Borce

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Borce est une commune française du pays de Béarn, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. La commune fait partie de la vallée d'Aspe. Le gentilé est Borçois.

Modèle:Infobox Commune de France

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Borce se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Etsaut (Modèle:Unité), Cette-Eygun (Modèle:Unité), Urdos (Modèle:Unité), Lescun (Modèle:Unité), Accous (Modèle:Unité), Lées-Athas (Modèle:Unité), Osse-en-Aspe (Modèle:Unité), Bedous (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Borce fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La commune est frontalière avec l'Espagne (Aragon) au sud.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est drainée par le gave d'Aspe, gave de Belonce, gave duBaralet, le sescoué, le ruisseau de Sadum, Larricarrouy, le ruisseau de Bait des Bous, le ruisseau de Bardiancou, le ruisseau de Boussoum, le ruisseau de Couecq, le ruisseau de Lacarroche, le ruisseau de Lapachouaou, le ruisseau de Larry, le ruisseau de Lucharry, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lescun », sur la commune de Lescun, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref> du Parc National des Pyrénées. Créé en 1967 et d'une superficie de Modèle:Unité, ce parc abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

  • le « massif de l'Anie et d'Espelunguère », d'une superficie de Modèle:Unité, un massif montagneux siliceux avec des secteurs calcaires, avec de nombreux habitats herbacés à boisés, siliceux à calcaires, secs à humides<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;

et une au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

  • les « hautes vallées d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de Modèle:Unité, une vaste étendue de système montagnard et alpin étalée sur plusieurs vallées incluant la Zone centrale du Parc national des Pyrénées, dont l'intérêt est la présence d'habitats et d'espèces de haute altitude, souvent spécifiques aux Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Espace animalier

Fichier:Espace animalier de Borce.JPG
Espace animalier de Borce.

L'espace animalier de Borce a vu le jour en 2004 à l'initiative de la commune. Mais c'est en 1971 que tout a commencé à la suite de la découverte de l'ourson Jojo par des enfants de la PEP de Borce. Est alors né le clos aux Ours au sein même du village. À la suite de la liquidation judiciaire de la dernière société gestionnaire du parc, les anciens salariés, entourés de nombreux bénévoles notamment borçois, se sont rassemblés pour créer l'association Parc'Ours. La reprise en gestion du parc animalier de Borce, par l’association, a permis, entre autres, le sauvetage et la création d’emplois, de contribuer à la préservation d’espèces sauvages et au maintien plus global de l’activité touristique et économique aspoise.

Urbanisme

Typologie

Borce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,6 %), prairies (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), zones urbanisées (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

Modèle:Colonnes

Voies de communication et transports

Fichier:Borce - Les Forges d'Abel - 20150403 (1).jpg
Ancienne gare des Forges d'Abel.

Le village est accessible en voiture par la RN134. Un car affrété par la région Nouvelle-Aquitaine dessert le village voisin d'Etsaut. Pour les marcheurs, Borce se situe au croisement du GR10 et du chemin vers Saint Jacques de Compostelle (Voie d'Arles). L'ancienne voie ferrée de ligne de Pau à Canfranc (frontière) traverse la commune et emprunte le viaduc de Borce pour franchir le gave d'Aspe.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Borce est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2009 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Borce est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:64136-Borce-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Borce.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 19,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque avalanche.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Borce est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le toponyme Borce apparaît sous les formes Borsa (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, cartulaire de Sauvelade<ref>Cartulaire de l'abbaye de Sauvelade, publié en partie dans les preuves de l'histoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>), Borza (1186<ref name="Raymond" />, titres de Barcelone<ref>cité par Pierre de Marca dans son Histoire de Béarn</ref>), Borse (1250<ref name="Raymond" />, for d'Aspe<ref>Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sanctus Michael de Borse (1674<ref name="Raymond" />, insinuations du diocèse d'Oloron<ref>Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>). Son nom béarnais est Bòrça ou Borce<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Anglus, désignant un bois et un mont de la commune, est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond" />.

Histoire

Fichier:MaisonForteBorce.jpg
Ancienne tour du guet

En 1385<ref name="Raymond"/>, Borce comptait 66 feux et dépendait du bailliage d'Aspe. C'était le chef-lieu du vic d'en haut de la vallée d'Aspe.

Fichier:Four à pain - Borce.JPG
Four à pain datant de l'époque médiévale.


Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune fait partie de cinq structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la communauté de communes de la Vallée d'Aspe ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en Vallée d'Aspe ;
  • le syndicat mixte des gaves d’Oloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents ;
  • le syndicat mixte du Haut-Béarn.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

L'économie de la commune est principalement portée par le tourisme, l'élevage et la présence d'usines hydroélectriques. L'élevage donne lieu à une production fromagère artisanale. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Lieux et monuments

Un bourg médiéval

La commune présente un ensemble de maisons<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> des Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, {{#switch: XIX

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}}

}} (étables et fours à pain), ainsi que des maisons fortes des {{#switch: XIV

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}}

}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. À l'entrée du village, la maison Sayerse est une ancienne tour de guet. Au cœur du village, la maison Tarras présente une petite tour. Dans la rue principale, la maison de Bernard de Salefranque, notaire royal sous Jeanne d’Albret, se distingue par sa hauteur, son écusson à l'envers, ses fenêtres à meneaux ainsi que ses sculptures sur les chambranles de la fenêtre nord. Enfin, les fours à pain, le lavoir, les quatre fontaines et les fenêtres en ogives témoignent de l'histoire médiévale du village. Anecdote historique, un cas d'emmurement d'animal est signalé à Borce : Modèle:Citation<ref>Henry O'Shea, La maison basque : notes et impressions, Imprimerie de L. Ribaut, Pau, 1887 Modèle:P. Lire en ligne.</ref>,<ref>Revue des traditions populaires, édité par la Société des traditions populaires au Musée d'ethnographie du Trocadéro, Modèle:6e, tome 6, Modèle:N°5 Modèle:Pp. Paris Lire en ligne.</ref>.

Fichier:Borce-2.JPG
Fontaine près du lavoir

À l'extérieur du village vers le sud, un pont médiéval enjambe le ruisseau du Belonce<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est localisé à proximité de la confluence du Belonce avec le gave d’Aspe. Ce pont est situé sur l’ancien chemin communal de Borce à Urdos selon le cadastre napoléonien. L’ouvrage porte les caractéristiques des constructions romanes des {{#switch: XII

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}}

}}. Il est donc construit durant le bas Moyen Âge à l’époque de la fondation des bourgs médiévaux de Borce et d’Etsaut. Il forme alors partie intégrante du chemin de Saint Jacques de Compostelle et des réseaux transfrontaliers d’échanges. La voute de son unique arche conserve des maçonneries d’origine : moellons de calcaire apparemment extraits de carrières proches soudées par du mortier de chaux et de sable mêlé à du gravier. Dans la première moitié du Modèle:S mini- le pont est progressivement abandonné au profit de la voie communale du pont de Cebers. Il est fermé à la circulation en 1965. Malgré cet abandon progressif, l’étude architecturale du pont réalisée en 1998 révèle plusieurs restaurations à l’époque moderne entre la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1997, la mairie de Borce engage une campagne de dévégétalisation. Depuis, le pont s’est fortement dégradé. En 2017, ses soubassements sont affouillés, ses assises ont disparu et le pont tient sur des roches sujettes aux embâcles. La chaussée du pont est en partie tombée. Le CAUE<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> préconise la restauration du pont afin de le mettre en valeur auprès du public.

Une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

Fichier:Borce-church1.JPG
Église Saint-Michel de Borce.

Le village est une des dernières étapes de la via Tolosane, avant de passer le Col du Somport pour atteindre le camino aragonés, section suivante du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui suit le cours de la rivière Aragon pour rejoindre Puente la Reina, faisant ainsi le trait d'union avec le camino francés.

Un hôpital dédié à Saint-Antoine-Abbé<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> est construit aux {{#switch: XVIII

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}}

}} pour accueillir les pèlerins. Il est rénové au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est aujourd'hui un site de l'écomusée de la Vallée d'Aspe. L'hôpital est constitué par une chapelle, un gîte pour les pèlerins et d'un jardin.

L’église Saint-Michel, rénovée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle présente un bénitier remarquable en calcaire noir orné d’une coquille Saint-Jacques, d’un bourdon et d’un masque barbu.

Du pastoralisme au jumelage

Depuis 1862, en vertu de l'article 10 du traité de Bayonne de 1862 les pasteurs espagnols de la vallée d'Anso peuvent librement faire paître leurs troupeaux dans deux secteurs de territoire français contigus à la frontière, sur le territoire de la commune de Borce, de jour comme de nuit. En complément de cette disposition, le passage est libre par un chemin spécifique situé hors de ces secteurs territoriaux afin de permettre l'accès des troupeaux au premier de ces secteurs. Cette disposition est toutefois inapplicable une année sur six (les années divisibles par 3 et impaires), des règles symétriques autorisant ces années-là le pacage des troupeaux de Borce sur des territoires espagnols<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De nos jours, le jumelage de Borce avec le village d'Modèle:Jumelage<ref>Annuaire des villes jumelées</ref> réaffirme la solidarité transfrontalière entre les deux villages. Chaque année, les représentants des deux villages se retrouvent autour d'une borne à la frontière afin d'inscrire cette amitié dans le présent.

Le fort du Portalet

Fichier:Fort du Portalet.jpg
Fort du Portalet.

