Ver-sur-Mer

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 21 septembre 2023 à 07:33 par 2a01:e0a:945:e2c0:acb0:504a:2812:44c (discussion)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Ver-sur-Mer (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

C'est une station balnéaire sur la Manche.

Géographie

La commune est à Modèle:Unité de Caen et à Modèle:Unité de Bayeux.

Avec Graye-sur-Mer et Meuvaines, Ver-sur-Mer abrite de vastes marais arrière-littoraux, protégés de la mer par un mince cordon dunaire et s'appuyant contre la falaise morte d'âge jurassique. Les eaux douces piégées à l'arrière des dunes ont favorisé la création d'une mosaïque de milieux à la productivité biologique élevée. Ces marais sont inscrits sur la liste des sites Natura 2000 de l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Fiche FR2500090 : Marais arrière-littoraux du Bessin sur le site de l'INPN</ref>.

La commune est traversée par un fleuve côtier la Provence. Ce cours d'eau alimentait de nombreux moulins aujourd'hui disparus.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port-en-Bessin », sur la commune de Port-en-Bessin-Huppain, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Ver-sur-Mer est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,4 %), zones urbanisées (16,2 %), zones humides intérieures (8 %), zones humides côtières (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Vernum en 1066<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En Normandie, les toponymes faisant référence à l'aulne sont, comme ici, plus souvent issus du gaulois (verno) que du latin (alna). De la forme gauloise sont issus Ver-sur-Mer, Ver, Modèle:Page h', Verneusses, Modèle:Page h' et Vernix, auxquels on peut ajouter le dernier terme de Saint-Paul-du-Vernay<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le gentilé est Vérois.

Histoire

À marée basse, la plage entre Ver et Asnelles laisse apparaître les vestiges de la forêt de Quintefeuille (vieille de Modèle:Nombre). Riche en tourbe, celle-ci conserve la matière organique et représente aujourd'hui un site archéologique balayant une vaste période, du Néolithique au Moyen Âge<ref>Forêt de Quintefeuille. Tourbes de Ver et Asnelles, Néolithique, Gallo Romain et Moyen Âge.</ref>. Des fouilles y ont mis au jour des cuvettes de galets avec des ossements d'animaux, des silex taillés, des grattoirs, datant de plusieurs millénaires et témoignant de la présence humaine dès l'Âge de pierre.

Dans le Val Saint-Gerbold, près de l'embouchure de la Provence, des tombes gallo-romaines taillées dans le rocher et datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle furent découvertes.

Lors de la bataille de Normandie, Ver-sur-Mer se situait à la jonction entre Gold Beach où débarquèrent les troupes britanniques et Juno Beach où débarquèrent les troupes canadiennes. La bataille coûta à la commune neuf victimes civiles, 165 maisons rasées, et 167 partiellement détruites. L'amiral Ramsay qui commandait le débarquement établit et maintint son état major dans une maison près de la pharmacie.

L'épopée de l'America et la première liaison aéropostale transatlantique

En Modèle:Date-, le commandant Richard E. Byrd, premier homme à voler au-dessus du pôle Nord (en 1926) annonce sa collaboration avec la 'American Trans-Oceanic Company, Inc.', fondée en 1914 par Rodman Wanamaker pour franchir l’Atlantique en un vol ininterrompu. Byrd se porta ainsi candidat au prix Orteig, prix créé en 1919 par Raymond Orteig propriétaire de l'hôtel Lafayette à New York, doté de 25 000 $ et destiné à récompenser le premier vol sans escale entre New York et Paris.

Byrd choisit le monoplan Fokker C-2, pour sa similitude avec le Fokker F.VII qu'il utilisa lors de son vol en Arctique. Cet aéronef, doté de trois moteurs 220 hp Wright J-5 était immatriculé NX-206 et portait le nom de America.

Lors d'un vol d'essai le Modèle:Date-, l'avion pique du nez et s’écrase à Hasborough, New Jersey, blessant trois des quatre occupants, dont Byrd qui se fracture le poignet et Floyd Bennet, le navigateur aux commandes des instruments qui, lui, est sérieusement atteint. Anthony Fokker, le concepteur de l’avion lui suggère de remplacer le navigateur par Bernt Balchen, un pilote d’essai norvégien de la compagnie Fokker (Balchen avait participé à la fameuse Roald Amundsen's airship expedition de 1926 au pôle Nord).

