Petit village agricole à l'origine, la commune a connu un essor important avec le développement de l'industrie minière dans la région. Encore aujourd'hui, la ville est marquée économiquement, socialement, paysagèrement et culturellement par cette exploitation.
Avec ses Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, Liévin est la Modèle:5e ville du département et la Modèle:20e de la région. Malgré cette importance, Liévin dépend directement de l'agglomération lensoise, dont le centre, la ville de Lens, abrite une population similaire (cela est dû à son statut de sous-préfecture et de chef-lieu d'arrondissement, aux nombreux services qu'elle propose et du fait qu'elle historiquement plus peuplée).
Modèle:Sommaire
Liévin, située sur les bords de la rivière Souchez<ref name=sandre>Modèle:Sandre</ref> qui est le cours amont de la Deûle, est la principale ville de la Gohelle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la richesse de son sol en houille en a fait la principale ville de l'ouest du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Climat
Modèle:Article connexe
Le climat de Liévin est de type océanique. Du fait de l'éloignement de la mer (Modèle:Unité), le caractère océanique est moins marqué que sur les côtes. La température est fraîche en hiver (Modèle:Tmp de moyenne) et doux en été (Modèle:Tmp). Des records de chaleurs de Modèle:Tmp ont plusieurs fois été enregistrés. Les précipitations sont moindres mais plus réparties sur tous les mois de l'année.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (66,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), terres arables (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), forêts (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 13 614, alors qu'il était de 13 397 en 2014 et de 13 360 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 74,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,1 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Liévin en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (36,3 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %)
93,8
85,9
82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
0,3
6,4
9,7
Logements vacants (en %)
5,8
7,7
8,2
Voies de communications et transport
Voies de communication
Liévin est traversée par l'A21 (Lens-Douai-Valenciennes) et la Modèle:Nobr. Cette dernière, dite aussi pénétrante, fréquentée par Modèle:Nombre, est l'une des voies d'accès au Louvre-Lens qui a ouvert en 2012 ; des structures jalonnent cet itinéraire (hypercubes, pyramides, sphère métallique, etc). La commune est également située à proximité de l'A26 (Calais-Arras-Reims) et de l'A211-Modèle:Nobr (Lens-est - Arras).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Laivin (1104) ; Laivign (1213) ; Lyevin (1282) ; Leving (XIVe siècle) ; Leuvin (1437) ; Levin (1466)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Des fouilles archéologiques sur la butte de Riaumont, point culminant de la ville, ont mis au jour des traces des époques néolithique et gallo-romaine, ainsi que 752 tombes qui attestent que Liévin a été une nécropolemérovingienne.
Allard-François de Blocquel, chevalier, est au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle seigneur de Wismes, Lambry, Angre (Angre? Angres?), Liévin. Il a été enterré dans l'abbaye Notre Dame de Loos, près de Lille, où étaient visibles son épitaphe, ses armoiries et celle de ses ascendants paternels et maternels. Il est d'une ancienne famille noble qui a pris ses alliances dans des familles nobles (famille de René de Vos de Stenvich, chevalier, conseiller du roi d'Espagne; famille de Pierre-Ignace de Beauffort (famille de Beauffort), écuyer, seigneur de Warnicamp; famille d'Aumale) et a de ce fait des parentés avec la maison de Montmorency, la maison de Nesle, la maison de Schombert (famille von Schönberg)<ref name=":02">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 72, lire en ligne.</ref>.
Adrien-Antoine de Blocquel de Croix, petit-fils d'Allard-François, écuyer, seigneur de Wismes, Liévin, Lambry, mayeur héréditaire de Naves et de Marcoing, reçoit en juin 1720, des lettres de chevalerie données à Paris<ref name=":02" />. En mai 1724, des lettres données à Versailles l'autorisent lui et ses descendants légitimes à décorer l'écusson de leurs armes d'une couronne de cinq fleurons et de prendre deux griffons pour support<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 75, lire en ligne.</ref>.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Gilles de Fontaine (1692-1751), écuyer, est seigneur des Sarteaux, de Liévin, Santes. Fils de Jacques de Fontaine, seigneur de Manduez, bourgeois de Lille, écuyer, et de Marie-Anne Fasse, il nait à Lille en août 1692 (baptisé le Modèle:Date), devient bourgeois de Lille le Modèle:Date, licencié en droit, échevin de Lille, conseiller procureur du roi, syndic (avocat) de Lille, il meurt le Modèle:Date, est inhumé dans l'église Saint-Maurice de Lille. Il épouse à Lille le Modèle:Date Marie-Barbe-Joseph Marissal (1695-1773), fille de Thomas et de Marie-barbe Marquant. née à Lille en avril 1695 (baptisée le Modèle:Date), elle meurt à Lille le Modèle:Date, à l'âge de 77 ans<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Gilles-Xavier-Casimir de Fontaine (1733-1806), fils de Gilles, chevalier, seigneur de Sarteaux, Liévin, Oreaulmont (terre sur Liévin), Santes, de la Montagne, nait à Lille en mars 1733 (baptisé le Modèle:Date), bourgeois de Lille le Modèle:Date, est créé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille le Modèle:Date, le reste jusqu'au Modèle:Date, date où il est déclaré trésorier honoraire, convoqué aux assemblées des nobles de Flandre par ordonnance du Modèle:Date. Il meurt à Lille le Modèle:Date, à 73 ans. Il épouse en 1765 Marie-Anne-Joseph Moucque (1746-1835), fille de Charles-Joseph, chevalier, seigneur des Mazures, trésorier de France, et d'Euphroisine-Ernestine-Joseph Ricour. Elle nait à Lille La Madeleine en févier 1746 (baptisée le Modèle:Date), elle meurt à Lille le Modèle:Date, à 89 ans<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":03">Modèle:Ouvrage</ref>.
De l'industrialisation à la Première Guerre mondiale
La découverte d'un gisement de houille en 1857 bouleverse l'économie locale et Liévin devient une cité minière. Sa population explose et atteint Modèle:Nombre en 1914.
En 2017, sur la baie de la plage de Fundy au Canada, est retrouvée une bouteille dans laquelle un message apparemment signée de la main de Mathilde Lefebvre dit « Je jette cette bouteille à la mer au milieu de l'Atlantique. Nous devons arriver à New York dans quelques jours. Si quelqu'un la trouve prévenez la famille Lefebvre à Liévin ». La lettre est déchirée en deux pour être mieux glissée dans la bouteille et est datée du 13 avril 1912, soit la veille du naufrage du Titanic. Mathilde Lefebvre était à bord du Titanic, aurait jeté la bouteille à la mer avant d'être retrouvée 105 ans plus tard. En mars 2022, Coraline Hausenblas, une psychomotricienne, qui a étudié de près la lettre de Mathilde, affirme dans un rapport de 51 pages, que le document, retrouvé 105 ans après le naufrage du Titanic dans une bouteille à la mer, est « un canular, jusqu’à preuve du contraire »<ref>https://www.lavoixdunord.fr/1154901/article/2022-03-20/titanic-pourquoi-la-bouteille-la-mer-de-mathilde-retrouvee-105-ans-apres-le</ref>. Si la lettre est un faux, elle a toutefois permis de remettre en avant l'histoire de cette famille. La ville de Liévin a rendu hommage à la jeune fille ainsi qu'à sa famille dès 2002 en disposant une stèle à leur mémoire. En 1911, Franck Lefebvre, père de Mathilde, âgé de quarante-ans, travaille dans l'industrie minière en tant que mineur, et décide grâce à une amie qui souhaite elle aussi quitter la France et qui lui offre le voyage, de s'installer aux États-Unis. Franck arrive aux États-Unis en mars 1911 avec un de ses fils, Anselme, né en 1901, et s'installe dans l'Iowa où il travaille dans les mines de Lodwick. Le temps d'y faire fortune, il laisse dans un premier temps le reste de sa famille à Liévin. Pendant une année, il fait des économies et les envoie à Liévin pour permettre à sa famille de le rejoindre. En avril 1912, Marie Lefebvre, née Daumont (1872-1912), sa femme, ainsi que leurs quatre enfants, Mathilde (1899-1912), 12 ans, Jeanne (1903-1912), 8 ans, Henri (1906-1912), 5 ans et Ida (1908-1912), 3 ans, quittent Liévin pour le rejoindre. Ils embarquent à Southampton le mercredi 10 avril 1912 à bord du Titanic, en troisième classe. Toute la famille va mourir dans le naufrage<ref>Le Journal de TF1 - JT 13h samedi 19 mai 2021</ref>. Les corps de la famille ne seront jamais retrouvés. Aux États-Unis, Franck les recherche. L'administration américaine se rend compte alors qu'il est entré illégalement sur le territoire et expulsé. Il revient à Liévin, redevient mineur et il mourra en 1948 à Haillicourt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dès la fin de la guerre, la reconstruction de la ville est entreprise, début Modèle:Date-, les Pays-Bas offrant des maisons de bois à 200 familles de Liévin (ainsi qu'à 300 familles de la ville voisine de Lens)<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, Modèle:P..</ref>, et l'extraction minière reprend.
La Seconde Guerre mondiale viendra de nouveau stopper la progression de la ville. En 1940, Liévin est évacuée et les Allemands s'y installent et englobent le département dans une zone interdite.
La Résistance dans la région s'organise autour, notamment, du journal La Voix du Nord, aujourd'hui premier quotidien régional du Nord-Pas-de-Calais. Modèle:Référence nécessaire.
Modèle:Article détaillé
C'est aussi dans le Pas-de-Calais, dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines<ref name="EtienneDejonghe">"Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987 [1]</ref>. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de Modèle:Unité<ref name="cheminsdememoire">Modèle:Lien web</ref>, 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. de 1948.
Pendant quatre années la ville est sous la férule d'Alexander Von Falkenhausen, général qui gouverne la Belgique à laquelle Lievin est rattachée. Liévin est libérée le Modèle:Date par la Modèle:8e britannique. Devant l'avancée des alliés, les Allemands lancent un appel pour réunir les mineurs à la fosse 3. Alors que tout le monde est réuni, l'occupant s'enfuit, les Résistants l'accompagnent. Les anglais traversent la ville en passant par la rue Defernez, d'Angres jusqu'à Lens. Pendant ce temps, la mairie échoit aux communistes, en tête de la Résistance.
De nouveau, la fin de la guerre marque la reprise de l'activité minière, particulièrement sollicitée pour répondre aux besoins de la reconstruction. La silicose, qui tuera de nombreux mineurs, fait son apparition.
Parallèlement, la récession de l'industrie minière s'amorce. De 1960 à 1980, 60 des 67 puits ferment. La fermeture du dernier puits fait suite à l'accident de la fosse Modèle:N° dite « Saint-Amé ». Cet événement marque l'arrêt définitif de l'activité minière à Liévin.
La fin de l'industrie minière prive la ville de sa principale activité économique. En 1999, la ville reste fortement touchée par le chômage avec un taux de 26,6% contre 12,9 % de moyenne nationale<ref name="jdd">L'encyclopédie des villes de France sur JournalDuNet.com</ref>. Les ouvriers représentent la première classe socio-professionnelle (40,8 % des actifs, contre 27,1 % de moyenne nationale)<ref name="jdd" />. Cependant, de grands investissements sont mis en place dans les années 2010 afin de donner une nouvelle image à la ville et au bassin minier.
Vue de Liévin (à gauche) prise en 2005 depuis le site Écopôle Fosse 11/19 de Loos-en-Gohelle (à droite).
La ville de Liévin est pleinement touchée par la crise des gilets jaunes et par la crise du CoVid-19.
Outre l'investissement dans les industries du tertiaire, Liévin mise également activement sur le domaine du sport avec notamment la création de Vivalley, une technopole "sport, santé et bien être".
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Laurent Duporge obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (54,74 %, 31 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Liévin</ref> :
- Roger Fruchart (FN, Modèle:Unité, 26,86 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Frédéric Lamand (UMP , Modèle:Unité, 9,40 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Daniel Ludwikowski (écologiste, 623 voix, 5,18 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Régis Scheenaerts (LO, 458 voix, 3,80, pas d'élu).
Lors de ce scrutin, 44,49 % des électeurs se sont abstenus
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Laurent Duporge obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (73,51 %, 35 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> :
- Louis Mompeu<ref>Modèle:Lien web.</ref> (RN, Modèle:Unité, 15,97 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire)
- Daniel Ludwikowski (EÉLV, 446 voix, 6,19 %, 1 conseiller municipal élu)
- Guillaume Kaznowski (DVD, 197 voix, 2,72 %) et Régis Scheenaerts<ref>Modèle:Lien web.</ref> (LO, 117 voix, 1,61 %), qui n'ont pas eu d'élu.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,66 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Autres élections
Référendums 2016 et 2021 au sujet de la police municipale
Modèle:Section à sourcer
Le Modèle:Date- a eu lieu un référendum d'initiative locale. Les habitants de la ville de Liévin ont été appelés à se prononcer sur la création d'une police municipale. Avec 62,5% des voix, c'est le oui qui l'emporte mais en raison de la faible participation (18,1%), le référendum n'a qu'une valeur consultative. Cependant à l'été 2018, la Police Municipale est mise en place à Liévin en remplacement de l'Agence de Surveillance de la Voie Publique qui était alors peu active et bénéficiait de peu de moyens.
Du lundi 13 septembre au lundi 4 octobre 2021, les Liévinois ont participé à une consultation concernant l'armement de la police municipale. 3 % des Lievinois se sont déplacés et ont votés a 56% pour le droit a l'armement de la police municipale .
Au total, 15 500 bulletins de vote numérotés et infalsifiables ont été distribués du 13 au 15 septembre 2021 dans l’ensemble des foyers liévinois.
Ces derniers étaient invités à s’exprimer en glissant leur bulletin dans l’une des six urnes mises à leur disposition dans tous les quartiers de la ville.
Le collège Descartes-Montaignes, est réputé pour le niveau d'excellence de ses élèves dans le domaine du sport. (Basketteur champion de France UNSS en 2013). Le collège dispose de plusieurs bâtiments, qui sont le réfectoire (cantine), le gymnase, le CDI (avec salle d'Art et Musique). Il y a également trois bâtiments de cours qui se relient : le bâtiment Descartes (Langues et Mathématiques), le bâtiment Montaigne (Français et Histoire) et enfin le dernier bâtiment qui relie les deux précédents (Technologie, SVT, Salle Informatiques et Sciences-Physique). Il y a également un petit internat, qui peut accueillir environ 20 élèves.
2 lycées (Hennebique ; Henri-Darras) : Le lycée Henri-Darras fut le premier à proposer la Spécialité/Option "Art Cinema Audiovisuel" en France, il possède aussi plusieurs sections Sport Études, Bac Pro Chaudronnerie, Bac L, S, ES, STMG, STL, STI2D ainsi que les BTS CIRA, NRC, CRCI et ABM.
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Dès l’été 2011, un vélodrome avec piste de Modèle:Unité et Modèle:Unité assises et un dojo avec huit tapis pour tous types de sport de combat et Modèle:Unité et sont aussi prévus sur le site un pôle de médecine sportive et une zone de développement de l’économie du sport. On évoque même la création d’un grand parcours de golf.
Avec les équipements voisins, le stade régional couvert de Liévin constitue un Pôle d’excellence sportive. Un golf pourrait prendre place près du terril de Pinchonvalle à Liévin.
Le projet en chiffres :
64 : c'est le montant (en millions d'euros) de l'investissement, confié à Artois Développement, à la suite d'un appel d'offres international
10 900 : constructions complémentaires en m² (l'ancien stade couvert occupait une surface de Modèle:Unité)
31 200 : c'est la surface totale du stade couvert et du CRAF réunis (en m2)
5 300 : capacité d'accueil du public lors de meetings d'athlétisme (4 300 assis, 1 000 debout)
6 300 : nombre de places assises en configuration « sports collectifs »
11 300 : capacité d'accueil lors de spectacles
101 : nombre de chambres (dont 50 d'un niveau équivalent à un « 3 étoiles ») réservées aux délégations sportives reçues (contre 50 auparavant), pour un total de 220 lits
4 : nombre de semi-remorques qui pourront simultanément décharger leur matériel
20 : capacité (en tonnes) de ce qui pourra être suspendu dans les virages
40 : capacité (en tonnes) de ce qui pourra être suspendu au centre du stade
700 repas en libre-service et service à table (déplacé du CRAF vers le stade)
Modèle:Section à actualiser
Plus d’un millier d’entreprises, de commerces à caractère libéral ou artisanal ont choisi Liévin. La ville compte de nombreuses zones commerciales et zones d’activités. Grâce à d’excellentes infrastructures routières, les entreprises et grands groupes internationaux s’y implantent et permettent de redynamiser l’économie locale.
Liévin est une ville qui possède un grand atout grâce à son centre commercial et à plusieurs zones d'activités, Saint-Amé, ZAL 1/1 bis, Abregain, An 2000, Quadraparc et Alouette (l'agrandissement de la zone est programmé).
L'arrivée du Louvre-Lens devrait stimuler l'économie locale. Prévu pour être livré au printemps 2009, le futur centre d'affaires de 6 500 m² de bureaux, dans la ZAC de l'An 2000 à Liévin, mise sur sa situation stratégique et sur les énergies renouvelables. Proche du site d'implantation du Louvre-Lens, dans une zone d'activités où passent 20 000 véhicules par jour, le centre sera équipé de Modèle:Unité de panneaux photovoltaïques.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine mondial
Modèle:Article connexe
Depuis le Modèle:Date-, la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les Modèle:Nobr, répartis sur Modèle:Nobr inclus dans le périmètre du bassin minier, le site Modèle:N° de Liévin est composé de la cité pavillonnaire Saint-Albert à Liévin et Loos-en-Gohelle, de l'école, de la cité pavillonnaire no 11, de la maison d'ingénieur ; le site no 70 est formé par le chevalement du puits no 3 bis de la fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens ; le site no 71 est formé par le chevalement du puits no 1 bis de la Fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin ; le site no 72 est formé par le temple protestant de Liévin ; le site no 73 est constitué par les grands bureaux de la Compagnie des mines de Liévin et la cité pavillonnaire des bureaux ouest ; le site no 74 est composé du terril no 80, Abattoir Pont Ampère, et de la cité pavillonnaire des Garennes et le site no 75 est constitué par la cité pavillonnaire des Petits Bois, à Liévin, liée à la fosse Modèle:N°3 - 3 bis - 3 ter<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Saut
La commune est riche de trois monuments historiques :
le chevalement de la fosse Modèle:N° (dite fosse Aimé-Tilloy ou fosse Saint-Amé), érigé pour la Compagnie des Mines de Lens en 1920 sur un site d'extraction remontant à 1858. Le chevalement métallique à treillis est caractéristique de la reconstruction des mines de Lens dans les années 1920. Ce chevalement a été le témoin de la catastrophe du Modèle:Date- qui fit 42 victimes. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
le chevalement du puits n° 1bis de la compagnie des mines de Liévin, en totalité, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
le temple protestant et ses annexes, en totalité, et les façades et toitures de son presbytère font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Le Centre de conservation du Louvre destiné à la préservation des œuvres du Musée du Louvre estimées en péril en cas de crues centennales de la Seine et dédié à a recherche.
La Maison de la Mémoire de Liévin, inaugurée en 2003. Elle présente les différentes étapes de l’histoire de la commune, depuis l’époque néolithique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lucas Belvaux (1961-), a été reçu par les lycéens du lycée Henri-Darras qui font l'option et la spécialité Cinéma Art Audiovisuels afin de fêter les Modèle:Nombre de leur Studio. Il donnera par la même occasion son nom à l'un des amphithéâtres du lycée.
Sergueï Bubka (1963- ), athlète ukrainien, spécialiste du saut à la perche ayant battu le record du monde à Liévin.
Colbert Marlot (1963-), footballeur et entraîneur français, est né à Liévin.
Jeff Reine-Adélaïde (1998-), né en Île-de-France, il rejoint le Racing Club de Lens en 2010 puis Arsenal FC en 2015. ; en parallèle il étudie au lycée Henri-Darras jusqu'en 2014.
Liévin dans les arts et la culture
Les films suivants ont été tournés au moins en partie dans la ville :