Arcangues

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Modèle:Voir homonymes Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France

Arcangues (en basque : Arrangoitze<ref>Modèle:Lien web</ref>) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, limitrophe de deux communes qui jouissent d’une ouverture sur l’océan Atlantique, Biarritz et Anglet, qui a conservé un profil rural et un habitat clairsemé, dans un relief vallonné.

Riche de quelques traces du passage de l’Homme au Paléolithique, elle apparaît au Moyen Âge dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son histoire est intimement liée à celle des seigneurs de la famille d’Arcangues, qui ont assuré les plus hautes charges régionales de 1540 à 1749 sans discontinuité. Village du Labourd à proximité immédiate de Bayonne, il pâtit des excès des occupations à répétition visant au siège et à la prise de la ville portuaire par les Espagnols. En 1813 et 1814, Arcangues est le théâtre de combats violents entre les troupes françaises et celles de la coalition espagnole et anglo-portugaise menée par Arthur Wellesley, duc de Wellington. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit la famille Arcangues reprendre en main les destinées du village et l'écharpe tricolore sera portée pendant plus d'un demi-siècle par un représentant de la famille, de laquelle se distinguent Pierre et son fils Guy (1924-2004), tous deux hommes de lettres.

Le patrimoine de la commune est fortement marqué par cet engagement familial, ne serait-ce que par la couleur qu'a promue Pierre d'Arcangues et qui, ornant les boiseries extérieures de nombreux édifices du village, porte désormais le nom de bleu d'Arcangues. Comme souvent au Pays basque, le centre est construit autour du triptyque église - fronton - mairie, l'église étant entourée d'un cimetière caractérisé par une collection de stèles discoïdales de tout le Pays basque français, qui domine le golf et l'arrière-pays basque. Le territoire communal recouvre une partie de la réserve naturelle régionale d’Errota Handia et l'étang de Chourroumillas, deux espaces naturels qui recèlent une faune et une flore gérées par le conservatoire d'Aquitaine.

Luis Mariano, ténor basque-espagnol, est enterré à Arcangues, village dont il était citoyen d'honneur et où il a séjourné à de nombreuses reprises à partir de 1961.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Carte montrant le territoire de la commune et les localités limitrophes.
Frontières d’Arcangues avec les communes limitrophes. Le trait rouge qui va du coin supérieur droit jusqu’au milieu du bord gauche de la carte indique la position de l’autoroute A63.

La commune fait partie de la province basque du Labourd.
Arcangues est située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Atlantiques et donc au sud-ouest du territoire français, à peu de distance de l'océan Atlantique et à Modèle:Unité au nord de l'Espagne<ref group="Note">L’orthodromie considérée, séparant Arcangues de la ville frontalière Hendaye, est indiquée par Modèle:Lien web.</ref>. Elle a offert au futur duc de Wellington un point de vue unique sur Bayonne, Saint-Pierre-d'Irube et la vallée de la Nive, durant les combats de 1813<ref group="HL" name="p189"/>.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

En termes de géographie politique, Arcangues fait partie de la province basque du Labourd ; et en termes de géographie urbaine elle fait partie de l'unité urbaine de Bayonne au sein de l'aire urbaine du même nom.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre 4 et Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le territoire communal offre une physionomie vallonnée et boisée. Si la place du village est sur un plateau situé à Modèle:Unité d'altitude, elle domine au sud le vallon de l'église dont le fond, à moins de Modèle:Unité, n'est qu'à une altitude de Modèle:Unité. Les zones les plus élevées, s'élevant à une altitude supérieure à Modèle:Unité, sont situées au sud, près de la limite du territoire avec Saint-Pée-sur-Nivelle, et à l'est, au lieu-dit Sainte-Barbe, sur celle avec Ustaritz<ref group="JE" name="Carte"/>.

Le sud d'une ligne Bidart - Bassussarry - Villefranque se caractérise par des formations du Crétacé supérieur, parsemées de pointements du Trias<ref name="BRGM1">Modèle:Lien web.</ref>. Ces formations géologiques s'appliquent donc au sous-sol d'Arcangues, avec le faciès classique du Danien, composé de calcaires fins, blancs ou rose saumon. Ablaintz, lieudit d'Arcangues situé sur l'axe central du territoire, à Modèle:Unité au sud à vol d'oiseau de la place centrale, a donné son nom à un calcaire du Cénomanien supérieur. Ces bancs de calcaires bleu-noir qui affleurent entre Arcangues et Arbonne, séparés par des feuillets schisteux noirâtres, recèlent une microfaune fossile abondante qui est caractéristique du Cénomanien, tels des débris de mollusques, échinodermes (Echinodermata) et ectoproctes (Ectoprocta), ainsi que des orbitolines (Orbitolina). Le gisement possède une puissance potentielle de Modèle:Unité<ref group="Note">La puissance d’un gisement désigne son épaisseur. Voir à ce propos Modèle:Lien web.</ref>, et a justifié l'ouverture d'une carrière située au sud du village<ref name="BRGM1"/>. Le sous-sol des collines du sud-est de la localité est constitué de flysch indifférencié. Enfin, à l'est du village, s'étalent des lentilles minces de Trias inférieur, appelé également grès bigarré. Fait rare en Pays basque français, des roches éruptives (Épisyénites) ont été trouvées à Modèle:Unité au nord de la carrière d'Ablaintz, formant un filon de Modèle:Unité sur Modèle:Unité<ref name="BRGM1"/>.

Hydrographie

Arcangues est située dans le bassin versant de l'Uhabia, petit fleuve côtier qui rejoint l'océan Atlantique à Bidart<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il pénètre sur le territoire communal sous le nom de ruisseau Apalaga (Apalaga erreka), en provenance de Saint-Pée-sur-Nivelle, par l'extrême sud-est. Il prend ensuite le nom de ruisseau d'Alots (Alotz erreka) et alimente le moulin éponyme. Il rejoint Arbonne, à l'ouest, au sud du vallon de l'église<ref group="JE" name="Carte"/>. L'Uhabia est alimenté, à son entrée sur la commune d'Arbonne, par un tributaire gauche, le ruisseau d'Hirigoin (ou Barrandiko erreka<ref>Modèle:Lien web.</ref>), qui, à l'intérieur des terres d'Arcangues, longe la frontière avec Arbonne depuis le sud de la localité. Le ruisseau d'Argelos (ou Argelous), lui-même rejoint sur la commune par le ruisseau de Harrieta, est un autre affluent de l'Uhabia, qui prend sa source à l'extrême est du quartier de la Chapelle. Un affluent de la Nive, le ruisseau d'Urdaintz, arrose également les terres d'Arcangues sous le nom de ruisseau de Barbera<ref name=geo>Modèle:Géoportail.</ref>.

Climat

La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le climat d'Arcangues est relativement semblable à celui de sa voisine directe Biarritz, décrit ci-dessous, avec des précipitations assez importantes ; le climat océanique est dû à la proximité de l'océan Atlantique. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de Modèle:Nobr et avoisine les Modèle:Nobr en été. La température la plus basse relevée a été Modèle:Nobr le Modèle:Nobr, et la plus élevée, Modèle:Nobr le Modèle:Nobr<ref group="Note">Ce record de chaleur n’apparaît donc pas dans le tableau suivant, qui couvre la période 1961-1990.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les pluies sur les côtes basques sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durée.

Modèle:Climat

Voies de communication et transport

Infrastructure routière

Statue d'une Vierge, couverte de mousse, sur fond de ciel bleu.
Vierge en majesté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au carrefour de la D3 et de la D755.

L'autoroute A63 (section Landes - Biriatou), traverse le nord du territoire d'Arcangues qu'il dessert à partir du péage de La Négresse, partie de Biarritz qui amène directement à la localité, par le quartier du Chapelet, en suivant la route départementale D254. Sitôt enjambée l'autoroute, la D254 croise la D754 qui permet de rejoindre Anglet, au lieu-dit Les-Trois-Croix, en limite de territoire. La D254 rencontre ensuite la D3 en provenance de Bassussarry et s'achève à ce point. Celle-ci mène jusqu'au centre du village, entre le château et la Place, à un rond-point arborant une Vierge en majesté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui voit la naissance de la D755, appelée également route de Saint-Pée. Cette dernière rencontre la D255 en provenance d'Arbonne, avant de quitter le territoire communal. L'est de la commune est également traversé par la D932, qui joint Bayonne à Cambo-les-Bains<ref name=geo/>.

Réseau interurbain de transport en commun

La commune est desservie par la ligne 815 du réseau de car Transports 64, géré par le conseil général<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M" name="Interurbain">Modèle:Lien web.</ref>. Ce réseau assure, en outre et au Modèle:Nobr, le ramassage scolaire à partir de huit stations sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport ferroviaire

Photographie d'un train à grande vitesse en gare de Biarritz.
TGV en gare de Biarritz.

La gare la plus proche est celle de Biarritz, dans le quartier de La Négresse, à Modèle:Unité du centre d'Arcangues ; elle est desservie par des TGV, des TER et des Intercités et se situe sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Irun entre les gares ouvertes de Bayonne et de Guéthary.

