Auvillar
Modèle:Infobox Commune de France
Auvillar Modèle:API-fr est une commune française du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, l'Arrats, l'Ayroux, le ruisseau de Cameson et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Auvillar est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Valence. Ses habitants sont appelés les Auvillarais ou Auvillaraises.
Auvillar est depuis 1994 l'un des « plus beaux villages de France » avec son quartier du port et des monuments remarquables comme la halle circulaire, la tour de l'Horloge et l'église Saint-Pierre. Auvillar est une étape pour les touristes et les pèlerins du chemin de Compostelle.
Géographie
Localisation
La commune d'Auvillar est située sur la Garonne, entre les villes d'Agen et de Montauban, sur un éperon rocheux dominant le fleuve. Elle est limitrophe du département du Gers.
La vue s'étend des portes de la Nouvelle-Aquitaine aux côtes du Quercy. Au bout de la longue plaine, un pont suspendu franchit la Garonne entre Espalais et le port d'Auvillar.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Elle est drainée par la Garonne, l'Arrats, l'Ayroux, le ruisseau de Cameson, le Profond, le ruisseau de Coste Pelades, le ruisseau de Mareil, le ruisseau de Rigal, le ruisseau de Thermes, le ruisseau du Cap du Pech et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur Modèle:Unité avant de se jeter dans l’océan Atlantique<ref>Modèle:Sandre</ref>.
L'Arrats, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
L'Ayroux, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Montgaillard et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Espalais, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau de Cameson, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Castéron et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ayroux à Saint-Michel, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « cours de l'Arrats » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 22 dans le Gers et huit dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Auvillar.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Auvillar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,4 %), forêts (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (4,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Auvillar est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, l'Arrats, l'Ayroux et le ruisseau de Cameson. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2005<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Auvillar est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 505 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2002, 2003, 2005, 2006, 2009, 2011 et 2017, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de Modèle:Unité autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri<ref group=Note>Le périmètre de Modèle:Unité correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.</ref>. Les personnes habitant dans le périmètre de Modèle:Unité peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode<ref group=Note>Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Altivillaris en 1204<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'ancien occitan villar « ferme » précédé de l'adjectif aut « haut » (occitan naut).
Remarque : villar est issu du latin vīllāre, forme substantivée et neutre de l'adjectif vīllāris appartenant, relatif à la villa (rustica) « domaine rural ». Dans le domaine d'oïl, les formes rancontrées sont plutôt villier(s), viller(s), d'où les nombreux Auvilliers<ref name="Dauzat"/>
Histoire
D'abord connue comme cité gallo-romaine (Alta Villa), Auvillar était un oppidum fixé sur un éperon rocheux. Elle fut victime de nombreuses invasions, particulièrement celle des Normands, jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La première citation de son nom, en parlant d'un certain Aimeric d'Auvillar, en latin Aimerici de Alt Vilar, témoin en 1104 d'un acte de restitution d'un honneur par Vivien (ou Vezian) de Lomagne à l'abbaye de Moissac.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville devient chef-lieu d'une vicomté unie à la vicomté de Lomagne, puis propriété des comtes d'Armagnac aux {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} avant de devenir, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fief des rois de Navarre. Auvillar est rattachée à la couronne de France à l'avènement d'Henri IV en 1589. Sa situation de place forte soumet la cité à tous les conflits qui ravagent la région, depuis la croisade contre les Albigeois, la guerre de Cent Ans, les guerres de religion puis la Ligue.
Du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, Auvillar doit sa prospérité à deux industries, la faïence, dont une usine était située au lieu-dit Lance, et la préparation des plumes d'oie utilisées en calligraphie, ainsi qu'au transport fluvial. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le trafic batelier atteignait Modèle:Nombre par an.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, au sein du secteur de cache d'Auvilard de l'organisation juive clandestine Réseau Sixième-EIF dirigé par le docteur Sigismond Hirsch (vraisemblablement couvert par la gendarmerie d’Auvillar) qui répartit les enfants juifs dans les fermes et couvent de la région, les religieuses installées par Mgr Pierre-Marie Théas dans le couvent d'Auvillar, sous l'impulsion de leur supérieure Mère Marie Placide, accueillent les réfugiés et notamment une quarantaine d'enfants juifs. Anne-Marie et Antoinette de Caunes (sœur Didier et sœur Claire) reçoivent à ce titre la médaille des « Justes parmi les nations »<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
place de la Halle.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Ses habitants sont appelés les Auvillarais.
