Saint-Gelven
Modèle:Infobox Ancienne commune de France Saint-Gelven {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ʒɛlvɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une ancienne commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Ses habitants sont les Saintgelvenois et les Saintgelvenoises.
Saint-Gelven est maintenant englobé dans la commune nouvelle de Bon Repos sur Blavet.
Géographie
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Carte de l"ancienne commune de Saint-Gelven et des communes avoisinantes.
Situation
L'ancienne commune de Saint-Gelven est située au nord du lac de Guerlédan et de la partie amont, canalisée, du Blavet, au cœur de la Bretagne intérieure (Kreiz Breizh). Les gorges du Daoulas sont aussi situées dans cette ancienne commune.
Relief et hydrographie
Le relief de cette ancienne commune présente des dénivelés importants, l'altitude atteignant 281 mètres (à la limite sud-est de la commune avec Caurel, au sud du hameau de Kerbiquet) pour le point le plus élevé ; cette ligne de crête se prolonge dans la partie sud du finage communal vers l'ouest le long de la route, ancienne voie romaine, menant à la chapelle Notre-Dame-des-Champs, étant encore à 261 mètres au nord du hameau de Kervégan, avant de s'abaiser progressivement, n'atteignant plus que 196 mètres d'altitude dans le bourg de Saint-Gelven. Cette ligne de hauteur domine par un escarpement prononcé regardant vers le sud un replat situé vers 170 à 150 mètres d'altitude allant du hameau de Kermadec à celui de Cuilleret, qui s'élève en direction du sud, à 217 mètres à Lan Vojo ; ce replat domine par un deuxième escarpement très prononcé formant des falaises d'environ 80 mètres d'altitude regardant vers le sud et qui correspondent au versant de rive gauche du Blavet, désormais ennoyé sous les eaux du lac de Guerlédan, dont la surface des eaux est à 126 mètres d'altitude.
La moitié nord du territoire de cette ancienne commune correspond à un plateau situé vers 200 mètres d'altitude, légèrement incliné vers le nord jusqu'au ruisseau de Kermabbihan, affluent de rive gauche du Daoulas ; plus au nord encore, à la limite nord de la commune avec Saint-Mayeux et Laniscat, un nouvel escarpement atteint 251 mètres au nord du hameau de Kerzélaven et même 260 mètres pour une colline située à l'ouest du hameau de Saint-Delon.
La limite ouest de Saint-Gelven avec l'ancienne commune de Laniscat suivait la vallée du Daoulas, dont la partie aval forme des gorges spectaculaires, juste avant sa confluence avec le Blavet au niveau de Bon-Repos.
Géologie
Les schistes noirs ardoisiers (« schistes à Modèle:Lien » des auteurs anciens) datant de l'ordovicien moyen (-470 et -453 millions d’années) ont été exploités en particulier à Saint-Gelven, Caurel et Mûr-de-Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Des graptolites ont été trouvés dans des schistes noirs micacés ou ardoisiers datant du gothlandien au sud du château de Liscuis en Laniscat et dans la vallée du Daoulas en Saint-Gelven<ref>Modèle:Article.</ref>.
De la limonite, disséminée en rognons dans des terrains datant du silurien a été exploitée par le passé dans une bande de 200 mètres d'épaisseur passant de l'ouest vers l'est par Kerauter, Kerdaniel (en Plélauff), Rosquelfen (en Laniscat), Saint-Gelven, Bézénan et Bois-des-Houx [Bodenhours] (en Caurel pour les deux derniers lieux-dits cités)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Transports
La commune était desservie par la RN164bis, ancienne route nationale, désormais devenue la RN 164 et aménagée à 2x2 voies (voie express) qui passait par le hameau de Bon-Repos.
Le hameau de Bon-Repos a été desservi par le passé par la ligne ferroviaire de Carhaix à Loudéac à voie métrique du Réseau breton, ouverte en partie en 1898 (mais la section entre Rostrenen et Loudéac ne fut mise en exploitation que le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>) et fermée en 1967 (désormais reconvertie en voie verte).
Le canal de Nantes à Brest (Blavet canalisé et désormais lac de Guerlédan) est à la limite sud de cette ancienne commune ; les écluses de Bellevue<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Bon-Repos<ref> Modèle:Lien web.</ref> sont accessibles à la navigation touristique, les autres ont été ennoyées sous les eaux du lac de Guerlédan<ref>Modèle:Lien web</ref>, par exemple l'écluse et la maison éclusière de Kermadec<ref>Modèle:Lien web.</ref> et celles de Trégnanton.
