Otto Dix

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Modèle:Semi-protection longue Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste Otto Dix [{{#ifeq:1|0|ˈɔto ˈdɪks|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] (Modèle:Naissance&décès âge) est un peintre et graveur allemand associé aux mouvements de l'expressionnisme et la nouvelle objectivité, dont il est un des fondateurs.

Biographie

Otto Dix est issu d'un milieu ouvrier (son père, Franz Dix, travaillait dans une mine de fer), mais reçoit une éducation artistique par sa mère, Pauline Louise Dix, qui s'intéressait à la musique et à la peinture. Après avoir suivi les cours du professeur de dessin Ernst Schunke pendant sa jeunesse, Otto Dix prend des cours à Gera de 1905 à 1909 auprès de Carl Senff, qui doute de l'avenir de son élève en tant que peintre.

Une bourse d'études fournie par le prince de Reuss lui permet d'entrer à l'École des arts appliqués de Dresde, où il étudie entre 1909 et 1914. Modèle:Lien et Richard Guhr figurent parmi ses professeurs. Dix s'essayera au cubisme, au futurisme et plus tard au dadaïsme.

Quand la guerre éclate, il est appelé sous les drapeaux lors de la mobilisation générale et est envoyé dans un camp d'entraînement. Son entraînement dura Modèle:Citation Modèle:Incise, Otto Dix n'est envoyé sur le front à l'automne 1915 que parce qu'il se porte volontaire<ref name="docugraef">Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante, il reçoit une formation de mitrailleur et participe à de nombreuses campagnes en Champagne, dans la Somme ou en Russie dont il sortira vivant, malgré plusieurs blessures<ref name="docugraef"/>. Il a alors en tête des images d'horreur qu'il essaie d'oublier en peignant, comme en témoigne Les Joueurs de skat en 1920.

Son œuvre la plus aboutie témoignant des expériences traumatisantes vécues lors de la guerre est le portefeuille de cinquante eaux-fortes, Der Krieg<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Der Krieg sur socks-studio.com.</ref>,<ref name="Historial"/>, publié en 1924. Il parlera ainsi de cette expérience : Modèle:Citation bloc

De 1919 à 1922, il étudie également à Düsseldorf, avant d'adhérer au mouvement réaliste et satirique Neue Sachlichkeit (Nouvelle objectivité). Il enseigne ensuite les beaux-arts à Dresde à partir de 1927.

En 1923, il épouse Martha Lindner dont il réalisera plus de 70 portraits au cours de leur vie commune. Ensemble, ils auront trois enfants : Modèle:Lien (1923-1955), Ursus (1927–2002) et Jan (1928–2019).

En juin-juillet 1929, il prend part à l'Exposition des peintres-graveurs allemands contemporains organisée à Paris à la Bibliothèque nationale et y présente les eaux-fortes Artistes, Portrait de l'artiste et Portrait d'homme et la lithographie Portrait de femme<ref>René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, Modèle:P.</ref>.

Sous le régime nazi

Après la prise du pouvoir par les nazis en 1933, Otto Dix, alors enseignant à l'université, est l'un des premiers professeurs d'art à être renvoyé, persécuté parce qu'il est considéré comme « bolchévique de la culture » par les nationaux-socialistes. La même année, menacé de prison et de camp d'internement, il commence une « émigration intérieure » dans le sud-ouest de l'Allemagne (à Modèle:Lien en 1933, puis à Hemmenhofen en 1936), près du lac de Constance, où son épouse Martha a fait construire une maison et un atelier, et où il se met à peindre des paysages<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1937, ses œuvres sont déclarées « dégénérées » par les nazis. Quelque 170 d'entre elles sont retirées des musées et une partie est brûlée ; d'autres sont exposées lors de l'exposition nazie « Art dégénéré » (Modèle:Langue). À titre d'exemple, il peint la toile intitulée La Tranchée en 1923 ; déclarée « art dégénéré », elle a probablement été détruite par les nazis. Il compose également son triptyque La Guerre entre 1928 et 1931. Le but de cette œuvre n'est pas de provoquer angoisse ou panique, mais de Modèle:Citation. Ce triptyque, vu comme une prolongation du tableau précédent, est présenté une seule fois dans une exposition à Berlin en 1938 ; il est ensuite interdit par les autorités nazies<ref>Serge Sabarsky, Modèle:P. et 28.</ref>.

