Maurice Malone

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité du hockey sur glace

Maurice Joseph Malone, connu sous le nom Joe Malone et surnommé le « Modèle:Langue » (né le Modèle:Date à Saint-Colomb-de-Sillery, province de Québec au Canada – mort le Modèle:Date à Montréal, Québec) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace qui évolue au poste de centre au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="hdb">Modèle:Hockeydb</ref>,<ref name="elite">Modèle:Eliteprospects</ref>.

Il joue au cours de sa carrière pour les Bulldogs de Québec avant les débuts de la Ligue nationale de hockey puis rejoint les Canadiens de Montréal à la création de la ligue professionnelle. Il joue alors un total de six saisons dans la LNH et est surnommé le Modèle:Langue – le fantôme – en raison de son agilité, de ses feintes habiles et de sa grande vitesse. Il remporte à trois reprises la Coupe Stanley – un des plus prestigieux trophées du monde du hockey – mais est également connu pour son talent pour inscrire de nombreux buts.

En 1950, il est admis au temple de la renommée du hockey et il décède en 1969 d'une crise cardiaque.

Biographie

Vie privée

Maurice Joseph Malone naît le Modèle:Date à Saint-Colomb-de-Sillery (maintenant un quartier de Québec) d'une mère francophone<ref name="junior">Modèle:Lien web.</ref>, Louisa Rochon, née en 1864 à Hawkesbury en Ontario et de Maurice J. Malone né en 1860 également dans la ville de Saint-Colomb-de-Sillery. Le couple Malone a alors onze enfants dont trois jouent par la suite au hockey : Jeff Patrick, aîné de Joe né en 1888 et Cliff<ref name="webmestre">Entretien entre Joe Malone Junior, fils du joueur, et Marc Durand, Webmestre de http://quebecbulldogs.com</ref>. Joe et Jeff joueront ensemble par la suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les parents de Joe meurent tous les deux dans la ville de Québec, le père en 1929 et la mère en 1947. Au cours de sa vie, le père de famille travaille dans une fabrique de bois<ref name="webmestre"/>.

Joe Malone a trois enfants : Bernice née en Modèle:Date-, Joe Malone junior né en 1923/mort le Modèle:Date- et Donald né en 1924 et mort en 1985 d'une crise cardiaque sur un terrain de golf à l'âge de Modèle:Nombre<ref name="webmestre"/>. Il est l'oncle du joueur de hockey de la LNH et ancien joueur des Canadiens de Montréal, Cliff Malone.

Avant la LNH

Photographie de l'équipe de bulldogs de Québec qui pose sur deux rangs derrière deux trophées et avec un bouledogue.
Les Bulldogs de Québec, champions 1913 de la Coupe Stanley. Malone se tient au centre, assis, derrière le bouledogue.

Joe Malone commence sa carrière en jouant en 1907-1908 pour les Crescents de Québec<ref name="nhl">Modèle:Profil LNH</ref> puis signe la saison suivante pour les Bulldogs de Québec de l'Modèle:Langue alors qu'il est âgé de Modèle:Nombre. Lors de cette première saison avec l'équipe de Québec, il inscrit huit buts en douze matchs joués. Pour sa deuxième saison, son équipe débute dans l'Association canadienne de hockey mais après deux matchs, elle refuse de se joindre à l'Association nationale de hockey nouvellement créée. Malone termine alors sa saison en jouant pour les Colts de Waterloo dans la ligue Modèle:Langue<ref name="hhof">Modèle:Lien web.</ref>.

