Brévands
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Brévands est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Carentan-les-Marais.
Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bevrant en 1056<ref name="beaurepaire">François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, page 87.</ref>, Bevrant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Cahiers Léopold Delisle, p. 41.</ref>, Beverant en 1200, Bevran vers 1280, Bevrant en 1421 et 1497<ref name="beaurepaire"/>, Brevant en 1559<ref>Eugène Robillard de Beaurepaire et le comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie Modèle:XXXII, Caen, 1895, p. 473.</ref>, Brevans en 1759<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, Brevands en 1793<ref name="Cassini"/>.
La forme actuelle témoigne de la métathèse de [r] fréquente en toponymie et dans la langue française, en effet la forme initiale était Bevrant et non Brevant qui n'apparaît qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le t étymologique est remplacé par un d graphique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un s est ajouté tout aussi arbitrairement.
Certains toponymistes s'accordent pour voir dans l'élément Bevr- le nom du castor en gaulois, c'est-à-dire *bebros « castor », adapté en bas-latin sous la forme beber<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, d'où bievre « castor » en ancien français (distinct du latin classique fiber « castor »)<ref name="DFournierWM">Dominique Fournier « Brevands#Toponymie » in Wikimanche.</ref>, d'autres hésitent à rattacher Brevands à beber<ref name="beaurepaire"/>.
La finale -ant semble correspondre à un élément *ant- pré-indo-européen. Albert Dauzat en fait état, en tant que racine hydronymique, pour expliquer deux noms de rivières identiques : l’Ante, affluent de l’Aisne dans la Marne (Antre 1153), et l’Ante, affluent de la Dives dans le Calvados (Antea 1300)<ref>Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Klincksieck, Paris, 1978, p. 20b.</ref>. Cet élément apparaît fréquemment en France sous la forme *ant-ia, soit seul (*Antia> Ance, nom de trois rivières du centre de la France), soit en tant que suffixe ou second élément d’un composé, avec le sens probable de « rivière, cours d’eau »<ref name="DFournierWM"/>. Il semblerait ici que l'on en ait une variante masculine ayant abouti à une forme gallo-romane *ANT-U, d'où un étymon *BEBR-ANT-U> Bevrant, dont le sens global serait « la rivière aux castors ». Ce nom a pu désigner le cours d'eau qui est aujourd'hui le canal de Carentan à la Mer, et où se mêlent les eaux de la Douve et de la Taute<ref name="DFournierWM"/>.
Le gentilé est Brévandais.
Histoire
La seigneurie a appartenu à la famille de La Luzerne de 1572 à 1744<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pierre de La Luzerne, seigneur de Brévands, est nommé le Modèle:Date- gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Modèle:Louis XIII, et sera en 1627 le Modèle:17e du Mont-Saint-MichelModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, Brévands rejoint avec deux autres communes la commune de Carentan-les-Marais<ref>Modèle:Lien web.</ref> créée le Modèle:Date- par la fusion de quatre communes sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi Modèle:N° du Modèle:Date- de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Brévands, des Veys et de Saint-Pellerin deviennent des communes déléguées au même titre qu'Angoville-au-Plain, Carentan, Houesville et Saint-Côme-du-Mont réunies en 2016, et Carentan est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Carentan-les-Marais le Modèle:Date- jusqu'en 2020 et Jean-Marc Darthenay devient maire délégué.
Démographie
Modèle:Introduction population d'article de commune de France Brévands a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1891.
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Économie
La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny<ref>AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.</ref>.
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin
L'église Saint-Martin (Modèle:S mini-, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle-s
}}) en partie romane et sa crypte souterraine dite chapelle Saint-Loup est classée au titre des monuments historiques depuis 1954<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. L'église abrite un maître-autel et son retable (Modèle:S mini-), des salles (Modèle:S mini-), une statue de saint Loup ou saint Fromond (Modèle:S mini-), ainsi que les peintures murales qui décorent la crypte (Modèle:S mini-), œuvres classées au titre objet aux monuments historiques<ref>Œuvres mobilières à Brévands.</ref>. L'église renferme également le gisant d'Anne du Mesnildot et son enfant (1632)Modèle:Sfn.
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Entrée de la crypte.
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Gisant d'Anne du Mesnildot et de son enfant.
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L’église Saint-Martin. Vue sud-est. -
Le chœur de l’église Saint-Martin. -
La nef de l’église Saint-Martin depuis le chœur. -
Plaque commémorative 1914-1918.
Autres édifices
- Un lavoir entièrement restauré Modèle:Référence nécessaire.
- De belles fermes-manoirs sont réparties sur la commune : la ferme de Grimarais, le Colombier ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), la Gancellerie, le manoir de Vermont avec son allée y conduisant ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}), la Capitainerie, le haras du ChaletModèle:Sfn.
- Château de Brévands (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Il fut acquis après la Révolution par Charles-François Lebrun<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et a été détruit en 1860Modèle:Sfn.
- Motte ; vers 1832, en un lieu-dit le Jardin Guerrier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, une tradition veut qu'il y ait eu un château. Selon Frédéric Scuvée, il subsiste une motte avec fossé<ref>Modèle:Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France.</ref>.
- Ancien phare.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Saint Fromont qui allait devenir en 674, le [[Liste des évêques de Coutances|Modèle:14e de Coutances]], serait né selon la tradition à Brévands. Une fontaine située dans un champ porte toujours, par tradition, le nom de fontaine Saint-Fromont. Des restes de pierre donneraient à penser qu'une maison aurait existé.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du Modèle:1er mars 2015)
- Brévands au péril de la mer par l'abbé Gervais Houet.