Livarot
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Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Livarot est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le Modèle:Date une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Livarot-Pays-d'Auge<ref name="creation">Modèle:Lien web</ref>.
Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.
Cette commune a donné son nom à un fromage : le livarot. La ville abrite des entreprises de renom telles que la fromagerie Graindorge où l'on fabrique entre autres le livarot, ou la cidrerie du calvados La Fermière (CCLF).
Géographie
Toponymie
Le lieu est attesté tardivement sous les formes Livarrot en 1155<ref>Charte confirmative de Goscelin Crespin et de son fils Guillaume, 1155, in « Histoire de l’abbaye du Bec », Études Lexoviennes I, 1915, p. 656.</ref>, Livar(r)ou en 1156 ou 1157<ref>Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, Le Brument, Rouen, vol. I, 1872, p. 207; entrée concernant l'an 1137.</ref>.
L'explication étymologique de ce nom de lieu ne fait pas l'unanimité chez les toponymistes :
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, se basant sur une fausse attestation Livaron de 1137 (forme et date erronées), le qualifient d'« obscur », tout en évoquant un sous-dérivé d’ivos, mot supposé gaulois désignant l'if, et le déclarant peu probable<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 Modèle:ISBN, p. 406.</ref>. Ils reprennent peut-être en cela des hypothèses antérieures. En réalité, le terme *ivos ou *īvos n'est pas attesté et devrait comporter un astérisque.
- Ernest Nègre, raisonnant à partir de cette même forme erronée, considère qu'il pourrait s'agir du nom de personne germanique Liubwar, suivi du suffixe -o / -onem<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. II, Librairie Droz, 1990, p. 865.</ref> et que la finale se serait modifiée par attraction des noms en -ot. Or, François de Beaurepaire note qu'un nom de personne germanique n'est jamais employé avec ce suffixe<ref>François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981 Modèle:ISBN (OCLC 9675154).</ref>.
- Dominique Fournier réfute une forme Livaron (cacographie attribuable à Albert Dauzat, et mal datée) et se base sur la forme réelle Livar(r)ou issue de la Chronique de Robert de Torigni pour avancer l'hypothèse du nom de personne gallo-romain Libarius suivi du suffixe d'origine gauloise -avo qui explique la plupart des terminaisons en -ou de Normandie<ref>Dominique Fournier, Les noms de lieux du pays de Livarot; vol. I : communes, anciennes paroisses, principaux cours d’eau, Éditions des Mortes-Terres, Saint-Georges-en-Auge, 2010, p. 40-42. Information reprise dans Ouest-France, 14 octobre 2010 (l'article n'est plus en ligne), Ouest-France.</ref>.
Le gentilé est Livarotais.
Histoire
Bataille de Normandie
Le Modèle:Date-, le pharmacien et maire de Livarot, Marcel Lescène, apporta les premiers soins au maréchal Rommel<ref name="Dico">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>« Le mitraillage de Rommel : témoignage de Modèle:M., pharmacien à Livarot », extrait du livre En flânant dans le Pays d’Auge, par Hubert de Brye.</ref> accidenté à la suite du mitraillage de sa voiture par un avion allié, non loin de là, entre les villages de Sainte-Foy-de-Montgommery et Vimoutiers. Il fut ensuite évacué le jour même sur l'hôpital militaire allemand de Bernay.
Livarot ne fut libéré que le Modèle:Date-. À la suite de l'opération Paddle, la [[7e division blindée (Royaume-Uni)|Modèle:7e blindée britannique]] est sur les bords de la Vie<ref name="Dico"/>. Elle doit alors faire face à une vive résistance par la [[272e division d'infanterie|Modèle:272e d'infanterie allemande]] mais subit aussi des pertes de tirs amis de l'aviation alliée<ref name="Dico"/>. Le 19, l'artillerie britannique bombarde lourdement le secteur. Les Britanniques arrivent à s'emparer d'un pont non détruit au-dessus de la rivière à Saint-Michel-de-Livet<ref name="Dico"/>, au nord de Livarot. La Résistance française leur apprend alors que les Allemands ont abandonné Livarot et les premiers soldats britanniques y pénètrent le jour même<ref name="Dico"/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal était composé de vingt-trois membres dont le maire et six adjoints<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Démographie
Modèle:Introduction population d'article de commune de France 4 Livarot a compté jusqu'à 2 654 habitants en 1975.
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Économie
- Filatures : usine Leroy
- Production fromagère (notamment de Livarot) : Ancienne fromagerie Bisson (1902) et fromagerie Modèle:Page h' (1910).
Culture locale et patrimoine
Distinction
Candidat au palmarès 2019 du Concours départemental des villes et villages fleuris, Livarot a reçu le 1er prix dans la 2ème catégorie (communes de 1 000 à 5 000 habitants) le 14 octobre 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lieux et monuments
- Ancienne usine Leroy (1841), inscrite au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Ouen (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, très remaniée). Son orgue de tribune du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est classé à titre d'objet aux monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- Ancienne fromagerie Bisson (1902), reconvertie en musée des Ateliers de l'art du fer devrait accueillir prochainement une activité artisanale (brasserie biere)
- Manoir de l'Isle (1912), ancienne propriété des Bisson.
- La fromagerie Graindorge : brûlée en 1999 puis reconstruite en 2001.
- Vestiges d'un ancien château qui a été possédé par Charles le Mauvais, roi de Navarre.
- Menhir de la Pierre tournante.
-
L'usine Leroy.
-
L’église Saint-Ouen. -
L'ancienne fromagerie Bisson.
-
Le manoir de l'Isle.
-
La Pierre tournante.
Activité et manifestations
Jumelages
Sports
L'Étoile sportive livarotaise fait évoluer deux équipes de football en divisions de district<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La section cyclisme du club a formé de nombreux coureurs tels les Lemarchand père, Francois (reconverti ensuite chez ASO organisateur du Tour de France) et Romain son Modèle:Référence nécessaireou encore Fabien Taillefer, Paul Ourselin (pro) sans oublier Thierry Marie, dont l’exploit le plus célèbre est la victoire dans la Modèle:6e étape du Tour de France 1991, reliant Arras au Havre. C'est à ce jour la deuxième plus longue échappée solitaire de l'histoire du Tour (234 km) ; il avait au passage endossé le maillot jaune.
La course cycliste Paris-Camembert arrive dans la ville.
Manifestations
- Foire aux fromages de Livarot, chaque année en août.
Personnalités liées à la commune
- Charles le Mauvais (1332-1387), roi de Navarre et comte d'Évreux, propriétaire de l'ancien château.
- Jacques Dufresne (1732 à Livarot - 1832), curé du Mesnil-Durand, député du clergé.
- Alfred Rioult de Neuville (1802 à Livarot - 1894 à Livarot), homme politique.
- Louis Rioult, marquis de Neuville, homme politique.
- Georges Bisson (1874 à Sainte-Marguerite-de-Viette - 1938), fondateur de la Laiterie Fromagerie Georges Bisson.
- Joël Le Bigot (né en 1946 à Livarot), animateur de radio québécois.
- François Lemarchand (né en 1960 à Livarot), coureur cycliste.
- Marcel Lescène, grand-père maternel d'Élisabeth Borne, maire de 1938 à 1945 et de 1947 à 1953.
Héraldique
Voir aussi
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
Bibliographie
- Alexandre-Auguste Guilmeth, Livarot, Orbec et leurs environs, Paris, Res Universis, 1988. Extrait de Notices sur diverses localités du département du Calvados, paru en 1846.
- Modèle:Ouvrage
- Jacques Harivel, Véronique Herbaut, Bons Baisers de Livarot, Sainte-Marguerite-des-Loges, Editions BVR, 2008.
Liens externes
- Site de Livarot, géré par la communauté de communes du Pays de Livarot
- Quelques vues de Livarot et ses marchés au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Résumé statistique de Livarot sur le site de l'Insee
- Monographie communale et inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases géographie