La gare de Villefranque, à Modèle:Unité du centre, est située sur la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port, entre les gares de Bayonne et d'Ustaritz.

Transport aérien

Arcangues, voisine immédiate de Biarritz, profite de la desserte assurée par l'aéroport de Biarritz-Bayonne-Anglet Modèle:Code aéroport, qui se situe à Modèle:Unité du centre du bourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, l'agglomération Côte Basque-Adour, les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ainsi que la commune de Saint-Jean-de-Luz, assure la gestion de l’aéroport. Celui-ci a accueilli près de Modèle:Unité en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il assure de façon régulière des liaisons avec Paris-Orly, Paris-CDG, Lyon, Nice, Genève et Londres Stansted et a offert, de mars à Modèle:Nobr, des liaisons avec, entre autres, Marseille, Strasbourg, Lille, Charleroi-Bruxelles-Sud, Dublin, Stockholm-Skavsta et Stockholm-Arlanda, Londres, Copenhague, Oslo et Helsinki. Les compagnies desservant l’aéroport sont, au Modèle:Nobr, Air France, Etihad Regional, EasyJet, Finnair, Hop !, Ryanair, SAS, Twin Jet et Volotea<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Arcangues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28 %), zones agricoles hétérogènes (21,2 %), zones urbanisées (17,8 %), terres arables (15,3 %), prairies (14,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Maison à deux étages, aux boiseries bleu d’Arcangues, couverte de tuiles.
Le club-house du golf d’Arcangues, ancienne maison Jaureguia de la famille d’Arcangues, aux boiseries bleu d’Arcangues.

Il s’agit, selon le géographe Roger Brunet, d’une commune résidentielle, à l’habitat très clairsemé. Modèle:Unité sur les 1 747 du territoire communal sont occupés par des bois<ref name="Brunet"/>.

Le centre d'Arcangues, nommé traditionnellement la Place, est construit autour du triptyque basque classique, mairie - fronton - église entourée du cimetière, dans un ensemble rendu piétonnier par l'aménagement d'un parking à l'entrée de la partie ancienne du village. On y trouve de plus la salle des fêtes, l'école et l'office de tourisme. L'ensemble possède un accès immédiat aux pelouses du golf<ref group="HL" name="p203">Modèle:P..</ref>. Il a reçu le label « village de charme » et « de caractère »<ref name="Brunet">Modèle:Lien web.</ref>.

Au nord du territoire, au contact avec Biarritz à l'ouest et Anglet au nord, s'étend le quartier de Chapelet. Passé l'autoroute en se dirigeant vers le sud, commence la Chapelle (ou Kapera en basque), traversée par le ruisseau d'Argelous. On parvient ensuite au château des marquis d'Arcangues et au bourg ancien, de part et d'autre d'un rond-point, auquel succède le vallon de l'église, orienté d'ouest en est. Trois quartiers se partagent la partie centrale du territoire, successivement d'ouest en est, c'est-à-dire d'Arbonne à Ustaritz : Alotz, avec le ruisseau éponyme, Dornariette (ou Dornadieta en basque), et enfin Sainte-Barbe (Zanzenekotz). Le nord de ce dernier quartier partage avec Bassussarry le bois de Berriotz<ref group="JE" name="Carte">op. cit, carte polychrome in-quarto du territoire d'Arcangues.</ref>.

Logement

Parmi les logements étudiés par l’Insee en 2009, 78,8 % étaient des résidences principales, 17,0 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,4 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 78,9 %, en hausse par rapport à 1999 (74,1 %). La part de logements HLM loués vides était de 2,4 % contre 0,0 %, leur nombre étant en forte augmentation, 31 contre 0<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Les volets de la maison basque, pleins en bois à barre, sont peints de la même couleur que les autres pièces de bois des façades ou de la charpente. Ils sont en général d’un rouge assez foncé dit rouge basque. On trouve également, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un bleu très foncé, sorte de bleu de Prusse, ou un vert « profond » également foncé, et parfois un gris très clair<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À Arcangues, le marquis Pierre d’Arcangues a introduit un bleu plus clair, qui a conservé la dénomination de bleu d'Arcangues<ref group="M" name="Place du fronton">Modèle:Lien web.</ref>. Les boiseries extérieures de la mairie en sont un bel exemple.

Projets d'aménagement

Le plan local d'urbanisme (PLU) en vigueur a été annulé le Modèle:Nobr. De ce fait, selon l’article Modèle:Nobr du Code de l’urbanisme qui autorise la révision d’un plan d'occupation des sols (POS) en cas d’annulation contentieuse d’un PLU dans la mesure où les évolutions ne portent pas atteinte à son économie générale, le POS du Modèle:Nobr redevient d’actualité sous une forme qui peut être révisée<ref group="M" name="PLU">Modèle:Lien web.</ref>. Par décision du conseil municipal, cette révision sera soumise à l’assistance technique et administrative du service d'urbanisme intercommunal de l’agence publique de gestion locale<ref group="M" name="POS">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Arcangues fait partie de la zone inondable de la Nive, aux côtés des communes de Bassussarry, Cambo-les-Bains, Halsou, Jatxou, Larressore, Ustaritz et Villefranque. L'atlas de zone inondable correspondant a été diffusé le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'arrêté du Modèle:Nobr, portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, inclut Arcangues au titre de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des inondations et coulées de boue ont eu lieu en Modèle:Nobr, justifiant un arrêté de catastrophe naturelle en date du Modèle:Nobr, ainsi qu’en Modèle:Nobr (arrêté du Modèle:Nobr) et en Modèle:Nobr (arrêté du Modèle:Nobr). Enfin, outre la tempête de Modèle:Nobr, la commune a été affectée par des inondations et des chocs liés à l'action des vagues par deux fois au cours des dernières années, en Modèle:Nobr et en Modèle:Nobr.

La localité est située dans une zone de sismicité modérée de Modèle:Nobr sur une échelle de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le toponyme Arcangues et son équivalent basque actuel Arrangoitze ont suivi des évolutions parallèles, même si les transcriptions anciennes de la forme basque sont rares<ref group="JE" name="p12">Modèle:P..</ref>.

Les formes modernes connues d'Arrangoitze se retrouvent dans quelques dictons, auprès des villages voisins<ref group="JE" name="p13">Modèle:P..</ref>. Ainsi Pierre Bidart cite-t-il Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage, cité par Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette forme est confirmée par Pierre Lhande en 1926<ref name="Lhande">Modèle:Ouvrage.</ref>. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, nous sont parvenues quelques variantes, telles Arrangoize, mentionnée par Resurreccion Maria de Azkue en 1905<ref>Modèle:Ouvrage, citée par Modèle:Ouvrage.</ref>, Arkangoiz, cité par Pierre Haristoy<ref>Modèle:Ouvrage, cité par Modèle:Ouvrage.</ref>, et Arcangos employée en basque par le poète Jean-Martin Hiribarren en 1853<ref>Modèle:Ouvrage, cité par Modèle:Ouvrage.</ref>.

En ce qui concerne la graphie française actuelle, les formes suivantes ont été rapportées par Paul Raymond dans son Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> : Archagos, Arcangos et Archangos (respectivement Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1255 et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>), Argangois et Argangos (1302 pour ces deux références, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>), Saint-Jean-Baptiste d'Arcangos (1685 collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>). La graphie Arcangos est, selon Jean-Baptiste Orpustan, également mentionnée en 1249<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>, à laquelle Hubert Lamant-Duhart ajoute les années 1512, 1516 et 1517<ref group="HL" name="p14">Modèle:P..</ref>. Enfin, les minutes notariales ont conservé les formes Arcangos en 1637, 1642, 1646 et 1651, Arcangous en 1666, 1682, et enfin Arcangues à partir de 1711<ref>Minutes notariales conservées par les archives départementales de Pyrénées-Atlantiques à Pau, citées par Alfred Lassus dans l’Modèle:Ouvrage.</ref>.

L’étude des anthroponymes est également riche en informations. Le Livre d’or de Bayonne ou cartulaire de Bayonne, ouvrage de l’abbé Jean Bidache publié en 1896, qui consiste en une sélection de textes sur une période qui s’étale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, permet de relever entre 1150 et 1170 Aner d’Archangos, S. de Archangos, Arbela d’Arcangos et Martin d’Arcangos<ref group="HL" name="p15">Modèle:P..</ref>. Les archives de Bayonne, regroupées en deux recueils, l’un nommé Registres gascons, et l’autre Registres français, sont également des sources intéressantes. Dans les Registres gascons, il est fait mention en 1578 de Sancin de Arangois et en septembre de la même année, de Sancin Darcangois, alors que les Registres français, mentionnant des actes de 1587, parlent Darcangues et de Sancin Darcangos<ref group="HL" name="p16">Modèle:P..</ref>.