En 1938, Otto Dix est arrêté et enfermé pendant deux semaines par la Gestapo. Durant ces temps difficiles, il peint une représentation de saint Christophe dans le style des grands maîtres à la demande de la brasserie de Modèle:Langue.

Il participe par obligation à la Seconde Guerre mondiale. Il sert sur le front occidental en 1944-1945. Il est fait prisonnier en Alsace par les Français<ref>Serge Sabarsky, Modèle:P..</ref>.

De l'après-guerre jusqu'à sa mort

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-45912-0002, Berlin, Otto Dix-Ausstellung.jpg
Otto Nagel félicite Otto Dix lors de sa nomination comme membre correspondant à l'Académie des arts de la RDA (1957).

À la fin de la guerre et jusqu'à sa mort, Dix s'éloigne des nouveaux courants artistiques allemands. Il ne s'identifie ni au réalisme social en vogue dans la République démocratique allemande, ni à l'art d'après-guerre dans la République fédérale d'Allemagne. Il reçoit pourtant de hautes distinctions et des titres honorifiques de ces deux États.

Il est membre de l'Académie des arts de Berlin de 1955 à 1969 et membre correspondant de l'Académie des arts de la RDA de 1956 à 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Otto Dix meurt le Modèle:Date-, à Singen, près de Constance, des suites d'un infarctus. Sa tombe se trouve au cimetière de Hemmenhofen.

Œuvres choisies

Modèle:Colonnes

Expositions

Cote de l'artiste

Une peinture datée de 1939, intitulée Weite Ebene (Weile hinter Bohlingen) (Modèle:Dunité) a été vendue pour Modèle:Euro à Cologne<ref>Lempertz Kunsthaus, Die 900. Auktionen, Cologne, 2007.</ref>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Sources

Autres

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Otto Dix. Dessins d'une guerre à l'autre, catalogue d'exposition au Centre Georges-Pompidou, Paris, Gallimard, 2003, 157 p. Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Otto Dix, Metropolis, catalogue d'exposition Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Eva Karscher, Otto Dix (1891-1969) « Je deviendrai célèbre ou je serai honni », Cologne, Taschen, 1992 (rééd.), 216 p.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fauves et expressionnistes : de Van Dongen à Otto Dix, Hazan, Paris ; musée Marmottan-Monet, 2009 Modèle:ISBN, catalogue de l'exposition organisée autour des tableaux de la collection du musée Von der Heydt, Wuppertal (Allemagne)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Otto Dix et le retable d'Issenheim, Hazan, 2016, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN, catalogue d'exposition au musée Unterlinden de Colmar
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Eva Karcher, Otto Dix, 1891-1969. Leben und Werk, Cologne, 1988
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Florian Karsch, Otto Dix. Das graphische Werk, Hanovre, 1970
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fritz Löffler, Otto Dix. Leben und Werk, Dresde, 1977
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fritz Löffler, Otto Dix 1891-1969, Œuvre der Gemälde, Recklinghausen, 1981
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fritz Löffler, Otto Dix. Bilder zur Bibel, Berlin, Union Verlag, 1986
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ulrike Lorenz, Otto Dix. Das Werkverzeichnis der Zeichnungen und Pastelle, Weimar
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ulrike Lorenz, Dix avant Dix. Das Jugend- und Frühwerk 1909-1914, Iéna, Glaux, 2000
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Catalogue d'exposition, Galerie der Stadt Stuttgart, Nationalgalerie, Berlin, 1991
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Suse Pfäffle, Otto Dix. Werkverzeichnis der Aquarelle und Gouachen, Stuttgart, 1991
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Diether Schmidt, Otto Dix im Selbstbildnis, Berlin, 1981
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dietrich Schubert, Otto Dix. Der Krieg. 50 Radierungen von 1924, Marburg, Jonas Verlag, 2002
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Birgit Schwarz, Großstadt, Francfort, 1993

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Modèle:Références

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