David Moncoutié

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Modèle:Infobox Cycliste

David Moncoutié est un coureur cycliste français né le Modèle:Date à Provins (Seine-et-Marne). Professionnel de 1997 à 2012 au sein de l'équipe Cofidis, il a notamment remporté deux étapes du Tour de France, en 2004 et 2005, quatre étapes du Tour d'Espagne en 2008, 2009, 2010 et 2011 et le classement de la montagne du Tour d'Espagne quatre fois consécutivement de 2008 à 2011. En seize ans de professionnalisme, il remporte 23 succès et participe à 17 grands tours.

Repères biographiques et carrière amateur

David Moncoutié grandit dans une famille passionnée de football et dans laquelle personne ne pratiquait de vélo<ref name="Procycling">Procycling, UK, mai 2004</ref>. Il découvre le cyclisme par le biais d'un ami, après avoir joué au football jusqu'à 16 ans. Il obtient son baccalauréat en biologie. Son père, sa mère et ses deux sœurs travaillaient dans un bureau de poste et il pensait y travailler aussi<ref name="velo2002">Vélo, France, septembre 2002, p 43</ref>. Son fils Mattéo pratique également le cyclisme et est champion du Rhône cadets en 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un jour, les amis de David Moncoutié lui ont suggéré de se joindre à eux pour un tour de vélo. Il raconte : Modèle:Citation Il remporte par la suite vingt-quatre victoires en catégorie Junior 2 alors qu'il est lycéen.

Il continue à jouer au football, mais il abandonne lorsqu'il reprend le cyclisme à 19 ans. Il rêve de gagner une étape de montagne du Tour de France après avoir vu le coureur colombien Luis Herrera rivaliser avec les coureurs européens dans les années 1980<ref name="Procycling" />,<ref name="velo2001" />. En 1995, il rejoint le GSC Blagnac.

Modèle:Citation

Avec cette équipe, il obtient plusieurs victoires dont les Modèle:3e et Modèle:4e du Tour d'Auvergne. Il est également troisième de la Ronde de l'Isard en Ariège<ref name="velo101 2019">Modèle:Lien web</ref>.

Carrière professionnelle

Ses débuts

Georges Gay, alors directeur sportif du club de Blagnac, parle de David Moncoutié au manager Cyrille Guimard, qui lui offre une place dans l'équipe Cofidis, une équipe française. Il la rejoint en 1997, date de la création de l'équipe. Il n'a depuis jamais quitté l'équipe. Il se souvient :

Modèle:Citation

David Moncoutié commence sa carrière professionnelle en 1997, dans l'équipe Cofidis. Dans un peloton où le dopage est généralisé, ses deux premières années sont difficiles avec au mieux une Modèle:18e sur le Tour de Romandie en 1998. Il pense alors quitter le cyclisme professionnel<ref>« David Moncoutié. La retraite de l’anti-Armsrtong », par F.Millet, article du magazine Le Cycle n°430, décembre 2012, p22</ref> lorsque survient l'affaire Festina, qui a selon lui bouleversé les habitudes de certaines équipes, surtout les équipes françaises qui ne tolèrent alors plus le dopage.

1999 : la révélation

Fichier:David Moncoutie Tour 2002.jpg
David Moncoutié lors du Tour de France 2002 (Mont Ventoux)

Il établit son premier podium en 1999 lors de la première étape du Tour méditerranéen au mont Faron, une montée qui lui a par la suite souvent porté chance. Peu de temps après, il se classe cinquième du Critérium international et deuxième de la seconde étape courue dans le Luberon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il remporte sa première victoire en 1999 durant le Critérium du Dauphiné libéré où il gagne l'étape arrivant à Passy Plaine-Joux<ref>Modèle:Lien web</ref>, quelque temps après l'arrestation de Frank Vandenbroucke par la police française, qui avait terni l'image de l'équipe Cofidis.