Évolution des graphies des toponymes Arcangues et Arrangoitze
Initiales romanes ARK basques ARR
Finales typiques
GOS/(GOZ)
influencées¹
GOIS/(GOIZ)
françaises
GUES
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Archagos
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Arcangos/Archangos
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Arcangos Arcangois
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Arcangos
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Arcangos
1578 D’Arcangois² de Arangois²
1587 Darcangos² Darcangues Arrangoritz
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Arcangos/Arcangous Darcangues Arrangoritz
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Arcangues
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Arkaingoz³ Arkangoiz Arcangues Arrangoize
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Arcangues Arrangoitze
Source : Modèle:Ouvrage<ref group="JE" name="p17">Modèle:P..</ref>.

1580 marque le début de l’emploi du français dans les registres de Bayonne.

¹ Influencées par la forme basque ; emploi très occasionnel.
² Patronymes signalés en fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou toponymes du village.
³ Emplois non conformes.

L’étymologie du terme basque divise les linguistes. Jean-Baptiste Orpustan propose un alliage des mots basques ar-gain, « hauteur rocheuse », et -goiz, « position ouverte vers l'est », ce qui amènerait à la formule complexe « hauteur rocheuse vers l'est »<ref name="Orpustan"/>. De son côté, Jean Espilondo bâtit sa proposition sur la base Ar(kh)angozea en la décomposant en Ar(kh)an⁵ + go(i)⁴ + (t)z³ + + et en s’appuyant sur une structure grammaticale et lexicale classique qui fournit La¹ (maison ou foyer) du² (site) en³ crête⁴ des vallons⁵<ref group="JE" name="p27">Modèle:P..</ref>.

La loi du Modèle:Nobr<ref name="Veyrin">Modèle:Ouvrage.</ref>, qui détermine un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décide de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts sont créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplace le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz est transféré presque immédiatement à Bayonne. Son Directoire incite un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Arcangues s'appelle Constante du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr, dans une commune comprenant également Arbonne et Bassussarry<ref name="Cassini"/>.

Le nom des habitants est Arcanguais<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Jobbé">Modèle:Ouvrage.</ref> (ou Arrangoiztar<ref name="Toponimia (leku-izenak)">Modèle:Lien web.</ref> en basque).

Quelques maisons fortes ont laissé une trace dans la toponymie moderne, telle Ablaintz, mentionnée dès 1083, qui apparaît sous la forme Naubeis en 1149, ou Naubeys, forme gasconisée de Nalbaitz<ref name="EG">Modèle:Ouvrage.</ref>. De même Berriotz (« lieu de défrichements ou essart ») est citée par le cartulaire de Bayonne en 1256 (Modèle:Citation) puis en 1311<ref group="HL" name="p169">Modèle:P..</ref>,<ref group="Note">Selon Modèle:Ouvrage, les terres de Berriotz étaient, en 1311 délimitées par les ruisseaux Xilaro, Barbera et Iharre.</ref>. Enfin la maison forte Gaztelur, aujourd’hui Gastelhur<ref name=geo/>, apparaît en 1401, puis en 1517 dans les délibérations du corps de ville de Bayonne (Registres gascons)<ref name="EG"/>, Gastelur en 1764 dans les collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne"/>, et enfin Gastellur en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>.

Ce dictionnaire est assez disert sur les lieux-dits, fermes et autres toponymes de la commune au cours de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On y trouve Abots, l’hydronyme Alotz, orthographié Alots Modèle:Incise le hameau de La Chapelle, Chourroumilatch (aujourd’hui Chourroumillatché<ref name=geo/>) qui désignait un moulin, Dornadiette (l’actuel Dornarieta<ref name=geo/>), la ferme Jauréguia, et enfin le bois Othéçarra qui pourrait être l’Othe Zahar actuel.

Histoire

Préhistoire

De même que des recherches menées dans des communes proches d’Arbonne ont révélé le passage ou la station de l’homme préhistorique Modèle:Incise, des fouilles ont permis d’identifier une activité humaine au Paléolithique moyen et supérieur, qui ont conduit la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Aquitaine à publier un arrêté préfectoral de zonage archéologique en date du Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci inclut plusieurs sites, tel celui de Berriotz<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que ceux désignés sous les noms de cotes 54, 66, 71 et 76<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Antiquité

Carte du relief du sud-ouest de la France et du nord de l’Espagne et localisation des peuples connus à l’époque romaine.
Carte de la Novempopulanie indiquant la position du territoire des Tarbelles au nord-ouest des Pyrénées.

Les Tarbelles (Tarbelli en latin), l’un des neuf peuples de la Novempopulanie et peuple aquitain (proto-basque) dont le territoire était centré sur Aquae Tarbellicae (Dax) tout en s’étendant au Labourd et à la Basse-Navarre, ont habité sous l’occupation romaine la zone où se trouve aujourd’hui Arcangues<ref name="Davant">Modèle:Ref-Davant-Histoire.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dès le début du Ier millénaire Arbonne, voisine immédiate d’Arcangues, se trouvait, selon l'Itinéraire d'Antonin, sur la voie romaine secondaire, dite du bord de mer, reliant Oiasso (Irun) à Guéthary, puis Lapurdum (Bayonne)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen Âge

La présence des maisons fortes, telles celles déjà mentionnées dans la section relative à la toponymie, est attestée à Arcangues depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La première mention d’un seigneur d'Arcangues date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sanche d'Arcangues étant cité comme témoin ou caution de transactions immobilières entre 1150 et 1170, dans le Livre d’or de Bayonne (feuillet 12)<ref group="HL" name="p169"/>.

Les routiers castillans qui, en 1438 (dernière partie de la guerre de Cent Ans), tentent de s’emparer de Bayonne, pillent, brûlent et massacrent les villages et les populations du Labourd, et les maisons fortes d’Arcangues subissent les assauts des pillards<ref group="HL" name="p170">Modèle:P..</ref>. En 1447, les routiers de Pierre de Haïtze dévastent, à leur tour, Arcangues et ses moulins<ref group="HL" name="p170"/>.

Temps modernes

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des Registres gascons permet de suivre son expansion<ref>Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - cités par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB3.</ref>. Le Modèle:Nobr, la peste est signalée à Arcangues, ayant son foyer dans la maison Gastellur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1523, les Espagnols s’avancent à nouveau vers Bayonne et dévastent les campagnes environnantes<ref group="HL" name="p171">Modèle:P..</ref>, qui seront une nouvelle fois mises à rude épreuve lors des guerres de religion, les troupes de Jeanne d'Albret s’approchant de Bayonne.

Lorsqu’éclate la guerre de Trente Ans en 1635, Bayonne est à nouveau menacée par les troupes espagnoles. Celles-ci franchissent la Bidassoa le Modèle:Nobr et s’emparent d’Ascain, Béhobie, Biriatou, Ciboure, Hendaye, Saint-Jean-de-Luz et Urrugne, en deux jours. Bloquées par l’hiver, elles se retranchent à Ciboure, mais les populations des villages établis entre la Nivelle et Bayonne désertent en masse leurs habitations. C’est le cas d’Arcangues, mais aussi d’Arbonne, d’Ahetze et de Bassussarry<ref group="HL" name="p172">Modèle:P..</ref>. D’Modèle:Nobr, les armées espagnoles occupent le Labourd et investissent les villages entre Nive et Nivelle, dont Arcangues. Laurent d’Arcangues fait partie, le Modèle:Nobr, de la délégation de témoins qui est reçue par Pierre de Lespès, conseiller du roi en la sénéchaussée des Lannes, et qui déclare : Modèle:Citation bloc

En 1656, la décision de Salvat de Gamboa d’Urtubie de se faire nommer bailli d’épée du Labourd, en lieu et place de Léonard de Caupenne, âgé de Modèle:Nobr, tout juste héritier de Jean de Caupenne, seigneur de Saint-Pée, déclenche une guerre civile. Martin de Chourio (noté Xurio en basque), notaire à Ascain et syndic général nommé par le biltzar du Labourd, prend la tête des partisans de la maison de Saint-Pée et s’oppose à Jean d’Arcangues, procureur du roi au bailliage du Labourd, qui soutient la maison d’Urtubie. Chourio prend le château d’Arcangues et le met à sac, en représailles à sa destitution décidée par le procureur du roi. Il entraîne alors une armée de Modèle:Nombre en une véritable guerre fratricide, qui ne cesse qu’un an plus tard avec le décès naturel de l’insurgé à Ascain<ref>Danielle Abizu in Modèle:Ouvrage.</ref>. L'intervention de Louis XIV, lors de son mariage à Saint-Jean-de-Luz en 1660, en faveur d’Urtubie, met fin à la succession héréditaire de la charge de bailli dans les maisons de Saint-Pée et d’Arbonne, par une ordonnance rendue le Modèle:Nobr<ref group="HL" name="p52">Modèle:P..</ref>.

