Bellefontaine (Vosges)
Modèle:Infobox Commune de France
Bellefontaine est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Bellifontains.
Géographie
Localisation
Bellefontaine est une commune essentiellement agricole du pays de la Vôge. Son territoire forme un large plateau d'une altitude moyenne d'environ Modèle:Unité.
Géologie et relief
Une partie non négligeable de son territoire est boisée (plus de Modèle:Unité, soit environ 50 % de son territoire). La forêt domaniale de Humont (Modèle:Unité environ) est la plus grande forêt du territoire de Bellefontaine. Il y a aussi, et non des moindres, la forêt domaniale de Thiébémont-les Drailles et les forêts communales du Rechentreux, de la Halleuche, de la Meilleure et de la Trotelée.
La commune dispose d'un habitat dispersé et compte une quarantaine de hameaux : le Ménil (anciennement Mesnil : qui veut dire habitation rurale, petite ferme) en est le plus ancien<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Avec ses Modèle:Unité, Bellefontaine se classe à la Modèle:11e de la commune la plus étendue du département des Vosges (assez loin de la plus étendue : Le Val-d'Ajol et ses Modèle:Unité) et à la Modèle:26e au niveau lorrain.
Bellefontaine et le hameau du Pont de Pierre figurent sur une carte de la Lorraine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1681)<ref>Carte de la Lorraine en 1681, Generalis Lotharingia Ducatus tabula, de Nicolaum Visscher, Atlas Van der Hagen (1681).</ref>.
Communes limitrophes
Hameaux
Liste indicative de 39 hameaux : Au Caleuchot, La Belle-Croix, Clairesse, Gérardfaing, Haussonville, Jaillerey, l'Étang des Prêtres<ref>ZNIEFF 410030193 - Étang des prêtres à Bellefontaine.</ref>, la Gabiotte, la Gand-Croix, la Michotte, la Pierrache, la Trotelée, la Vierge des Voyageurs, le Banbois, le Blanc Murger, le Calvaire, le Gras Chien, le Haut de Bellefontaine, le Marbre, le Ménil, le Paquis des Six Frères, le Pont de Pierre, le Pont Jeanson, le Pont Poirot, le Potet, le Rupt Guéné, le Void de Cône, le Xati, les Boules, les Duchênes, les Huguels, les Maisons de Raon, les Marie-Jeanne, les Retondaines, les Trayes (petite partie), les Viaux, l'Étang de la Maix, Mailleronfaing, Rougerupt, les Abatteux.
Sismicité
La commune est en zone sismique modérée<ref>Liste des communes couvertes par un PPR ou classées en zone sismique</ref>,<ref>Didacticiel de la règlementation parasismique</ref>.
Hydrographie
La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Semouse, le ruisseau de Cône, la ruisseau la Niche, la Bramouse, le ruisseau de l'Etang de la Plaine, le ruisseau de l'Etang des Prêtres, le ruisseau de Rupt Guene, le ruisseau des Écrevisses et le ruisseau du Pont Jeanson<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
La Semouse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune, s'oriente au sud et se jette dans la Lanterne à Conflans-sur-Lanterne, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le ruisseau de Cône, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans le Côney à Xertigny, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
La Niche, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Nabord et se jette dans la Moselle à Arches, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
-
La Semouse à Bellefontaine en aval de Gérardfaing.
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Réseaux hydrographique et routier de Bellefontaine.
Le territoire communal compte aussi de nombreux étangs (une trentaine environ), certains accessibles au public : l'étang des Prêtres ou l'étang Cani.
Climat
Modèle:Article connexe Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est traversée par la route départementale no 3, dont l'état est moyen. Le réseau routier communal est quant à lui d'état correct mais ne comporte aucun aménagement pour les cyclistes ou pour les promeneurs (hormis quelques trottoirs dans le village).
En revanche la commune est le point de départ de nombreux circuits pour VTT.
Le sentier de grande randonnée : GR 7, qui vient du Ballon d'Alsace traverse le territoire communal, au niveau de Mailleronfaing, du Calvaire et du Void de Cône, en direction de Darney et de la Haute-Marne (destination finale Andorre).
La commune est également traversée par la Route Thermale RD 63, qui relie Bulgnéville à Plombières-les-Bains, en passant par Contrexéville, Vittel, Darney, Bains-les-Bains ou Xertigny.