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L'écluse n°127, dite de Trégnanton (photographie de Jules Duclos) ; désormais ennoyée sous le lac de Guerlédan.
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L'écluse n° 137 sur le Blavet, dite "écluse de Bellevue".
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L'écluse n° 137 dite des Forges ou de Bellevue (située en Saint-Gelven sur le Blavet canalisé (tronçon commun avec le canal de Nantes à Brest), juste en amont du lac de Guerlédan.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes treffve de Sainct Julfen en 1535, Saint-Gelven en 1729<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web</ref>.
Saint-Gelven vient, semble-t-il, de Iunan (ancien saint breton)<ref name=infobretagne/>.
Sant-Jelven en breton<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Antiquité
La voie romaine de Condate (Rennes) à Vorgium (Carhaix) passait par Mûr-de-Bretagne, Kergoff, la chapelle Saint-Golven en Caurel, Kervégan, la chapelle Notre-Dame-des-Champs, l'église de Saint-Gelven, la lande de Lan-Izelan [Lan-Uvelan] (où la voie a été retrouvée sur plus d'un kilomètre) et la colline de la Voie Blanche, puis par Stang-er-Mel (en Gouarec) et Kerlan (en Canihuel), où se dresse encore, au centre du village, une borne milliaire anépigraphe<ref group=Note>C'est-à-dire sans inscription.</ref>, surmontée d'une petite croix<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen-Âge
Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Corlay , un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 paroisses ou trèves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat , Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Temps modernes
L'inventaire de la succession de Jacques Paul, habitant de Saint-Gelven, dressé en 1662, contient, pour une valeur totale de 885 livres « 2 braisses (30 sols), 1 pezeau de fer (10 sols), 2 traux à dévider le fil (8 sols), 1 pillouer à chanvre, 2 auges de bois (10 sols), 1 braye (10 sols), 16 escheux [écheveaux]<ref group=Note>Un écheveau est un assemblage de fils repliés en plusieurs tours, afin qu’ils ne se mêlent pas.</ref> de fil de chanvre et 3 escheux de fil d'étoupe, 5 livres 2 rolties [rouleaux ?] de chanvre (15 sols), 3 aulnes de toile de femelle (?), 3 métiers [à tisser] (19 livres), etc.. », ce qui illustre l'importance de l'activité textile à cette époque dans la région, ce qui est confirmé par d'autres inventaires de succession<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La création de la commune
En 1845 « les sections de Saint-Gelven et Saint-Igeaux, en Laniscat, demandent à en être séparées et érigées en communes (...) Ces sections, qui ont chacune une population d'environ 900 habitants (...) allèguent les mêmes motifs pour cette séparation. Ce sont les difficultés de communication avec le chef-lieu, l'abandon dans lequel on laisse leurs ponts, leurs chemins et l'emploi exclusif de la prestation<ref group=Note>La prestation était une obligation de travail d'entretien qui pesait alors sur les habitants des communes.</ref> sur ceux qui sont utiles au bourg de Laniscat ou à ses environs (...). Laniscat, qui a actuellement Modèle:Nobr habitants, et qui par ces demandes serait menacée d'être réduite à Modèle:Nobr, résiste de toutes ses forces et repousse le reproche de partialité (...) »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le conseil général des Côtes-du-Nord émit un avis défavorable, mais Saint-Gelven et Saint-Igeaux obtinrent satisfaction en 1850, devenant alors des communes indépendantes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Saint-Gelven dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'abbaye de Bon-Repos est mise en vente en 1857<ref>Modèle:Article.</ref>.
Joachim Gaultier du Mottay décrit ainsi Saint-Gelven en 1862 : Modèle:Citation bloc
En 1890 Jean-Marie Rigaud écrit qu'à Saint-Gelven « les terres de nature schisto-argileuses, sont fort médiocres ; les landes recouvrent encore une grande étendue du territoire, et la plupart sont peu susceptibles d'être cultivées ; elles devraient être semées en pins ou sapins. Dans la vallée (...) du Daoulas se trouvent les magnifiques carrières de schiste ardoisier de Liscuit qui fournissent des dalles de grande dimension. On exploite dans la commune quelques autres carrières d'ardoises. (...) Deux écoles communales, une pour chaque sexe, existent à Saint-Gelven »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les ardoisières
Des carrières d'ardoises furent exploitées depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, principalement sur la ligne de crête. La carrière du Liscuis a fermé après la Première Guerre mondiale et a rouvert entre 1950 et 1990<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Trois ardoisières furent exploitées au lieu-dit Trégnanton : la principale fut celle de Trégnanton qui, en 1871, appartient à Jean-Louis Thomas<ref group=Note>Jean-Louis Thomas, né le Modèle:Date- à Saint-Gelven, décédé le Modèle:Date- à Saint-Gelven.</ref> et emploie 8 ouvriers ; en 1877 elle appartient à Alphonse Durand-Vaugaron<ref group=Note>Alphonse Durand-Vaugaron, né le Modèle:Date- à Loudéac, décédé, exploitant de carrière et maire de Saint-Gelven entre 1880 et 1882.</ref>, lequel fait faillite en 1882<ref>Modèle:Article.</ref>.
À proximité, une autre ardoisière, en galerie souterraine, dénommée Caur-el-Voisinel, est ouverte en 1897. En 1903 cette ardoisière exploitée par Étienne Thomas<ref group=Note> Étienne Thomas, né le Modèle:Date- à Caurel, décédé le Modèle:Date- à Caurel, fils de Jean-Marie Thomas et Jeanne-Marie Grognon.</ref> a une galerie souterraine de 70 mètres de profondeur.
Une troisième, toujours à Trégnanton, nommée Toul-Raden, ouvre en 1899 ; ces deux ardoisières ont été ouvertes par Jeanne-Marie Grognon<ref group=Note>Jeanne-Marie Grognon, née le Modèle:Date- à Laniscat, décédée le Modèle:Date- à Caurel.</ref>, veuve de Jean-Marie Thomas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1884, Alphonse Debauve écrit que les carrières de Saint-Gelven fournissent alors environ 5 millions d'ardoises par an et celles de Mûr-de-Bretagne et Caurel environ 3 millions<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les galeries souterraines de ces anciennes ardoisières sont désormais ennoyées par les eaux du lac de Guerlédan.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
L'église paroissiale Saint-Juvénal est reconstruite entre 1901 et 1904<ref>Modèle:Lien web.</ref>; l'entreprise Marzin, de Louargat, en fut l'adjudicataire<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle est bénie le Modèle:Date-.
En 1904, lors des élections municipales complémentaires consécutives au décès du maire Amédée de Trolong de Rumain, le fils du défunt, Joseph de Trolong de Rumain, est élu par 163 voix contre 1 à son concurrent, Raoul ; ce dernier contesta en vain l'élection sous prétexte qu'Henri de Trolong de Rumain n'habitait plus la commune ; celui-ci fut ensuite élu maire<ref name="Saint-Brieuc. Conseil de préfecture">Modèle:Article.</ref>.
En mars 1906 l'inventaire des biens d'église échoua à Saint-Gelven en raison de l'opposition de la population<ref>Modèle:Article.</ref>.
La foire de Saint-Gelven, principalement une foire au chevaux, qui se tenait jusque-là le premier lundi d'avril est transférée à partir de 1913 au dernier lundi de mars<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le Bulletin religieux de l'archidiocèse de Rouen, qui reprend une information parue d'abord dans L'électeur des Côtes-du-Nord du Modèle:Date-<ref>Roger Laouénan, "Le temps de la moisson", éditions France Empire, 1980.</ref>) du Modèle:Date-, écrit que Mme Mercier, de Saint-Gelven, a vu quinze de ses fils mobilisés en 1914 (deux dans les dragons, deux dans un régiment d'artillerie à Rennes, les onze autres à Saint-Brieuc où ils avaient aussi répondu à l'ordre de mobilisation)<ref>Modèle:Article.</ref>. Il semble bien que cette affirmation soit très exagérée : les parents Le Mercier<ref group=Note>Jean François Le Mercier (1835-1900) et son épouse Marie Rose Le Huidoux, née en 1853.</ref> avaient trois filles et cinq garçons, effectivement tous en âge d'être mobilisés en 1914 et deux d'entre eux moururent pour la France pendant cette guerre : Vincent, disparu le Modèle:Date- à Tourteron (Ardennes) et Ignace, tué le Modèle:Date- à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne).
La famille Le Breton, dont le père, Pierre Marie, était adjoint au maire de Saint-Gelven, fut particulièrement éprouvée : leur fils Joseph, caporal au 41e régiment d'infanterie , fut tué le Modèle:Date- lrs de la Première bataille de la Marne ; son frère Pierre fut fait prisonnier lors de cette même bataille (transféré en 1916 d'Allemagne en Suisse pour être interné au camp de Montana, il y mourut de maladie le Modèle:Date-) et Maurice, le frère aîné, sergent au 271e régiment d'infanterie, fut blessé mortellement par un éclat d'obus le Modèle:Date- à Souain (Marne)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le monument aux morts de Saint-Gelven porte les noms de 44 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, 3 (Jean Botherel et Mathurin Le Mercier dès 1914, Paul Calvez en 1915) sont morts en Belgique ; 2 (Onésime Burlot en 1917, Yves Feillet en 1918), membres de l'Armée française d'Orient, sont morts dans l'actuelle Macédoine du Nord ; Jean Chevance est décédé en captivité en Allemagne le Modèle:Date- ; Joseph Feillet, blessé, est décédé à bord du navire-hôpital Canada le Modèle:Date- ; tous les autres sont morts sur le sol français dont Julien Duault et Mathurin Le Nevez, tous deux décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="MémorialGenWeb Relevé">Modèle:Lien web</ref>.
L'Entre-deux-guerres
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Le bourg de Saint-Gelven vers 1920 (carte postale Émile Hamonic).
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Saint-Gelven : église paroissiale Saint-Juvénal , façade et clocher (carte postale Émile Hamonic).
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Saint-Gelven : le château de Correc vers 1930 (carte postale).
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Saint-Gelven : le château de Longeau vers 1930 (carte postale).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Gelven porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="MémorialGenWeb Relevé" />.
Le mobilier de l'ancien château de Longeau<ref group=Note>Le château de Longeau, qui avait appartenu à la famille Le Noan, passa par le mariage en 1855 de Camille Le Noan avec Amédée de Trolong de Rumain aux mains de cette famille dont deux des memmbres furent maires de Saint-Gelven.</ref>, désormais disparu, fut vendu en octobre 1941.
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Annonce de la vente des meubles du château de Longeau (journal L'Ouest-Éclair du Modèle:Date-).
L'après Seconde Guerre mondiale
La carrière de Bellevue, qui produit des granulats en extrayant principalement du grès armoricain a ouvert en 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Section démographie d'article de commune de France
Lieux et monuments
- Abbaye Notre-Dame de Bon-Repos, cistercienne, inscrite au titre des Monuments historiques<ref>Modèle:Mérimée</ref> ;
- Croix de Kerdrebuil, inscrite en 1984 au titre des Monuments historiques<ref>Modèle:Mérimée</ref> ;
- Manoir de Correc, inscrit en 1980 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Mérimée</ref>. Il date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été remanié en 1662 et 1677. Construit en schiste, il comprend un corps de bâtiment rectangulaire, des communs, et un mur d'enclos percé d'un double porche et flanqué de deux tours circulaires ; le donjon a disparu<ref> https://monumentum.fr/manoir-correc-pa00089617.html.</ref>. Il est restauré depuis 2015 par ses nouveaux propriétaires qui l'ont acheté en 1991<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Église Saint-Juvénal : dédiée à saint Juvénal (il est probable que saint Juvénal ait été substitué par l'Église catholique à un saint breton inconnu, saint Gelven (peut-être saint Goulven à qui une chapelle est dédiée dans la commune voisine de Caurel)<ref>Andrew Paul Sandford et Yves Pascal Castel, "Patrimoine sacré en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2012, Modèle:ISBN.</ref>, sa reconstruction est achevée en 1904 ; elle abrite une statue de saint Maudez (datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) provenant d'une ancienne chapelle Saint-Maudez, disparue.
- Chapelle Notre-Dame-des-Champs, de plan rectangulaire, bénie le Modèle:Date-. Cette chapelle a été reconstruite à l'emplacement d'un ancien lieu de culte païen. Le vitrail sirué au-dessus du porche représente Notre-Dame des Champs gardant des moutons ; c'est une allusion à une légende locale disant qu'une femme qui gardait ses moutons à cet endroit près de la fontaine aurait vu une apparition de la Vierge. Le calvaire à double face qui se trouve à proximité a été placé là lors de la reconstruction de la chapelle en 1893 ; il se trouvait auparavant en bordure de la route de Kergrenel<ref>D'après un panneau d'information touristique situé sur place et http://www.bretagneweb.com/photos-22/22-saintgelven.htm.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Abbé Joseph-Marie Huard (né le Modèle:Date- à Saint-Gelven (alors en Laniscat), décédé le Modèle:Date- à Napoléonville), vicaire général de l'évêché de Saint-Brieuc et Tréguier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.