Garancières
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Garancières est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Géographie
Situation
La commune de Garancières est située dans la plaine de Montfort-l'Amaury à Modèle:Unité à l'ouest de Versailles, la préfecture, et à Modèle:Unité de Rambouillet, la sous-préfecture. Modèle:Multiple image
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Lieux-dits et écarts
- Haute Perruche, le Breuil, la Vieuvigne.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé d'ouest en est par le ru de Millemont et le ru des Fontaines provenant de La Queue-les-Yvelines au sud. Ces deux rus se jettent dans le ru de Garancières qui s'écoule vers Boissy-sans-Avoir.
Transports et voies de communications
Réseau routier
La commune est traversée par la route départementale 42 qui mène, vers l'est, à Boissy-sans-Avoir et Neauphle-le-Vieux et, vers l'ouest, à Béhoust et, au-delà, à Septeuil. La route départementale 155 est la rue Louis-Siou ou route de la Gare qui mène à La Queue-les-Yvelines. La route départementale 197 qui commence à proximité de la gare, traverse le sud du territoire communal pour mener, vers le sud-ouest, à Millemont et à la route nationale 12.
Desserte ferroviaire
La ligne de Saint-Cyr à Surdon traverse le territoire communal. La commune possède une gare ferroviaire sur cette ligne, partagée avec la commune de La Queue-les-Yvelines : Garancières-La Queue. Elle se situe sur la ligne N du Transilien, sur la branche Paris Montparnasse-Dreux.
Bus
La commune est desservie par les lignes de l'établissement Transdev de Houdan :
- 2 - Dammartin-en-Serve - Mairie ↔ Monfort l'Amaury - Collège Maurice Ravel (ligne scolaire),
- 22 - Boissy-Sans-Avoir - Mairie ↔ Monfort l'Amaury - Collège Maurice Ravel,
- Express 67 - Montigny-le-Bretonneux - Gare Routière Paul Delouvrier ↔ Houdan - Zac la Prévôté.
- TAD : Transport A la Demande sur le territoire de Monfort l'Amaury & Houdan.
Urbanisme
Typologie
Garancières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Garancières-La Queue-les-Yvelines, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 15,0 % | 156 |
Espaces verts urbains | 1,5 % | 16 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 65,1 % | 676 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 9,8 % | 102 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,5 % | 26 |
Forêts de feuillus | 6,1 % | 63 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Waranceræ en 774<ref name="Cocheris">Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref> et 794<ref name="irmno">Dans le Polyptyque d’Irminon.</ref>, Warenceras<ref name="Mulon">– MULON (Marianne) Noms de lieux d’Île-de-France (1997), p. 167.</ref> avant 829<ref name="irmno"/> et Warenceriae au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 225.</ref>, Garanceriæ en 1205<ref name="Cocheris" />, Garencerie en 1250<ref>Pouillé chartrain.</ref>, Garantiere en 1411 <ref>A.N. T155/10, 1ère liasse.</ref>, Garrentieres en 1467 <ref name="an115.14">A.N. T155/14.</ref>, Garantiere en 1494 <ref>A.N. T*155/12.</ref>, Garentieres en 1611 <ref name="an115.14"/>, Garancieres et Garantières en 1613<ref>A.N. T155/11.</ref>, Garentiere en 1668<ref>A.N. T155/3.</ref>, Garenciere en 1707<ref name="an115.1">A.N. T155/1.</ref>, Garencière en 1738<ref>A.N. étude 8/1033.</ref>, Garantière en 1753<ref name="an115.1"/>, Garancière en 1768<ref name = "liass2">A.N. T155/10, 2ème liasse.</ref>, Garencière en 1784<ref name = "liass2"/>.
Garancières, mot d'origine germanique Warenceras au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est un champ de garance, plante tinctoriale<ref name="Mulon" />.
Charles Estienne, cite « Garancières près Montfort comme couvert de garance indigène et d’autres lieux de culture en Drouais, Évrecin et Beauce »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Antiquité
Des habitats antiques ont été identifiés sur le territoire de la commune de Garancières, s'échelonnant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après J.-C., en particulier une villa gallo-romaine au lieu-dit la Mare à Jourdin<ref>BARAT (Y.) DUFAŸ (B.) RENAULT (I.) Cartes Archéologique de la Gaule : Les Yvelines (2007), p. 179.</ref>.
Moyen-Âge
C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'époque carolingienne, qu’apparaît la première trace écrite de l'existence du village. Vers 825, Warenceras fait partie de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés au même titre que Flexanville, Orgerus et d'autres villages des environs.
Après les troubles provoqués par les invasions des Normands, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Garancières est intégrée au comté de Montfort et les seigneurs de Garancières sont les vassaux des comtes de Montfort. Le village fait alors partie des marches du royaume de France. Pendant les Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Garancières connait un nouvel essor. Cette période est marquée par des défrichements et la création du village de Béhoust.
Nous avons les seigneurs en 1205 Ricardus de Garenceriae<ref name="FRE">FRERE (Stéphane) Caractérisation d’un terroir villageois au Moyen Âge et à l’époque moderne : Garancières et étude de cas : le domaine de Fresnay. D’après le mémoire de maîtrise (Université Paris I) -1993/1994. En ligne.</ref>, et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Dominus de Garanceriis homo ligus Ansoldus de Garancerus Johemus de Garanceriis<ref name="FRE"/>
Période Moderne
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le mariages d'Anne de Bretagne comtesse de Montfort rattachent définitivement la seigneurie de Garancières à la couronne de France.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marqué par les aléas climatiques. Le refroidissement du climat, les inondations de 1650 et les épidémies causent une diminution de la population villageoise.
Finalement, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Garancières renoue avec la prospérité. Un réchauffement du climat et de meilleures récoltes permettent à la population de croître à nouveau. À l'époque le village est essentiellement agricole dont les cultures principales sont les vignes et les céréales. L'élevage est alors très peu pratiqué dans la commune. Durant cette période la qualité de vie ainsi que l'éducation s'améliorent dans l'ensemble du village. À titre d'exemple, 75 % de la population masculine sait lire en 1650.
Les troubles révolutionnaires affectent assez peu Garancières qui devient chef de canton en 1791. Elle perd ensuite ce titre très rapidement.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est une période faste pour la commune due essentiellement à l'explosion de l'activité vinicole. En effet, le phylloxéra causant la quasi-disparition des vignobles du Midi, favorise ceux d’Ile-de-France. Quelques années plus tard, ce parasite touchera tout aussi durement la région qui perdit ses vignes en une dizaine d'années.
L'activité vinicole n'a jamais repris depuis lors. La monoculture céréalière s'est imposée depuis, accentuée par la modernisation et notamment la mécanisation de l'agriculture. Le paysage en est resté durablement marqué.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Politique environnementale
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,40 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
La commune possède<ref>Site officiel de l'inspection académique des Yvelines.</ref> :
- une école maternelle publique.
- une école élémentaire publique.
Sports
La commune dispose d'un stade (terrain de football). Elle est également dotée d'un terrain de roller, un City stade, un skate Park et une balançoire, située au domaine de la BoissièreModèle:…
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre : édifice en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrit monument historique le 17 février 1950<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Vestiges d'un ancien pigeonnier<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, la tour de Fresnay.
- Abreuvoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Château du Breuil du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Entre Garancières et Millemont, près du château du Moulinet<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, il y avait une rue (chemin) des Juifs. M. Walter Eytan, ancien ambassadeur d'Israël en France de 1959 à 1970, fait état d'une rue de la Synagogue, en bordure de forêt.
Personnalités liées à la commune
- Le général Claude-François de Malet (1754-1812), auteur d'une tentative de coup d'État contre Napoléon, fut propriétaire du château du Breuil.
- Alice Staudenmann, a reçu le titre de Juste parmi les nations par le Comité pour Yad Vashem, dont les noms figurent sur le Mur d'honneur du Jardin des Justes à Jérusalem, mais également à Paris, dans l'allée des Justes, près du mémorial de la Shoah, rue Geoffroy-l'Asnier<ref>Alice Staudenmann, dirige "L’Enfant au Grand Air", un home d'enfants de l'Entraide temporaire, à Garancières. Sur les quarante enfants de l'établissement, 10 étaient juifs. Ils avaient été convoyés par Hélène Berr et sa sœur Denise Berr. Elle cacha leurs papiers et garda le secret. Pour se venger d'une punition, un jeune pensionnaire délinquant dénonça Alice Staudenmann. Un officier de la Gestapo vint enquêter et perquisitionner. Alice Staudenmann nia fermement abriter des enfants juifs. Les membres du personnel, qui n'étaient pas au courant, renchérirent et couvrirent de louanges leur directrice. Par mesure de sécurité, craignant une nouvelle perquisition, la directrice décida de transférer les enfants juifs dans un autre refuge</ref>.
- La chanteuse Sheila a habité Garancières jusqu'en 2017.
- Le groupe Cupofty vient de Garancières.
- Le journaliste Michel Lancelot est enterré à Garancières.