Finalement, l'équipe de Québec rejoint l'ANH pour la saison 1910-1911 et amène son buteur avec elle. Il est nommé capitaine de l'équipe et inscrit cette fois neuf buts en treize rencontres<ref name="legendsofhockey">Modèle:Legendsofhockey</ref>. En 1911-12, il guide son équipe à la conquête du trophée O'Brien qui récompense le champion de l'ANH<ref>Modèle:Lien web.</ref> et par la suite, l'équipe remporte la première Coupe Stanley de son histoire. L'équipe de Malone est opposée à celle des Victorias de Moncton de la Modèle:Langue. Les deux matchs se jouent les 11 et Modèle:Date- ; les joueurs de Québec remportent le premier 9-3, Malone inscrivant trois buts. Lors du second match, il inscrit deux nouveaux buts alors que Paddy Moran réalise un blanchissage<ref group="Note">Un gardien de but effectue un blanchissage quand il réussit à ne concéder aucun but durant tout le match. Il faut également qu'il soit le seul gardien de l'équipe à avoir joué.</ref>, les Bulldogs gagnant le match 8-0<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au cours de la saison 1912-13, il est le meilleur buteur de l'ANH en inscrivant Modèle:Nombre en Modèle:Nombre. Il évolue alors aux côtés de Tommy Smith et de Jack Marks et aide son équipe à finir à la première place de l'ANH<ref name="hhof"/>. En 1913, il remporte une deuxième fois la Coupe Stanley en battant les Millionaires de Sydney en deux matchs : 14-3 et 6-2. Lors du premier match, le Modèle:Date, Malone inscrit neuf des quatorze buts de son équipe. Il s'agit alors de la deuxième Coupe consécutive pour l'équipe mais également sa dernière<ref>Modèle:Lien web.</ref> alors que le Québécois ne fait pas partie de l'équipe pour le deuxième match<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

En 1913-14, l'équipe des Bulldogs et Malone finissent à la troisième place de l'ANH derrière les Blueshirts de Toronto et les Canadiens de Montréal et manquent alors la finale de l'ANH tout comme lors des saisons suivantes alors que Malone finit meilleur buteur de l'association en 1916-17. Il termine ainsi ses dix-neuf rencontres jouées avec Modèle:Nombre. Malgré les efforts offensifs de Malone, l'équipe manque une nouvelle fois les séries de la Coupe Stanley<ref name="hhof"/>.

Dans la LNH

Photo en pied de Didier Pitre dans la tenue des Canadiens de Montréal.
Didier Pitre nouveau coéquipier de Malone en 1917-1918 sous les couleurs des Canadiens de Montréal.

À la suite de cette saison, un nouveau regroupement d'équipes est créé : la Ligue nationale de hockey. Les propriétaires des Canadiens de Montréal, Wanderers de Montréal, Sénateurs d'Ottawa, Bulldogs de Québec et Arenas de Toronto décident de créer une nouvelle ligue afin d'exclure Edward J. Livingston, propriétaire de la concession des Blueshirts de Toronto, et ainsi ne pas lui permettre d'être impliqué dans leurs futures opérations de hockey<ref name="Hornby16">Modèle:Harvsp</ref>. L'équipe de Québec ne parvient pas à constituer une équipe et ses joueurs se retrouvent alors dispersés dans les effectifs des autres équipes. Malone rejoint alors les rangs de l'autre équipe québécoise de la LNH : les Canadiens de Montréal<ref name="noterhistoire">Modèle:Lien web.</ref>.

Il joue la première saison de la Ligue, aux côtés de Édouard « Newsy » Lalonde et de Didier Pitre, et inscrit un but au minimum à chacun de ses quatorze premiers matchs – au total, il inscrit Modèle:Nombre lors de cette série<ref name="noterhistoire"/>. Parmi tous les joueurs de la LNH, Joe Malone finit meilleur buteur avec quarante-quatre réalisations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reste le meilleur buteur de la LNH sur une saison jusqu'à la saison 1944-1945 avec les Modèle:Nombre de Maurice Richard en autant de matchs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Canadiens finissent premiers de la première partie de la saison et sont alors qualifiés pour la finale de la LNH. Ils sont opposés aux Arenas mais perdent au total de buts 10 à 7<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La saison 1918-1919 est écourtée par l'arrêt en cours de saison des Arenas à la suite de difficultés financières. Il ne reste alors que deux équipes dans la LNH : les Canadiens et les Sénateurs d'Ottawa. Malone ne joue que huit des dix-huit rencontres de son équipe<ref name="Hornby18">Modèle:Harvsp</ref> en raison d'une fracture au bras<ref name="sportshall">Modèle:Lien web.</ref>. La franchise de Montréal remporte la finale de la LNH et est opposée aux Metropolitans de Seattle de l'Association de hockey de la Côte du Pacifique. Les deux équipes sont à égalité deux victoires chacune et un match nul en cinq rencontres quand la série est annulée car plusieurs joueurs sont affectés par la pandémie de grippe espagnole qui affecte l'Amérique du Nord. Quatre jours plus tard, un joueur des Canadiens, Joe Hall, meurt de cette épidémie. C'est la première des deux fois de l'histoire de la LNH que la Coupe Stanley n'est pas remise, la deuxième étant lors de la saison 2004-2005, saison annulée en raison d'un Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour sa troisième saison dans la LNH, Malone quitte les Canadiens et est de retour avec les Bulldogs. Le Modèle:Date, il inscrit au cours d'un même match sept buts lors d'une victoire des Bulldogs sur le score de 10 à 6<ref>Modèle:Harvsp</ref> contre les St. Patricks de Toronto<ref name="hhof"/>. Malone est une nouvelle fois le meilleur buteur de la saison<ref name="s1919-1920">Modèle:Lien web.</ref> avec Modèle:Nombre, trois de plus que son ancien coéquipier, Lalonde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Malgré cette bonne performance de Malone, les Sénateurs finissent les deux parties de la saison à la première place. Ils remportent ainsi directement le trophée O'Brien et jouent la finale de la Coupe Stanley<ref name="s1919-1920"/>.

Photo en pied de Malone dans la tenue des Canadiens de Montréal.
Malone sous les couleurs des Canadiens de Montréal.

L'équipe des Bulldogs ne survit pas et la franchise déménage après cette seule saison à Hamilton et devient les Tigers. Avec trente buts, Malone est le quatrième meilleur buteur de la saison<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais son équipe termine à la dernière place de la LNH cette saison. Ce scénario se répète lors de la saison 1921-1922 alors qu'il inscrit au total cinquante-et-un buts en quarante-quatre rencontres sous les couleurs des Tigers<ref name="hhof"/>. Après ces deux saisons en Ontario, Malone revient jouer au Québec en enfilant une nouvelle fois le chandail<ref group="Note">Le terme québécois de « chandail » correspond au terme francophone de « maillot ».</ref> des Canadiens de Montréal. Malgré tout, il ne connaît plus le même rendement que les années précédentes et n'inscrit cette saison qu'un seul but en vingt matchs<ref name="nhl"/>. Montréal se qualifie pour les séries mais perd contre les Sénateurs<ref name="s1922-1923">Modèle:Lien web.</ref>. Au cours de cette année 1923, Joe Malone devient père avec la naissance de Joe Malone junior<ref name="junior"/>.

Malone joue sa dernière saison professionnelle en 1923-1924 mais il ne dispute que dix matchs en saison régulière avant d'arrêter sa carrière. Au cours de cette saison, les Canadiens de Montréal remportent la Coupe Stanley et même si Malone ne joue pas un seul match des séries, il fait partie de l'effectif sacré champion de la Coupe Stanley<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il met ainsi fin à une carrière de Modèle:Nombre en Modèle:Nb dans la LNH et la meilleure moyenne de buts inscrits par match pour une saison de l'histoire de la LNH soit Modèle:Nombre par partie<ref>Modèle:Harvsp</ref>. En 1950, il est intronisé au temple de la renommée du hockey, la même année que son ancien coéquipier, Lalonde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il meurt le Modèle:Date à Montréal d'une crise cardiaque à l'âge de Modèle:Nombre. Deux jours plus tard, il est exposé dans l'église Notre-Dame-de-Fatima puis mis en terre au cimetière St-Laurent. En 1975, il est admis au Panthéon des sports canadiens<ref name="sportshall"/> puis, en 1998, il est classé à la Modèle:39e des 100 meilleurs joueurs de l'histoire de la LNH par le magazine The Hockey News<ref name="hhof"/>. Une bannière honorant la mémoire de Joe Malone a été hissée au sommet du Colisée de Québec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Palmarès

Coupe Stanley

Meilleur pointeur

Ligue nationale de hockey

  • Record du plus grand nombre de buts en un match avec sept réalisations le Modèle:Date contre les St. Patricks de Toronto
  • Record du plus grand nombre de matchs avec [[Joueur de la LNH avec cinq buts ou plus en un match|Modèle:Nombre ou plus]] : il inscrit cinq buts trois fois, six buts une fois et sept buts également une fois
  • Meilleure moyenne de buts par match pour une saison de la LNH avec Modèle:Nombre par rencontre (saison 1917-1918)

Statistiques

Pour la signification des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. Modèle:Stat hockey/début joueur | 1907-1908 || Crescents de Québec || QAHA || || || || || || || || || || |- | 1908-1909 || Bulldogs de Québec || ECHA || 12 || 8 || 0 || 8 || 17 || || || || || |- | 1909-1910 || Bulldogs de Québec || CHA || 3 || 5 || 0 || 5 || 2 || || || || || |- | 1909-1910 || Colts de Waterloo || OPHL || 12 || 10 || 0 || 10 || 16 || || || || || |- | 1910-1911 || Bulldogs de Québec || ANH || 13 || 9 || 0 || 9 || 3 || || || || || |- | 1911-1912 || Bulldogs de Québec || ANH || 18 || 21 || 0 || 21 || 0 || 2 || 5 || 0 || 5 || 0 |- | 1911-1912 || Équipe d'étoiles || Exhib. || 2 || 0 || 0 || 0 || 0 || || || || || |- | 1912-1913 || Bulldogs de Québec || ANH || 20 || 43 || 0 || 43 || 34 || 1 || 9 || 0 || 9 || 0 |- | 1912-1913 || Bulldogs de Québec || Exhib. || 3 || 2 || 0 || 2 || 2 || || || || || |- | 1913-1914 || Bulldogs de Québec || ANH || 17 || 24 || 4 || 28 || 20 || || || || || |- | 1914-1915 || Bulldogs de Québec || ANH || 12 || 16 || 5 || 21 || 21 || || || || || |- | 1915-1916 || Bulldogs de Québec || ANH || 24 || 25 || 10 || 35 || 21 || || || || || |- | 1916-1917 || Bulldogs de Québec || ANH || 19 || 41 || 8 || 49 || 15 || || || || || |- |1917-1918 || Canadiens de Montréal || LNH || 20 || 44 || 4 || 48 || 30 || 2 || 1 || 0 || 1 || 3 |- |1918-1919 || Canadiens de Montréal || LNH || 8 || 7 || 2 || 9 || 3 || 5 || 5 || 2 || 7 || 3 |- |1919-1920 || Bulldogs de Québec || LNH || 24 || 39 || 10 || 49 || 12 || || || || || |- |1920-1921 || Tigers de Hamilton || LNH || 20 || 28 || 9 || 37 || 6 || || || || || |- |1921-1922 || Tigers de Hamilton || LNH || 24 || 24 || 7 || 31 || 4 || || || || || |- |1922-1923 || Canadiens de Montréal || LNH || 20 || 1 || 0 || 1 || 2 || 2 || 0 || 0 || 0 || 0 |- |1923-1924 || Canadiens de Montréal || LNH || 10 || 0 || 0 || 0 || 0 || || || || || Modèle:Stat hockey/totaux |123 || 179 || 27 || 206 || 114 || 3 || 14 || 0 || 14 || 0 Modèle:Stat hockey/totaux |126 || 143 || 32 || 175 || 57 || 9 || 6 || 2 || 8 || 6 Modèle:Stat hockey/fin

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Bibliographie

Liens externes

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