En 2002, après une victoire à la Clásica de Alcobendas en mai, il obtient son meilleur classement sur le Tour de France. Il se montre régulier en montagne et prend la treizième place du classement général à Paris. Il est révélé les années suivantes que parmi les douze coureurs qui l'ont devancé, seul le dixième Carlos Sastre n'a jamais été impliqué dans une affaire de dopage durant sa carrière<ref>«Je ne peux pas dire que j’ai fait 2e» : quand Moncoutié finissait 13e du Tour, derrière une armée de dopés</ref>. L'année suivante, il termine Modèle:43e du Tour de France.

2004-2005 : deux succès d'étape sur le Tour de France

Alors que Cofidis se trouve mêlée à une affaire de dopage en 2004, l'un des principaux protagonistes de cette dernière, Philippe Gaumont, écrit à propos de David Moncoutié qu'il fut chez Cofidis l'un des deux coureurs qui ne prenaient pas de produits dopants, avec Janek Tombak<ref>« J’ai passé sept années chez Cofidis et, durant tout ce temps, je n’ai côtoyé que deux coureurs qui ne prenaient pas de produits : l’Estonien Janek Tombak et, surtout, le Français David Moncoutié. », Philippe Gaumont, Prisonnier du dopage, Grasset, 2005.</ref>. Cofidis se retire de la compétition durant les premiers mois de l'année.

Le 15 juillet 2004, lors du Tour de France David Moncoutié conquiert l'un de ses principaux succès. Échappé en compagnie de Juan Antonio Flecha et Egoi Martínez, il attaque dans la dernière difficulté à neuf kilomètres de l'arrivée et franchit la ligne d'arrivée à Figeac en solitaire avec plus de deux minutes d'avance<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quelques jours plus tard, il se distingue par une neuvième place au contre-la-montre de l'Alpe d'Huez.

En 2005, il obtient des résultats prometteurs au printemps sur le Tour du Pays basque et sur le Tour de Catalogne. Il se montre encore brillant sur le Critérium du Dauphiné libéré 2005 où il tente d'attaquer au mont Ventoux et se lance à la poursuite de l'attaque de Santiago Botero dans le col de Joux Plane<ref>Modèle:Lien web</ref> avant de descendre à Morzine où il termine deuxième de l'avant-dernière étape. Cependant, il ne confirme pas au classement sur le Tour de France 2005, où il remporte toutefois en échappée l'étape de Digne-les-Bains le 14 juillet. Ébranlé par la vitesse sur la course, il raconte :

Modèle:Citation

2006-2007 : deux saisons gâchées par les blessures

De 2006 à 2007, il enchaîne les blessures. Une chute sur le Critérium international 2006 provoque la rupture d'un tendon rotulien et l'oblige à utiliser des béquilles pendant six mois<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frenchman hangs up his wheels after 16 years at Cofidis</ref>. Il subit une autre déconvenue en mai 2007 sur le Tour de Romandie où il se fracture le col du fémur gauche<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'un des moments les plus difficiles de sa carrière.

2008-2011 : des déceptions sur le Tour de France mais quatre maillots à pois sur la Vuelta

[[Fichier:David Moncoutié - Vuelta 2008 8e etappe.JPG|thumb|right|Lors de la [[8e étape du Tour d'Espagne 2008|Modèle:8e]] du Tour d'Espagne 2008]] En 2008, Il retrouve le chemin de la victoire lors de la huitième étape du Tour d'Espagne, au Pla de Beret, à l'issue d'une longue échappée dans l'étape majeure des Pyrénées. Il termine meilleur grimpeur de cette Vuelta et huitième au classement général, ce qui représente son meilleur classement sur un grand tour.

En 2009, il remporte une belle victoire au Mont-Faron sur le Tour méditerranéen et à Saint-François-Longchamp sur le Dauphiné libéré. Il participe au Tour en visant le maillot à pois, mais ne remplit pas cet objectif<ref>Modèle:Lien web</ref>. Moncoutié se signale ensuite au Tour d'Espagne en remportant en solitaire la treizième étape à la station de Sierra Nevada. Quelques jours avant durant ce même Tour d'Espagne, il avait échoué de peu pour la victoire d'étape à l'Alto de Aitana, rattrapé et dépassé dans l'ultime kilomètre par Damiano Cunego. Il gagne pour la deuxième année le classement de la montagne de la Vuelta.

