Cerisy-la-Forêt

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Cerisy-la-Forêt est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref>Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>. Elle bénéficie d'un important patrimoine environnemental et architectural.

Sur un territoire occupé dès l'Antiquité, l'histoire de Cerisy-la-Forêt est liée à la fondation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'abbaye Saint-Vigor qui prendra son essor vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sur le territoire communal qui compte Modèle:Unité, on trouve aussi plusieurs châteaux (château de la Boulaye, château de la Couespellière) et manoirs. La commune est bordée par la forêt de Cerisy.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune se situe dans le département de la Manche, au nord-est du Massif armoricain, à l'est du Cotentin et à l'ouest du Bessin, auquel elle est historiquement rattachée. Le village est situé à Modèle:Unité au nord-est de Saint-Lô à vol d'oiseau, surplombant la vallée de l'Elle, et offrant un panorama dégagé sur la forêt de Cerisy distante d'un kilomètre. Le Massif armoricain, dont Cerisy-la-Forêt occupe approximativement l'extrême nord, est un pays d'élevage laitier. Les paysages, de type semi-bocager, se composent de prairies, de haies, d'étendues boisées et de zones humides.

Bayeux est à Modèle:Unité à l'est à vol d'oiseau, Saint-Lô, préfecture du département, à Modèle:Unité au sud-ouest, et Caen à Modèle:Unité environ à l'est<ref name="GEOPORTAIL">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Relief et géologie

Fichier:Geologic map Armorican Massif FR.svg
Le Massif armoricain.

Le Massif armoricain, au nord-est duquel s'étend le territoire de Cerisy-la-Forêt, est un dépôt constitué d'argiles, de schistes, graviers, et de granite. L'altitude du village se situe entre environ Modèle:Unité et environ Modèle:Unité<ref name="GEOPORTAIL" />. Le point le plus haut correspond au lieu-dit le Vieux Graviers qui est une petite colline située à la limite du territoire de Cerisy-la-Forêt.

Le sous-sol de Cerisy-la-Forêt date de la période géologique du Protérozoïque.

Hydrographie

Fichier:Vallée de l'Elle Cerisy-la-Forêt.JPG
L'Elle est enclavée dans une grande vallée de Cerisy jusqu'à Sainte-Marguerite-d'Elle.

Le territoire est entièrement dans le bassin de la Vire. Les deux tiers nord-est sont occupés par le bassin de son sous-affluent l'Esque qui y prend sa source tout comme ses deux affluents le Douet Morel et le London, ce dernier confluant en dehors de la commune à Saint-Martin-de-Blagny. Le tiers sud-ouest est dans le bassin de l'Elle, affluent direct du fleuve côtier, qui traverse le territoire<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le territoire de la commune comprend en outre de nombreuses zones naturelles : zones humides, marais, étangs, prairies, vallées. On trouve une réserve naturelle nationale, la « forêt domaniale de Cerisy »<ref>Réserve naturelle nationale Forêt domaniale de Cerisy (FR3600028) sur le site de l’INPN.</ref> également protégée en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sous le nom « forêt de Cerisy » et gérée par l’Office national des forêts<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.

Climat

Cerisy-la-Forêt connaît un climat océanique franc<ref>Modèle:Article.</ref>. Les précipitations y sont ainsi annuellement abondantes en raison des perturbations venant de l'océan Atlantique. Rarement intenses, elles tombent souvent sous forme de bruine (crachin). L’effet du vent de secteur nord-ouest provoque par ailleurs des changements de climat rapides. On peut ainsi voir se succéder au cours d’une même journée le soleil et de fortes averses, à seulement quelques heures d'intervalle<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Quant aux températures, celles-ci sont moyennes et relativement homothermes, avec une faible amplitude annuelle (12.7°c en moyenne entre janvier et août). Le nombre de jours froids par an (≤ -5°C) est en moyenne de 3.2, et le nombre de jours chauds (≥ 30°C) de 3.9. La commune de Cerisy-la-Forêt étant éloignée de la mer d’une vingtaine de kilomètres, on y compte plus de jours de gel que sur le littoral, avec une moyenne annuelle de 28.7 journées de gel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les données climatiques sont comparables à celles des stations de Caen-Carpiquet, située à environ Modèle:Unité et plus accessoirement de Cherbourg-Cap de la Hague, située à environ Modèle:Unité, à « vol d'oiseau » de Cerisy-la-Forêt. Depuis 2010, une station météorologique semi-professionnelle du réseau « StatIC » (qui partage ses données en open-data) est installé sur le territoire de la commune. Si celle-ci permet des relevés météorologiques plus représentatifs du climat de la commune, la série de données à disposition est encore insuffisante pour les calculs de moyennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous indique les températures, les précipitations et l’ensoleillement moyens entre les années 1991 et 2020 (données de la station Caen-Carpiquet) :

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Fichier:Gare de lison.jpg
Gare de Lison.

Voies routières

Le bourg de Cerisy-la-Forêt est à l'intersection de la route départementale RD 8 qui le relie à Sainte-Marguerite-d'Elle et à l'Embranchement en forêt de Cerisy, et de la départementale D 34 qui mène vers Le Molay-Littry au nord et à la route Saint-Lô - Bayeux au sud<ref name="GEOPORTAIL" />.

Transports

Cerisy-la-Forêt est directement desservi par les transports scolaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À Modèle:Unité à l'ouest de Cerisy par la RD 8, à Lison, se trouve la gare la plus proche. Il s'agit d'un point d'arrêt géré sur la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg. Lison est desservie par des TER Basse-Normandie, circulant sur la relation Cherbourg - Carentan - Lison - Le Molay-Littry - Caen. La moitié des trains a comme origine ou destination la gare de Paris-Saint-Lazare et permet de rallier la capitale sans changement, avec un temps de voyage de deux heures et demie environ.

Urbanisme

Typologie

Cerisy-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,3 %), forêts (14,5 %), terres arables (14 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

La population du village est répartie entre le bourg et ses hameaux, en particulier Cantilly, le Biot et la Paumerie<ref name="GEOPORTAIL" />. En termes de distance au bourg, Cantilly est le hameau le plus éloigné (Modèle:Unité par voie routière) ; à l'inverse, les hameaux de la Joitière et du Pont-tannerie furent absorbés par le bourg.

Modèle:Début d'illustration Modèle:Carte/Cerisy-la-Forêt Modèle:Fin d'illustration

Logement

En 2019, la commune compte Modèle:Nobr, contre 488 en 2013 (durant cette période, le nombre de résidences principales a augmenté de 7,3 %, passant de 380 à 409, et le nombre de résidences secondaires de 18,6 %, passant de 43 à 51). Parmi ces logements, 79,8 % sont ainsi des résidences principales, 10 % des résidences secondaires et 10,2 % des logements vacants. La part de maisons individuelles dans le nombre total de logements est de 98,2 %. Ces dernières comportent en moyenne Modèle:Nobr. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement (en tant que résidence principale) est de 79,3 %. Environ 57.1 % des occupants habitent la même maison depuis dix ans ou plus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Prononciation du nom

La prononciation standard est [səʁi'zi] (la transcription francisée est se-ri-zi). La prononciation courante est [sʁi'zi] (transcription francisée : s'ri-zi). La prononciation dialectale : [ʃʁi'zi], transcription francisée : ch’ri-zi<ref name = NCM>François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, Modèle:P..</ref>.

