Culture de l'Équateur

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Fichier:Quito calle García Moreno.jpg
La rue García Moreno à Quito

La culture de l'Équateur, pays d'Amérique du Sud façade pacifique, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants. La diversité ethnique et régionale de l'Équateur doit être prise en compte pour analyser sa culture. Ethniquement, cela est marqué par la présence de métis, d'indigènes, d'Afro-Équatoriens et de Blancs ; ainsi que des régions comme le littoral, les montagnes, l'est et la région insulaire, toutes avec des spécificités très riches. Bien qu'il y ait un héritage culturel commun à tous. La population est estimée en 2022 à Modèle:Nb, contre un million vers 1850 et cinq millions vers 1970.

Langues et peuples

Modèle:Article détaillé La langue officielle du pays et aussi celle la plus largement utilisée est l'espagnol (93,0 % selon le recensement de 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Les autres langues utilisées sont celles des amérindiens de la Sierra qui parlent traditionnellement le kichwa (une langue originaire de l'Empire inca) ou encore le shuar dans la région de l'Oriente, et plusieurs autres langues amérindiennes. Le kichwa et le shuar sont reconnus par la Constitution de 2008 comme Modèle:Citation.

Traditions

L'Équateur est un pays aux modèles culturels contrastés. D'un côté, les amérindiens cultivent leurs traditions avec les rondadores (flûtes de Pan) pour la musique alors que le long des côtes, c'est un mélange des caractéristiques culturelles espagnoles et africaines qui domine chez les descendants des colons espagnols et des esclaves noirs (originaires d'Afrique).

Religion

[[Fichier:Santuario del Quinche.JPG|vignette|Le [[Sanctuaire Notre-Dame-de-la-Présentation d'El Quinche|sanctuaire Modèle:Nobr]].]]

La plupart des amérindiens ont été convertis à la religion catholique après la colonisation du pays par les conquistadores espagnols et leurs missionnaires. Le catholicisme devint religion d'État en 1863. Cependant, dès 1889, un mouvement libéral eut pour résultat une séparation partielle entre l'Église et l'État mais un décret de 1904 plaça l'Église sous le contrôle de l'État. Les biens du clergé furent alors confisqués et une liberté totale de culte fut instituée.

La population équatorienne est catholique dans sa quasi-totalité (95 % de catholiques en 2009 selon la CIA World Factbook<ref>Ecuador, The CIA World Factbook</ref>). Pour autant les Amérindiens de l'Oriente conservent d'anciennes religions précolombiennes (d'ailleurs souvent mêlées de catholicisme) et une petite minorité d'équatoriens sont de confession protestante.
Dans ce pays très croyant, nombreux sont les pèlerinages comme celui qui conduit au sanctuaire Notre-Dame-de-la-Présentation Modèle:Nobr<ref>Équateur, Bolivie, Paraguay : un programme dense pour le Pape François</ref>, dans la vallée de Quito où des milliers de personnes se rendent en novembre.

Symboles

Mythologies

Mythes modernes

Légendes

Pratiques

Fêtes

Les festivités sont une partie importante des coutumes de l'Équateur. Des festivités comme Inti Raymi et La Mama Negra sont basées sur les traditions religieuses. Inti Raymi est une fête inca qui célèbre le dieu soleil pendant le solstice d'hiver (Inti Raymi, fête du soleil). Inti Raymi est également célébré au Pérou. Le festival Mama Negra est célébré deux fois par an à Latacunga. Ce festival honore la Vierge de la Miséricorde qui est la patronne de l'éruption du volcan Cotopaxi (Fiesta de la Mama Negra). De nombreuses fêtes célébrées en Équateur coïncident avec des fêtes religieuses<ref name="auto-généré1">Modèle:Lien web</ref>.

Fêtes
Date Modèle:Nobr Modèle:Nobr Remarques
[[1er janvier|Modèle:Abréviation discrète janvier]] Jour de l’an Modèle:Lang
6 janvier Épiphanie
février ou mars Mardi gras, Carnaval
12 février Découverte en 1542 de l’Amazone
27 février Bataille de Tarqui et jour du Patriotisme et de l’Unité nationale
mars ou avril Semaine sainte (jeudi et vendredi) Jueves Santo y Viernes Santo
[[1er mai|Modèle:Abréviation discrète mai]] Fête du travail Día del Trabajo
24 mai Bataille de Pichincha Batalla de Pichincha
24 juillet Naissance de Simón Bolívar Natalicio de Simón Bolívar
25 juillet Fondation de Guayaquil Fundación de Guayaquil
10 août Fête nationale (Indépendance de Quito) Día de la Independencia
15 août Assomption Día de la Asunción
9 octobre Indépendance de Guayaquil Independencia de Guayaquil
12 octobre Journée de la race (Découverte de l’Amérique par Christophe Colomb) Día de la raza
[[1er novembre|Modèle:Abréviation discrète novembre]] Toussaint Día de Todos Los Santos
2 novembre Commémoration des Fidèles défunts Día de los fieles Difuntos
3 novembre Indépendance de Cuenca Independencia de Cuenca
6 décembre Fondation de Quito Fundación de Quito
25 décembre Noël Navidad

Vie de société

Groupes humains

Famille

Société

Éducation

Fichier:US Navy 110524-N-NY820-750 Children, teachers and guests wave goodbye to personnel embarked aboard USNS Comfort (T-AH 20) following a community ser.jpg
Jardin d'enfants à Manta

Une campagne destinée à réduire le taux élevé d'analphabétisme en Équateur commença après la Seconde Guerre mondiale et en 1995, le taux d'alphabétisation atteignait 90 %. En principe, l'école est gratuite et obligatoire pour tous les enfants âgés de 5 à 15 ans, cependant, à cause du manque de moyens et de professeurs de nombreuses zones rurales sont très souvent dépourvues d'écoles, seule l'élite peut avoir accès au savoir.
Les principaux établissements d'enseignement supérieur du pays sont l'Université Centrale d'Équateur (créée en 1769) et l'Université Catholique Pontificale d'Équateur (fondée en 1946), à Quito. La ville de Cuenca possède également une université (fondée en 1868) ainsi que Guayaquil (établie en 1867).
Les grandes villes du pays possèdent des bibliothèques publiques. La Bibliothèque nationale, fondée à Quito en 1792, est l'une des plus anciennes d'Équateur, mais il existe aussi des bibliothèques universitaires à Quito et à Cuenca. En outre, le pays possède de nombreux musées qui abritent de précieux vestiges archéologiques de l'époque inca.

Droit

État

Arts de la table

Fichier:Seco de chivo de zapotal.jpg
Seco de chivo de Zapotal

Cuisine

Modèle:Article détaillé Les deux régions importantes se distinguent énormément par l'alimentation, les Serranos (habitants de la Sierra) aiment manger de la viande, du maïs et des pommes de terre, alors que les Costeños (les gens de la côte) préfèrent le poisson, le riz et les fèves.

Les plats locaux sont le seco de chivo (ragoût de chèvre), les patacones (bananes vertes frites dans l'huile que l'on écrase en purée avant de les faire frire à nouveau) et les humitas (tamales au maïs). Le ceviche est quant à lui un plat de poisson ou de fruits de mer mariné dans du jus de citron vert avec des oignons, des tomates, du piment et de la coriandre. Le pain (européen) est là bas remplacé par le canguil (maïs soufflé).

Boissons

Les boissons très populaires sont le café et le api (boisson chaude faite à partir de maïs moulu).

Santé et sport

Activités physiques

Jeux populaires

Sports

Arts martiaux

Média

Presse écrite

Radio

Télévision

Internet (.ec)

Littérature

Artisanat

Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle désormais de trésor humain vivant. Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.

L'Équateur est mondialement connu pour la fabrication de chapeaux de paille tissés à la main (dans la région de Cuenca, de Montecristi et de Jipijapa) : les fameux chapeaux (mal nommés) « panama ». Ce sont des chapeaux réalisés à partir de jeunes fibres de palmier produisant la paja toquilla. Les chapeaux panamas en paille fine, coloris naturel (ivoire) ou blanchi, garni d'un ruban foncé, ont rencontré un grand succès particulièrement en Europe et aux États-Unis. Les chapeaux panama sont particulièrement appréciés pour leur finesse, leur légèreté, leur souplesse et le grand chic qu'ils procurent à ceux qui les portent.

Arts visuels

Période précolombienne

Période contemporaine

Dessin

Peinture

Sculpture

Architecture

Une grande partie de l'art et de l'architecture de l'Équateur appartient au style baroque.notamment dans l'architecture religieuse influencée par le colonialisme<ref name="auto-généré1" />.

Photographie

Graphisme

Arts de scène

Musique

Danse

Théâtre

Cinéma

Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation

Les Modèle:Lien, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …

Dans le domaine de la marionnette, on relève Arts de la marionnette en Équateur sur le site de l'Union internationale de la marionnette, Modèle:Lien, et le Teatro de titeres del condor tuerto.

Autres

Tourisme

Patrimoine

Musées et autres institutions

Liste du Patrimoine mondial

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12/01/2016) : Liste du patrimoine mondial en Équateur.

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (au 15/01/2016) une liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Équateur :

  • 2008 : Le patrimoine oral et les manifestations culturelles du peuple Zápara<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
  • 2012 : Le tissage traditionnel du chapeau de paille toquilla équatorien<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
  • 2015 : Les musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels de la région du Pacifique Sud colombien et de la province d'Esmeraldas d'Équateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Registre international Mémoire du monde

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 15/01/2016) :

Notes et références

Modèle:References

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Handelsman, Culture and Customs of Ecuador, Greenwood Publishing Group, Westport, Conn., 2000, 153 p. Modèle:ISBN.
  • Daniel Klein et Iván Cruz Cevallos, Équateur : l'art secret de l'Équateur précolombien, 5 continents, Milan, 2007, 259 p. Modèle:ISBN.
  • Patrice Texier, Équateur : à cheval sur le monde, les Presses du Midi, Toulon, 2014, 87 p. Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

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