Le fort est construit entre 1842 et 1870 à la demande du roi Louis-Philippe afin de sécuriser la route du Somport en cas de guerre. Situé à 765 mètres d'altitude sur une falaise dominant le gave, il est situé sur les communes de Borce et d'Etsaut. Conçu pour abriter 400 hommes capables de résister à un siège d'une semaine au moins, le fort est occupé de 1871 à 1925 par le [[18e régiment d'infanterie (France)|Modèle:18e d'infanterie]] de Pau. Il devient ensuite une colonie de vacances jusqu'en 1939. Pendant la seconde guerre mondiale, il sert tour à tour de prison politique au régime de Vichy, de fort de garnison pour l'armée nazie puis de prison de détention à libération. Après un retour du Modèle:18e, le fort est démilitarisé en 1962. Il est acheté par un particulier puis par la communauté de communes de la Vallée d'Aspe en 1999. Depuis 2005, le fort est classé monument historique. Des travaux de restauration sont en cours : chemin d'accès, dé-végétalisation, toitures et terrasses.

Patrimoine archéologique

Les 42 monuments protohistoriques situés sur la commune de Borce et inventoriés par Jacques Blot<ref>Modèle:Article.</ref> font partie d’un plus vaste ensemble concernant l’ensemble de la vallée d’Aspe et des vallées voisines. Qualifiés de tertre, de tumulus, de cromlech ou de dolmen, il s’agit majoritairement de tombes à incinération ou inhumation édifiées par les populations de pasteurs transhumants au néolithique lors du passage par les estives. Dans cet ensemble, le mégalithe d’Urdasque tient une place polémique particulière. À une altitude de 637 m, il est situé au sud de l’embouchure du ruisseau du Belonce avec le gave d’Aspe, au fond d’une prairie, au pied d’un cône d’éboulis. Il s’agit d’une vaste excavation aménagée dans un amoncellement de dalles et de blocs rocheux. Il est mentionné pour la première fois sous le nom de « dolmen d’Urdasque » en 1862 par F. Couarraze de Laa<ref>Modèle:Article.</ref> qui cherche alors des « traces du culte druidique ». Dix ans plus tard, Dieudonné d’Arrentières<ref>Modèle:Article.</ref> signale de nouveau ce « monument celtique ». Contrairement à son prédécesseur, il considère ce mégalithe comme étant un « sanctuaire avec son allée couverte, un galgal » étant donné son orientation d’Ouest en Est. Il affirme que les matériaux employés ont été apportés de mains d’homme en évoquant un mur de calschiste et un plafond de marbre blanc pour la grande chambre. Ces informations sont contredites par les observations contemporaines. En 1979, Jacques Blot considère que ce mégalithe n’est ni un dolmen ni une allée couverte mais plutôt un abri pastoral aménagé à une date inconnue. Il précise que la présence de dolmen dans un espace encaissé et sans horizon est rare. En outre, ces blocs rocheux sont peut-être le résultat du cône d’éboulis plutôt que d’un aménagement anthropique. Ce mégalithe est occupé durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est appelé craig par les Borçois. Dans les années 1970, le propriétaire du terrain signale son utilisation comme refuge par les ouvriers espagnols lors de la construction de la voie ferrée. La murette en pierres sèches au fond de la cavité est montée en 1928 par les ouvriers. Le mégalithe est encore aujourd’hui utilisé comme étable pour les ânes des actuels propriétaires du terrain.

Œuvre d'art contemporain

Située sur l’aire de repos de la route nationale entre Etsaut et Borce, point de départ du chemin de la Mâture, la sculpture de Erik Dietman achevée par Saturo Sato s’intitule « Hommage aux hommes forts de la vallée … et à leurs femmes ». Cette sculpture s’intègre à un vaste projet porté par l’association oloronaise El Camino : la création d’un chemin d’art contemporain sur le tracé du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle entre Oloron-Sainte-Marie et la frontière espagnole. Erik Dietman et son équipe commencent sa construction à la fin des années 1990. L’artiste souhaite alors rendre hommage aux hommes qui transportaient des troncs d’arbre sur le périlleux chemin de la mâture. La sculpture se compose de pierres provenant des vallées d’Aspe, d’Ossau et du Barétous légèrement sculptées pour faire apparaître des silhouettes. Ces pierres devaient initialement être couronnées de troncs d’arbre, référence ultime au transport des mâts. Cependant, la mort d’Erik Dietman en 2002 laisse ce projet inachevé. 10 ans plus tard, à la demande de l’association El Camino, Satoru Sato, artiste japonais ami d’Erik Dietman, propose de compléter l'œuvre. Il choisit de mettre en valeur les sculptures en créant un écrin géométrique.

Culture et vie locale

Services

  • Équipements publics : une maison pour tous, un tennis, un fronton mur à gauche couvert, une aire de jeux, une aire de pique-nique, des toilettes publiques, un téléphone public, deux défibrillateurs.
  • Commerce : un bar-épicerie et dépôt de pain
  • Hébergements touristiques : un gîte d’étape de 18 lits, un gîte pour pèlerins de 6 lits, des chambres d'hôtes et des gîtes.
  • Parc animalier : Parc'Ours

Fêtes de Borce

  • La fête patronale de Borce est la Saint Michel. Elle est organisée le premier dimanche d'octobre : messe puis repas collectif.
  • La fête estivale Minja Candela (Mange chandelle) se déroule depuis 2014 le dernier samedi de juillet : concerts, animations artistiques, théâtre de rue...

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

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