Après avoir hésité, il décide de continuer sa carrière de coureur professionnel en 2010. En avril, il termine troisième du Tour de Turquie derrière Giovanni Visconti et Tejay van Garderen<ref>Modèle:Lien web</ref>. En mai, il court pour la première fois le Tour d'Italie. N'y luttant pas pour une place au classement général, il est cependant à l'attaque dès que la route s'élève. En juin, aligné sur la Route du Sud, il prend la tête du classement général à la suite de sa victoire lors de la deuxième étape b, un contre-la-montre en montagne jusqu'à la station de Peyragudes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte la victoire finale le lendemain, la dernière étape n'apportant pas de modification au classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la suite de cette victoire, il déclare ne plus vouloir participer au Tour de France, privilégiant le Tour d'Espagne : Modèle:Citation Il regrette ensuite cette déclaration et envisage de participer à la Grande Boucle en 2011<ref name="Vuelta 2010"/> : Modèle:Citation

En préparation de la Vuelta, il termine troisième du Tour de l'Ain avec une deuxième place lors de la dernière étape<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de cette Vuelta, il est au départ avec l'objectif de remporter pour la troisième fois de suite le classement du meilleur grimpeur et égaler ainsi des coureurs comme Julio Jiménez<ref name="Vuelta 2010">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Vuelta"/>. Il remporte tout d'abord en solitaire la huitième étape<ref>Modèle:Lien web</ref> puis termine ensuite quatrième de la neuvième étape et endosse alors le maillot à pois de meilleur grimpeur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il conserve ce maillot jusqu'au bout, le remportant ainsi pour la troisième année consécutive<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:David Moncoutié dans le col d'Aspect.jpg
David Moncoutié lors du Tour de France 2011

Il commence sa saison 2011 par une victoire au sommet du Mont Faron lors du Tour méditerranéen<ref>Moncoutié fait coup double sur eurosport.fr</ref>,<ref name="Irrésistible Moncoutié">Modèle:Article</ref>. Il s'adjuge également le classement général de la course et signe ainsi sa troisième victoire sur une course par étapes après la Clásica de Alcobendas 2002 et la Route du Sud 2010. Il s'agit de sa troisième victoire au sommet du Mont Faron après celles acquises en 2003 et 2009<ref name="Irrésistible Moncoutié"/>. Sur le Tour de France 2011, il est échappé dans l'étape entre Pau et Lourdes. Il fait alors partie d'une échappée qui se disloque dans l'ascension du col d'Aubisque. David Moncoutié se lance à la poursuite de Jérémy Roy, qui passe le col en tête. Mais Thor Hushovd, qui avait attaqué plus tôt, le rattrape dans la descente. Plus bas, Moncoutié, qui se sait battu au sprint face au coureur norvégien, refuse de relayer. Du coup, Thor Hushovd le lâche et ne laisse aucune chance à Jérémy Roy à Lourdes, David Moncoutié échouant pour sa part à la seconde place<ref>Modèle:Lien web</ref>. Peu à son avantage dans les Alpes, il tente vainement de protéger le maillot blanc de son coéquipier Rein Taaramäe lors de la [[19e étape du Tour de France 2011|Modèle:19e]] en roulant à son service pour revenir sur la tête de course dans la longue descente du col du Lautaret mais ne peut empêcher Pierre Rolland, victorieux à l'Alpe d'Huez, de s'emparer du classement du meilleur jeune. Il remporte par la suite le Tour de l'Ain, auquel il avait pris part pour préparer le Tour d'Espagne.

Moncoutié prend le départ du Tour d'Espagne avec l'objectif de remporter une étape et le classement de la montagne pour la quatrième année consécutive<ref name=Equipe1>Modèle:Article</ref>. Sur la [[11e étape du Tour d'Espagne 2011|Modèle:11e]], qui compte quatre ascensions, il s'échappe dès le début de l'étape, puis distance ses compagnons d'échappée à huit kilomètres du sommet de la Manzaneda pour l'emporter avec plus d'une minute d'avance sur Beñat Intxausti. À l'issue de cette étape, il occupe la deuxième place du classement de la montagne, à un point de Matteo Montaguti, et annonce qu'il poursuit sa carrière pour une année<ref name=Equipe1/>,<ref name="cyclismactu">Modèle:Lien web</ref>. Il remporte par la suite pour la quatrième fois le classement de la montagne. Il est le premier coureur à y arriver sur quatre éditions consécutives<ref>Le record de victoires est détenu par José Luis Laguía avec cinq victoires mais sur six éditions (1981, 1982, 1983, 1985, 1986)</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il annonce sa fin de saison à l'issue de la Vuelta<ref name="cyclismactu"/>.

2012 : fin de carrière

Pour 2012, il déclare ne pas vouloir participer au Tour de France et se focaliser sur le Tour d'Espagne<ref name="cyclismactu"/>.

Aligné finalement sur le Tour de France 2012 sur demande de son sponsor<ref name="interview TdF 2012">Modèle:Lien web</ref>, Moncoutié, alors Modèle:73e du classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>, chute dans la descente du col du Grand Cucheron alors qu'il tentait de revenir sur des coureurs échappés au cours de la douzième étape et est contraint à l'abandon<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="interview TdF 2012"/>, son premier sur un grand tour<ref name="interview TdF 2012"/>. De retour sur le Tour de l'Ain, cette course lui sert de préparation au Tour d'Espagne où il a comme objectif de remporter pour la cinquième fois consécutive le classement de la montagne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ne jouant pas le classement général, il figure en Modèle:145e et n'a aucun point au classement du meilleur grimpeur au début de la quatorzième étape, la première de haute montagne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Figurant dans l'échappée du jour, il marque 9 points mais est battu par l'Australien Simon Clarke, qui avec 18 points inscrits dans l'étape, pointe en tête de ce classement annexe avec 34 points<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il met un terme à sa carrière à l'issue de cette Vuelta, qu'il termine Modèle:109e au classement général et dixième au classement de la montagne. Un hommage lui est rendu lors de la dernière étape à Madrid<ref name="velo101 2019"/>, en compagnie d'un autre retraité, l'Allemand Grischa Niermann.

David Moncoutié dans le peloton

Il est connu comme une personne humble, et beaucoup ont comparé sa mentalité à celle d'un cycliste de loisirs, heureux de rouler sur son vélo. Dans le passé, il a été critiqué pour son manque d'agressivité et de puissance. D'une manière générale, il n'apprécie pas le froid, ni la pluie et prend peu de risques dans les virages ou les descentes<ref name="vdn 2016">Modèle:Lien web</ref>. Fait rare dans le cyclisme professionnel, il a besoin de descendre de son vélo pour mettre un imperméable en course<ref name="Procycling" />,<ref name="velo2002" />,<ref name="velo2001" />. Au sein du peloton, il est la plupart du temps dans les dernières positions, car il déteste frotter avec les autres coureurs<ref>Moncoutié: "Ma course fétiche" sur eurosport.fr</ref>. Selon Rein Taaramäe, qui est son équipier pendant plusieurs saisons, Moncoutié ne se place à l'avant du peloton que quand il ambitionne de disputer la victoire. Le coureur estonien considère que cette façon de courir lui a permis de limiter les risques de chutes et de pouvoir optimiser sa durée de carrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est reconnu comme un coureur propre<ref name="velo2002" />,<ref name="vdn 2016"/>. François Migraine, le président du groupe Cofidis, a déclaré : Modèle:Citation Il est l'un des rares coureurs de son équipe à ne pas être concerné par l'Affaire Cofidis en 2004. Malgré l'affaire, l'équipe reste présente dans le peloton professionnel. Le lien entre sa victoire sur le Tour de France 2004 et le maintien de l'équipe dans le peloton est fait<ref name="vdn 2016"/>. Éric Boyer, directeur sportif de la formation de 2005 à 2012, déclare en 2010 que c'est grâce à Moncoutié : Modèle:Citation Dans un entretien avec Paris Match juste avant sa mort, Philippe Gaumont affirme de Moncoutié que « s’il n’y avait pas le dopage, il pourrait gagner le Tour ». Il raconte également que les dirigeants de Cofidis, qui juraient après l'affaire Cofidis que « des Moncoutié, il en faudrait dix dans chaque équipe », se moquaient bien de Moncoutié à l'époque, qu’ils auraient bien aimé « lui faire passer la vitesse supérieure »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Moncoutié déclare lors d'une interview parue avant le Tour de France 2003 : Modèle:Citation<ref>L'Équipe, France, 2 juillet 2003</ref>

Éric Boyer voit David Moncoutié comme Modèle:Citation<ref>L'Équipe, France, 27 juillet 2005</ref>. Le caractère de Moncoutié l'amène à refuser une augmentation de salaire de la part de son équipe qu'il ne se sent pas capable d'assumer<ref name="le point 22/07/15"/>,<ref name="vdn 2016"/>.

Entraînement

Pour tester sa forme physique, David Moncoutié se chronométrait sur les huit kilomètres de l'ascension du col de la Luère (Modèle:Unité) dans les monts du Lyonnais, où il détient un record de Modèle:Heure<ref>« David Moncoutié. La retraite de l’anti-Armstrong », par F.Millet, article du magazine Le Cycle Modèle:N°, décembre 2012, Modèle:P..</ref>.

Après-carrière

Une fois sa carrière professionnelle achevée, Moncoutié souhaite rester dans le milieu du cyclisme mais pas en tant que directeur sportif<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il devient consultant sportif. En février 2013, il devient chroniqueur sur le site internet cyclismactu.net<ref>Modèle:Lien web</ref>. En août 2013, à l'occasion du Tour d'Espagne, il devient consultant pour la version française de la chaîne de télévision Eurosport<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toujours présent dans le milieu cycliste, Moncoutié participe en 2013 à l'expédition « Tour de fête », participant ainsi à chaque étape du Tour de France la veille de la course professionnelle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors du Tour de France 2015, il travaille pour la marque Vittel et parcourt avec des cyclistes de clubs amateurs les derniers kilomètres de 13 des 21 étapes de cette édition<ref name="le point 22/07/15">Modèle:Lien web</ref>. Il est parrain de la Vélotoise, une cyclosportive qui se déroule chaque année à Figeac<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il continue de pratiquer le cyclisme via le bikepacking à partir de 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hommage

En 2009 s'est formé à Amiens un groupe de punkrock nommé « Les Poulidoors » dont les compositions traitent toutes de vélo et du Tour de France. Une chanson hommage à David Moncoutié, Tout Puissant Moncoutié<ref>Modèle:Lien web</ref>, est parue en 2011 sur leur EP 1re Étape.

Palmarès

Palmarès amateur

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Modèle:Col-fin

Palmarès professionnel

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Modèle:Col-fin

Résultats sur les grands tours

Tour de France

11 participations

Tour d'Italie

1 participation

Tour d'Espagne

5 participations

Classements mondiaux

Modèle:Classements mondiaux UCI/En-tête Modèle:Classements mondiaux UCI/Années Modèle:Classements mondiaux UCI/Ligne/17 Modèle:Classements mondiaux UCI/Ligne/17 Modèle:Classements mondiaux UCI/Ligne/17 Modèle:Classements mondiaux UCI/Ligne/17 Modèle:Classements mondiaux UCI/Ligne/17 Modèle:Classements mondiaux UCI/Fin

Légende : nc = non classé

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets

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