Lées-Athas

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 17 juillet 2023 à 13:24 par >Roland45-Bot (Section Occupation des sols : Déplacement et centrage carte + reformulation txt IGN.)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Lées-Athas (prononcé Modèle:API-fr ; en béarnais Lées-Atas) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Lées-Athas se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Accous (Modèle:Unité), Osse-en-Aspe (Modèle:Unité), Bedous (Modèle:Unité), Lescun (Modèle:Unité), Cette-Eygun (Modèle:Unité), Aydius (Modèle:Unité), Etsaut (Modèle:Unité), Borce (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Lées-Athas fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre). Elle fait partie de la vallée d'Aspe.

Modèle:Communes limitrophes

Paysages et relief

Hydrographie

La commune est drainée par le gave d'Aspe, la Berthe, le Malugar, L'Aidy, le Lauga, le ruisseau de Copen, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Accous », sur la commune d'Accous, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

  • le « massif de l'Anie et d'Espelunguère », d'une superficie de Modèle:Unité, un massif montagneux siliceux avec des secteurs calcaires, avec de nombreux habitats herbacés à boisés, siliceux à calcaires, secs à humides<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;

et deux au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

  • les « hautes vallées d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de Modèle:Unité, une vaste étendue de système montagnard et alpin étalée sur plusieurs vallées incluant la Zone centrale du Parc national des Pyrénées, dont l'intérêt est la présence d'habitats et d'espèces de haute altitude, souvent spécifiques aux Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la « Haute Soule : massif de la Pierre Saint-Martin », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste ensemble montagneux de basse à haute altitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Site du CER Aquitaine

Le val de Copen (9 ha) est un des sites du conservatoire régional des espaces naturels des Pyrénées.

Urbanisme

Typologie

Lées-Athas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (28 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,9 %), prairies (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

  • Lées ;
  • Athas ;
  • Anich ;
  • Cuyalars du Boué ;
  • Eygarry ;
  • Peyraube ;
  • Asun;
  • Anie ;
  • Camblong.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Lées-Athas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2009, 2011, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Lées-Athas est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:64330-Lées-Athas-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lées-Athas.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 31,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque avalanche.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Lées-Athas est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le toponyme Lées /lés/ apparaît<ref name="Raymond">Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque - Paul Raymond</ref> sous les formes Léès (1215, cartulaire de l'évêché d'Oloron<ref name="Marca">cité par Pierre de Marca dans son Histoire de Béarn</ref>), Leet (1449, règlements de la Cour Majour de Béarn<ref>Règlements de la Cour Majour de Béarn, manuscrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Les (1538, réformation de Béarn<ref>Collection manuscrite du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sancta-Maria de Lées (1603, insinuations du diocèse d'Oloron<ref name="Oloron">Modèle:Insinuations du diocèse d'Oloron.</ref>).

Le village d'Athas /atas/ apparaît<ref name="Raymond"/> quant à lui sous les formes Atass (1154<ref name="Grosclaude"/>, cité par Jean Vignau-Lous<ref name="Vignau-Lous">Modèle:Ouvrage.</ref>), Atas (1250, for d'Aspe<ref>For d'Aspe, manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Attas/Athas (1591<ref name="Grosclaude"/>, cité par Jean Vignau-Lous<ref name="Vignau-Lous"/>), Sanctus Felix d'Atas et Sent Phelip d'Ataas (1608, insinuations du diocèse d'Oloron<ref name="Oloron"/>) et Atas sur la carte de Cassini (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Grosclaude"/>. Athas est probablement un dérivé en -atz/-as du basque athe 'porte'<ref name="Grosclaude">Modèle:Dictionnaire toponymique des communes du Béarn.</ref>.

Son nom béarnais est Lées-Atas.

Histoire

En 1385<ref name="Raymond"/>, Lées comptait 29 feux et dépendait du bailliage d'Aspe.
Paul Raymond<ref name="Raymond"/> mentionne l'existence d'une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.

Exploitation de la mâture et port d'Athas

L'exploitation des forêts de la vallée d'Aspe pour fournir en mats la Marine Royale débute à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est confiée à cette époque à un certain Gabe de Sarrance. C'est alors qu'apparait le port d'Athas, les troncs sont descendus de la montagne par des chariots tirés par des attelages de bœufs, mis à l'eau à Athas et conduits par flottage sur radeaux jusqu'à Oloron puis Bayonne<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Vers 1710, 300 radeaux quittaient le port d'Athas chaque année<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>.

Gabe puis ses successeurs ne donnant pas satisfaction, l'exploitation est confiée, en 1758, à la société Forcade d'Oloron. 130 ouvriers sont recrutés ainsi que des radeleurs de Comminges (conducteurs de radeaux de flottage). Le port s'agrandit et un moulin à scie est construit. En 1764, l'exploitation change de nouveau de main, elle est gérée par le sieur d'Arripe puis finalement prise en charge par la Marine Royale en 1766. L'ingénieur Leroy va alors développer le port d'Athas et gérer l'exploitation forestière<ref name=":0" />. Les grands chemins de la mâture de la vallée d'Aspe datent de cette époque.

Le port était constitué d'un bassin de 91m x 32 m dans lequel étaient assemblés les radeaux. Il s'ouvrait vers le gave d'Aspe par deux écluses. Une dérivation du gave alimentait le bassin ainsi que le moulin à scie. Les chemins de la mature d'Issaux et du Pact (cf chemin de la mâture) convergeaient vers le port<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>.

Durant cette grande époque, Athas possédait un magasin royal fournissant tout ce qui était nécessaire à l'exploitation des forêts, des forges, des ateliers de construction, une étable abritant une soixantaine de paires de bœufs, un grenier de 8000 quintaux de foin<ref name=":3" />, une chapelle (chapelle de la Mâture) et un "hôpital" (maison Espitalère)<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>,<ref name=":1" />.

Malesherbes visite l'installation d'Athas en 1767 et en rédige un mémoire détaillé<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'exploitation de la forêt d'Issaux se termine en 1780, le port d'Athas n'est alors plus utilisé et disparait peu à peu<ref name=":2" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune fait partie de cinq structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la Communauté de communes du Haut Béarn ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat de télévision d'Oloron - Vallée d'Aspe ;
  • le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
  • le syndicat mixte du Haut-Béarn.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins). La fabrication de fromages fermiers est également une des ressources de la commune. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Une scierie est actuellement en activité.
La pureté des eaux des gaves pyrénéens a en outre permis le développement de la pisciculture.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine civil

  • Maisons des XVIe, XVIIe, {{#switch: XIX
 | e | er | = 
   {{#switch: XIX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} (four à pain, étable, porcherie, fenil).

Patrimoine religieux

Équipements

La commune ne possède plus d’école élémentaire.

Personnalités liées à la commune

  • Bernard Pourailly (1775-1828), général des armées de la République et de l'Empire y est né.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail