Bion (Manche)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Bion est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mortain-Bocage.
Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref>Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.
Géographie
Description
Communes limitrophes
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes ad Bium 1082<ref name="François de Beaurepaire">François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, pages 80 et 81.</ref>, Bion entre 1106 et 1135<ref>Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XIII (juin 1963), § 329.</ref>, Bions en 1120, Biun en 1160<ref name="François de Beaurepaire"/>, Ricardus de Bion en 1195<ref>Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 84a.</ref>, Radulfus de Bion en 1198<ref>Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, 2e série, 6e volume, Paris, 1852, p. 27b.</ref>, Byon vers 1200<ref name="François de Beaurepaire"/>, Bion en 1235<ref>Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 66a, § 412.</ref>.
La première attestation ad Bium en 1082, finale en [-õ], notée -on, comme dans Manthelon (Eure) suggère l'élément -ó-magos. Dans cette hypothèse, on pourrait alors considérer également la solution qu'offre le gaulois °becos « abeille »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2001, p. 60. Le gaulois °becos est issu du celtique commun °bekos (cf. ancien irlandais bech « abeille »), et a survécu dans certains dialectes français et italiens (limousin bec « guêpe », creusois beco, italien dialectal bega, etc.).</ref>, l'élément -ó-magos se combine en effet assez fréquemment avec un nom d'animal, et °Becó-magos pourrait éventuellement avoir le sens de « rucher; lieu où l'on élève des abeilles ».
Le gentilé est Bionnais.
Histoire
Les forges de Bourberouge ont fonctionné de 1793 à 1901Modèle:Sfn. Elles furent rachetées par Athanase de Pracomtal (1793-1840), directeur de l'usine métallurgiqueModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, Bion intègre avec quatre autres communes la commune de Mortain-Bocage<ref>Modèle:Lien web.</ref> créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi Modèle:N° du Modèle:Date- de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Bion, Mortain, Notre-Dame-du-Touchet, Saint-Jean-du-Corail et Villechien deviennent des communes déléguées et Mortain est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1926 jusqu'à la fusion de 2016 dans l'arrondissement d'Avranches du département de la Manche.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Mortain<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. Depuis lors, pour les élections départementales,le territoire de Bion fait partie depuis 2014 du canton du Mortainais Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, les habitants font partie de la deuxième circonscription de la Manche. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Brion était membre de la communauté de communes de Mortain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1991 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité fusionne une première fois le Modèle:Date- pour former la communauté de communes du Mortainais. Toutefois, dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné à nouveau avec d'autres de ses voisines pour former, le Modèle:Date-, l'actuelle communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie où l'ancienne commune est représentée par les élus de Mortain-Bocage .
Administration municipale
Compte tenu de la population de l'ancienne commune, son conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Mortain-Bocage le Modèle:Date- jusqu'en 2020 et Daniel Heuzé est élu maire délégué.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Introduction population d'article de commune de France Bion a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1851.
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). L'église est reconstruite en 1954 par l'architecte R. Baranton, avec une tour en style roman. Elle abrite les tableaux de la circoncision, un christ en croix, sacrifice d'Abraham, Adoration des bergers (Modèle:S mini-), un chemin de croix grecques ainsi qu'une verrière de A. Robine et Boutzen (Modèle:S mini-)Modèle:Sfn.
- Forêt de la Lande Pourrie, au nord-est du territoire communal.
- Chapelle de Bourberouge (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), en lisière de la forêt.
- Calvaire (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), croix de cimetière (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), croix dites de la Mangeantière et la croix couverte (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Site des rochers en bordure de la forêt de Mortain : rocher à la Vierge, rochers du Balcon, de Moulinet, de Vieille Bruyère, de Bouillant et du Dolmen.
- Manoir de la Margeantière (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), avec échauguettes. C'est au manoir que le maréchal Von Kluge et le général Hausser préparèrent la contre-attaque de Mortain.
- Pour mémoire
- Maladrerie possession du prieuré du Rocher.
Personnalités liées à la commune
- Robert de Mortain (1030-1090) donne, en 1083, l'église Saint-Pierre à la collégiale Saint-Évroult de Mortain, puis la reprend pour la redonner au prieuré du Rocher, fondé en 1088Modèle:Sfn.
- Victor-Auguste-François Morel-Lavallée (1811 à Bion - 1865)Modèle:Sfn, chirurgien, découvreur de l'épanchement dit de Morel-Lavallée.