Jusqu'en 1887, une partie de cette route (avec la D 3 et la D 434 (sur le tronçon Épinal - Plombières-les-Bains, en passant par Xertigny, formaient la Route nationale 57 qui reliait Metz à Besançon, ex-route impériale 76<ref>La RN 57 sur le site WikiSara.</ref>.
Transports en commun
La commune n'est pas desservie par le chemin de fer, mais se situe entre les gares de Remiremont et de Xertigny.
Urbanisme
Typologie
Bellefontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,5 %), prairies (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), terres arables (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
L'église primitive du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1006) avait été construite sur l'emplacement de la fontaine Saint-Blaise, réputée miraculeuse, avant toute formation d'agglomération. Dans la mythologie celtique, Blaise (Bleiz) est un homme-loup instructeur de l'enchanteur Merlin.
La paroisse de Bellefontaine était sous l'autorité du prieuré d'Hérival jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, date à laquelle le prieuré fut dissous (vers 1790-1791). Dans l'histoire, de nombreux curés de Bellefontaine sont devenus prieur d'Hérival (et inversement).
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village a été complètement déserté par ses habitants, de par la terreur que faisaient régner les seigneurs d'Arches dans le secteur. Le lieu serait resté désert pendant une centaine d'années.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’hôpital de Plombières, fondé par Ancel, sire de Darnieulles, fut doté, avec le consentement du chapitre de Remiremont, de la cure de Bellefontaine. Le fondateur demanda que la direction de cet établissement fût confiée à un religieux d’Hérival. C’était chose faite le Modèle:Date- et cette situation se maintint jusqu’à la venue du duc Stanislas qui réorganisa administrativement l’hôpital.
Aux {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}, de nouveaux habitants commencent à repeupler le pays, venant principalement du village voisin de Raon-aux-Bois. Ils s'installèrent au Ban du Ménil et formèrent ainsi le lieudit les Maisons de Raon.
À partir de cette époque, le village ne cessa de s'agrandir. La commune a compté Modèle:Unité en 1836.
Le Modèle:Date-, la commune est rattachée à Plombières-les-Bains, dans le cadre d'un syndicat intercommunal qui regroupe aussi les communes de Ruaux et les Granges-de-Plombières, mais le Modèle:Date-, Bellefontaine se sépare du syndicat. C'était le prémisse de l'intercommunalité.
L'arrêté Modèle:N°/2009 prononce l'adhésion de la commune de Bellefontaine à la communauté de communes de la Vôge vers les Rives de la Moselle.
La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les moulins à grains
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, six moulins à grain étaient recensés (dont quatre étaient déjà recensés, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par la carte de Cassini).
Les uns alimentés par la Semouse :
- moulin des Maisons de Raon (Moulin Gégout : ancienne féculerie - visible sur la carte de Cassini) ;
- moulin de Jaillerey (aujourd’hui en ruine, visible sur la carte de Cassini) ;
- moulin du Pont Poirot (ou moulin Durand : encore en activité dans les années 1980, visible sur la carte de Cassini).
Les autres par un affluent de la Semouse (ruisseau des Boules et du Pont Jeanson) :
- moulin du Pont de Pierre (encore en activité dans les années 1970-80 ?) ;
- moulin de Belle Croix (ou moulin Arnould : encore en activité dans les années 1950. Maintenant en ruine).
Ou encore par le ruisseau de Rouge Rupt à Mailleronfaing (affluent de la Niche) :
- moulin de Mailleronfaing (ou moulin Brûlé : en ruine, visible sur la carte de Cassini), il existait déjà au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, si on en croit les archives du prieuré d'Hérival :
Modèle:Citation<ref>Série H Clergé régulier avant 1790-14 H Prieuré d’Hérival, Archives Départementales des Vosges, 2004.</ref>.
Dans l'ouvrage du baron de Férussac intitulé Bulletin des sciences géographiques, économie publique, voyages., de 1830, on apprend qu'il a été question de faire passer un canal entre la Moselle et la Saône (ancêtre du canal des Vosges ?) par l'Augronne, la Semouse et la Lanterne. Modèle:Citation bloc
Le Blanc Murger
En amont de la Semouse, on trouve dès 1547 un acte d'ascensement autorisant Demange Collignon à établir une forge<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Par lettres patentes le Modèle:Date, le duc de Lorraine, [[Léopold Ier de Lorraine|Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], autorise à Étienne Boisbien, l'établissement d'une manufacture en fer, acier et coutellerie<ref>L'ancienne Métallurgie dans le département des Vosges, éd. Serpenoise, 1988.</ref>.
L’usine est rachetée en 1754 par Denis Vinez.
En 1806, la forge envoie des fils de fer à l'Exposition des produits de l'industrie française<ref>Notices sur les objets envoyés à l'exposition des produits de l'industrie française, par ordre de Sem DE CHAMPAGNY - Ministre de l'Intérieur, Imprimerie Impériale, 1806 Exposants du Département des Vosges Modèle:P..</ref>. Modèle:Citation bloc
Un décret du roi Charles X, daté du Modèle:Date, autorise les frères Viney à tenir en activité les deux feux d'affinerie pour la fabrication du fer<ref>Annales des mines ou Recueil de mémoires sur l'exploitation des mines et sur les sciences et les arts qui s'y rattachent, éd.Dunod, 1829 Usines à fer de Blanc Murger et la Fargette Modèle:Pp..</ref>.
Une ordonnance du Modèle:Date Modèle:Citation (Charles Curasson, ancien magistrat originaire de Besançon, beau-fils de Charles Viney, maître de Forges) à ajouter deux jeux d'affinerie. Ladite usine contiendra en conséquence quatre feux d'affinerie et une tréfilerie avec ses accessoires<ref>Annales des mines de France, éd. Carilian-Goeury et V. Dalmont..., 1844, Ordonnance du 2 décembre 1844.</ref>.
Charles Curasson est récompensé en 1849 par la médaille de bronze pour l'exposition des Produits de l'Agriculture et de l'Industrie exposés en 1849<ref>Rapport du jury central sur les Produits de l'Agriculture et de l'Industrie exposés en 1849 Charles Curasson, médaille de Bronze.</ref> :
Auguste Daubié<ref>Jean-Baptiste Auguste Daubié né en 1816, frère de Julie-Victoire Daubié, fut Commis de Forges aux Forges de Semouse.</ref> qui a fondé la Société Daubié et Compagnie, dépose de nouveaux brevets<ref>Bulletin des lois de France, ed.Imprimerie Royale, 1865.</ref> et fait entrer les Forges du Blanc Murger dans la modernité. Les nouveaux procédés d'Auguste Daubié sont commentés dans les revues spécialisées américaines, anglaises et allemandes<ref>Van Nostrand's eclectic engineering magazine, ed. D. Van Nostrand, 1870
- Scientific Opinion, 1870
- Chemisch-technische Mittheilungen der neuesten Zeited.J. Springer., 1871
- Jahresbericht uber die Leistungen der chemischen Technologie.., ed.Otto Wigand, 1871.</ref>.
Les produits des forges sont récompensés à l'exposition universelle de 1855 : Modèle:Citation bloc
La société Daubié sera de nouveau distinguée lors de l'exposition universelle de 1867<ref>Revue de l'Exposition de 1867: t.1, Charles et Antoine Charles de Cuyper, ed. E. Noblet, 1870.</ref>. Modèle:Citation bloc En 1880, l'usine est rachetée par Victor de Pruines.
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'usine employait Modèle:Nobr ; en 1785 : Modèle:Nobr ; en 1802 : Modèle:Nobr ; en 1845 : Modèle:Nobr<ref>Patrimoine de France, Enquête thématique régionale (ancienne métallurgie vosgienne) ; patrimoine industriel, 1986.</ref> ; en 1887 : Modèle:Nobr.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'en 1842, l'usine comprend : deux feux d'affinerie, deux martinets, deux tréfileries de vingt quatre tenailles ; deux feux d'affinerie ajoutés en 1842 et les martinets remplacés par des cylindres.
Le Blanc Murger disposait jusqu'en 1880, d'une usine annexe : la Forge de Ruaux ou Forgette (mentionnée en 1628 - cessation en 1880) : (halle de stockage de 1830, inscrite aux Monument historique depuis 1991, dont la toiture monumentale en laves de grès est, aujourd'hui, complètement écroulée) - Fabrication de roues de chariot.
- Anciennes usines du Blanc-Murger.
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Il subsiste une tréfilerie (Modèle:Nobr) environ) dénommée Tréfilerie Des Vosges (TDV) depuis 1958<ref>Le site de la tréfilerie.</ref>.
Au début des années 2000, l'entreprise est sortie du giron du groupe métallurgique vosgien Gantois (fabrication de tissus et toiles métalliques, tôles perforées, grillages et produits façonnés) basé à Saint-Dié-des-Vosges.
L'entreprise est spécialisée dans le laminage de profils de précision à froid des aciers inoxydables, des aciers au carbone et des métaux non ferreux.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2016
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune de Bellefontaine.</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- endettement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 19,39 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,66 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 22,07 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- Cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Euro<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
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Vue historique de la place de la Mairie.
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La Mairie en 2013.
Jumelages
- Modèle:Jumelage depuis le Modèle:Date.
Bellefontaine est jumelée à une commune de Seine-Maritime, Yébleron<ref>Comité de jumelage Bellefontaine-Yebleron.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Depuis 2004, c'est la notion de population municipale qui a pris le relais (voir : Chiffres de population en France).
La population légale 2009 entre en vigueur le Modèle:Date.
Enseignement
Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements.</ref> :
- Écoles maternelle et primaire<ref>École maternelle et élémentaire.</ref>.
- Collège à Plombières-les-Bains.
- Lycées à Remiremont.
Santé
- Professionnels de santé : Médecins<ref>Médecins généralistes</ref> et infirmiers à Xertigny<ref>Infirmiers les plus proches.</ref>.
- Centre hospitalier de Remiremont<ref>Centre hospitalier de Remiremont.</ref>.
- Pharmacies à Xertigny, Plombières-les-Bains, Remiremont.
Cultes
Culte catholique, Paroisse Notre Dame des Sources, Diocèse de Saint-Dié<ref>Paroisse Notre Dame des Sources.</ref>.
Économie
Agriculture
L'économie de la commune est principalement rurale, les activités du secteur primaire y occupent une grande place.
Tourisme
- Restaurants.
Commerces et services
La commune est située à proximité des bassins d'emplois de Remiremont (10-Modèle:Unité), d'Épinal (25-Modèle:Unité) et dans des mesures moins importantes des communes de Xertigny (industries agro-alimentaire et métallurgique), Plombières-les-Bains (les eaux thermales) ou Le Val d'Ajol (industries du bois et métallurgique).
Néanmoins la commune compte de nombreux artisans, dans les domaines suivants :
- sanitaire/chauffage ;
- chaudronnerie ;
- bâtiment/maçonnerie/toiture ;
- matériel agricole ;
- location de matériels pour entrepreneur...
- deux commerces de bar-restaurant avec un relais postal.
- Le plus gros employeur de la commune reste la Tréfilerie du Blanc Murger (une cinquantaine d'emplois), elle a la particularité de se situer à la limite de trois communes (Bellefontaine, Xertigny et Plombières-les-Bains)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Bellefontaine tient son nom de la fontaine Saint-Blaise. Cette fontaine est d'origine antique, elle a acquis une réputation curative tant pour les hommes que pour le bétail<ref>Cette fontaine a été restaurée par l'association "Les Fontaines" qui a ainsi terminé son programme de restauration de l'ensemble des fontaines du village en 2015, Bellefontaine, Les fontaines coulent des jours heureux, La Liberté de l'Est - L'Est républicain, 14-06-2015.</ref>. Elle est située en contrebas de l'église<ref>Bellefontaine : Les fontaines, réparées, peuvent couler des jours heureux après huit ans de travaux.</ref>.
- Bellefontaine est située sur la ligne de partage des eaux. C'est-à-dire qu'une partie de son territoire est dans le bassin Méditerranée-Corse (75 % environ, en ordre d'idées) et que l'autre partie est dans le bassin Rhin-Meuse (les 25 % restants). D'ailleurs, la Semouse, qui prend sa source à Gérardfaing, est un sous-affluent du Rhône par la Saône et la Lanterne, alors que la Niche, qui prend aussi sa source dans la commune (dans la forêt de Humont), est un sous-affluent du Rhin par la Moselle.
- Le territoire communal compte de nombreuses zones humides, dont la tourbière de la Pierrache<ref>Valorisation de la Tourbière de la Pierrache.</ref>. À l’heure actuelle, un plan d’eau de deux hectares a été aménagé<ref>La commune, souhaitant permettre au public de découvrir l'étang de la Pierrache, avait fait appel à l'ONF pour réaliser l'étude piscicole et l'élaboration des recommandations de gestions Modèle:Lien archive.</ref>, ainsi qu’un sentier pédagogique autour de ce plan d’eau. Un chalet permet également l’accueil d’expositions.
Acquise en 1996 par la commune, la tourbière de la Pierrache couvre un site dont le patrimoine paysager, historique et pédagogique est classé d’intérêt régional (ZNIEFF de type 1 : Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique<ref>Le site de la DIREN Lorraine.</ref>).