Le Modèle:Date-, L'Oiseau blanc de Nungesser et Coli décolle du Bourget et disparait. Le Modèle:Date-, Rodman Wanamaker déclare que l’America ne décollera pas tant que la situation de L'Oiseau blanc ne serait éclaircie. Au même moment, un jeune Américain Charles Lindbergh arrive à New York à bord de son avion, un Ryan B-1 Brougham nommé Spirit of St. Louis. Le matin du Modèle:Date-, Lindbergh s'envole de New York et trente-trois heures plus tard, le Modèle:Date- atterrit à Paris revendiquant le prix Orteig.

Regardant davantage l'intérêt scientifique de l'aventure, Byrd continue ses préparatifs. Entretemps, une nouvelle traversée transatlantique est réalisée par Clarence D. Chamberlin et Charles A. Levine sur le Bellanca Colombia qui atterrit à Berlin le Modèle:Date- après 42 heures de vol.

Le matin du Modèle:Date-, à 10 h 24, l’ America s'envole du Roosevelt Field à New York, direction Paris, avec à son bord : le commandant Richard E. Byrd, Bert Acosta et Bernt Balchen comme seconds pilotes, et le lieutenant George O. Noville, ingénieur de vol et opérateur radio. La météo s’avère particulièrement défavorable à l’expédition.

Après le survol des côtes de Nouvelle-Angleterre, Bert Acosta perd accidentellement le contrôle de l’appareil qui pique vers les flots. Une correction de Balchen permet de sauver in-extremis l’appareil. Un peu plus tard, de gros problèmes de réception radio apparaissent quand Noville coince son pied dans les câblages. Le brouillard aux abords des côtes françaises empêche toute visibilité du sol. La pluie qui tombe à torrents ne permet pas aux aviateurs d'apercevoir les signaux lumineux des champs d’aviation sur leur route. Les informations les plus contradictoires sont lancées ; de nombreux points de la côte et des environs de Paris, de Marseille même, les appels de détresse de l' America sont perçus.

Le Modèle:Date-, à 1 h 10, aveuglé, noyé, perdu dans la pluie qui tombe à torrents, Byrd, toujours errant, demande par TSF qu'on lui indique un terrain d'atterrissage, même en dehors de Paris. Il a renoncé au Bourget. L'avion n'a plus que trois heures d'essence. Mais personne n’arrive à localiser les appels.

La nouvelle se répand que l'America aurait atterri à Issy-les-Moulineaux. Et puis, c'est la désillusion. Le démenti brutal arrive un quart d'heure après. Toutes les stations radiotélégraphiques de la côte française, les bateaux, le Bourget lui-même, cessent leurs appels vains. Seule la station du Havre s'entête à « attaquer » l' America qui ne répond pas. Et la pluie diluvienne continue de tomber. Les curieux quittent en masse l'aérodrome du Bourget. Les phares qui n'ont cessé de fouiller le ciel durant la nuit, rentrent leurs pinceaux lumineux ; les fusées se sont éteintes.

À huit heures du matin, on ne sait encore rien du sort des aviateurs. Des agents de police envoyés en reconnaissance aux environs des aérodromes sont rentrés sans avoir trouvé aucune trace de l'America. Enfin, au début de la matinée, une nouvelle précise inattendue du correspondant Bayeux du journal L'Ouest-Éclair<ref>Archives du journal L'Ouest-Éclair sur Gallica.</ref> tombe : Byrd et ses compagnons ont amerri à Ver-sur-Mer. Ils sont saufs. Les aviateurs, perdus dans la brume, se guidaient sur le phare du Havre ; leur intention était de suivre l'estuaire de la Seine.

Ayant aperçu la lumière du phare de Ver-sur-Mer, ils piquèrent droit dans sa direction, tournoyèrent un moment au-dessus de la petite station balnéaire et amerrirent à 2h32 à Modèle:Unité du rivage à basse mer. Le choc fut assez violent et le train d'atterrissage se disloqua. Les quatre aviateurs prirent place sur un léger radeau en caoutchouc et gagnèrent la rive. Avant de l'atteindre, deux d'entre eux tombèrent à l'eau, mais réussirent promptement à rejoindre leurs camarades à la nage. La mer se retirait lentement et l'avion se trouvait peu à peu dégagé.

Fichier:L'America Ver sur mer.jpg
Les restes de l'America sur la plage de Ver-sur-Mer.

Le commandant Byrd et ses compagnons qui étaient à bout de forces s'étendirent sur le sable et s'y reposèrent pendant près d'une heure. Ils décidèrent ensuite d'aller demander du secours dans la localité et prirent ensemble le chemin du phare dont les lueurs les avaient guidés dans la nuit. Il était 4 heures moins le quart lorsqu'ils frappèrent à la porte du gardien M. Lescop. En quelques mots, le lieutenant Bert Acosta, pilote de l'America qui s'exprimait assez facilement en français, expliqua la détresse de ses compagnons. « Nous mourons de faim et de soif », dit-il. M. Lescop et sa famille firent aussitôt chauffer du café et s'empressèrent d'offrir une chambre aux aviateurs.

Deux d'entre eux acceptèrent avec empressement cette cordiale hospitalité, pendant que le commandant Byrd, toujours inquiet sur le sort de son appareil, reprenait, avec son pilote, le chemin de la plage. Ils demandèrent avec instance à M. Lescop de leur procurer une barque à moteur pour renflouer l’appareil. Celui-ci fut arrimé à de solides câbles. Dès le lever du jour, une foule innombrable de curieux de toutes les localités voisines stationnaient sur la plage.

Les aviateurs regagnèrent par la suite Paris en train où ils furent reçus et félicités par les officiels, notamment le Président Doumergue.

Avant son départ, la poste américaine avait confié à Byrd un sac de Modèle:Unité de courriers : 300 lettres furent sauvées de la noyade et furent oblitérées à la poste de Ver-sur-Mer. La première liaison aéropostale transatlantique fut donc réalisée sur la ligne New York/Ver-sur-Mer. Un musée de la commune relate cette épopée<ref>Site du musée de l'America-Gold beach.</ref>.

L'année suivante, Byrd donnera le nom de Ver-sur-Mer à son camp de base construit sur la grande barrière de Ross, en Antarctique, en souvenir de l'accueil qui lui avait été réservé dans cette commune normande le Modèle:Date-, lors de son amerrissage forcé.

Mémorial britannique

Modèle:Article détaillé Le Mémorial britannique de Normandie, édifié sur un site de 18 hectares, sur les hauteurs de Ver-sur-Mer, honore la mémoire des 22 442 soldats, marins et aviateurs tombés au champ d’honneur sous commandement britannique du général Bernard Montgomery, durant la bataille de Normandie, du Modèle:Date au Modèle:Date. Leurs noms sont gravés sur les 160 colonnes qui jalonnent les allées de ce sanctuaire en pierre blanche dont le plan général, imaginé par l’architecte Liam O'Connor, reproduit le drapeau de l’Union Jack. Le parc abrite également un édifice dédié aux 20 000 civils normands fauchés au cours de la Libération. Ce mémorial a été inauguré à l’occasion du Modèle:77e anniversaire du débarquement allié en Normandie par Lord Ed Llewellyn, ambassadeur du Royaume-Uni en France et par madame la ministre française des Armées, madame Florence Parly<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de cette inauguration les Alpha Jet E de la Patrouille de France y ont réalisé un survol<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Fichier:Ver-sur-Mer Monument 14-18.jpg
Le monument aux morts.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et trois adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.

Ver-sur-Mer fait partie de la communauté de communes de Bessin, Seulles et Mer dont elle abrite le siège<ref>Communauté de communes Bessin Seulles et Mer</ref>.

Démographie

Fichier:Rue Robert Riethe.jpg
Une des dernières maisons d'avant-guerre dans Ver-Plage, rue Robert-Riethe.

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

La commune devrait se trouver en face du parc éolien dit de Courseulles-sur-Mer. Ce projet se compose de Modèle:Unité en mer d’une capacité unitaire de Modèle:Unité pour une puissance totale de Modèle:Unité. Ce projet suscite de nombreuses inquiétudes et débats quant au développement futur du tourisme balnéaire<ref>Débat public parc éolien de Courseulles-sur-Mer</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Sexton 0001.jpg
Sexton canon automoteur.
Fichier:Royal Artillery Monument at Ver-sur-Mer.jpg
Royal Artillery monument.

