Clérey-la-Côte

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Modèle:Infobox Commune de France

Clérey-la-Côte est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Cléricostiens.

Géographie

Clérey-la-Côte se situe au nord-ouest du département des Vosges, précisément à la frontière avec la Meuse et la Meurthe-et-Moselle, comme en témoigne le Site des 3 bornes situé dans la forêt. C’est curieusement le seul endroit où trois départements lorrains se côtoient.

Le village fait partie du canton de Coussey, dans une région rendue célèbre par Jeanne d’Arc puisqu’il est à Modèle:Unité de Domrémy-la-Pucelle. Il est aussi à Modèle:Unité de Nancy par Colombey-les-Belles, et à mi-chemin entre Toul et Neufchâteau. Le site gallo-romain de Grand se situe à Modèle:Unité.

De superficie modeste, la commune occupe une position à flanc de coteau exposée plein sud, sur une côte culminant à Modèle:Unité où s’ouvre un panorama unique sur la vallée. Elle fait partie des côtes de Meuse, considérées comme une véritable portion de Méditerranée en Lorraine, d’où la présence d’une faune et d’une flore parfois typiques du climat méditerranéen.

Ensuite, la forêt laisse place à des pelouses calcaires.

Des vergers de mirabelliers, pruniers, cerisiers, pommiers couvrent la colline, il reste également encore quelque vignes.

De nombreuses sources y prennent naissance, dont la source Saint Matthieu. Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Panoramaclerey.jpg
Vue depuis l’entrée du bois de Clérey-la-Côte.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Rupe et le ruisseau de L Orge<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La ruisseau la Rupe, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Autreville et se jette dans la Meuse à Sauvigny, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Clérey-la-Côte.

Urbanisme

Typologie

Clérey-la-Côte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchateau dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,8 %), forêts (17 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:... Côte : forte pente, flanc d'une montagne ou d'une colline.
L'élargissement sémantique à la géographie est apparu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les langues romanes.

Histoire

Les traces de la période préhistorique sont rares : quelques outils taillés découverts dans la région. Cependant, le village existait déjà à la période romaine, portant alors le nom de Clareium ad Rupem, la voie romaine allant de Lyon à Trèves passant à proximité.

Ce village, où le roi était seigneur haut justicier, et qui comptait également trois autres seigneurs, est mentionné dans un titre du 13 mai 1588, par lequel les habitants de Clérey, autrefois appelé Clairey-la-Côte, constituèrent à Jean, comte de Salm, et à ses successeurs seigneurs de Ruppes, une rente annuelle d’un bichet d’avoine par conduit, en reconnaissance du droit de bourgeoisie que le comte leur avait accordé.

Malgré sa faible population, ce village, autrefois nommé Clairey-la-Côte, avait deux châteaux dont des vestiges sont encore visibles rue du Bois et au-dessus de l’église. Deux seigneurs régnaient encore à la veille de la Révolution, M. de Cholet de Saint-Martin et le baron de Saint-Amand.

Grâce à sa situation particulière, le village a été épargné lors de la guerre de Trente Ans alors que les villages voisins en ont beaucoup souffert, le village de Moncourt qui se situe à proximité a été totalement détruit.

Une épidémie de choléra a fait de nombreuses victimes qui ont été entassées dans un trou muré dans la forêt encore visible aujourd’hui.

La production d’un vin bien apprécié (clairet) était la principale activité du village, grâce à ses coteaux exposés plein sud, avec une production de 500 hl pour 25 hectares de vignes en 1889, une rue porte même le nom d’un vigneron (Tysopin).

Mais au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les vignes furent abandonnées à la suite de la crise du phylloxera et à la concurrence des vins bon marché du sud. Certaines descentes de caves de maisons anciennes témoignent encore de ce passé viticole.

Les Allemands arrivèrent les 19 et 20 juin 1940 de la Meuse par la route de Sauvigny, à noter qu’une femme accoucha ce jour avec l’aide d’un médecin allemand. Les soldats furent peu présents dans le village pendant la guerre.

Aujourd’hui subsiste un bouilleur de cru très réputé dans la région : Georges Fresnais, également ancien maire du village.

La tempête de 1999 fit de lourds dégâts dans la forêt.

Le maire, Jean-Louis Schmit (décédé en cours de mandat en 2003), fit venir des bûcherons suédois et fut décoré dans l’ordre du Mérite agricole.

Quelques dates
  • 1763 : construction de l’église avec saint Matthieu pour patron
  • 1869 : les habitants se cotisent pour construire un beffroi et achètent les cloches
  • 1821 : construction du lavoir
  • 1851 : construction de la mairie/école

Politique et administration

Budget et fiscalité 2014

Fichier:MairieClerey.jpg
La mairie.

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune Modèle:Lien archive.</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,36 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,90 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,03 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

La mairie de Clérey est le siège de la communauté de communes des Côtes et de la Ruppe.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:…

Culture locale et patrimoine

Fichier:Eglise clerey.JPG
L'église.

Lieux et monuments

Le village se trouve à l’intersection des départements des Vosges, de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle, c’est à cet endroit précisément que se trouve le Site des 3 bornes, composée des bornes de chacun des départements.

L’église a été construite en 1763 avec pour patron saint Matthieu<ref>L’église avec Saint Matthieu</ref>. En 1869, les habitants se cotisent pour construire un beffroi et achètent les cloches.

La place de l’église comprend également le cimetière et le monument aux morts.

La fontaine, le lavoir puis la mairie ont été rénovés récemment.

Moncourt

Près du village se situait l’ancienne localité de Moncourt, détruite lors de la guerre de Trente Ans et dont il ne subsiste aujourd’hui que la chapelle datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Bien que située en Meuse sur le territoire de Sauvigny, la chapelle de Moncourt fut achetée par les habitants de Clérey-la-Côte comme bien national. Ce lieu de culte fut la demeure de nombreux ermites.

Cette chapelle dédiée à saint Gibrien était le centre d’un pèlerinage. Saint Gibrien ou saint Gibrien de Coolus, étant invoqué par ceux qui ont perdu un membre ou qui sont coupables d’insouciance religieuse.

La source qui y coule aurait des vertus contre les maladies intestinales, elle est au centre de nombreuses croyances : par exemple, si on posait un vêtement horizontalement sur la fontaine et qu’il tombait au fond, la guérison était assurée<ref>Croyances de la chapelle Saint-Gibrien ou chapelle de Moncourt</ref>.

De nombreuses tombes mérovingiennes sembleraient se situer autour mais aucune fouille n’a été effectuée à ce jour.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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Modèle:Portail