Antoine Louis Dugès

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 11 octobre 2022 à 04:34 par >Authueil
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Antoine-Louis Delzescauts-Dugès<ref>Comme ses ascendants et ses descendants, il n'utilisera de façon courante que la partie Dugès de son nom de famille. Il signe ses livres « Ant. Dugès ».</ref> est un médecin et naturaliste français, né le Modèle:Date- (Modèle:Nobr Modèle:Nobr) à Landrecies (Nord)<ref>Acte de naissance (vue 135/851). Archives départementales du Nord en ligne, état-civil de Landrecies, registre 1794–1802.</ref>, mort le Modèle:Date- à Montpellier (Hérault)<ref>Acte de décès n° 498 (vue 89/267). Archives départementales de l'Hérault, état-civil de Montpellier, registre des décès de 1838.</ref>.

Biographie

Antoine Dugès est fils<ref>Pierre Augustin Delzescauts-Dugès (Paris, 1763–Paris, 1831), chirurgien en chef de l'hôpital de Mézières, chevalier de la Légion d'Honneur (1806).</ref> et petit-fils<ref>Louis Delzescauts-Dugès, époux de Marie Jonet.</ref> de médecins<ref>Modèle:Citation, comme le confirme Amédée Dechambre dans sa biographie.</ref>, Il est de plus le neveu de Marie-Louise Lachapelle, sage-femme née Dugès, et le petit-fils de Marie Jonet (« Modèle:Mme »), également sage-femme<ref>Il était même arrière-petit-fils de sage-femme, puisque Marie Jonet Dugès était la fille d'une sage-femme dont le nom n'a pas été conservé.</ref>.

À Modèle:Nobr il se rend à Paris pour étudier la médecine. Dès la première année, il reçoit l'un des prix de l'École de médecine. Il remporte ensuite régulièrement les différents concours organisés pour les étudiants. En 1817, il est reçu au concours de l'internat de médecine et devient aide-anatomiste en 1819, prosecteur en 1820, et soutient sa thèse en 1821 avec des Recherches sur les maladies les plus importantes et les moins connues des enfants nouveau-nés.

Il fait paraître en 1823 un Essai physiologico-pathologique sur la nature de la fièvre, de l'inflammation et des principales névroses… suivi de l'Histoire des maladies observées à l'hôpital des Enfants malades pendant l'année 1818, dans lequel il tente de réconcilier les différentes théories d'alors.

En 1825, il est reçu premier au concours de l'agrégation, institué l'année précédente.

Spécialisé depuis longtemps en obstétrique, il reçoit la chaire des accouchements à la faculté de médecine de Montpellier, alors en pleine réorganisation. Il fait paraître en 1826 un Manuel d'obstétrique qui connaît plusieurs rééditions.

Il se consacre, parallèlement à ses fonctions de médecin, à l'histoire naturelle et fait paraître en 1838 un Traité de physiologie comparée. Il étudie notamment les batraciens et les acariens.

Il est membre de nombreuses sociétés savantes comme l'Académie de médecine, les Académies des sciences de Paris et de Berlin. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur et élevé à l'ordre du Mérite.

Il devient, deux ans avant sa mort, doyen à Montpellier.

On lui doit la publication de la Pratique des accouchemens (1821 et 1825) de [[Marie-Louise Lachapelle|Modèle:Mme]], livre auquel il a apporté — avec la permission de sa tante — des contributions personnelles. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages originaux, dont Sur la conformité organique dans l'échelle animale, 1832 et Recherches sur les Batraciens, 1834, ouvrage couronné par l'Institut<ref>Voir la liste de titres dans Dechambre et celle du SUDOC.</ref>.

Il est le père de deux zoologistes installés tous deux au Mexique :

Publications

Écrits de Dugès seul

Contributions et collaborations

Bibliographie

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail