 17 janvier 2020.</ref>.

Culture

Rostrenen dispose d'une vie culturelle assez développée, en particulier au niveau musical. Le point d'orgue de cette dynamique est le Festival Fisel, organisé tous les ans, fin août, depuis 1972. C'est un rendez-vous de musique traditionnelle (fest-noz et surtout concours de danse) qui s'ouvre aux musiques populaires d'autres régions ou pays<ref>Voir le site internet de l'association La Fiselerie http://www.fisel.org/</ref>.

Langue bretonne

L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le Modèle:Date puis le label de niveau 2 le Modèle:Date. Le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 3 a été remis à la commune le Modèle:Date. À la rentrée 2017, 140 élèves étaient scolarisés dans les classes bilingues (soit 39,3 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire) <ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Section vide ou incomplète

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:ArticleModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelages

La commune est jumelée avec Kanturk (Irlande) depuis 1989 et Le Morne-Rouge<ref>Modèle:Lien web</ref> depuis 2004<ref>Modèle:Article</ref>.

Démographie

L'Argoat est devenu attractif pour la population d'origine britannique (du moins avant le Brexit) : selon l'INSEE, en 2016, les cinq bassins de vie bretons où la part de la population de nationalité anglaise étaient les plus nombreux étaient dans l'ordre ceux de Callac (7,8 %), Huelgoat (6,8 %), Guémené-sur-Scorff (5,1 %), Rostrenen (4,7 %) et Merdrignac (3 %)<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 24 janvier 2021, consultable https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/bretagne-angleterre-des-liens-plus-forts-que-le-brexit-24-01-2021-12692582.php</ref>, en partie à cause de la modicité des prix de l'immobilier en Bretagne intérieure.


Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

La commune compte cinq monuments historiques :

Autres édifices

Personnalités liées à la commune

  • La famille de Rougé, anciens propriétaires du château avant la Révolution.
  • Marie-Magdeleine Le Baquer. Elle accompagna le photographe Jean Lody dans ses recherches mégalithiques. Historienne, ses travaux sont reconnus. Elle collabore à de nombreuses revues bretonnes dont la « La Revue du Poher » éditée par le « Centre Genealogique et Historique du Poher ».
  • Auguste Boncors, écrivain, déporté à Auschwitz, Buchenwald, Dora et Niederhausen (Tyrol)
  • Eugène-Ange-Marie Bouché, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier de 1882 à 1888.
  • Philomène Cadoret, femme écrivain, connue sous le pseudonyme de Koulmig Arvor
  • Roque Carrion, résistant
  • Danielle Collobert, écrivain (dont les œuvres ont été éditées par un autre auteur rostrenois, Françoise Morvan)
  • Guillaume Le Caroff, homme politique
  • Jean Le Fustec, journaliste et druide
  • Daniel Gélin, acteur, héros du feuilleton « Les Saintes Chéries » avec Micheline Presle. Ses parents tenaient commerce à Rostrenen. Il est enterré dans le cimetière des Corsaires à Saint-Malo.
  • Glenmor Émile Le Scanff (Milig Ar Skanv), poète, écrivain, barde, interprète, romancier, essayiste. Il épousa La jeune Katell, l’ex-compagne de Jacques Brel. Le chanteur belge lui consacra une chanson : « Adieu l'Émile, je t'aimais bien… »
  • Christophe Honoré, écrivain et réalisateur.
  • Katell, compagne de Jacques Brel et du chanteur Glenmor, elle a enregistré des disques inspiré des textes de Glenmor. Aujourd’hui, elle anime des classes de poésie dans les écoles primaires.
  • Césarine Le Floc'h-Rosenberg (1911-1991), reconnue Juste parmi les nations pour son sauvetage de jeunes juives à Rostrenen<ref name="yvf.Ces"/>,<ref name="Teleg.Justes"/>.
  • Jean Lody, photographe et archéologue amateur. Fils d’une famille de comédiens ambulants originaires d’Italie qui finirent leur carrière a Guemene sur Scorff, il ouvrit un commerce de photographie à Rostrenen avec son épouse Ginette. Passionné par l’archéologie, il répertoria et photographia les menhirs, cromlechs et dolmens du sud des Côtes d’Armor.
  • Claude Michel, footballeur professionnel de l'En Avant de Guingamp
  • Françoise Morvan, écrivain
  • Patrice Le Nepvou de Carfort, médecin général des armées qui a notamment participé à la Bataille de Diên Biên Phu
  • Olivier Perrin, dessinateur et peintre
  • Armand Robin, écrivain (dont les œuvres ont été éditées par un autre auteur rostrenois, Françoise Morvan)
  • Jean Rolland, ouvrier des Ponts et chaussées, résistant communiste, mort à Buchenwald
  • Albert Torquéau, résistant
  • Olivier Royant (1962-2020), journaliste français. Après avoir été grand reporter, il devint rédacteur en chef du magazine « Paris Match ».

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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