Église Saint-Martin

L'église paroissiale Saint-Martin de Ver-sur-Mer est une église romane, à plan en croix latine, à vaisseau unique et dont la tour isolée est composée de cinq niveaux. Sa construction principale s’étale entre le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:s| s }} }} et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et est pour essentiel constituée en calcaire. La tour est classée au titre des Monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le cimetière

Au sud du bâtiment s'étend l'ancien cimetière de la commune, aux nombreuses tombes particulièrement ouvragées. Contre le mur de la nef, se situent les tombeaux de Louis Jacques Germain Édouard Lair de Beauvais, ancien architecte de la ville de Bayeux et maître d'ouvrage des travaux de la sacristie et de la chapelle sud, décédé le Modèle:Date-, et de son épouse Marie-Jeanne Élizabeth Félicité Le Sieur, morte le Modèle:Date-.

Dans le cimetière se trouve la sépulture du général Charles Ailleret<ref name="le pari nucléaire">Modèle:Ouvrage.</ref>, mort dans l'accident aérien du 9 mars 1968.

Le campanile

Fichier:Blockhaus ver sur mer.jpg
Blockhaus datant de la Seconde Guerre mondiale près de Ver-sur-Mer.

Le magnifique campanile (tour clocher) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est isolé du reste de la bâtisse à la manière italienne.

Il est percé de nombreux trous de boulins qui ont été récemment bouchés par des plaques d'ardoise afin de ne plus servir d'abri à pigeons et ainsi en limiter les dégradations.

Ces trous sont des traces d'échafaudages aussi appelés pots de colombier. L'écart respecté entre chaque palier d'échafaudage est une hauteur d'homme.

La tour présente cinq étages, les trois derniers, en retrait par rapport aux autres, confèrent à l'édifice son profil effilé et original. On rencontre plus couramment en Bessin, des tours de trois étages construites au centre de l'église. Les deux étages inférieurs sont massifs. La base est ornée de contreforts plats et le premier étage d'une galerie d'arcades aveugles.

Les trois étages supérieurs répètent la même disposition des baies en plein cintre géminées par une colonne centrale avec un décor géométrique. La couverture est une pyramide à degrés en pierre (couronnement identique à Thaon). Comme sur la plupart des tours, la décoration et les ouvertures augmentent d'étage en étage.

Activité culturelle et manifestations

Sports

Le Nouveau Groupe sportif de Ver-Sur-Mer fait évoluer deux équipes de football en divisions de district<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ver-sur-Mer dans les arts

La rosière de Ver-sur-Mer est un vaudeville en un acte de 1884, écrit par Gabriel Pélin et dont l’action se déroule à Ver-sur-Mer.

Elle a été représentée pour la première fois, en Modèle:Date-, sur les théâtres de Montmartre et des Batignolles.

La farce, qui met en scène un épicier retiré cherchant à trouver un parti pour ses nièces, mêle les ressorts de l’amour contrarié, de la duperie et du comique de situation. Le dénouement, heureux, se conclut par une ronde.

Le cadre évoque l’ambiance des stations balnéaires de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : casino, promenades au bords de mer, régates…

Extrait : Modèle:Vers

Cette œuvre, tombée dans l’oubli, fut redécouverte en Modèle:Date- par un amoureux de la commune qui la réédita à compte d’auteur pour l’offrir à la bibliothèque municipale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle fut mise en scène et représentée les 17 et Modèle:Date- pour la première fois dans la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Représentation Rosière de Ver-sur-mer.jpg
Représentation du vaudeville : La Rosière de Ver-sur-Mer par Gabriel Pélin le 17 mai 2014.

Une rue du bord de mer porte le nom de l’auteur qui venait en villégiature dans la commune.

Personnalités liées à la commune

  • Édouard Lair de Beauvais (1790-1851), architecte de la ville de Bayeux, est inhumé dans le cimetière paroissial.
  • Le comédien et chanteur d'opérette Guy (1859-1917) et son épouse Germaine Gallois (1869-1932) y possédait une villa<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Louis Valtat (1869-1952), peintre, sculpteur fit de fréquents séjours dans la ville où il sculpta sur la porte de l'église un saint Martin en 1918.
  • Richard Byrd (1888-1957) : en Modèle:Date-, avec trois compagnons, il traversa l'Atlantique d'ouest en est en quarante deux heures, amerrissant de force à Ver-sur-Mer. Pour ce vol, la France lui accorda la Légion d'honneur.
  • Général Charles Ailleret (1907-1968), chef d'État-Major des armées, inhumé dans le cimetière communal.
  • André Frank (1909-1971), homme de télévision, vécut durant toute son enfance à Ver-sur-Mer, dans la villa Juliette.

Voir aussi

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail