Bidarray

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Modèle:Infobox Commune de France Bidarray (prononcé Modèle:API-fr<ref>« Bidarray » sur prononcerlieux.canalblog.com (Prononciation LOCALE française des toponymes, base de données phonétique), 26 mars 2020</ref>; en basque: Bidarrai) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Bidarraitar<ref name="Euskaltzaindia">Gentilé sur habitants.fr</ref>,<ref>- Académie de la langue basque</ref>,<ref name="Absolutif" />.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Bidarray se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mauléon-Licharre<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Martin-d'Arrossa (Modèle:Unité), Louhossoa (Modèle:Unité), Ossès (Modèle:Unité), Macaye (Modèle:Unité), Itxassou (Modèle:Unité), Mendionde (Modèle:Unité), Irissarry (Modèle:Unité), Hélette (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Bidarray fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans le pays de Baïgorry-Ossès (Baigorri-Ortzaize), au sud-ouest de ce territoire.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est drainée par la Nive, le Bastan, Arantko erreka, azketako erreka, Errariko Erréka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

La Nive, d'une longueur totale de Modèle:Unité, naît au pied du Mendi Zar (Modèle:Unité), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Le Bastan, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive sur le territoire communal<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

  • le « massif du Mondarrain et de l'Artzamendi », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une densité de milieux à caractère tourbeux et la présence d’espèces spécifiques au territoire, liées aux conditions de confinement et d’humidité importants des vallons du massif<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • « la Nive », d'une superficie de Modèle:Unité, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • les « montagnes des Aldudes », d'une superficie de Modèle:Unité, ayant une vocation essentiellement pastorale, et dans une moindre mesure forestière, ce qui a engendré une mosaïque complexe de milieux, qui accueillent une grande diversité d’espèces de flore et de faune<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le « massif du Baygoura », d'une superficie de Modèle:Unité, un massif montagneux à landes et pelouses exploité par le pastoralisme<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
  • la « vallée de la Nive des Aldudes, Col de Lindux », d'une superficie de Modèle:Unité, un massif montagneux schisteux à nombreux faciès rupestres, et pelouses montagnardes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : la « Crête d'Iparla et Artzamendi » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les « mont Baigura et crête d'Haltzamendi » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Espèces

La commune de Bidarray possède un patrimoine remarquable d'espèces animales et végétales. Sur les contreforts de l'Artzamendi, au massif de Zerkambide, on trouve des habitats protégés comme des landes humides à bruyère à quatre angles Erica tetralix et bruyère ciliée Erica ciliaris ainsi que de vastes étendues de bruyère Saint Daboec Daboecia cantabrica.

Urbanisme

Typologie

Bidarray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (50,9 %), forêts (29,3 %), prairies (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

Modèle:Colonnes

Voies de communication et transports

Route

Bidarray est desservie par la route D 918.

Fer

La gare de Pont-Noblia-Bidarray se situe du côté est de la Nive, face au centre, sur la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port.

Randonnées

Le mont Baïgura est accessible à partir de Bidarray. À l’est du territoire de la commune, le Laina culmine à Modèle:Unité<ref name="Géo">Modèle:Lien web.</ref>.
L’Esteinumendi s’élève à Modèle:Unité<ref name="Géo"/>.

Fichier:Bidarray GR10.jpg
Le GR 10 au petit matin
Fichier:Bidarray GR10 (1).jpg
Cairn sur le GR 10
Fichier:Bidarray Iparla Artzamendi.jpg
L'Artzamendi (Modèle:Unité) vu des crêtes d'Iparla

Bidarray est le point de départ d'un tronçon du GR 10 qui rejoint Saint-Étienne-de-Baïgorry en passant par les crêtes d'Iparla, aux quatre sommets principaux : l'Aintziaga (Modèle:Unité), l'Astate (Modèle:Unité), le Buztanzelai (Modèle:Unité) et l'Iparla (Modèle:Unité).
Ce trajet chevauche la frontière franco-espagnole (borne frontière n° 90). Il est emprunté par des troupeaux de brebis, de chèvres et de pottoks, à demi sauvages, et est fréquenté par l'une des plus importantes colonies de vautours fauves d'Europe qui nichent en grand nombre sur une ceinture de falaises. De mars à novembre, on peut également y observer quelques vautours percnoptères.
Il offre également un beau point de vue sur l'Artzamendi (montagne des ours en basque) qui domine Itxassou, Espelette, Souraïde et Louhossoa du haut de ses Modèle:Unité (plus haut sommet du Labourd, et qui abrite une nécropole protohistorique de l'âge de fer, constituée d'un ensemble de cromlechs, notamment au col de Meatxe.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Bidarray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive et le Bastan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009, 2013, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Bidarray est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:64124-Bidarray-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bidarray.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2014<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bidarray est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Attestations anciennes<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>

Le toponyme Bidarray apparaît sous les formes hespital de Bidarray (1268<ref name="Mérimée"/> et 1292<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>), Remonet de Vidarray (1413<ref name=":0" />), La encomienda de Vidarray (1621<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, Martin Biscay<ref name="Martin Biscay">Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°</ref>).