La charge de procureur du roi appartient à la famille d'Arcangues dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ainsi Laurent, seigneur et patron d'Arcangues, de Curutcheta et d'Elissagaray, est procureur du roi au bailliage du Labourd de 1614 à 1643<ref>Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, 1921, Modèle:N°-4, page 166 et suivantes.</ref>. Son fils Jean d'Arcangues reçoit la charge de procureur du roi, par lettres patentes de Louis XIII du Modèle:Nobr. Pierre d'Arcangues assure la charge de 1670 à 1692. Enfin Gaspard d'Arcangues, qualifié d'écuyer, seigneur et patron d'Arcangues et de Curutcheta, est procureur du roi et le dernier membre de la famille à occuper cette charge, du Modèle:Nobr à 1749<ref group="HL" name="p54">Modèle:P..</ref>. Michel d'Arcangues, porteur des mêmes qualifications, baptisé à Bayonne le Modèle:Nobr, capitaine des milices provinciales du Labourd, épouse Rose d'Aragorri (1722-1758), par laquelle le titre de marquis espagnol d'Iranda passe à leur fils Nicolas François Xavier d'Arcangues (Arcangues, 1753 - Saint-Pierre-d'Irube, 1826)<ref>Maison d'Iranda (ou Irandatz) d'Hendaye, citée par Modèle:Ouvrage.</ref>. Le port de ce titre est autorisé en France, à titre viager, en Modèle:Nobr par lettres patentes de Louis XVI<ref group="HL" name="p55">Modèle:P..</ref>.

En Modèle:Nobr huit régiments d’infanterie et douze de cavalerie traversent Arcangues. Ils accompagnent le nouveau roi d’Espagne, Philippe V, qui rejoint son royaume en passant par Bayonne<ref group="HL" name="p175">Modèle:P..</ref>.

Révolution française et Empire

Dans une adresse datée du Modèle:Nobr, Nicolas François d’Arcangues et son frère, aux côtés des autres membres de la noblesse du Labourd<ref group="Note">Selon Modèle:Ouvrage, les autres membres de la noblesse sont les sieurs de Caupenne d’Amou de Saint-Pée, de Belzunce de Macaye, Larralde Diusteguy, de Haïtze, de Roll Montpellier, de Salha, de Colombots, de Gramont de Castera, chevalier de Haits, Dibarat-Hirigoyen, Duhalde de Sorhouet et de Saint-Martin.</ref>, demandent à l’Assemblée constituante le respect de leurs privilèges. Ce qui est plus original tient dans le fait que, unis avec le tiers état et le clergé, ils déclarent Modèle:Citation<ref group="HL" name="p176">Modèle:P..</ref>.

À la suite de l'adoption le Modèle:Nobr par l’Assemblée nationale constituante du décret portant sur la Constitution civile du clergé, réorganisant le clergé séculier français, le curé d’Arcangues, Gaspard de Gardera, ainsi que son vicaire, Harambillet, refusent de prêter allégeance à la Nation. Un nouveau curé assermenté est désigné en 1792, Martin Doyarçabal, qui assure également la responsabilité spirituelle de la paroisse d’Arbonne, le curé et son vicaire ayant également refusé l’allégeance. Doyarçabal abdiquera à la fin de l’année 1793<ref group="HL" name="p179">Modèle:P..</ref>. Trois cloches en bronze de l’église sont déposées, et envoyées à l’arsenal Sainte-Claire de Bayonne, pour y être fondues. De même des biens d’église (calices, patènes et ciboires) d’or et d’argent sont dirigés vers la Monnaie de Bayonne<ref group="HL" name="p179"/>.

Un décret du Modèle:Nobr (Modèle:Nobr) réunit en une seule commune, Constante, Arcangues, Bassussarry et Arbonne. Le siège de cette nouvelle commune est situé à Arcangues. Le premier conseil municipal de Constante se réunit le Modèle:Nobr à son siège d’Arcangues, sous la présidence de Dominique Duhart, d’Arcangues, maire désigné par le représentant du peuple ; ce conseil rassemble sept notables d’Arcangues, deux de Bassussarry et trois d’Arbonne<ref name="HLp201">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les communes reprennent leur autonomie le Modèle:Nobr<ref name="HLp201" />.

En 1794, à la suite de la désertion de quarante-sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public Modèle:Incise fait arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, « communes infâmes »<ref>Modèle:Ouvrage, page 187.</ref>. Cette mesure est étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye. Des centaines d’habitants sont Modèle:Citation<ref>Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB4.</ref>. En réalité, ils sont regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les églises désaffectées, dont celles d’Arbonne et d’Arcangues alors réunies dans la commune dénommée Constante, accueillent momentanément les populations en transit<ref name="HLp202">Modèle:Ouvrage.</ref>. La situation s’éternisant, la municipalité de Constante décide d’employer les déportés à des travaux agricoles, pour pallier l’absence de la main d’œuvre locale réquisitionnée pour les besoins des guerres de la Révolution française<ref name="HLp203">Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Citation bloc Les déportés demeureront sept mois à Constante et quitteront Arcangues le Modèle:Nobr (Modèle:Nobr). L’église rouvre ses portes au culte après l’adoption de la loi du Modèle:Nobr (Modèle:Nobr). La guerre en Espagne, déclarée en Modèle:Nobr, se prolongeant, de nouvelles réquisitions sont appelées, concernant l’approvisionnement en fourrage et le transport des blessés. Constante, faisant suite à la réquisition du Modèle:Nobr, fournit Modèle:Nombre à l’armée combattant dans la vallée du Baztan, dont 20 sont tués ou blessés<ref group="HL" name="p184">Modèle:P..</ref>.

La défaite française de Vitoria, le Modèle:Nobr, entraîne une nouvelle invasion des troupes espagnoles et anglo-portugaises menées par Arthur Wellesley, futur duc de Wellington, qui occupent Urrugne, Ascain, Sare, Ainhoa, Espelette, Souraïde et Saint-Pée à partir du Modèle:Nobr, puis Bidart, Ustaritz, Arbonne et Arcangues<ref group="HL" name="p188">Modèle:P..</ref>. La retraite française entraîne des pillages, que le préfet Charles-Achille de Vanssay décrit dans une missive au ministre de l’Intérieur adressée le Modèle:Nobr : Modèle:Citation<ref group="HL" name="p188"/>. Wellesley installe son quartier général au château d’Arcangues, d’où il peut apercevoir Bayonne et la vallée de la Nive<ref group="HL" name="p189">Modèle:P..</ref>. De violents combats se déroulent les Modèle:Nobr sur les territoires d’Arcangues et de Bassussarry, dont une croix située dans le cimetière d’Arcangues, dédiée aux soldats anglais tués dans la localité, porte encore aujourd’hui le témoignage. Ce sont des fenêtres du château que Wellesley suit le déroulement de la bataille de Saint-Pierre-d’Irube, à partir du Modèle:Nobr et pendant cinq jours, qui entraîne la mort de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref group="HL" name="p189"/>. Arcangues est encore le théâtre de quelques escarmouches, notamment le Modèle:Nobr, lors du repli de l’armée française. La campagne commencée en 1813 s’achève par les batailles d’Orthez (Modèle:Nobr) et de Toulouse (Modèle:Nobr). Modèle:Article détaillé

Michel Louis d'Arcangues (San Sebastian, 1790 - Bayonne, 1868) devient maire d'Arcangues à deux reprises et conseiller général des Basses-Pyrénées ; il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d’honneur et de commandeur de l’ordre de Charles III d'Espagne. En 1815, il prend le commandement de la garde d’honneur basque auprès de Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême à Bordeaux<ref group="HL" name="p56&57"/>.

Époque contemporaine

Son fils aîné, Alexis d'Arcangues (Bayonne, 1821 - Saint-Pierre-d'Irube 1877), lui succède. Il est maire de Villefranque puis d'Arcangues et conseiller général des Basses-Pyrénées. Michel d'Arcangues (Miguel Marie, Bayonne, 1857 - Arcangues, 1915) est l'aîné suivant de la famille. Pierre d'Arcangues, né le Modèle:Nobr à Paris et décédé le Modèle:Nobr à Arcangues, est un poète et romancier. Il est maire de la localité durant Modèle:Nobr sans discontinuité, de 1929 à 1969, et père de Guy d'Arcangues, homme de lettres, auquel on doit en particulier Les Tambours de septembre<ref group="HL" name="p56&57">Modèle:P..</ref>.

La loi de séparation des Églises et de l'État, adoptée le Modèle:Nobr entraîne des troubles à Arcangues le Modèle:Nobr, lors de la tentative d’inventaire du mobilier et des objets de culte. Le Modèle:Nobr, le percepteur, accompagné du commissaire de police et escorté de deux compagnies du [[49e régiment d'infanterie|Modèle:49e d'infanterie]], tente de se faire ouvrir les portes de l’église. Michel d’Arcangues s’interposant aux forces de police, est interpellé et arrêté, puis relâché. Modèle:Citation bloc

Photographie d'une plaque commémorative.
Plaque commémorative des morts d’Arcangues durant les deux guerres mondiales.

Le monument aux morts, situé sous le porche de l’église, porte Modèle:Nobr au titre de la Première Guerre mondiale, soit près de 5 % de la population dénombrée au cours du recensement de 1911<ref group="HL" name="p196">Modèle:P..</ref>.

La guerre d'Espagne, débutée en 1936, entraîne l’exil d’Espagnols vers la France. La famille d’Arcangues s’installe au château d’Arcangues, avec parmi elle, le comte Alberto de Aguilar, confident du roi Alphonse XIII d'Espagne<ref group="HL" name="p194">Modèle:P..</ref>.

Dès le Modèle:Nobr, Guy et Jean d’Arcangues, âgés respectivement de seize et quatorze ans, et en l’absence de leur père alors aux armées, ouvrent les portes du château aux réfugiés, Belges, apatrides et Juifs fuyant le conflit. Le Modèle:Nobr, un détachement allemand d’environ Modèle:Nombre s'installe à Arcangues, les officiers et Modèle:Nombre étant logés au château. Le commandant Escherbach y établit ensuite son quartier général jusqu’en Modèle:Nobr<ref group="HL" name="p199">Modèle:P..</ref>. En 1943, alors que le réseau d’évasion vers l’Espagne organisé par Michel, le fils aîné de la famille d’Arcangues, a déjà permis de nombreuses sorties du territoire, Pierre et son fils Guy sont arrêtés par des hommes de la Gestapo « pour complicité », sur dénonciation<ref group="HL" name="p200">Modèle:P..</ref>. Pierre d’Arcangues est condamné et envoyé dans un camp de concentration en Allemagne, tandis que son fils propose un échange qui est accepté. Il est déporté en Silésie, d’où il parvient à s’évader et à rentrer en France, alors que son père est revenu à Arcangues<ref group="HL" name="p200"/>.

1969 est marquée par la création de la première ikastola sur le territoire français, par Claire Noblia<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'une école sous statut associatif où l'enseignement est majoritairement assuré en basque.

Le conseil municipal élu en 1977 accueille pour la première fois une femme en son sein, Mathilde Biolet<ref group="HL" name="p217">Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Situation administrative

Ancien Régime

À l'instar de l'ensemble des communes du Labourd, la vie municipale d'Arcangues de cette période est régie par une assemblée capitulaire (qui a donné Kapitala en basque) de maîtres de maisons<ref group="Note">Le régime capitulaire est consacré par les « coutumes générales gardées et observées au Pays de Labourd et son ressort », qui seront adoptées le Modèle:Nobr et enregistrées par le parlement de Bordeaux le Modèle:Nobr (source : Modèle:Ouvrage). On y lit : Modèle:Citation.</ref>. Ces assemblées élisent chaque année un maire-abbé (auzapeza) et des jurats<ref group="Note">Le terme abbé n'a aucune signification ecclésiastique, mais à l'image de la règle de saint Benoît pour le chapitre, la paroisse désigne un abbé pour la représenter.</ref>. Le maire-abbé représente la paroisse aux réunions du biltzar qui ont lieu au moins trois fois par an à Ustaritz. Les activités du biltzar cessèrent avec l'abolition des féodalités décidée durant la nuit du 4 au 5 août 1789. Modèle:Article détaillé Les archives de Bayonne ont conservé le nom des abbés d'Arcangues<ref group="Note">Archives municipales de Bayonne, EE 17.</ref>.

Modèle:Boîte déroulante/début

Date de l’élection Nom Qualité
1562
Jehannes de Hirigoyen maître de la maison Hirigoyen
1574
Martin d'Arboure maître de la maison Arboure
1585
Jehannes de Gastellour maître de la maison Gastellour
1595
Pierre de Johangoche maître de la maison Joangaucharenia
1641
Adame d'Etcheparre
1646
Bertrand de Hayet sieur de Sansco
1666
Petricot d'Orriotz
1672
Esteben de Churrupiq sieur de Labasqua
1675
Joannes de Gastelur d'Etchepare sieur de Gastelur
1682
David Duronea sieur de Bidegain
1685
Menjucq Detcheverry sieur de Piarresenea
1708
Jean de Bidegaray
1710
Jean Garrin sieur de Sala
1711
Arnaud de Mendiboure sieur de Gastelur
1743
Bertrand Diharce sieur de Caton
1754
Salvat Hegoas sieur de Sascorenia
1761
Gaspard Juzan maître de la maison Alialou
1764
Arnaud Hirigoyen maître de la maison Olhare
1781
Dominique Diharce
Jean Brasquet
maître de la maison Etcheverry
maître de la maison Harrietzahar
Source : Modèle:Ouvrage<ref group="HL" name="p208">Modèle:P..</ref>.

Modèle:Boîte déroulante/fin

Révolution et Empire

Après l'Assemblée constituante de 1789, la loi du Modèle:Nobr substitue la commune à la paroisse. Arcangues devient alors une commune du district et du canton d'Ustaritz qui réunit alors les communes d'Arbonne, Arcangues, Jatxou, Ustaritz et Villefranque, dans le département des Basses-Pyrénées<ref group="HL" name="p209">Modèle:P..</ref>. Les fonctions de maire-abbé et de syndic du Labourd disparaissent. L'agent municipal, qui deviendra le maire, est assisté d'un agent national, très vite appelé adjoint<ref group="HL" name="p209"/>. Dominique Duhart est nommé en 1794 par le représentant du Peuple. Sous le Consulat, c'est le préfet qui nomme les maires, et le premier d'entre eux à Arcangues est Jean Laborde le Modèle:Nobr<ref group="HL" name="p210">Modèle:P..</ref>. La Seconde République admet en 1848 l'élection des maires dans les communes de moins de Modèle:Nombre, mais à Arcangues la règle de nomination préfectorale ne change pas<ref group="HL" name="p210"/>.

Le Second Empire institue de nouveau le système de la nomination. Le Modèle:Nobr, Michel d'Arcangues est confirmé dans ses fonctions de maire<ref group="HL" name="p212">Modèle:P..</ref>..

Époque contemporaine

L'avènement de la Troisième République voit l'élection des maires réinstituée, et Alexis d'Arcangues devient maire élu en 1871<ref group="HL" name="p213">Modèle:P..</ref>.

Arcangues fait aujourd'hui partie du canton d'Ustaritz, qui regroupe neuf communes autour d’Ustaritz, le chef-lieu de canton. Elle est rattachée à l'arrondissement de Bayonne et à la Modèle:Nobr des Pyrénées-Atlantiques, dont la députée est Sylviane Alaux (PS), depuis 2012<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Lors des consultations concernant les grands enjeux nationaux, en particulier lors des référendums, il est intéressant de constater que le corps électoral d'Arcangues s'est, de manière constante, prononcé au-delà des résultats nationaux. Ainsi lors du référendum du Modèle:Nobr portant sur le projet de constitution du 19 avril 1946, l'ensemble des électeurs français votent non à 53 % et ceux d'Arcangues à plus de 81 %<ref group="HL" name="p218">Modèle:P..</ref>. De même, le 28 septembre 1958, pour le référendum portant sur la ratification de la constitution posant les fondements de la Cinquième République, les électeurs d'Arcangues acceptent le projet à près de 90 %, et le corps électoral français à 82,6 %<ref group="HL" name="p218"/>. Et cette tendance se confirme au cours de chacune des consultations nationales suivantes, le 8 janvier 1961 (oui à 85,7 % vs. 74,99 %), le 8 avril 1962 (oui à 93,37 % vs. 90,81 %), le 28 octobre 1962 (oui à 78,48 % vs. 62,25 %) et enfin le 23 avril 1972 (oui à 77,58 % vs. 66,32 %)<ref group="HL" name="p219">Modèle:P..</ref>. La seule exception à cette règle a lieu le Modèle:Nobr, lors du référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation. À cette occasion, les électeurs arcanguais suivent une fois de plus les recommandations du chef de l'État, à 68,5 %, alors que le vote négatif du corps électoral français (52,41 %) allait conduire à la démission du président de la République Charles de Gaulle<ref group="HL" name="p219"/>. Le référendum de 1992 (non à 51,31 % vs. 48,96 %) marque une rupture qui se répète en 2005 (oui à 53 % vs. 45,33 %).

Arcangues présente donc un profil politique constant, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et aux élections législatives. En revanche, l’édition de 2010 des élections régionales voit la victoire d’un candidat de gauche. Néanmoins, les électeurs ont moins voté pour le candidat de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (50,77 % pour Alain Rousset dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> contre 39,41 % à Arcangues).

Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Résultats élections communes françaises

Modèle:Boîte déroulante/fin

Élections présidentielles les plus récentes

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 56,22 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 43,78 % des suffrages ; le taux de participation était de 88,35 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 45,97 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 54,03 % des suffrages ; le taux de participation était de 84,95 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales les plus récentes

Le nombre d'habitants lors des derniers recensements étant compris entre 2 500 et Modèle:Nobr, le nombre de membres du conseil municipal est de 23<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Lors des élections municipales de 2008, les Modèle:Nombre ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 72,90 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Michel Colo est élu maire de la commune.

Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr ont été élus au second tour, avec un taux de participation de 73,66 % ; la liste LDVD présentée obtient deux sièges au conseil communautaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Philippe Etcheverria est élu à la tête de la municipalité.