Attestations anciennes

Modèle:Boîte déroulante/début Le nom de Cerisy-la-Forêt est attesté dès le Moyen Âge par les formes anciennes suivantes (entre autres) : Cerasiacus (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name = NCM/>, Cerisiacus, Cirisiacus (1032)<ref>Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, Modèle:P., § 64.</ref>, abbatia Cerasii (1042)<ref>Ibid., Modèle:P., § 99.</ref>, Ceresiensis […] abba[s] (1169)<ref>Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie nationale, Paris, t. I, 1916, Modèle:P., § CCLXXXVII.</ref>, monach[i] de Cereseio'' (1156-1173)<ref>Ibid., Modèle:P., § CCCXXXIX.</ref>, Ceresie (1160-1174)<ref>Wace, Roman de Rou, édition de Frédéric Pluquet, Rouen, Frère ed., 1827, t. II, Modèle:P., v. 8728.</ref>, Cereisi (1175)<ref>Benoît de Sainte-Maure, Chronique des ducs de Normandie (v. 1175), édition de Francisque Michel, in Collection des documents inédits, Imprimerie Royale, Paris, vol. II, 1838, Modèle:P., v. 30052.</ref>, abba[s] de Cerisio (1180)<ref>Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, Modèle:2e, Modèle:5e, Paris, 1845, p. 1a.</ref>, abb[as] de Cerisiaco (1180)<ref>Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. I, 1840, Modèle:P..</ref>, abba[s] de Ceresiaco (1180)<ref>Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 2b.</ref>, Sanct[us] Vigor de Cerisiaco (1180)<ref>Ibid., p. 24a.</ref>, abba[s] de Cerasio (1195)<ref>Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 61a.</ref>, abba[s] de Ceraseio (1195)<ref>Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, Modèle:2e, Modèle:6e, Paris, 1852, p. 69a.</ref>, abba[s] Cerasiensi[s] (1195)<ref>Ibid., p. 80b.</ref>, abb[ac]i[a] de Ceras[iaco] (1198)<ref>Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. II, 1844, Modèle:P..</ref>, abba[s] de Ceriseio (1198)<ref>Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, op. cit., p. 38a.</ref>, abbaci[a] de Ceriseio (1203)<ref>Ibid., p. 84b.</ref>, apud Ceriseium (1210)<ref>Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 176a.</ref>, Cerisi (v. 1210)<ref>Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Modèle:Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (Modèle:2e, Modèle:6e.), Paris, 1852, p. 33a, § 211.</ref>, abbas Ceraseii (1218)<ref>Léopold Delisle, Recueil de jugements de l’Échiquier de Normandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, 1864, Modèle:P., § 234.</ref>, conventu[s] de Cerasii (1233)<ref>Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, Modèle:P., § 268.</ref>, abbas de Cerasiaco (1233)<ref>Léopold Delisle, Recueil de jugements…, Modèle:P., § 512.</ref>, abbas de Ceresiaco (1252)<ref>Ibid., Modèle:P., § 793.</ref>, Jacobus de Cyreseio (1269)<ref>Léopold Delisle, Le cartulaire normand…, p. 166b, § 742.</ref>, abbatia de Ceresi (1269/1270)<ref>Ibid., p. 176a, § 769.</ref>, monasteri[um] Cerasiens[e] (1276)<ref>Ibid., p. 208a, § 878.</ref>, (1284)<ref>Ibid., p. 267b, § 1033.</ref>, abba[s] et conventu[s] de Ceraseio (1288)<ref>Julie Fontanel, op. cit., Modèle:P., § 247.</ref>, abbas de Ceraseyo (1332)<ref>Pouillé du Diocèse de Coutances, (1332), in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. Modèle:Unité.</ref>, abbas de Ceraseio (1332)<ref>Ibid., p. 305B.</ref>, abbas de Cherisiaco 1337<ref>Pouillé du Diocèse de Rouen, (1337), in Auguste Longnon, op. cit., p. 1B.</ref>, sergenteria de Ceraseio (1337)<ref name="Delisle">Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, Modèle:P., § 73.</ref>, abbatia de Ceraseyo (v. 1350)<ref>Pouillé du Diocèse de Bayeux (Livre Pelut), (v. 1350), in Auguste Longnon, op. cit., p. 96C.</ref>, Cerisy (v. 1350)<ref>Ibid., p. Modèle:Unité.</ref>, abbas de Cereseio (1351/1352)<ref>Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 376E.</ref>, Cherisi (1356)<ref name = NCM/>, Cerisi du Bois d'Elle (1362)<ref name = NCM/>, Cherisy (1370)<ref name=NCM/>, Cerisy (1418)<ref>Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, Modèle:2e, Modèle:5e, Paris, 1845, p. 256b.</ref>, Cherisy, […] (1434)<ref name="Luce"/>, Cherisy (1494)<ref>Comptes de la débite du diocèse de Bayeux pour 1494, in Auguste Longnon, op. cit., p. 139C.</ref>, Serisy (1561)<ref>Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, Modèle:P..</ref>, Cerisy (1635)<ref>Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.</ref>, Cerisi (1689)<ref name = DC>G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].</ref>, Cerisy (1694)<ref>Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].</ref>, Cerisi (v. 1700)<ref>Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, v. 1700.</ref>, Cerisy (1713)<ref>Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].</ref>, Cerisi (1716)<ref>Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.</ref>, Cerisy (1719)<ref>Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.</ref>, Cerisy l'Abbaye (1753-1785)<ref name = CC>Carte de Cassini.</ref>, Cerisy (1792)<ref>Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.</ref>, Cerisy la Forêt (1793)<ref name = NCM/>, Cerisy la Forest (1793)<ref name="Cassini"/>, Cerisy-la-Forêt (1801)<ref>Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.</ref>. Modèle:Boîte déroulante/fin

À partir des années 1750, la commune porte le nom de Cerisy l'Abbaye mais au moment de la Révolution, son nom fut changé comme toutes les villes ayant un élément lié à la religion.

On remplace le terme Abbaye par Forêt, nom révolutionnaire qui ne sera pas remis en cause par Modèle:Louis XVIII le Modèle:Date- et qu'elle conserve encore aujourd'hui.

Le déterminant -la-Forêt fait allusion à la forêt de Cerisy.

Étymologie

Toponyme gallo-romain formé avec le suffixe gallo-roman -(I)ACU ajouté à un autre élément, qui ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes<ref name="Fournier">Dominique Fournier, « Cerisy-la-Forêt#Toponymie » in Wikimanche (lire en ligne) [1].</ref>. Ce type toponymique est attesté en Normandie et dans les régions voisines sous les formes Cerisé, Cerisi (Orne), Cerisy (Manche, Somme, Pas-de-Calais)<ref name="Fournier"/>.

Auguste Longnon<ref>Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929; rééd. Champion, Paris, 1979, Modèle:P., § 2949.</ref> y a vu le latin cerasus « cerisier », d'où implicitement (car la proto-forme entière n'est pas fournie) °CERASIACU « (le lieu) caractérisé par la présence de cerisiers », à moins que cet auteur n'ait pensé à un traitement particulier de °CERASĒTU « cerisaie », formé avec le suffixe collectif -ĒTU, et qui devrait normalement aboutir à °Cerisay, °CeriséModèle:Etc.<ref name="Fournier"/>

Auguste Vincent<ref>Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, p. 74b, § 180.</ref>, comme tous les spécialistes postérieurs, préfère voir dans le premier élément un anthroponyme : en l'occurrence, le nom de personne gallo-romain Carisius ou Charisius, soit °CARISIACU « (le domaine) de C(h)arisius ». Cette explication se heurte à une impossibilité phonétique : un étymon en °CA- aboutit nécessairement à [ʃ], ch- en français et [k], qu- dans les formes dialectales normandes. Or les attestations anciennes de Cerisy sont de type français [s], c(e)- et normand [ʃ], ch-, correspondant au produit de [k] latin devant [e] ou [i]<ref name="Fournier"/>.

Albert Dauzat<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 162a.</ref> corrige le tir en proposant, avec davantage de cohérence phonétique, les noms de personnes gallo-romains Ceretius ou °Cerisius, soit °CERETIACU ou °CERISIACU, « (le domaine) de Ceretius ou °Cerisius »<ref name="Fournier"/>.

Quatre ans plus tard, Adigard des Gautries et Lechanteur<ref name = NCN>Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XVII (mars 1967), § 620.</ref> hésitent encore entre Carisius (qui ne convient pas) et Ceretius (qui peut convenir)<ref name="Fournier"/>.

Marie-Thérèse Morlet<ref>Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du Modèle:S mini- au Modèle:S mini-, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 62a.</ref> opte pour le nom de personne °Cerisius déjà envisagé par Dauzat, d'où °CERISIACU qui convient parfaitement phonétiquement. La seule difficulté est que ce nom n'est pas attesté, et qu'il représente un dérivé hypothétique (mais plausible) de Cerius, lui-même généralement rattaché au latin cera « cire »<ref name="Fournier"/>.

François de Beaurepaire<ref name = NCM/> a préféré un étymon °CERATIACU formé sur le nom de personne gallo-romain Ceratus (autre dérivé de cera « cire »), qu'il présente comme attesté chez Marie-Thérèse Morlet<ref>La référence donnée est « Morlet II », c'est-à-dire Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, Paris, CNRS, t. II (les noms latins ou transmis par le latin), 1972.</ref>, mais il ne semble pas y figurer. Alternativement, il envisage une possible proto-forme °CESARIACU dérivée de Cesarius<ref group="Note">Variante de Cæsarius, dérivé de Cæsar. Ce nom, attesté en tant que gentilice, fut porté par plusieurs saint Césaire, dont un célèbre évêque d'Arles.</ref>, soit « (le domaine) de Cesarius », qui a l'avantage, lui, d'être un nom courant et bien attesté. Dans cette hypothèse, la forme °CESARIACU aurait subi une métathèse aboutissant à °CERASIACU > Cerisy. Ces solutions alternatives sont reprises telles quelles par René Lepelley<ref>René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 89a.</ref>,<ref name="Fournier"/>.

Fichier:Location of Cerisy-la-Forêt on William Blaeu's map of the Duchy of Normandy (1635).jpg
Site de Cerisy-la-Forêt et de la forêt de Cerisy sur la carte de Willem Jansz Blaeu, Normandia Ducatus, 1635.

Ernest Nègre<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, Modèle:P., § 8845.</ref> reprend quant à lui l'hypothèse Ceretius de Dauzat, soit °CERETIACU « (le domaine) de Ceretius »<ref name="Fournier"/>.

Parmi toutes ces hypothèses, plusieurs d'entre elles sont plausibles, et rien ne permet de les départager : Ceretius, °Cerisius et Cesarius conviennent, à condition d'admettre, comme il a été dit, la dérivation Cerius → °Cerisius et la métathèse °CESARIACU > °CERASIACU. La forme Ceratus avancée par François de Beaurepaire paraît pour l'instant non documentée, mais pourrait également convenir. Enfin, l'explication d'Auguste Longnon, consistant à voir dans le premier élément de ce toponyme l'appellatif cerasus « cerisier », quoique moins probable, n'est pas à exclure absolument, contrairement à ce que semble penser de Beaurepaire. On sait en effet qu'un certain nombre de noms en -(I)ACU sont formés sur les appellatifs, en dépit des opinions d'Albert Dauzat et de sa disciple Marie-Thérèse Morlet, dont la préférence va systématiquement aux anthroponymes. Ce débat théorique est développé dans l'article consacré à Michel Roblin<ref name="Fournier"/>.

Sous l'Ancien Régime, la paroisse a parfois porté le nom de Cerisy-l'Abbaye. Dans le cadre de la déchristianisation à l'époque de la Révolution française, ce nom fut changé en Cerisy-la-Forêt en Modèle:Date-, en référence à la forêt voisine. Celle-ci, aujourd'hui appelée forêt de Cerisy, se situe sur le territoire du Calvados, à l'exception d'une petite portion nommée le Bois l'Abbé à Cerisy, par référence à l'abbaye du lieu<ref name="Fournier"/>.

Microtoponymes

La plupart des microtoponymes<ref name="GEOPORTAIL" /> de la commune sont des formations médiévales ou postérieures. Quelques-uns cependant semblent d'origine gallo-romaine ou pré-latine.

Toponymes évoquant la topographie

  • les Rochers ; la Vallée ; les Varannes « friches en zone humide, délaissés de rivière » ; le Vieux Gravier.

Toponymes liés à l'eau

  • Avec l'appellatif eau « cours d'eau » + anthroponyme : l'Eau Geau (sur l'Esque).
  • Avec l'appellatif douet « ruisseau » + anthroponyme : le Douet Morel.
  • Avec l'appellatif gouttière « lieu où l'eau dégoutte », d'où « petite source » : la Gouttière (à la source d'un ruisselet, affluent rive droite de l'Esque).
  • Avec l'appellatif étang : Village de l’Étang (retenue d'eau sur l'Esque).
  • Avec l'appellatif pont : le Pont Tannerie (sur le Douet Morel) ; le Pont Claudel (sur l'Esque).
  • Avec l'appellatif planche « petit pont, passerelle » : la Planche au Chêne (sur le Douet Morel).
  • Avec l'ancien appellatif toponymique , ray « gué »<ref>François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Picard, Paris, 1979, Modèle:P. s. n. Longroy; cet élément roman est une survivance du gaulois ritu « gué ».</ref>,<ref>René Lepelley, op. cit., p. 161b s. n. Longroy.</ref> : Longré « long gué » (désigne initialement un gué sur l'Elle).
  • Avec l'appellatif moulin (moulins à eau sur l'Elle) : voir plus bas les toponymes évoquant l'activité humaine.

Toponymes de végétation

  • Gavray est un type toponymique bien connu issu du gallo-roman *WAB(E)RETU, reposant sur un thème d'origine gauloise *wab(e)ro- / *wob(e)ro- auquel on attribue généralement le sens de « terre boisée ou broussailleuse ; terre inculte »<ref>FEW XIV, p. 92a.</ref>,<ref>François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, Modèle:P..</ref>,<ref>Ernest Nègre, op. cit., Modèle:P., § 4043.</ref>,<ref>René Lepelley, op. cit., p. 133a.</ref>. On le rencontre également en France sous les formes Vavray, Vauvray, Vouvray, etc.
  • Appellatifs romans : les Landes ; le Bois d'Elle (d'après le nom de la rivière d’Elle) ; Launay « le bois d'aunes » ; la Boulaye « le bois de bouleaux » ; la Planche au Chêne, « le pont au chêne »; la Chênée « le bois de chênes ».

Toponymes évoquant la présence humaine

  • Nom gallo-romain en -acum : Cantilly, dont les plus anciennes attestations (1736<ref>Bernard Jaillot, Carte topographique du diocèse de Bayeux, Paris, 1736 [BNF, collection d’Anville, cote 00260 B].</ref>, 1753/1785<ref name = CC />) sont identiques, représente la forme normano-picarde du type toponymique Chantilly / Cantillac / Chantillac, expliqué par une formation gallo-romane *CANTILIACU dérivée du nom de personne gallo-romain Cantilius, soit « le domaine de Cantilius »<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 143a s. n. Cantillac.</ref>,<ref>Marie-Thérèse Morlet, op. cit., p. 53a.</ref>,<ref>Ernest Nègre, op. cit., Modèle:P., § 8874.</ref>. Le nom de cet important hameau de Cerisy fait défaut sur la carte de Mariette de La Pagerie (1689)<ref name = DC/>, mais cette absence doit correspondre à une lacune plutôt qu'à l'apparition tardive du toponyme dont on ne voit guère d'où il aurait pu être transféré (une création de ce type étant évidemment impossible aux {{#switch: -
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}}).

  • Noms médiévaux ou modernes en -ière et -erie : les hameaux en -ière et -erie sont pour la plupart des habitats résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient initialement la ferme ou le domaine d'une famille, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des {{#switch: -
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}}. Par la suite, on a utilisé ces suffixes pour noter simplement la propriété. On peut citer : la Bissonnière (sur Bisson), la Branlière, la Couespelière (sur Couespel), la Hunaudière (sur Hunaud), la Joitière (sur Jouet), la Mallardière (sur Mallard)<ref group="Note">Ce nom pourrait éventuellement reposer sur le mot malard, « canard domestique mâle » en patois normand, et désigner un lieu y a des canards; cependant, l'explication par l'anthroponyme est plus probable.</ref>, la Maltellière, la Maumistière, la Quesnellière (sur Quesnel), La Gouesmerie, la Jayetterie (sur Jayet ou Jaillet), la Lucasserie (sur Lucas), la Marquerie (sur Marc), la Paumerie (sur Paumier ou Lepaumier), la Pouerie, la Rupaillerie (sur Rupalley).

  • Patronymes employé seuls (au singulier ou au pluriel) : le Biot, les Brians, Carbonnel, les Houzeaux (pluriel de Houzel, Houzé).
  • Avec l'appellatif hamel / hameau « hameau, groupe de maisons » : Hameau du Puits, Hamel Roque, Hamel es Telliers (sur Tellier ou Letellier).
  • Avec l'appellatif lieu « domaine rural » : le Lieu Jouanne, le Lieu Sirrey.
  • Avec l'appellatif maison : les Maisons Yon.
  • Avec l'appellatif mesnil « manoir, domaine rural » (seul ou déterminé) : le Mesnil, le Mesnil Reinne.
  • Avec l'appellatif ro(c)que « château fort » : la Rocque.
  • Avec l'appellatif castel « château » : le Castel.

Toponymes évoquant l'activité humaine

  • Avec l'appellatif moulin : Moulin d'Apechon <ref group="Note">D'après un lieu-dit Apechon, d'origine incertaine.</ref> (sur l'Elle) ; Moulin des Rondelles, noté [moulin] d'Erondé sur la carte de Mariette de La Pagerie (1689)<ref name = DC/>, et attesté dans l'annuaire téléphonique de 1993 sous la forme Le Moulin des Rond’Elle (!), remotivée d'après le nom de la rivière d'Elle sur laquelle il se trouve. Il s'agit de l’un des surnoms de moulins les plus répandus en France, comparant le moulin à eau à une hirondelle rasant l’eau. Le type le plus fréquent Arondel / Arondeau repose sur l’ancien français arondel, forme diminutive d’aronde « hirondelle ». Les variantes la Rondelle, les Rondelles, le Rondel, etc. représentent des formes déglutinées de l’arondel ou de la variante dialectale normande féminine l’érondelle, quelque peu malmenée par l’étymologie populaire<ref>Dominique Fournier, « Notes de toponymie normande : les noms de moulins dans la Manche », Histoire et Traditions Populaires, no 80, décembre 2002, Modèle:P.; Dominique Fournier, « Surnoms de moulins en Normandie », in Bulletin de la Société historique de Lisieux n° 60 (juin 2006), p. 52-81.</ref>.
  • Avec l'appellatif tannerie : le Pont Tannerie (sur le Douet Morel).
  • Avec l'appellatif normano-picard vaquerie « vacherie, étable (d'où élevage) de vaches » : la Vacquerie.
  • Nom métaphorique évoquant la stérilité du sol : Bapeaume, du composé verbal bat-paumes<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 51b. — Signe de désespoir devant un sol ingrat, selon les auteurs ; cela dit, il peut très bien s'agir ici d'un transfert toponymique.</ref>.
  • Avec l'appellatif moine « religieux vivant dans une abbaye » : la Croix aux Moines (référence à l'ancienne abbaye Saint-Vigor).

Toponymes évoquant une voie de communication

  • Avec l'appellatif rue (au sens de « chemin bordé de maisons ; hameau-rue ») + anthroponyme : Rue Dorée.
  • Avec les appellatifs pont, planche « petit pont, passerelle » et , ray « gué » : voir plus haut les toponymes liés à l'eau.

Origine incertaine

  • Le Bouquetat (noté le Bouque-Eta en 1825/1866<ref>Cartes d’État-Major (relevés de 1825 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889).</ref>). — Ce microtoponyme n'apparaît pas sur les cartes des {{#switch: -
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}}, mais peut néanmoins être ancien. Situé en lisière de la forêt de Cerisy, il pourrait représenter un toponyme de végétation : on serait en effet tenté d'y voir une variante altérée du type Bouquetot (de l'ancien scandinave bok « hêtre » + topt « domaine rural ; village »<ref>François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de l’Eure, Picard, Paris, 1981, p. 74.</ref>,<ref>René Lepelley, op. cit., p. 75b.</ref>, mais l'absence de formes anciennes interdit d'être affirmatif.

  • Apechon. — Ce nom, qui désigne un moulin sur l'Elle ainsi qu'un chemin proche, est noté [moulin] d'achon sur la carte de Mariette de La Pagerie (1689)<ref name = DC/>. La finale du toponyme semble manifester un traitement normano-picard (-chon est la forme dialectale normande du français -çon ou -sson), mais l'ensemble demeure pour l'instant opaque.

Gentilé

Le gentilé est Cerisyais.

Histoire

Antiquité

Fichier:Gaule -59.png
Carte des peuples gaulois : Cerisy-la-Forêt se situe dans le territoire des Bajocasses.

À la limite des communes de Cerisy et Saint-Jean-de-Savigny se trouve un oppidum vitrifié de type Fécamp appelé Le Grand Castel ou Butte des RomainsModèle:Sfn,<ref group="Note">L'oppidum aurait été construit à l'emplacement d'un tumulus.</ref>. Cette place-forte, située à la frontière entre les Bajocasses ou les Unelles, a pu appartenir à l'un ou l'autre de ces peuples<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une voie romaine passait également à Cerisy<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen Âge

Les plus anciens souvenirs de l'histoire de Cerisy-la-Forêt au Moyen Âge remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que la Gaule commence à se christianiser. Vigor, un des premiers évangélistes du Bessin, reçoit du riche seigneur Volusien la terre de Cerisy avec vingt-cinq villages, pour le remercier d'avoir débarrassé la région d'un « serpent horrible qui mettait à mort les hommes et les animaux »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vers 510, le saint homme construit, à la place d'une table druidique, un monastère ou ermitage dédié à saint Pierre et saint Paul<ref name='abbaye'>Modèle:Lien web.</ref>, financé par le seigneur local, VolusienModèle:Sfn.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Neustrie est envahie par les Vikings. En 891, ils pillent Bayeux, défendue par le comte Modèle:Noble. Les incursions en terre de Cerisy datent probablement de la même année, avec destruction complète du monastère érigé par Vigor. Rollon, chef normand, obtient du roi Modèle:Noble les pays de Basse-Seine par le traité de Saint-Clair-sur Epte en 911, et le Bessin en 924<ref name='abbaye' />. Vers 1030, le duc de Normandie, Modèle:Noble reconstruit l'abbaye. Elle était la plus riche du diocèse de CoutancesModèle:Sfn.

Époque moderne

Fichier:Dessin-de-henri-javalet.jpg
Abbaye Saint-Vigor autrefois.

La maréchaussée

La maréchaussée, en 1660, a un rôle prévôtal. De ce fait, elle est implantée dans les villes et villages de garnison. Ainsi, dans les registres d'état civil des {{#switch: XVII

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}} de Cerisy-la-Forêt, plusieurs actes de décès de dragons sont enregistrés. Y figurent aussi quelques actes de mariages de dragons ou de baptêmes de leurs enfants. Ceux-ci nous permettent d'en déduire qu'un corps de cette arme existait alors en cette commune. La Maréchaussée était alors installée dans la ferme de l'abbaye<ref name='maréchaussée'>Modèle:Lien web.</ref>.

Cette compagnie de maréchaux était donc dans l'enceinte de l'abbaye, là où les « gens de robes » rendaient la justice. Le cardinal de Mazarin a été abbé commendataire de cette institution religieuse<ref name='maréchaussée'/>.

La salle de justice et sa cellule attenante ont traversé les siècles, subissant invasions et incendies<ref name="maréchaussée"/>. De la prison de la « Brigade de l'époque », il ne reste plus que le linteau ornant l’entrée sur lequel on peut lire : Modèle:Citation<ref name="maréchaussée"/>.

La salle des aveux est contigüe à la salle de justice et à la cellule de l'abbatiale. De nombreux graffitis ornent le mur de la geôle. On remarque qu'il en existe deux niveaux. En effet, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les prisonniers portaient comme le rappelle l'avertissement vu précédemment… « de lourdes chaines de fer ». Les prisonniers ainsi très limités dans leurs mouvements, ne pouvaient sculpter qu'à une petite hauteur et que des motifs très simples<ref name="maréchaussée"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils deviennent libres de leurs mouvements dans les cellules, n'ayant plus à supporter les chaînes. Toutefois, la paille, ajoutée jour après jour sur le sol du cachot, entraîna l'élévation du sol. Cette litière n'était pas changée<ref name="maréchaussée"/>.

La conséquence de la liberté de mouvement des prisonniers, associée à l'élévation du sol est nettement visible. En effet, les dessins ou graffitis sont de plus en plus élevés, plus travaillés et expressifs<ref name="Arch50">Archives départementales de la Manche.</ref>,<ref name="maréchaussée"/>.

La sergenterie

Fichier:GeneraliteCaen1774.jpg
La généralité de Caen en 1774.

La sergenterie de Cerisy est une ancienne circonscription administrative, elle ressortissait en 1612-1636 et 1677 à l'élection de Bayeux, puis elle fut partagée à partir de 1691 entre les élections de Saint-Lô et de Bayeux, qui faisaient toutes deux partie de la généralité de Caen.

Il en est fait mention en 1337 sous la forme latinisée sergenteria de Ceraseio<ref name="Delisle"/>, en 1434 sous la forme sergenterie de […] Cherisy<ref name="Luce">Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. II, 1883, p. 38, § CLII.</ref>, en 1612-1636 et 1640 sous la forme sergeanterie de Cerisy<ref>Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].</ref>,<ref>Rôle des fiefs du grand bailliage de Caen (vicomtés de Caen, Bayeux, Falaise et Vire) et de leur possesseurs dressé en 1640, Bulletin Héraldique de France, 1890-1892, p. 19b.</ref>, et en 1713 sous la forme sergenterie de Cerisy<ref>Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].</ref>.

Elle comprenait Modèle:Nobr ; en 1735 : Blay, Trévières, Mandeville-en-Bessin, Cottun, Tournières, Le Molay, Saonnet, Bernesq, Tessy, Notre-Dame-de-Blagny, Campigny, Crouay, Baynes, Agy, Rubercy, la Haye-Piquenot, Saint-Martin-de-Blagny, Littry, Noron-la-Poterie, Ranchy, Le Breuil-en-Bessin, Saon, Saint-Paul-du-Vernay. Seule celle de Cerisy passa dans l'élection de Saint-Lô, et plus tard dans le département de la Manche lors de sa création. Toutes les autres paroisses correspondent actuellement à des communes situées sur le territoire du Calvados.

Époque contemporaine

Fichier:Cerisyjuin44.jpg
Deux soldats américains aidant une jeune fermière de Cerisy-la-Forêt : cette photo fit la une du journal The New York Times en Modèle:Date-.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Cerisy-la-Forêt a abrité des réfugiés cherbourgeois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le général Eisenhower et Omar Bradley sont venus encourager la [[2e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:2e d'infanterie américaine]] « Indian head » au château de la Boulaye<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La bataille du moulin des Rondelles

Fichier:Plan-bataille du moulin des Rondelles.JPG
Plan de la bataille du moulin des Rondelles.

Le Modèle:Date- la [[2e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:2e d'infanterie américaine]] reçut l'ordre de traverser l'Elle. Quand les troupes atteignirent la rive est, ils rencontrèrent une résistance ennemie, qui présageait la fin de l'avancée rapide commencée le Modèle:Date-. Malgré le fait que l'Elle soit une petite rivière facilement franchissable, sa traversée fut durement disputée<ref name="THEODORE MISTER">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date- une première tentative de traversée fut arrêter dès le départ par un feu nourri de mitrailleuses et de mortiers provenant de la rive ouest. Le Modèle:Date- les hommes de la Compagnie C du Modèle:38e reçurent l'ordre de traverser la rivière à cet endroit. La première tentative dans la matinée échoua et ce n'est que dans l'après-midi après la deuxième offensive qu'ils réussirent à atteindre l'autre rive<ref name="THEODORE MISTER" />.

La dureté des combats provoqua de nombreuses pertes, dix hommes de la Compagnie C furent tués et vingt-trois autres blessés. Au total, les pertes de la [[2e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:2e d'infanterie américaine]] durant ces deux jours de combat s'élevèrent à Modèle:Nobr, blessés ou disparus<ref name="THEODORE MISTER" />.

Pendant la deuxième attaque de la Compagnie C le Modèle:Date-, les hommes furent arrêtés par un feu nourri de mitrailleuses. Des mortiers ennemis commencèrent à ajuster leur tir sur les GI. Se rendant compte de la gravité de la situation et réalisant que les obus de mortiers allaient bientôt tomber sur eux, le soldat de première classe Mister, incita les hommes à bouger et continuer leur avance<ref name="THEODORE MISTER" />.

Il se précipita de sa propre initiative devant les hommes en direction de la rivière. Sachant que ses chances de survie étaient maigres il cria, « Allez, suivez-moi! ». Le soldat de première classe Mister chargea droit vers l'ennemi situé en haut de la pente, lorsqu'il fut mortellement touché. Inspirés et encouragés par les actions du soldat de première classe Mister, les hommes de la Compagnie C avancèrent et remportèrent la bataille<ref name="THEODORE MISTER" />.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

La commune appartient à la première circonscription de la Manche. Cerisy-la-Forêt est une commune qui vote majoritairement à droite ainsi que le confirment les dernières élections :

Administration municipale

Cerisy-la-Forêt est située dans le canton de Saint-Clair-sur-l'Elle qui comprend Modèle:Nobr et Modèle:Unité en 2008.

De 1686 à 1791, la commune a dépendu du notariat de Cerisy-la-Forêt<ref name='abbaye' />.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu<ref name='abbaye' /> Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.

Instances judiciaires et administratives

Cerisy-la-Forêt est dans le ressort de la cour d'appel de Caen. La commune est dans le ressort des tribunaux de grande instance et d'instance ainsi que du tribunal de commerce et du tribunal pour enfants de Coutances ; le conseil de prud'hommes est également à Coutances<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Fichier:Carabus auronitens bl.jpg
La sous-espèce cupreonitens de ce Chrysocarabus auronitens est endémique à la forêt de Cerisy.

La hêtraie de Cerisy abrite une espèce endémique, le carabe doré à reflet cuivré (Chrysocarabus auronitens ssp cupreonitens) qui est une sous-espèce endémique de la forêt, ces petits insectes nichent pour la plupart du temps dans du bois mort<ref name="nom">La Normandie, Coll. La bibliothèque du naturaliste, pages 222, 223, Delachaux et Niestllé SA, Lonay (Suisse), 2003, Modèle:ISBN.</ref>,<ref name="resa">Modèle:Lien web.</ref>. C'est pourquoi il est strictement interdit de ramasser du bois en forêt et il est conseillé de faire très attention en promenade pour ne pas perturber cette population.

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 1806 avec Modèle:Unité.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,99 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,21 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La commune de Cerisy-la-Forêt est située dans l'académie de Caen.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une école est aménagée sur l'emplacement du château de Cerisy-la-Forêt. En 2012, Cerisy-la-Forêt est dotée d'une école primaire et d'une école maternelle<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le collège le plus proche se trouve à Saint-Clair-sur-l'Elle, à Modèle:Unité de Cerisy-la-Forêt : le collège Jean-Grémillon (en hommage au cinéaste, né en 1901 et qui a grandi à Cerisy-la-Forêt).

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:Article détaillé Le marché hebdomadaire se tient chaque mercredi. La date de la fête patronale est le dimanche le plus proche du 14 juillet. L'église est le lieu du feu d'artifice chaque 14 juillet. Chaque année, depuis 1999, la communauté de communes de l'Elle organise à Cerisy-la-Forêt le Symposium de sculpture<ref name="Symposium de Cerisy-la-Forêt">Modèle:Lien web.</ref>. qui a lieu pendant deux semaines au mois de juin.

Depuis sa première édition, le festival suscite l'intérêt du public qui vient chaque année plus nombreux. Des sculpteurs nationaux et internationaux y sont invités. Le symposium est le plus important de la région. En 2008, à l'occasion de son dixième anniversaire, ce sont Modèle:Nobr qui s'y sont produits réalisant trente-trois œuvres originales en granit, marbre et autres matériaux. Ce fut la rencontre la plus importante en Europe<ref name="Symposium de Cerisy-la-Forêt" />. Les sculptures produites sont reparties sur différents sentiers de randonnées de la communauté de communes ou auprès des sponsors des rencontres<ref name="Symposium de Cerisy-la-Forêt" />.

De nombreux concerts sont organisés à l'abbaye ainsi que des journées Portes ouvertes pour faire découvrir l'abbatiale.

Santé

L'hôpital le plus proche est celui de Saint-Lô, le CHU le plus proche est celui de Caen. La commune dispose également d'une pharmacie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

L'Association sportive de Bérigny-Cerisy fait évoluer deux équipes de football en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cerisy-la-Forêt est la ville départ de la route des abbayes (Manche)<ref>Site de Mancherandonnées.</ref>. Cerisy-la-Forêt est également traversé par le GR de pays 5 et le GR de pays 3. Il y a aussi beaucoup de circuits de randonnée et de VTT sur la commune.

Associations

La commune est dotée d'une salle des fêtes qui fait office de cinéma. Une séance de cinéma est ainsi organisée une fois toutes les trois semaines à la salle des fêtes de Cerisy entre les mois de septembre et de juin. L'association Omnibus a été à l'origine de cette initiative<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans cette salle des fêtes sont organisées une partie des festivités municipales récurrentes. Parmi les festivités cerisyaises notables, peut être citée : la Fête du village.

Plusieurs activités associatives sont présentes dans la commune (athlétisme, cours d'anglais, percussions, fitness, gymnastique douce, art floral, cours d'italien, initiation à l'anglais, cours de français pour résidents anglophones, ateliers contes, peinture, arts plastiques, atelier cuisine…) ; toutes sont coordonnées au sein de l’association Omnibus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sont également basés à Cerisy-la-Forêt : une société de chasse et de pêche, comité des fêtes, association des Curieux de natures et diverses associations.

Médias

  • Le journal La Manche libre propose dans son édition hebdomadaire quelques pages consacrées au Pays Saint-Lois et donc à l'actualité locale de Cerisy-la-Forêt.
  • Le journal Ouest-France évoque régulièrement l'actualité du village.

La commune a aussi son propre journal annuel, L'Écho de l'abbaye.

Cultes

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Portrait d'Auguste Le Roussel, curé de Cerisy-la-Forêt.

Le culte catholique est assuré à Cerisy-la-Forêt à l'ancienne église abbatiale dédiée à saint Vigor. Appartenant au diocèse de Bayeux jusqu'à la Révolution, la commune appartient au diocèse de Coutances et Avranches, au sein de la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Saint-Clair-sur-l'Elle et du doyenné du Pays saint-lois<ref>Site du Diocèse de Coutances-et-Avranches.</ref>.

Économie

Revenu de la population et fiscalité

Les foyers fiscaux de Cerisy-la-Forêt en 2008 :

  • revenus moyens des ménages imposés : Modèle:Euro (Modèle:Unité), nombre de foyers fiscaux : 496 ;
  • revenus moyens des ménages non imposés : Modèle:Euro (Modèle:Unité), nombre de ménages imposés : 213 (42,94 %) ;
  • revenus moyens par ménage : Modèle:Euro (Modèle:Unité), nombre de ménages non imposés : 283 (57,06 %) ;
  • moyenne de l'impôt par ménage imposé : Modèle:Euro, poids de l'impôt pour les ménages imposés : 2 %.

Population active

La population âgée de Modèle:Unité s'élevait en 2008 à Modèle:Nobr, parmi lesquelles on comptait 68,4 % d'actifs ayant un emploi et 3,7 % de chômeurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Cerisy-la-Forêt<ref group="Note">Y compris les actifs sans emploi.</ref> fait apparaître une sous-représentation des « cadres et professions intellectuelles » et une sur-représentation des « artisans et commerçants » et des « ouvriers », et dans une moindre mesure des « professions intermédiaires », par rapport à la moyenne de la France métropolitaine. Le reste est occupé par les retraités.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2008)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Cerisy-la-Forêt 5,54 % 7,60 % 2,55 % 6,39 % 11,08 % 10,23 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Moyenne nationale 1,71 % 5,57 % 14,84 % 24,02 % 29,02 % 23,86 %
Sources des données : Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Emploi

La majorité des emplois sont issus de la sphère agro-alimentaire et de l'agriculture. Un ensemble d'entreprises artisanales, de commerces, de services poste, banques, assurances, agences immobilières et d'autres services sanitaires et sociaux en font une commune pôle attractive et dynamique<ref>Source : Rapport de l'INSEE, La Basse-Normandie entre villes et campagnes, Modèle:Pdf (disponible en ligne).</ref>.

La maison de retraite qui emploie une trentaine de salariés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprise

Siège social de la Sorapel (Société ouvrière régionale pour les applications de l'électricité) qui emploie Modèle:Nobr (hors intérimaires) dans la construction de réseaux dans l'Ouest de la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Commerce, agriculture et tourisme

Commerce

Cerisy-la-Forêt dispose d'un équipement commercial de proximité (supérette, bar-tabac, boucherie, boulangerie…). La commune dispose également d'une agence postale et d'une agence bancaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

À Cerisy-la-Forêt on pratiquait autrefois la pomiculture, ces cultures ont disparu dans les années 1950, remplacées par l'élevage bovin pour le lait et la culture de maïs et de blé. L'agriculture ne représente aujourd'hui qu'environ 8,2 % des emplois de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais outre qu'elle est l'activité traditionnelle du village, elle y joue encore un rôle important à côté du tourisme, de l'artisanat et des services. Les vingt-six exploitations agricoles de Cerisy-la-Forêt participent aussi par leur activité à l'entretien des paysages, au maintien de la qualité de vie et à l'attrait touristique de la commune.

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny<ref>AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.</ref>.

Tourisme

Modèle:Section à sourcer Le tourisme commence à se développer à Cerisy-la-Forêt dans les années 1950, à partir de l'abbaye, et aussi de la forêt. La présence de Centre de vacances ou de loisirs à Cerisy-la-Forêt a aussi favorisé l'activité locale. Le tourisme s'appuie aujourd'hui sur la qualité des paysages, qui allient prairies, forêts et zones humides, entre la forêt de Cerisy-la-Forêt et la vallée de la Vire. Le territoire communal est propice à la pratique de la randonnée pédestre ou équestre et du VTT. Cerisy-la-Forêt compte quelques gîtes et chambres d'hôtes.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices religieux

L'ancienne abbaye et son église abbatiale Saint-Vigor des Modèle:S mini-, {{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}} sont classées aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Elle abrite de nombreux objets classés aux monuments historiques<ref>Oeuvres à Cerisy-la-Forêt.</ref> dont saint Vigor et le dragon (Modèle:S mini-)<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref> et des peintures murales ({{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}),<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>. Sa chapelle Saint-Gerbold (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est connue sous le nom de chapelle de l'AbbéModèle:Sfn.

Il existe quatre chapelles sur le territoire communal : celle de Saint-Gerbold date de 1260, la chapelle du château de la Boulaye ({{#switch: -

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}}), la chapelle du château de la Couespellière ({{#switch: -

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}}), et la chapelle Saint-Hubert.

Il existait de nombreuses chapelles à Cerisy-la-Forêt, mais beaucoup ont été démolies pendant la Révolution comme la chapelle de l'Épine.

Dans les croyances populaires normandes, c’est aux carrefours que se retrouvent, pour célébrer leurs sabbats, diables et sorcières. C’est donc dans un désir de conjuration que le monde chrétien a multiplié aux carrefours les croix et les calvaires, on a donc érigé dans le bourg un calvaire.

Architecture civile

La commune de Cerisy-la-Forêt compte également un monument aux morts situé au cœur du cimetière, les lavoirs de Cantilly, du Pont-Tannerie, de la Joitière et du Pont-Claudel ainsi que plusieurs fontaines à eau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existe aussi plusieurs châteaux comme le château de la Boulaye (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)Modèle:Sfn connu pour avoir été le QG de Dwight Eisenhower pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en Modèle:Date-, mais aussi le château de la Couespellière ({{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}})Modèle:Sfn, le château de l'abbaye, le manoir de l'Elle, le manoir des Rocher (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la ferme fortifiée de la Hunaudière, du Castel et de Longré ainsi que de nombreuses bâtisses du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des moulins comme le moulin des Rondelles (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) où eut lieu le combat du moulin des Rondelles marqué par la perte de dix soldats américains<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le moulin d'Apechon.

Les halles

Autrefois à Cerisy se dressaient deux halles, la halle au grains et la halle au beurre, elles avaient un rôle important dans l’essor du commerce local. La Halle aux grains fut détruite lors des bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale.

Autres monuments

Fichier:Monument moulin des rondelles.JPG
Stèle du Moulin des Rondelles.

Monuments disparus

Les souterrains de l'abbaye

Comme pour les châteaux, les abbayes étaient pourvues de tout un réseau de souterrains. Leur fonction première à Cerisy était le collectage des eaux pluviales et usées, c'est-à-dire un système d'égout. En fonction secondaire, ils servaient à se cacher, à s'enfuir, à tenir au frais certaines denrées, voire des revenus qui pouvaient ainsi échapper à la perception réglementaire des abbés commendataires<ref name='abbaye' />.

Lieux culturels

Toutes les trois semaines l'association Omnibus organise des séances de cinéma dans la salle des fêtes. La commune dispose également d'une bibliothèque.

Fichier:Parc des Sculptures de Cerisy-La-Forêt.jpg
Parc des sculptures.

Patrimoine naturel

La commune de Cerisy-la-Forêt comprend de nombreux espaces naturels protégés, notamment la forêt qui est classée réserve naturelle et Natura 2000. La forêt est aussi classée en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique), tout comme la vallée de l'Elle<ref name="geoportail">Géoportail.</ref>.

Le Symposium des sculptures

Fichier:BEATA ROSTAS The Choosen One, France, Normandie, Cerisy La Foret, marble, 300x145x85cm.JPG
L'œuvre de la Hongroise Beata Rostas réalisée lors du Symposium de sculpture 2015.

Le symposium international de sculpture sur pierre est une manifestation artistique, organisée chaque année à Cerisy-la-Forêt.

Depuis sa première édition en 1999, le festival suscite l'intérêt du public qui vient chaque année plus nombreux. Des sculpteurs nationaux et internationaux y sont invités. Le symposium est le plus important de la région. En 2008, à l'occasion de son dixième anniversaire, ce sont Modèle:Nobr qui s'y sont produits réalisant trente-trois œuvres originales en granit, marbre et autres matériaux. Ce fut la rencontre la plus importante en Europe1. Les sculptures produites sont reparties sur différents sentiers de randonnées de la communauté de communes ou auprès des sponsors des rencontres.

La forêt

Modèle:Article détaillé

Fichier:Forêt domaniale de Cerisy-La-Forêt.jpg
Forêt domaniale.

La hêtraie de Cerisy-la-Forêt est composée de 15 % de prairies semi-naturelles humides, constituées de marais et de prairies mésophiles améliorées, 73 % de forêts caducifoliées et 12 % d'eaux douces intérieures (eaux stagnantes, eaux courantes)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On peut y apercevoir des cervidés tels que cerfs, chevreuils, mais également des sangliers, blaireaux, renards. Il est donc conseillé de faire très attention en promenade à ne pas perturber cette population mais aussi en voiture pour ne pas percuter un animal, les accidents n'étant pas rares<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les oiseaux et autres rapaces sont divers et variés en forêt de Cerisy. Les amphibiens et les insectes sont aussi une richesse de cette forêt et notamment le carabe doré à reflet cuivré (Chrysocarabus auronitens ssp cupreonitens) qui est une sous-espèce endémique de la forêt<ref name="nom" />,<ref name="resa" />. La forêt de Cerisy est composée à 75 % de hêtre, 12 % de chêne et 3 % de pin sylvestre. On trouve aussi de nombreuses autres espèces d'arbres telles que le bouleau, le châtaignier, l'aulne glutineux… des arbustes : le houx, le fragon (protégé en forêt de Cerisy), le noisetier… et de nombreuses fleurs : l'euphorbe des bois, la digitale pourpre, l'anémone des bois

La borne royale
Fichier:Borne royale forêt Cérisy.JPG
La borne royale.

On peut découvrir à Cerisy une borne royale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle gravée d'une fleur de Lys qui délimitait le domaine royal.

Cerisy-la-Forêt et la littérature

Le Roman de Renart fut composé de 1174 à 1250 par plusieurs auteurs, dont notamment Richard de Lison, un clerc qui raconte de manière romancée des faits d'intérêt local ayant pour décor la paroisse du Molay : Modèle:Citation bloc

Personnalités liées à la commune

La famille de Sallen

La maison de Sallen fut une famille de seigneurs, dont l'origine remonte à Thomas de Sallen, fondateur du château des Rochers à Cerisy-la-Forêt. Ils possédèrent les seigneuries de : seigneur de Monts-en-Bessin, de Silly, de la Haye-Piquenot, de la Saint Clérière, des Rochers, de Littry, de Bernières, Estry, la Quièze, Blagny et Baynes, près de Bayeux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

  • Maylis Baylé, « Cerisy-la-Forêt, abbatiale Saint-Vigor », in L'Architecture normande au Moyen Âge, t. 2. Édit. Corlet et Presses Universitaires de Caen, 1997.
  • Modèle:La Manche les 602 communes.
  • Albert Desile, « L'abbaye de Cerisy-la-Forêt libérée de ses entraves », La Manche Libre, 30 juin 1957.
  • J.-L. Dufresne, « Les comportements amoureux d'après les registres de l'Officialité de Cerisy-la-Forêt (Modèle:14e/Modèle:15e s.)», Bulletin philologique et historique, 1973.
  • Pierre Héliot, Cerisy-la-Forêt, Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1959
  • Modèle:601 communes de la Manche.
  • Modèle:Article.
  • Lucien Musset, « Cerisy-la-Forêt », in Normandie Romane, t.1 ; Éditions Zodiaque, La Pierre-qui-Vire, 1967.
  • Modèle:Ouvrage

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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