Étymologie

Pour Jean-Baptiste Orpustan<ref name="Orpustan"/>, le toponyme serait formé du basque bide (« chemin ») et de arrhan (« prunellier, épineux ») pour donner « chemin(s) (d’)épineux ».

Autres toponymes

Adarré désigne un mont entre Macaye et Bidarray (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).

Ibarla est une ferme que la réformation d'Ossès<ref name="Ossès">Manuscrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref> orthographie Ibarola en 1675<ref name="Raymond"/>.

Le Legarré, noté Légarre en 1863<ref name="Raymond"/>, est un hydronyme désignant un ruisseau, tributaire du Bastan.

Graphie basque

Son nom basque actuel est Bidarrai<ref name="Euskaltzaindia"/>.

Histoire

Paul Raymond<ref name="Raymond"/> note qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commanderie de Bidarray appartenait à l'évêque de Bayonne.
Bidarray devint une paroisse indépendante en 1723 et fut érigée en commune en 1790<ref name="Mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Politique et administration<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune de Bidarray participe à cinq structures intercommunales :

  • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
  • le SIVU pour la mise en œuvre du programme Natura 2000 sur le site du massif Mondarrain et de l’Artzamendi ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune dispose d'une école primaire publique<ref>{{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Bidarray%20%2864%29}}.</ref>. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>{{http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=22&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0}}.</ref>.

Économie

La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy. L'activité est principalement agricole. Bidarray fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

La pureté des eaux de la Nive a permis l'établissement d'une activité de pisciculture. La rivière permet de plus la pratique de sports d'eau vive comme le kayak ou le raft. Une base est implantée dans la commune depuis 1991. La navigation est de difficulté moyenne (classe II passage 3), car l'essentiel de son parcours est une successions de rapides et de planiols.

Fichier:Ur Bizia Rafting, dans le rapide de la "Charlotte".jpg
Pratique du sport d'eau vive à Bidarray.

Culture locale et patrimoine

Langues

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Bidarray est le bas-navarrais occidental.

Patrimoine civil

La commune présente un ensemble<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> de maisons et de fermes dont la construction des plus anciennes remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La ferme Gastetto<ref name="Garbelabeheria">Modèle:Base Mérimée.</ref>, date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du siècle suivant. La ferme Antxordokia<ref name="Hanchordokia">Modèle:Base Mérimée.</ref>, du lieu-dit Hanchordokia, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tout comme les fermes Garbelania<ref name="Garbelania">Modèle:Base Mérimée.</ref>, Topene Zaharra<ref name="Mendikoenea">Modèle:Base Mérimée.</ref> et Marmaroa<ref name="Marmaroa">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Le pont Noblia<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, sur la Nive, fut construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il fait l'objet d'une inscription par les monuments historiques.

Patrimoine religieux

L'église de l'Assomption<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, d'origine médiévale (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) a été reconstruite en 1625. C'est une église à campenard.
La grotte de Zelharburu et sa stalagmite donnait lieu à un pèlerinage dédié à Harpeko Saindua.

Équipements

Enseignement

La commune dispose d'une école primaire.

Personnalités liées à la commune

Jean-Baptiste Oxalde, né à Bidarray au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est une poète basque qui se distingua dans les jeux floraux ; il y gagna de nombreux prix de poésie. Son poème dédié à l'impératrice Eugénie, Enperatrizari, remporta le concours de Sare en 1868.

Jules Moulier, appelé également Oxobi, né en 1888 à Bidarray et mort en 1958 à Bayonne, est un prêtre, bertsolari, poète, écrivain et académicien basque français de langue basque.

Fichier:Painting by Pierre-Albert Begaud.jpg
Bidarray par Pierre-Albert Bégaud

Pierre-Albert Bégaud, peintre portraitiste et paysagiste, né à Bordeaux le 19 septembre 1901 et mort à Bordeaux le 22 juin 1956, a découvert durant l’été 1930 le Pays Basque grâce à son ami Robert Cami ; il tombe amoureux du village de Bidarray et il résidera dorénavant plusieurs mois par an à la pension Barberaenea tenue par la famille Çuburu<ref>Olivier Ribeton (2006). Le Pays Basque de Pierre-Albert Bégaud. In : Pierre-Albert Bégaud. Le Cœur et la raison. Bordeaux : Le Festin. pp 96-113.</ref>. Il y noue de fortes amitiés, s’initie à la langue basque, aux chants et aux danses et, surtout, réalisera plus d’une centaine de paysages du village et de ses environs, des natures mortes ainsi que de nombreux portraits de ses habitants<ref>Michel de Jaureguiberry (2009). La peinture basque. Urrugne : Pimientos. pp 110-113.</ref>. Plus tard, en 1948, il s’installera avec sa seconde épouse, Françoise, dans une maison isolée du village dans la vallée du Baztan, Ilara Bizkaria, représentée (en intérieur et extérieur) sur nombre de ses tableaux. Des artistes lui rendent visite ou choisissent également Bidarray comme villégiature (Claude Ferret, Camille de Buzon, Robert Cami). Ces séjours et ces expositions basques lui permettent d’échanger, à Bidarray ou Bayonne, avec plusieurs artistes locaux dont Ramiro Arrue.

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail