Hardancourt
Modèle:Infobox Commune de France
Hardancourt est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Hardancourtois, officiellement depuis un vote en août 2022<ref>« Le gentilé des villageois révélé lors du repas de fin d’été », Vosges Matin, 31 août 2022 [1].</ref>.
Géographie
Le village est légèrement écarté de la route départementale 50 qui va de Fauconcourt à l'ouest, à Saint-Maurice-sur-Mortagne à l'est. Il est relié à Moyemont et à Romont par des routes communales.
Localisation
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Derrière le Haut, le ruisseau de Devant Prays, le ruisseau de la Nauve et le ruisseau du Secru<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Hardancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), forêts (16,8 %), prairies (10,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Anciennes graphies du nom : Hardeincort en 1174 ; Hardancorth en 1186 ; Hardancourt en 1398 ; Herdancourt en 1431 ; Hardancour en 1434 ; Haurdancourt en 1449 ; Hardancuria en 1768<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Selon Du Cange, hardinea signifiait taillis. Pour lui, Hardancourt découlerait de ce vieux mot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Godefroy l'écrit hardine et hardyne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les linguistes modernes pensent avoir cernés tous les aspects philologiques de ces toponymes en court et leurs explications sont très différentes de celle que Du Cange donne ici. Pour eux, les appellatifs en court sont une construction de type déterminant-determiné. Le déterminé Court viendrait du latin curtis et désignerait un domaine rural. Le déterminant serait très souvent, mais pas exclusivement, un nom de personne mérovingienne ou carolingienne. Ces toponymes dateraient d'une période allant du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Période protohistorique
Dans son étude des voies antiques en Lorraine, Jean Godfrin mentionne une viae vicinale, probablement pré-romaine, allant de Romont à Einvaux via Giriviller et Clézentaine. D'après lui, il s'agit de la principale artère du pagus le Chaumontois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il serait assez logique que cette route traverse aussi le territoire d'Hardancourt. L'existence de plusieurs anciens lieux-dits se référant à « un chemin ferré » tend à le confirmer<ref name=":1" />. Chemin ferré signifie ici chemin empierré<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Beaucoup de voies antiques sont nommées ainsi.
Moyen Âge
Un titre de 1292 concernant la commanderie de Hardancourt, indique que le sire de Romont donne au commandeur du temple la foueresse en ses bois et tout le bois de marnage<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon la même source, Hardancourt serait ensuite passé des templiers aux hospitaliers ou chevaliers de Malte de la commanderie Saint-Jean-du-vieil-aistre.
En Lorraine, la foueresse était un droit d'affouage. Le marnage était un droit ou une pratique consistant à prélever en forêt le bois nécessaire aux charpentes des maisons.
Ancien régime
Hardancourt faisait partie de la seigneurie de Châtel-sur-Moselle et dépendait des ducs de Lorraine. Elle appartint ensuite au bailliage de Lunéville. Au spirituel, Hardancourt faisait partie de la paroisse de Saint-Maurice-sur-Mortagne et du diocèse de Nancy lors de sa création<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>.
1733 : la guerre entre l'Autriche et la France est imminente. Cette dernière s'empresse de réunir une armée autour de Strasbourg ce qui nécessite d'importants besoin de transports. Il est alors décidé que Romont, Saint-Maurice et Hardancourt, faisant partie du marquisat de Gerbéviller, devraient fournir à tour de rôle des hommes et des chevaux pour transporter les équipages de l'armée française<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Selon un acte de 1738, la commanderie locale dont il est parlé dans la section précédente s'appelait commanderie de Gircourt. Son commandeur était seigneur foncier, moyen et bas justicier d'Hardancourt. Il avait le droit de créer un maître échevin et doyen qu'il pouvait révoquer chaque année comme bon lui semblait. Les amendes de 60 soles et inférieures étaient sa propriété exclusive ainsi qu'une quantité d'autres impôts et taxes en nature qu'il serait trop long d'énumérer ici. Ces obligations s'ajoutaient à ce que les habitants devaient payer par ailleurs au comte de Romont<ref name=":2" />.
En 1757, Hardancourt fait partie de la prévôté de Chatté (Chatel-sur-Moselle) et du district de haut-conduit de Salins-l'Étape<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans l'ancien duché de Lorraine, un haut-conduit était un impôt sur les marchandises transportées. Le district fiscal où s'appliquait ce prélèvement se nommait également haut-conduit. (Voir la page Wikipédia de Drouville pour de plus amples informations).
Période révolutionnaire
Dans l'inventaire des biens de l'abbaye d'Autrey dressé à la veille de la Révolution, il est fait mention d'une ferme sise à Hardancourt, reconstruite en 1783, laissée à Bail en 1784 à Dominique Bailly dudit lieu<ref name=":0" />. Elle sera confisquée pendant la Révolution en tant que bien du clergé<ref name=":2" />.
À la veille de la Révolution, Hardancourt faisait partie du district de Rambervillers, du comté de Romont, du marquisat de Gerbéviller et du bailliage de Lunéville. La communauté dépendait du bailliage royal de Saint-Dié pour la justice civile et criminelle. Il y avait un instituteur logé dans la maison d'école. Une autre maison commune était occupée par le berger<ref name=":2" />.
Jusqu’à l’an X, Hardancourt fut comprise dans le canton de Fauconcourt.
Période moderne
En 1824 et après procès, M de Lambertye comte de Romont et marquis de Gerbéviller donne à la commune d'Hardancourt, 17 ha 31 ares et 16 centiares de forêt à prendre dans les bois de Romont. Cette cession met fin à une coutume très ancienne par laquelle les habitants d'Hardancourt prenaient chaque année six cordes de bois (environ 18 stères) dans la forêt du comte moyennant quoi ils devaient s'acquitter de la façon de ce bois ou de la faire eux-mêmes<ref name=":2" />.
Par délibération du 8 avril 1872, le Conseil Général du département des Vosges accorde une subvention de Modèle:Nb à la commune d'Hardancourt pour la reconstruction de sa maison d'école<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans son numéro du 21 février 1880, le journal parisien la Justice relève que Hardancourt n'a connu aucune naissance dans les cinq années précédentes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant ;
- endettement : Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 13,44 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,03 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,50 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,90 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 17,50 %.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Héraldique, logotype et devise
Blasons populaires
Les habitants ont eu deux sobriquets xénophobes à des périodes très différentes. Ils ont d'abord été surnommés « les Bourguignons »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Beaucoup s'accordent à relier ce surnom aux lendemains de la guerre de Trente Ans, quand on fit venir des colons d'autres provinces pour repeupler la Lorraine dévastée.
Le second est un peu plus récent. Il date de la guerre de 1870. À la suite de l'annexion, des Alsaciens ont opté pour la France et ont dû s'exiler. Un certain nombre d'entre eux s'établirent à Hardancourt où ils continuaient à parler leur dialecte. C'est ce qui a valu au village le surnom de « petite Prusse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour approfondir
Bibliographie
- Chiffres clés publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet.
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune.
- Archives communales de Hardancourt (1753-1976).
Articles connexes
Liens externes
- Hardancourt sur le site de l'Institut géographique national (IGN).
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
Notes et références
Notes et cartes
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