Modèle:Population de France/section
Enseignement
L'éducation est assurée sur la commune d'Auvillar de l'école maternelle à l'école élémentaire<ref>Les écoles d'Auvillar</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Modèle:... Une fois par an, un spectacle mouvant est présenté dans les anciennes rues de la ville, avec un thème varié. Le rôle principal est souvent tenu par Vincent Madoll, avec Claire Garrigou Grandchamp et d'autres bénévoles en costume de l'époque.
Santé
Sports
Modèle:… Auvillar est une étape du Chemin de Saint Jacques de Compostelle (voir plus bas).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 73,8 % d'actifs (61,7 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs) et 26,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Valence, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 224 en 2013 et 271 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 337, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 337 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 98 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 80,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 6,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
82 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Auvillar au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 82 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
13 | 15,9 % | (9,6 %) |
Construction | 9 | 11 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
24 | 29,3 % | (29,7 %) |
Information et communication | 3 | 3,7 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,2 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 5 | 6,1 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
10 | 12,2 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
13 | 15,9 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 4 | 4,9 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 82 entreprises implantées à Auvillar), contre 29,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- SARL Pharmacie D'auvillar, commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
- Berges Fabien, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (Modèle:Unité)
- Saintes Bowling, gestion d'installations sportives (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 28 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 24 en 2000 puis à 17 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 19 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Modèle:Article détaillé Grâce à avec son quartier du port et ses monuments remarquables, Auvillar est depuis 1994 l'un des « plus beaux villages de France ».
Centre historique
Par une ruelle, bordée de vieilles maisons du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont celles des Consuls et de la chapelle, désaffectée, des Carmes, on arrive sur une place à couverts où trône une halle circulaire sur colonnes, construite en 1830 sur les restes d’une ancienne halle quadrangulaire, et véritable leçon d'architecture et d'urbanisme.
Monuments historiques
La tour de l'Horloge surplombe la porte Arnaud Othon, du nom d'un vicomte d'Auvillar. Elle marque aussi l'entrée de la vieille ville. La construction de l'époque de Louis XIV est en pierre et briques. Les portes et les fenêtres sont en plein cintre et chaque étage est agrémenté de moulures fouillées dans la brique. La place de la halle est constituée de nombreuses demeures des {{#switch: XVIII
| e | er | = {{#switch: XVIII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}
Édifices religieux
- L’église Saint-Pierre est un ancien prieuré bénédictin des {{#switch: XIV
| e | er | = {{#switch: XIV
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1862<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy<ref name=":0" />. Elle fut restaurée aux {{#switch: XIX
| e | er | = {{#switch: XIX
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}. Longue de Modèle:Unité, elle conserve une partie romane, aux pierres claires et sombres alternées et une voûte gothique à liernes et tiercerons. Un trésor est conservé dans la crypte de l'église.
- Sur les anciens quais, la chapelle Sainte-Catherine-du-Port date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sainte Catherine était la patronne des mariniers. Sur sa façade, un chrisme de l’époque carolingienne est visible. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1980<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Chapelle du couvent des Ursulines d'Auvillar.
- Chapelle Notre-Dame du Marchet d'Auvillar.
- Chapelle Notre-Dame du Salut de Salut.
-
Place Principale.
-
Auvillar centre.
-
Passage vouté place de la Halle-aux-Grains.
-
Chapelle Sainte-Catherine du Port
-
La Halle aux Grains. -
La place de la Halle aux Grains -
L'église. -
L'église. -
Place de la Halle aux Grains: passage voûté. -
Vue sur la vallée de la Garonne depuis Auvillar.
Musée
- Musée du vieil Auvillar qui regroupe l'ancien musée de la faïences produites de 1739 à 1909 et sa fabrication de plumes d'oie pour l'écriture et le musée de la batellerie avec des ex-voto de mariniers venant de la chapelle Sainte-Catherine-du-Port d'Auvillar.
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Auvillar est située sur le trajet de la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape précédente est la ville de Moissac et la suivante est la commune de Saint-Antoine-sur-l'Arrats.
-
Statue de St-Jacques place de la Halle aux Grains. -
Les pèlerins quiitent Auvillar.
Personnalités liées à la commune
Personnalités notoires
- Marcabru (v. 1110-v. 1150) : écrivain et un troubadour gascon né à Auvillar ;
- Mathieu Rigal : peintre sur faïences et tableaux : né à Fontanes (Lot) le 21 septembre 1719 et mort le 3 décembre 1800 (12 frimaire an 9) à Miradoux (Gers). Mathieu Rigal était un peintre de grand talent, travaillant d'abord à Ardus, puis à Auvillar vers 1755 et a laissé des pièces remarquables avec des décors très élaborés. Plusieurs de ses faïences sont exposées au musée d'Auvillar.
- Vincent Contenson, né à Auvillar le 13 janvier 1641 de Jean Contenson, docteur en droit, lieutenant en la juridiction royale d'Auvillar et de Perrette Vilatte, fille d'un consul d'Auvillar, il était neveu de Philippe Contenson, prévôt du chapitre de Montauban et vicaire-général de Jean de Berlier, évêque de cette ville. En 1655, il entre comme novice chez les dominicains du couvent de Montauban et, deux ans plus tard, fait profession à Toulouse. À 24 ans, il est professeur de philosophie à Albi, puis à Toulouse, enfin à Paris. Prédicateur de grand renom, il prêche avec succès à Toulouse, Rennes, Bordeaux, Beauvais. Il reste de Contenson un seul ouvrage : Theologia mentis et cordis, en deux gros in-folio, théologie affective contenant des méditations de pensée très élevée, mais de doctrine rigoriste<ref>Sources : Abbé Paul Lasserre en 1947</ref>. ;
- Antoine de Beauquesne (1724-1811) : capitoul de Toulouse, né à Auvillar ;
- Jacques Ducros, né le Modèle:1er juillet 1772 à Auvillars (Lot-et-Garonne), entra comme caporal, le Modèle:1er octobre 1792, dans le Modèle:23e de volontaires, incorporé dans la Modèle:36e de ligne. Tambour-major le Modèle:1er novembre suivant, il fit les guerres de 1792 à l'an IV à l'armée du Nord. Sergent-major le Modèle:1er an V, il servit de cette époque à l'an IX aux armées de Sambre-et-Meuse, d'Allemagne, du Danube et du Rhin. Sous-lieutenant sur le champ de bataille le 22 messidor an VII, il délivra, à l'affaire de Molis (Helvétie), le 12 thermidor, une compagnie de son corps qui avait été coupée par l'ennemi. Le 11 floréal an VIII, il passa le Rhin à la tête d'un détachement sous le feu le plus meurtrier, et se maintint assez de temps pour faciliter l'établissement d'un pont de bateaux sur lequel devait passer le corps d'armée dont il faisait partie. Lieutenant le Modèle:1er an IX, membre de la Légion-d'Honneur le 25 prairial an XII, il fit les campagnes des ans XII et XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV à 1807 à la grande armée, en Autriche, en Prusse et en Pologne, se signala à la bataille d'Austerlitz le 11 frimaire an XIV, et nommé capitaine le Modèle:1er février 1806, il reçut à Eylau un coup de feu qui lui fractura la main droite et l'avant-bras. Admis à la retraite par suite de ces blessures le 27 juillet 1808, il fut remis en activité dans la garde nationale active du département de Tarn-et-Garonne en 1814, et rentra dans la position de retraite le 19 août 1814. Modèle:Refnec
- Jean-Baptiste de Bressoles de Sisce (1753-1838) : général français de la Révolution et de l’Empire, né et mort à Auvillar ;
- Maurice Mességué, (1921-2017) : herboriste et écrivain français ayant vécu et mort à Auvillar ;
- Serge Lapébie : (1948-1991) : coureur cycliste mort à Auvillar ;
- Nicolas Durand (1982-) : joueur de rugby originaire d'Auvillar.
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Jean-François Bladé, Notice sur la vicomté de Bezaume, le comté de Benauges, les vicomtés de Bruilhois et d'Auvillars et les pays de Villandraut et de Cayran, Modèle:P., Bordeaux, C. Lefebvre, 1878 (lire en ligne)
- François Moulenq, « La justice au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} siècle, un épisode de l'histoire de la ville d'Auvillars », dans Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen, 1875, deuxième série, tome 4, Modèle:P. (lire en ligne)
- Georges Passerat, « Célébrités d'Auvillar », dans Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1993, tome 118, Modèle:P. (lire en ligne)
- Andrée Capgras, « Histoire d'Auvillar », dans Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1993, tome 118, Modèle:P. (lire en ligne)
- Anna-Laure Napoléone, Pierre Garrigou Grandchamp, « Une maison à façade en pans de bois des années 1476-1479 à Auvillar (Tarn-et-Garonne) », dans Mémoires de la Société Archéologique du Midi de la France, 2011, tome 71, Modèle:P. (lire en ligne)
- Jean Darrouy, La faïence et la terre vernissée d'Auvillar, catalogue accompagnant l'exposition des faïences d'Auvillar à l'Abbaye de Belleperche en 2015.