Jusque dans les années 1940-50, la tourbe était extraite de manière artisanale de la tourbière, afin de servir de combustible pour les foyers des fermes aux alentours. Elle était considérée comme un assez bon comestible pour l'époque.
- De nombreux étangs jalonnent le territoire communal. La vallée de la Semouse est surnommée vallée des forges : la forge du Blanc Murger, datant de 1547, est aujourd'hui une tréfilerie.
- Les Bellifontains étaient connus pour la qualité du beurre qu'ils produisaient. En effet les agriculteurs du secteur fabriquaient du beurre qu'ils allaient vendre sur les marchés (de Remiremont notamment), on les a appelés les "Betteuzeils" mot patois venant de "Betteuze" qui veut dire petit-lait ou babeurre.
- Histoire sur l'origine du "Pâquis des Six Frères" : la forêt de Thiébémont s'appelle aussi "forêt des Six Frères". Ce dernier nom paraît lui avoir été donné en souvenir du fait suivant rapporté par tradition. L'ancienne route d'Epinal à Plombières qui passait au Pranzieux, commune de Raon-aux-Bois, ensuite à la Haleuche et au Void- du-Phénil, commune de Bellefontaine, était à peu de distance de la dite forêt. Or il paraît qu'une marquise allant aux eaux à Plombières et passant par cette route aurait été assassinée par six frères, habitants des hameaux précités. Les assassins, après avoir dépouillé leur victime, se rendirent dans la forêt de Thiébémont et se partagèrent leur butin. Informé du crime, la justice dirigea des poursuites pour s'emparer des coupables qui avaient commis d'autres crimes sur cette route. Ils furent atteints dans un pâtis, au milieu de cette forêt. Ce territoire porte le nom de Pâquis des Six Frères.<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
- Église d'origine Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite {{#switch: XVIII
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} : chœur et tour Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, nef et bas-côtés Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Église Saint Blaise</ref>,<ref>Église Saint Blaise (intérieur).</ref> ; armoire eucharistique, statuettes. L'accès à l'église de Bellefontaine est particulier : puisqu'elle se trouve en contrebas de la rue, il faut descendre pour y accéder. Il n'y aurait que trois ou quatre églises en France ayant cette particularité. Église placée sous le patronage de saint Blaise : martyr en Arménie en 316, il guérissait aussi bien les hommes que les bêtes sauvages. Il est invoqué pour les maux de gorge. Il est fêté le 3 février. L’église renferme ses reliques ainsi qu’un buste et un tableau le représentant<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissytableau et son cadre : Le Miracle de saint Blaise, inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en tant qu'objet mobilier.</ref>.
- La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours<ref>la chapelle du Bon secours.</ref> a été édifiée en 1856 afin d'épargner le village de l'épidémie de choléra qui sévissait dans toute la France. (l'épidémie de 1854 a fait Modèle:Nombre dans les Vosges) - La chapelle a été rénovée en 2006.
- Une vingtaine de croix de chemin ont été érigées depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Photos des Croix de Bellefontaine, région de Remiremont : La croix de Rouge-Rupt, Mailleronfaing, Pont Jeanson, Pont Jeanson-détails.</ref>,<ref>Croix Notre-Dame des voyageurs. C'est un souvenir de la protection de Marie à un voyageur ayant rencontré à deux reprises des difficultés avec son cheval dans la neige sur un trajet Xertigny - Plombières en 1840. Cette statue se trouvait autrefois dans la chapelle du Abbaye de Belmont, diocèse de Langres, fondé en 1127 et détruit à la Révolution. Bénie sous le nom de Notre-Dame des voyageurs en 1869.</ref>,<ref>Lien direct sur la base d'inventaire</ref>. la plus ancienne est la croix de Jaillerey : 1552, et la plus récente est la Vierge des Voyageurs (années 1960) (au bord de la route thermale). Un calvaire (et son gros chêne) de 1875 est visible entre Gérardfaing et Mailleronfaing. Une croix en bois datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était visible jusque dans les années 1950, au lieu-dit la Grand Croix entre Gérardfaing et le Pranzieux. Elle avait été remplacée par une croix en pierre qui fut plusieurs fois renversée. Après une quinzaine d'années d'absence, elle a été rénovée et remise en place par un bénévole en octobre 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Il est rapporté par tradition qu'anciennement dans la forêt de Thiébémont, il a existé un édifice à un endroit appelé le Vieux Motey, c'est-à-dire vieille église. On ne voit plus rien aujourd'hui. En 1889, des tas de pierres étaient encore visibles, mais ils ne pouvaient pas prouvés suffisamment ce qui est dit par tradition<ref name=":0" />.
