Orville (Pas-de-Calais)
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Orville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de huit communes, dont deux dans le département de la Somme, Beauquesne et Terramesnil.
Modèle:Carte communes limitrophes
Hydrographie
Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par l'Authie, cours d'eau naturel de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Coigneux, située dans le département de la Somme, et qui se jette dans la Manche entre les communes de Berck et de Fort-Mahon-Plage<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Paysages
Modèle:Article connexe La commune s'inscrit dans l'est du « paysage du val d’Authie » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)<ref group=Note>La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent Modèle:Nobr.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ce paysage, qui concerne Modèle:Nobr, se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à Modèle:Unité qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à Modèle:Unité), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de Modèle:Unité). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé de 70% en culture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> : la vallée de la Quillienne, ses vallons adjacents et bois d'Orville, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de Modèle:Unité/2. Cette vallée associe des influences thermophiles dans les lisières et sur les pelouses et un caractère psychrophile au niveau des forêts de ravins. Une partie du site est occupée par l’agriculture intensive<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Orville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7 %), forêts (13,8 %), prairies (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Audriaca villa (769) ; Audrei villa (867) ; Autrei villa (867) ; Andrei villa [lire : Audrei villa (875) ; Odriaca villa (875) ; Odreia villa (877) ; Villa Auriacum (IXe siècle) ; Orevilla (1096) ; Orivilla (1106) ; Orrivilla (1112) ; Orinvilla (1129) ; Orrevilla (1142) ; Aurivilla (1155) ; Ovrivilla (1180) ; Horrida villa (1185) ; Oriville (XIIe siècle) ; Horrivile (XIIe siècle) ; Orrevile (vers 1207) ; Aurea villa (1219) ; Horrevilla (1241) ; Horreville (1246) ; Oreville (1294) ; Orreville (1559)<ref name="De Loisne">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Anciennement Audriaca villa (cité en 769)<ref name="De Loisne"/> était une résidence royale dépendant des comtes de Saint Pol, des seigneurs d'Aubigny, des Crequis et des Brandt de Marconne. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle devint une des sept châtellenies.
Avant de surprendre Amiens en 1597, l'armée espagnole s'était rassemblée à Orville.
En 1758, la seigneurie de Galametz, relevant du château d'Hesdin, est érigée en comté, associées à celles de Marconne, Amplier et Quint-d'Orville, sous la dénomination de comté de Brandt, du nom du seigneur qui bénéficie de cette promotion<ref name="bpt6k3742772">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 88, lire en ligne</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village d'Orville abritait plus de mille habitants, parmi eux de nombreux Belges qui avaient été attirés par la présence dans le sous-sol de mines de phosphate. La découverte des poches de phosphate orvillois aurait pu être comparée à l'époque, toute proportion gardée, à la ruée vers l'or de l'Amérique du Far West. D'une part, le sable phosphaté qui était extrait des poches en forme d'entonnoir était d'une couleur jaune assombrie identique à celle du sable aurifère ; d'autre part, son rapport était aussi très intéressant : la tonne de minerai était vendue Modèle:Unité de l'époque alors que le coût de revient de son extraction était de Modèle:Unité à Modèle:Unité. La population d'Orville est passée en quatre ans de Modèle:Unité à 1 503. Celle d'Amplier, la commune voisine, est passée pendant la même période de Modèle:Unité à Modèle:Unité. On comptait jusqu'à 30 carrières d'extraction de ce sable phosphaté à Orville dans lesquelles travaillaient plus de Modèle:Unité belges. Ces mines de phosphate qui avaient été découvertes en 1887 ont été exploitées jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au moment où les relations commerciales avec le Maroc et la Tunisie ont favorisé les importations de phosphate à un prix bien inférieur à celui de l'extraction locale et avec un minerai beaucoup plus riche. Le nom actuel de ce site est « les buttes d'Orville ». Il est actuellement occupé par un parcours de ball-trap de renommée internationale.
Il existait également à Orville des sablières qui étaient encore exploitées en 1970 d'une façon tout à fait artisanale ; les veines de sable n'étaient pas suffisamment importantes pour rentabiliser une exploitation industrielle. Ce sable d'une excellente qualité était remonté du fond de la carrière à la pelle par paliers successifs. Les ouvriers devaient, suivant la profondeur de la veine, manier plusieurs fois le même mètre cube pour le remonter à la surface où il était chargé dans des wagonnets ou des remorques agricoles.
Les belles maisons en pierre que l'on peut voir en traversant la commune témoignent de la richesse de ce passé.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
Circonscriptions administratives
Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions électorales
Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
L'histogramme de la population met particulièrement bien en évidence l'impact de la découverte et de l'extraction des phosphates locaux.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,38 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ferme de Caumesnil 1763 ;
- Pigeonniers carré à colombages ;
- Moulin à eau sur l'Authie ;
- Ferme 1830 ;
- Église Saint-Martin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fondations et pan de muraille romans, souterrains- refuges ; la maison jouxtant l'église présente un fronton triangulaire sculpté de deux anges tenant une couronne entre lesquels devait se trouver un écu royal supprimé, et la date 1833 ;
- Maisons du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- Petits pigeonniers dont un de 1829 ;
- Monument aux morts ;
- Faubourg Saint-Antoine.
-
L'église.
-
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Seigneurs d'Orville
- Alexandre François Ignace de Brandt, seigneur de Galametz, Marconne, Amplier, Quint-d'Orville, à la moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a pris part à la plupart des batailles de Flandre et s'est distingué à la bataille de Lauffeld et autres, où il a été employé comme cornette dans le régiment de Royal-Cravatte. Il bénéficie en mars 1758, par lettres données à Versailles, de la promotion de la seigneurie de Galametz associée à celles citées en comté. Il est le fils de Louis François de Brandt, mayeur (maire) de la ville d'Aire, place que Philippe et François de Brandt, ses aïeux ont également occupée. Sa mère Marie Agnès Ptolomey était fille de Paul Gabriel Marie comte Ptolomey, d'une noble famille d'Italie; un de ses parents Charles de Brandt nommé en 1666 capitaine de soixante hommes d'armes, sous le duc d'Havré, a rempli ce poste jusqu'à sa mort. Il est d'une ancienne famille noble alliée aux Salperwick, marquis de Grigny, de Fléchin, Wamin, de la Ferté, de le Vacque<ref name="bpt6k3742772" />.
Autres personnalités
- Jean d'Orville (Orronville) dit Cabaret, chroniqueur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, auteur de La chronique du bon duc Loys de Bourbon ; écrite en 1429, publiée en 1876 pour la Société de l'Histoire de France, par A.-M. Chazaud (sujet : Louis II de Clermont, (1337-1410 ; duc de Bourbon) Lire en ligne.
- Oscar Archain (1863-1904), conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine, est né à Orville.