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Dans le ressort de la cour d'appel de Pau, Arcangues relève de Bayonne pour toutes les juridictions, à l'exception du tribunal administratif situé à Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de Bayonne et de la brigade de proximité d'Ustaritz<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Ordures ménagères

La commune adhère au syndicat mixte Bizi Garbia pour le traitement et la valorisation des déchets ménagers et assimilés. Depuis 1982, le centre d'enfouissement technique retenu est celui de Saint-Pée-sur-Nivelle. Arcangues met sur le territoire communal quatre plateformes de tri sélectif à disposition de ses habitants, ainsi qu’une déchèterie gérée par le syndicat. Celui-ci assure en outre la gestion de trois autres déchèteries, situées à Bidart, Saint-Jean-de-Luz et Saint-Pée-sur-Nivelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Qualité de l’eau

Arcangues a confié la gestion de l’alimentation et de la collecte de l’eau potable et de l’assainissement des eaux usées au syndicat mixte d’assainissement collectif et non collectif URA, dont le siège est à Ustaritz. Sa compétence couvre l’assainissement individuel, la gestion et la vérification des systèmes d’assainissement autonome<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’eau potable alimentant Arcangues provient d’un forage en nappe phréatique, situé à proximité de la Nive au lieudit Errepira à Larressore, d’un pompage dans la Nive à Ustartiz, et de la source du Laxia, appartenant à la ville de Bayonne<ref name="URA">Modèle:Lien web.</ref>.

En outre sous la coordination de l’État, Arcangues, en collaboration avec les communes d’Ahetze, Arbonne, Bidart, Guéthary et Saint-Pée-sur-Nivelle, a lancé l’élaboration d’un contrat de bassin centré sur l’Uhabia, avec trois thématiques : l’amélioration de la qualité de l’eau, la préservation du patrimoine naturel et la protection des biens et personnes en zone inondable<ref group="M" name="Eau">Modèle:Lien web.</ref>. Cette démarche s’articule autour d’une structure de gestion opérationnelle, le syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de l’Uhabia créé en 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

Arcangues appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre 2 000 et Modèle:Nombre. Le tableau ci-dessous montre le résultat comptable par habitant sur dix années (période 2004 - 2013), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes données comparées à la moyenne de la strate.

Comptes de la commune d’Arcangues de 2004 à 2013.
Résultats exprimés en €/habitant.
Années Résultat comptable Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de
financement des investissements
Capacité
d'autofinancement (CAF)
Arcangues Moyenne de
la strate
Arcangues Moyenne de
la strate
Arcangues Moyenne de
la strate
2004
127 213 Capacité 190 Besoin 20 127 222
2005
163 242 Capacité 210 Besoin 11 162 254
2006
139 265 Besoin 73 Capacité 21 139 279
2007
170 177 Capacité 33 Capacité 20 177 183
2008
156 176 Besoin 176 Besoin 12 163 184
2009
163 174 Capacité 231 Capacité 5 169 181
2010
531 186 Besoin 79 Capacité 16 537 195
2011
181 179 Capacité 515 Capacité 1 181 189
2012
345 176 Besoin 255 Capacité 18 352 187
2013
266 163 Capacité 156 Besoin 14 268 173
Sources des données : les comptes des communes - Arcangues<ref name="Budget2013">Modèle:Lien web.</ref>.

Strate : communes de 2 000 à Modèle:Nombre.

Taux de fiscalité directe en 2013.
Taxe Taux voté à Arcangues Taux moyen de la strate
d'habitation 4,27 % 12,79 %
foncière sur le bâti 7,29 % 17,73 %
foncière sur le non-bâti 13,65 % 51,18 %
Sources des données : les comptes des communes - Arcangues<ref name="Budget2013"/>.

Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale.

Strate : communes de 2 000 à Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé.

Modèle:Boîte déroulante/début

En milliers d’euros En euros par habitant Moyenne de la strate
Opérations de fonctionnement
Total des produits de fonctionnement = A 2 152 671 899
Dont : Impôts Locaux 661 206 354
Autres impôts et taxes 165 51 44
Dotation globale de fonctionnement 348 108 183
Total des charges de fonctionnement = B 1 298 405 736
Dont : Charges de personnel 283 88 335
Achats et charges externes 466 145 221
Charges financières 22 7 28
Contingents 79 25 35
Subventions versées 362 113 41
Résultat comptable = R (A-B) 855 266 163
Opérations d'investissement
Total des ressources d'investissement = C 8 873 2 767 440
Dont : Emprunts bancaires et dettes assimilées 3 000 935 79
Subventions reçues 566 177 69
FCTVA 79 25 40
Retour de biens affectés, concédés, etc. 0 0 0
Total des emplois d'investissement = D 8 374 2 611 454
Dont : Dépenses d'équipement 4 315 1 346 360
Remboursement d'emprunt et dettes assimilées 79 25 67
Charges à répartir 0 0 0
Immobilisation affectées, concédées, etc. 0 0 0
Besoin ou capacité de financement résiduel de la section d'investissement = E (D-C) −499 −156 14
Autofinancement
Excédent brut de fonctionnement 583 182 198
Capacité d'autofinancement (CAF) 861 268 173
CAF nette du remboursement en capital des emprunts 782 244 106
Endettement
Encours de la dette au 31/12 3 392 1 058 724
Annuité de la dette 101 31 94
Avance du Trésor au 31/12 0 0 0
Fonds de roulement 3 779 1 178 291
Sources des données : les comptes des communes - Arcangues<ref name=Budget2013/>.

Strate : communes de 2 000 à Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé.

Modèle:Boîte déroulante/fin

Les remarques suivantes sont toujours faites en comparant Arcangues aux autres communes de la même strate (communes de 2 000 à Modèle:Nombre)<ref group="Note" name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref>. La séquence des données montre une situation financière moins favorable que la moyenne de la strate jusqu’en 2009, le résultat comptable annuel se positionnant à partir de 2010 au-dessus du résultat moyen de la strate ; le taux de la taxe d’habitation est significativement inférieur au taux moyen de la strate ; le poids de l'impôt foncier, tant pour les propriétés bâties que non-bâties, est nettement inférieur à la moyenne ; l'annuité de la dette par habitant (Modèle:Unité) représente moins du tiers de la moyenne de la strate.

Intercommunalité

Arcangues fait partie de sept structures intercommunales<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

  • la communauté de communes Errobi ;
  • le SIVOM d'Arbonne - Arcangues - Bassussarry ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte d'alimentation en eau potable Ura ;
  • le syndicat mixte d'assainissement collectif et non collectif Ura (à la carte).

La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu’en 1954, la population s’est accrue de Modèle:Nombre, soit une moyenne très faible inférieure à Modèle:Nobr supplémentaires par an. Il faut y voir l’impact des ravages provoqués par les batailles qui ont marqué le Labourd, ainsi que des deux conflits mondiaux. De 1954 à 2012, plus de Modèle:Unité viennent s’ajouter au décompte, soit une progression de près de Modèle:Nombre additionnels chaque année.

Enseignement

Photographie de fenêtres à meneaux, avec un linteau de bois foncé, et, sur le mur blanchi à la chaux, une enseigne en fer forgé indiquant l’école, d’une écriture enfantine.
L’école enfantine d’Arcangues.

La commune d’Arcangues est rattachée à l’académie de Bordeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle dispose d'une école primaire publique, qui fait partie de la zone d'animation pédagogique (ZAP) Nive-et-Adour<ref group="M" name="Scolarité">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'ikastola Arrangoitze ikastola Laguntza a été fondée en Modèle:Nobr, sous la forme d'une association déclarée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle résulte de la création en 1969 de la première maternelle en langue basque par Claire Noblia, qui allait donner naissance au réseau Seaska, fédération des écoles en langue basque du Pays basque français<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'école primaire de la commune propose aujourd'hui un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les collèges et lycées les plus proches se situent à Biarritz qui offre l'accès à deux collèges publics (collèges Villa-Fal et Jean-Rostand) et à un collège privé (collège de l'Immaculée-Conception) et au lycée André-Malraux, lycée d'enseignement général de la commune. Un lycée technologique et professionnel, nommé Biarriz-Atlantique et orienté vers l'hôtellerie et le tourisme, est installé dans le quartier de La Négresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les enfants d’Arcangues peuvent également poursuivre le cycle d’études secondaires à Saint-Pée-sur-Nivelle, où se trouvent le collège Arretxea et le lycée agricole privé Saint-Christophe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lycée René-Cassin de Bayonne propose un BTS pour les métiers de l'image et du son dans son antenne située à Biarritz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le campus bayonnais de la Nive est situé à une dizaine de kilomètres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci fait partie de l'UFR pluridisciplinaire de Bayonne - Anglet - Biarritz, qui dépend de l'université de Pau et des Pays de l'Adour<ref name="uppa">Modèle:Lien web.</ref>. Le site de Bayonne accueille également un IUT, un site de l'IAE des Pays de l'Adour, lequel offre des formations en gestion et management<ref name="uppa"/>, ainsi qu'une antenne délocalisée de l'université de Bordeaux (Institut universitaire professionnalisé sport, management et gestion des entreprises)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) se situe à proximité du site Saint-Léon du Centre hospitalier de la Côte Basque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D’autre part, l’ESTIA (école supérieure des technologies industrielles avancées) est située à Bidart dans la technopole Izarbel.

Biarritz dispose d'une antenne du conservatoire à rayonnement régional Maurice-Ravel, tout comme Bayonne et Saint-Jean-de-Luz.

Manifestations culturelles et festivités

Les fêtes d’Arcangues se déroulent durant le premier week-end de juin. Le comité des fêtes en assure l’organisation<ref group="M" name="Fêtes">Modèle:Lien web.</ref>. L'édition de 2014 a, outre les traditionnelles compétitions de force basque et de pelote basque, rendu hommage à Luis Mariano à l’occasion de son centenaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

La commune dispose, au Modèle:Nobr, d'un médecin généraliste, d’un cabinet d’infirmières, de cinq kinésithérapeutes ainsi que d'un dentiste, répartis dans les différents quartiers. Une pharmacie et un laboratoire d’analyse complètent l’offre médicale<ref group="M" name="Santé">Modèle:Lien web.</ref>.

Les habitants d’Arcangues peuvent bénéficier des services de santé des communes voisines, Bayonne, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz. L’offre du centre hospitalier de la Côte Basque, principalement établi sur Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, se complète de plusieurs cliniques, dont la polyclinique d’Aguiléra à Biarritz et celle, Côte-Basque-Sud, de Saint-Jean-de-Luz.

Sports

Photographie d’un homme jouant à la pala sur le mur d’un fronton rose.
Le fronton, adossé au mur de la mairie.
Vue d’un golf sur fond de montagnes.
Le golf d’Arcangues devant la Rhune.

Outre la société de pelote basque Lau-herri, issue du jumelage en 1986 des associations de trois villages voisins, Ahetze, Arbonne et Bassussarry<ref group="JO" name="p249">Modèle:P..</ref>, et qui vit éclore le champion professionnel Simon Haran, la vie associative s'organise autour de la société Emak-Hor, regroupant des sections de rugby, de hand-ball, de gymnastique d’entretien, une fanfare, un chœur d'hommes (Adixkideak) et un groupe folklorique. La section rugby fut créée en 1971 par Albert Ferrus, auquel succéda Jean-Michel Colo, maire d’Arcangues de Modèle:Nobr<ref group="JO" name="p249"/>.

Le golf situé entre Arcangues et Arbonne a permis de sauvegarder le patrimoine environnemental de la commune<ref group="M" name="Golf">Modèle:Lien web.</ref>. Il s’agit d’un parcours de Modèle:Nobr, créé dans les années 1990 par Guy et Jean d’Arcangues<ref group="M" name="Golf2">Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

Arcangues fait partie de la paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste de l’Uhabia-Arcangues, qui dépend du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, suffragant depuis 2002 de l’archidiocèse de Bordeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Mgr est l’évêque de ce diocèse depuis le Modèle:Nobr. La paroisse couvre les cures d’Ahetze, Arbonne, Arcangues et Bassussarry<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Arcangues au 4 726e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, 36,7 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

En 2011, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 70,9 % d'actifs dont 66,4 % ayant un emploi et 4,4 % de chômeurs<ref group="Insee13">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 697 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 323, l'indicateur de concentration d'emploi est de 59,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif<ref group="Insee13">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>,<ref group="Note">L'indicateur de concentration d’emploi est égal au nombre d’emplois dans la zone pour Modèle:Nobr ayant un emploi résidant dans la zone.</ref>.

Entreprises et commerces

Au Modèle:Nobr, Arcangues comptait Modèle:Nombre : 31 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 8 dans l'industrie, 53 dans la construction, 194 dans le commerce-transports-services divers et 39 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee13" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.</ref>. En 2013, Modèle:Nombre ont été créées à Arcangues<ref group="Insee13">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2013.</ref>, dont 19 par des autoentrepreneurs<ref group="Insee13">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés<ref group="Insee13">CEN T1 Modèle:Incise.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 325 100,0 242 72 7 1 3
Agriculture, sylviculture et pêche 31 9,5 29 2 0 0 0
Industrie 8 2,5 5 3 0 0 0
Construction 53 16,3 32 19 1 0 1
Commerce, transports, services divers 194 59,7 145 45 1 1 2
dont commerce et réparation automobile 39 12,0 21 17 0 0 1
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 39 12,0 31 3 5 0 0
Champ : ensemble des activités.

L'examen de ce tableau amène quelques remarques<ref group=Note name="Réserve"/> : l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises du secteur tertiaire ; l'agriculture, sylviculture Modèle:Incise représentent encore aujourd’hui une part importante de la vie économique de la localité ; moins de 5 % de l'activité est assuré par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de dix salariés ; trois établissements emploient plus de Modèle:Nobr, l’un dans la construction et deux dans le secteur tertiaire ; l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe plus de 10 % des entreprises.

Agriculture

Si l'ensemble agriculture, sylviculture et pêche représente Modèle:Nobr en 2011, il ne reste plus en cette même année à Arcangues que quatre agriculteurs exploitants, alors qu'ils étaient encore seize en 2006<ref group="Insee13">POP T5 - Population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle en 2011.</ref>. Ces quatre exploitations ne générent plus que Modèle:Nobr, en nette décroissance depuis 2006 (Modèle:Nobr)<ref group="Insee13">EMP T8 - Emplois selon le secteur d'activité en 2011.</ref>.

Artisanat et industrie

ETPM (Entreprise de Travaux Publics Multiples) est une entreprise française indépendante dont le siège social est à Arcangues. Son activité principale est la réalisation de travaux de réseaux électriques, d’éclairage public et de télécommunications. Elle emploie, en 2012, Modèle:Nobr à Arcangues, sur un effectif total de Modèle:Nobr, réalisant cette année-là un chiffre d’affaires de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La zone artisanale de Planuya accueille un site de production de béton prêt à l’emploi, PBA (Produits Béton Amikuze), aux côtés de divers sociétés artisanales telles un atelier de maintenance et réparation d’ascenseurs, une activité de sablage des métaux, des fournitures de matériaux pour peinture industrielle ou une unité de fabrication d'équipements de communication<ref group="M" name="Entreprises">Modèle:Lien web.</ref>. Cette zone artisanale, aménagée dans les années 1980 et située à proximité de la D932 menant de Bayonne à Cambo-les-Bains, couvre Modèle:Unité. Elle a fait récemment l’objet d'un réaménagement destiné à améliorer la sécurité routière, financé par la commune et réceptionné le Modèle:Nobr<ref group="M" name="ZA arrêté">Modèle:Lien web.</ref>. L’investissement d’un montant de Modèle:Unité est à comparer à la contribution économique générée annuellement de plus de Modèle:Unité<ref group="M" name="ZA">Modèle:Lien web.</ref>.

Commerces et services

La société SIS sécurité, spécialisée dans la protection contre l’incendie et l’effraction des habitations, est basée à Arcangues. Son effectif est compris entre Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le village bénéficie d’un ensemble de commerces de proximité tels une supérette, un bureau de tabac également dépôt de presse, un fleuriste, un fournisseur de mobilier de jardin, un tapissier et une brocante. D’autres activités telles un élevage de gibier et un tailleur de pierres renforcent l’image traditionnelle du village<ref group="M" name="Entreprises"/>.

La crèche Laminak (Lutins), initialement titulaire d'un agrément autorisant l'accueil de Modèle:Nobr de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr, a été agrandie en 2009 et a vu sa capacité d'accueil portée à Modèle:Nobr en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est située à proximité de la place du village<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme

En 2014, l'offre touristique proposée sur Arcangues se répartit entre deux hôtels, une résidence et cinq restaurants<ref group="M" name="Restaurants">Modèle:Lien web.</ref>. Huit établissements chambres d'hôtes et trois Gîtes de France viennent compléter les capacités d’accueil de la localité<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Arcangues compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Patrimoine civil

Modèle:Message galerie 2

Le château d'Arcangues fut reconstruit en 1900<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et classé par les monuments historiques en 1980. Le corps central du bâtiment, flanqué de deux ailes imposantes, est surmonté d'une verrière qui illumine l'intérieur de l'édifice. Il s'élève sur une petite colline, au milieu d'un parc planté de chênes. Le premier château d'Arcangues semble avoir été édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et fut le siège de la seigneurie à l'origine du village<ref group="HL" name="p48">Modèle:P..</ref>. Le château d'Arcangues, comme celui du Bosquet, fut occupé par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.

Du carrefour situé devant l’entrée du château part un chemin en pente douce qui monte vers la place du village, autrefois bordé de stèles discoïdales Modèle:Incise. Sur le côté droit du chemin, se dresse un vaste banc de pierre, dont le dossier est décoré de céramique d’Édouard Cazaux, représentant des scènes de danses basques<ref group="CM" name="p65">Modèle:P..</ref>. La fontaine sur la place, figurant une tête d'homme coiffée d'un béret, de la bouche duquel jaillit l'eau, représente Léon Hegoas, dit Brasquette, de la maison Brasketa, à qui le marquis d'Arcangues avait prédit Modèle:Citation<ref group="CM" name="p66">Modèle:P..</ref>.