- Le monument aux morts<ref>Poilu à l'écu</ref>,<ref>Conflits commémorés 1870-71 1914-18 1939-45 AFN-Algérie (54-62).</ref>.
- De nombreuses fermes disposent encore de toitures en laves<ref>Le site de la lave de grès.</ref>. (ou lauze). Ce type de toit est une spécificité du secteur de la Vôge (Bains-les-Bains, Xertigny, etc.) et des Vosges méridionales (ou saônoises) (Plombières-les-Bains, le Val-d'Ajol, Girmont-Val-d'Ajol, Fougerolles, le Pays des Mille Étangs, etc.) La lave est une pierre gréseuse que l'on rencontre dans ces secteurs (couches géologiques supérieures du grès à Voltzia). Elle se présente sous forme de plaques. Elle était jadis exploitée dans plusieurs carrières. Aujourd'hui toute exploitation a été abandonnée, ce qui n'empêche quelques passionnés de rénover ces toitures.
- Les lavoirs<ref>Lavoir à 3 bacs.</ref>.
Manifestations
- Depuis 1995, la foire à la Pintade se déroule chaque dernier week-end de juin<ref>Une mascotte très bien restaurée.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Nicolas Valentin, ecclésiastique de l'ordre des capucins sous le nom de P. Prosper, théologien, successivement gardien de plusieurs couvents de son ordre. Il remplissait cette fonction à Saint-Dié quand arriva la Révolution de 1789<ref>Le département des Vosges : statistique historique et administrative, Par Charles Charton, Hogard, 1845, pages 46 à 48.Présentation de Bellefontaine en 1845.</ref>.
- Nicolas-Joseph Frémiot<ref>Dictionnaire Biographique Du Canada, George William Brown, David M. Hayne, Marcel Trudel, André Vachon, 1917.Dictionnaire Biographique du Canada en ligne.</ref>, né Modèle:Date de naissance à Bellefontaine et décédé le Modèle:Date de décès à Blind River (Ontario), prêtre, jésuite et missionnaire.
- Georges Poirot, dit As de l'infanterie<ref>Les Vosgiens célèbres, ed. Gérard Louis, 1990</ref>, né à Bellefontaine le Modèle:Date de naissance et décédé le Modèle:Date de décès à Saint-Nabord, héros de la Première Guerre mondiale, membre des Diables bleus et commandeur de la Légion d'honneur<ref>Citations obtenues par Georges Poirot.</ref>.
- Laurane Picoche<ref>Fiche de Lauranne sur le site de la FFA Lauranne Picoche.</ref>, athlète de l'association sportive de la Saint-Rémy de Vittel (ancienne membre de l'Association Sportive Remiremont Hautes-Vosges), championne de France 2012 de cross-country<ref>La journée en or de la championne Vosges Matin, le 06 mars 2012.</ref>, championne de France du [[3 000 mètres (athlétisme)|Modèle:Unité]], records de Lorraine du [[1 500 mètres (athlétisme)|Modèle:Unité]] entre 2004 et 2007, du Modèle:Unité en 2008. Triple-vainqueure de la Corrida des Abbesses 2006, 2007, 2008 (course de Modèle:Unité à Remiremont). Vainqueure de la Prom classic 2008 à Nice et médaillée de bronze, par équipe, lors des championnats d'Europe à Bruxelles (décembre 2008). Laurane, Modèle:2e du bilan national sur [[1 500 mètres (athlétisme)|Modèle:Unité]] en 2008.
- Pierre Raoult (1913-1987) : ancien résistant, membre des Forces françaises libres - Ancien maire de Bellefontaine<ref>Pierre Raoult capitaine FAFL Un Français Libre : Pierre Raoult.</ref>.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement
Pour approfondir
Bibliographie
- Dom André Galli, Hérival et son héritage, Épinal, Éd. du Sapin d'or, 1981.
- Bellefontaine : L'église, Usine du Blanc-Murger, Moulin du Pont-de-Pierres...
- Modèle:Ouvrage.
- Cavité souterraine naturelle : effondrement référencé dans BD-MVT88
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Bellefontaine : chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet.
- Bellefontaine sur le site de l'Institut géographique national (IGN).
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes