Louis-Ernest Barrias

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Tombe de L.-E. Barrias au cimetière de Passy (Paris).

Louis-Ernest Barrias né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville, est un sculpteur français.

Biographie

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Villa Médicis (Académie de France à Rome).
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Louis-Ernest Barrias dans son atelier, photographie anonyme.
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Louis-Ernest Barrias au soir de sa vie.
Fichier:Galerie des Machines. Electricité. (BNF. Hippolyte Blancard).jpg
L'Électricité, porte de la galerie des machines, Exposition universelle de 1889.
Fichier:Statue Jeanne d'arc.jpg
Jeanne d'Arc, basilique Notre-Dame de Bonsecours.
Fichier:Louis-Ernest Barrias, Portrait de Jean-Désiré Ringel d'Illzach.jpg
Portrait dessiné de Jean-Désiré Ringel d'Illzach (1868), musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg.
Fichier:Détail de l'horloge et du clocher de l'hôtel de ville de Poitiers.JPG
L'Agriculture et La Science (1873), hôtel de ville de Poitiers.
Fichier:La Nature se dévoilant à la Science, Barrias.jpg
La Nature se dévoilant à la Science (1884-1899), plâtre peint, Paris, musée Carnavalet (à gauche) ; (1903), statue chryséléphantine, Paris, musée des arts décoratifs (au centre) ; (1899), bronze doré, Paris, musée d'Orsay (à droite).
Fichier:Buste de Dechambre.jpg
Buste d'Amédée Dechambre (1885), Paris, Académie nationale de médecine.
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Tombe de Joseph Garnier, cimetière de Montmartre.
Fichier:Médaillon Alexis-Joseph Mazerolle, Cimetière du Montparnasse.jpg
Tombe d'Alexis-Joseph Mazerolle, cimetière du Montparnasse.
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Monument Anatole de La Forge, cimetière du Père-Lachaise.
Fichier:SculpturesMuséeFabre16a Barrias Mozart.jpg
Mozart enfant (1887), Montpellier, musée Fabre.
Fichier:Gisant Sophie-Charlotte-en-Bavière duchesse Alençon Barrias musée Dreux Eure-et-Loir France.jpg
Détail du Gisant de Sophie-Charlotte en Bavière (1904), musée d'Art et d'Histoire de Dreux.

Louis-Ernest Barrias est issu d'une famille d'artistes. Son père est peintre sur porcelaine et son frère aîné, Félix-Joseph Barrias (1822-1907), est un peintre reconnu. Louis-Ernest Barrias s'oriente vers des études artistiques. Entré à l'École des beaux-arts de Paris en 1858, d'abord chez le sculpteur Jules Cavelier et le peintre Léon Cogniet<ref name="OSE"> Camille Osersanz, Louis-Ernest Barrias (1841-1905) - Un sculpteur sous la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République, thès de doctorat, Université Paris-Sorbonne, 2 juillet 2014.</ref>, il délaisse la peinture pour s'orienter vers la sculpture sous la direction de François Jouffroy. Second Prix de Rome en 1861 pour Chryséis rendue à son père par Ulysse, il obtient le Prix de Rome en 1865 avec La fondation de Marseille<ref name="BEN"/> et est engagé sur le chantier de l'Opéra de Paris.

Barrias séjourne à l'Académie de France à Rome et Modèle:Citation<ref name="OSE"/> : si, constate Françoise Cachin, Modèle:Citation, Louis-Ernest Barrias figure bien parmi ceux qui, à leur suite, Modèle:Citation<ref name="CAC"> Sous la direction de Françoise Cachin, « Les néo-florentins : Michel-Ange et la Renaissance », L'art du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Seconde moitié, Éditions Citadelles – Edito, 1990, Modèle:Pp..</ref>.

C'est dans ce contexte que l'on observe que Le serment de Spartacus de Barrias Modèle:Citation<ref name="CAC"/>. Il produit par la suite de nombreuses œuvres sculptées, la plupart en marbre. En 1881, il est récompensé par une médaille d'honneur des beaux-arts et nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878, puis promu officier en 1881 et commandeur en 1900. L'artiste remplace Auguste Dumont à l'Institut en 1884, puis succède à Jules Cavelier comme professeur aux Beaux-Arts de Paris, où, parmi ses élèves les plus notables, on compte Victor Ségoffin, Charles Despiau et Paul Landowski.

Il a eu trois enfants : Paul (1875-1973), qui deviendra un architecte réputé, lauréat du Modèle:2e second grand prix de Rome en 1901<ref>Modèle:Lien web.</ref>; Daniel (1883-1969), qui embrassera la carrière militaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Madeleine (1877-1925).

Louis-Ernest Barrias meurt des suites d'un refroidissement le Modèle:Date- à son domicile au 9, avenue des Chasseurs dans le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e arrondissement]] de Paris<ref>Archives de Paris Modèle:17e, acte de décès no 414, année 1905 (vue 28/31).</ref>. Il est inhumé à Paris au cimetière de Passy (Modèle:8e)<ref>Registre journalier d'inhumation du Cimetière de Paris Passy de 1905, en date du Modèle:Date- (vue 8/31).</ref>.

Une partie de son œuvre est visible dans les lieux publics à Paris, au musée d'Orsay ou au cimetière du Père-Lachaise.

Expositions

Expositions collectives

Exposition personnelle

Œuvres dans les collections publiques

Modèle:Drapeau Argentine

Modèle:Drapeau Canada

Modèle:Drapeau Danemark

Modèle:USA-d États-Unis

Modèle:Drapeau Finlande

Modèle:FRA-d France

Modèle:UK-d Royaume-Uni

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Réception critique et contextualisation

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Louis-Ernest Barrias dans son atelier.
Fichier:Louis-Ernest Barrias (1841-1905) - Electricity (c. 1889) in situ (21630765419).png
L'Électricité.

Hommages

André-Joseph Allar a sculpté le Buste de Louis-Ernest Barrias, dont un exemplaire en bronze doré est conservé à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris<ref>École nationale supérieure des beaux-arts, le buste de Louis-Ernest Barrias par André-Joseph Allard.</ref>.

Élèves

Modèle:Colonnes

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
  • Discours prononcés par André-Joseph Allar et Julien Guadet sur la tombe d'Ernest Barrias à l'inauguration de son buste par André-Joseph Allar le Modèle:Date-, Paris, s.i., 1906.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Daniel Cady Eaton, A Handbook of Modern French Sculpture, Dodd, Mead & Co, New York, 1913.
  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tome premier, Librairie ancienne Honoré Champion, 1919 (lire en ligne).
  • Maurice Rheims, La sculpture au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Arts et métiers graphiques, Paris, 1972.
  • Marie Busco et Peter Fusco, The Romantics to Rodin, French nineteenth century sculpture from North America collections, Peter Fusco & H.W. Janson éditeurs, New York et Los Angeles, 1980.
  • Christine Debrie, « Le musée Antoine-Lécuyer de' Saint-Quentin : une sculpture de Louis-Ernest Barrias », La Revue du Louvre, Modèle:N°, 1981, Modèle:Pp..
  • Sous la direction de Georges Weill, La perspective de la Défense dans l'art et l'histoire, Archives départementales des Hauts-de-Seine, Paris, 1983.
  • June Hargrove, Les statues de Paris, Albin Michel, 1989.
  • Sous la direction de Françoise Cachin, L'art du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Seconde moitié, 1850-1905, Éditions Citadelles – Edito, Paris, 1990.
  • Geneviève Bresc-Bautier et Anne Pingeot, Sculptures des jardins du Louvre, du Carrousel et des Tuileries, Réunion des musées nationaux, 1991.
  • Andreas Blühm, The colour of sculpture, 1840-1910, Van Gogh Museum, Amsterdam, 1996.
  • Georges Poisson, Le sort des statues de bronze parisiennes sous l'occupation allemande, 1940-1944, mémoires publiés par la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France, tome 47, 1996.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.1, Gründ, 1999.
  • June Hargrove, « Les monuments de la guerre de 1870-1871 », La République en représentation autour de l'œuvre de Maurice Agulhon, études réunies par Maurice Agulhon, Annette Becker et Évelyne Cohen, Publications de la Sorbonne, 2006.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Caterina Y. Pierre, « Louis-Ernest Barrias and modern allegories of technology », Nineteenth Century Art Worldwide 11, Modèle:N°, été 2012 (consulter en ligne).
  • Camille Osersanz, Louis-Ernest Barrias (1841-1905) - Un sculpteur sous la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République, thèse de doctorat sous la direction de Barthélemy Lobert, Université Paris-Sorbonne, 2 juillet 2014 (consulter en ligne).

Liens externes

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