Le château du Bosquet fut reconstruit en 1905 par Jean-Baptiste Ernest Lacombe pour le compte d'André Soulange-Bodin, ministre plénipotentiaire et maire d’Arcangues. Il est situé au quartier Lanchipiette. Sa particularité est de présenter au nord, une façade édifiée dans le style anglais, et au sud, une façade dans le style basco-normand<ref group="HL" name="p59">Modèle:P..</ref>. Il ouvre sur un vaste panorama de la chaîne des Pyrénées et du golfe de Gascogne.

La villa Berriotz, datant de 1929, est l'œuvre de l'architecte Louis Sue, et fut construite pour le couturier Jean Patou<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Initialement inscrite partiellement aux monuments historiques en 1996 elle a fait l'objet d'un nouveau classement complet le Modèle:Nobr.

Patrimoine religieux

Église Saint-Jean-Baptiste d'Arcangues

Modèle:Message galerie 2

L'église datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est inscrite aux monuments historiques depuis 1925<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le clocher a déjà été remplacé en 1893 par un clocher néogothique à terrasse et créneaux, il a été de nouveau transformé en 1961<ref group="CM" name="p72">Modèle:P..</ref>. Une inscription au-dessus de l'entrée de la chapelle indique que l'église Saint-Jean-Baptiste de l'Uhabia fut fondée en 1516 par Augier d'Arcangues, écuyer et seigneur du lieu. L’église est en grès rouge, presque entièrement recouvert d’un enduit au mortier<ref group="CM" name="p71">Modèle:P..</ref>. Le porche, qui abrite des sépultures et une stèle commémorative des Première et Seconde Guerre mondiales, est de facture récente. Le vitrail daté de 1947 est l’œuvre de Jean Lesquibe<ref group="CM" name="p71"/>. L’entrée dans l’église se fait par un portail en arc brisé qui donne sur une nef unique sans transept ni collatéraux, mais avec deux étages de galeries en bois à balustres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui figurent parmi les plus anciennes du Labourd<ref group="CM" name="p72" />,<ref name="EG"/>.

Modèle:Message galerie 2

Le cimetière d'Arcangues recèle une importante collection de stèles discoïdales essentiellement postérieures au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, réunie par le marquis Pierre d'Arcangues, et regroupant des pièces provenant des trois provinces du Pays basque français<ref group="MD" name="p103">Modèle:P..</ref>.

Patrimoine naturel

Modèle:Message galerie 2

Une partie du territoire de la commune appartient à la réserve naturelle régionale d'Errota Handia, gérée par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine et créée en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Nombre et Modèle:Nombre y ont été, à ce jour, répertoriées dont Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On compte en particulier le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis), l’Aigle botté (Hieraaetus pennatus), le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), ainsi que Modèle:Nombre, dont l’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) et Modèle:Nombre de lépidoptères diurnes.

Modèle:Message galerie 2 Le conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine gère également l'étang de Chourroumillas (Xurrumilatx), zone humide située au nord-ouest de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les espèces qui sont présentes dans cette zone privilégiée sont pour la plupart emblématiques de l'Aquitaine, telle les tortues cistude d’Europe (Emys orbicularis) et émyde lépreuse (Mauremys leprosa), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), espèce menacée, et la lamproie de Planer (Lampetra planeri). On trouve également des oiseaux nicheurs et hivernants comme le Canard siffleur (Anas penelope), la Sarcelle d'hiver (Anas crecca) et le Fuligule milouin (Aythya ferina), le Butor étoilé (Botaurus stellaris) et le Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax). Enfin, parmi les espèces végétales présentes sur le site, on compte le Séneçon de Bayonne (Senecio bayonnensis), le grémil prostré (Lithodora prostata), la Droséra intermédiaire (Drosera intermedia), la zannichellie des marais et le lis des marais (Amaryllidaceae).

Équipements culturels

Modèle:Message galerie 2

Un théâtre de la nature, édifié en 1968 et dû à l'architecte bayonnais Cazamayou, est présent côté nord, en contrebas de la mairie et du fronton, et apparait sous la forme d'un immense préau, à charpente traditionnelle, fermé à l'ouest par des baies vitrées. Les gradins, côté sud, sont dominés par une immense fresque de Ramiro Arrue<ref group="CM" name="p67">Modèle:P..</ref>. Un escalier permet de rejoindre le fronton aménagé contre le mur de la mairie, en passant devant la fontaine ombragée du théâtre.

Patrimoine culturel

Langues

D'après la Carte des Sept Provinces Basques du prince Louis-Lucien Bonaparte (1863), le dialecte basque parlé à Arcangues est le haut-navarrais septentrional. Cependant la classification a changé. Grâce aux nouveaux critères méthodologiques, la dialectologie basque s'est considérablement développée au cours des dernières années. Et selon les derniers travaux réalisés par le philologue Koldo Zuazo, le dialecte basque utilisé à Arcangues est le navarro-labourdin avec un sous-dialecte est-ouest, combination entre le sous-dialecte navarro-labourdin de l'est et de l'ouest<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

L’histoire d’Arcangues est intimement liée à celle de la famille des seigneurs d’Arcangues, qui a assuré le contrôle de l’administration locale de Modèle:Nobr sans discontinuité, et offert des titulaires de l’écharpe municipale pour Modèle:Nobr de l’après-Révolution<ref name="EG"/>. Politiques et gestionnaires, ils se sont également passionnés pour la littérature, pratiquant par eux-mêmes ou attirant les talents de leur époque. Pierre et Guy d'Arcangues, l'auteur de Les Tambours de septembre en sont les représentants au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ils ont fréquenté André Soulange-Bodin (1855-1937), inhumé à Arcangues, diplomate et homme politique français, ministre plénipotentiaire à Berlin, puis directeur du personnel et du secrétariat des Affaires étrangères à Paris, maire d'Arcangues de 1919 à 1929, qui est l'auteur de deux ouvrages diplomatiques : La diplomatie de Louis XV et le pacte de famille (1894) et L'avant-guerre allemande en Europe (1918). Il est le fondateur de l'association la maison basque de Paris. Son fils, Henry Soulange-Bodin (1885-1965), inhumé lui aussi à Arcangues, est un homme de lettres et historien français, spécialiste des châteaux de France.

L’église d’Arcangues a également accueilli ses poètes. Pierre Léon, dit Léon Léon, né en 1896 à Hasparren et mort en 1962 à Ustaritz, fut curé de la paroisse de 1932 à 1941<ref group="CM" name="p81">Modèle:P..</ref>. Il est l’auteur de poèmes, de comédies et d’une traduction de basque de l'Imitation de Jésus-Christ. Jules Martin Moulier, dit Oxobi, bertsolari, poète, écrivain et Académie de la langue basque, est né à Bidarray en 1888 et mort à Bayonne en 1958. Il fut prêtre d’Arcangues de 1941 à 1955<ref group="CM" name="p82">Modèle:P..</ref>.

On ne peut bien sûr parler d'Arcangues sans mentionner Luis Mariano, citoyen d’honneur du village<ref group="CL" name="p241">Modèle:P..</ref>, de son vrai nom Mariano Eusebio González y García, né à Irun en 1914 et décédé à Paris en 1970, ténor basque-espagnol. Tout comme ses parents, il repose au cimetière d'Arcangues, régulièrement envahi par ses admirateurs. Un buste représentant le chanteur, sculpté par Paul Belmondo est visible dans un jardin de la commune<ref group="CM" name="p65" />. Luis Mariano fit construire à Arcangues Marionako Borda, maison basque où il fit de nombreux séjours à partir de 1961<ref group="CL" name="p241"/>.

Arcangues a également vu le passage de nombreuses célébrités, invitées du château, et a attiré des hommes politiques et des diplomates, tel Casimir d'Angosse, homme politique français qui épousa Rose d'Arcangues (1793-1817), Jean-Baptiste Mariani, décédé le Modèle:Nobr à Rome et inhumé le Modèle:Nobr suivant à Arcangues, diplomate français, ministre plénipotentiaire à Munich en 1882, puis ambassadeur de France à Rome en 1890<ref group="HL" name="p61">Modèle:P..</ref>, ou encore Gustave Pordea, né le Modèle:Nobr à Dej (Roumanie) et mort le Modèle:Nobr à Arcangues, un diplomate et homme politique franco-roumain.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

Modèle:Références

Modèle:Références

Sources bibliographiques

Modèle:Ouvrage

  • Michel Duvert. La référence est notée « MD » dans le texte.

Modèle:Références

  • Jean Espilondo. La référence est notée « JE » dans le texte.

Modèle:Références

  • Christian Lafrérie. La référence est notée « CL » dans le texte.

Modèle:Références

  • Hubert Lamant-Duhart. La référence est notée « HL » dans le texte.

Modèle:Références

  • Charles Martin-Ochoa de Alda. La référence est notée « CM » dans le texte.

Modèle:Références

  • Jean-Pierre Ourkhia. La référence est notée « JO » dans le texte.

Modèle:Références

Site de la mairie

La référence est notée « M » dans le texte. Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article