Erik Zabel

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cycliste

Erik Zabel est un coureur cycliste allemand né le Modèle:Date à Berlin-Est en Allemagne de l'Est.

Professionnel de 1992 à 2008, il est l'un des meilleurs sprinters des années 1990 et 2000.

Il a également brillé dans les classiques, gagnant quatre fois Milan-San Remo, trois fois Paris-Tours, ainsi que l'Amstel Gold Race et la HEW Cyclassics. Sa régularité sur ce type d'épreuves lui a permis de remporter la Coupe du monde de cyclisme 2000 et d'être no 1 mondial en 2001 et 2002.

Il a acquis l'essentiel de son palmarès au sein de l'équipe Deutsche Telekom, devenue T-Mobile en 2004. Il prend sa retraite à l'issue de la saison 2008. Son père Detlef fut un très bon coureur amateur et son fils Rick est professionnel depuis 2012.

Le 28 juillet 2013, il reconnait dans une interview à un quotidien allemand avoir eu recours au dopage à l'EPO de 1996 à 2003, puis par transfusions sanguines de 2003 à 2004<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Biographie

Jeunesse et carrière amateur

Dans la famille Zabel, le père

Erik Zabel naît et grandit à Berlin-Est. Le futur champion appartient à une famille où la passion du vélo se transmet de père en fils. Son père Detlef Zabel<ref>Les renseignements sur Detlef Zabel proviennent de deux sources éditées en République démocratique allemande :
- le cahier annuel Friedensfahrt, dans sa parution de l'année 1956 (IX. Friedensfahrt) présente les coureurs est-allemands ayant participé à la Course de la Paix les années précédentes.
-en 1965 le journal Neues Deutschland publie un cahier supplémentaire, Täves Friedensfahrt Lexikon, où en 40 pages le champion Gustav-Adolf Schur livre ses impressions de coureur, tout juste "retraité", sur ses anciens équipiers et ses adversaires sportifs.</ref> n'est pas un obscur coureur de second plan. Âgé de 23 ans en 1955, Detlef Zabel, dont le métier est officiellement "assistant à Radio-Berlin", est sélectionné pour faire partie de l'équipe de la RDA participant à la Modèle:8e Course de la Paix. Il termine l'épreuve à la neuvième place du classement individuel. Surtout il a participé à la première victoire de Gustav-Adolf Schur dans la course des trois capitales. Dix ans plus tard, celui-ci évoque son équipier de façon élogieuse : Lors de ma première victoire d'étape, à Leipzig c'est sur son injonction de "me placer dans sa roue arrière" que j'obtiens de triompher au sprint.

Issu des écoles du cyclisme de la RDA

Comme de nombreux coureurs<ref>Jan Ullrich, Steffen Wesemann, Jens Heppner, Jens Voigt, etc.</ref> qui s'illustrent dans le cyclisme allemand après la réunifiction des deux Allemagne de 1990, Erik Zabel doit sa formation de coureur cycliste à la rigoureuse école est-allemande. Ses qualités de sprinter, il les acquiert sans doute dans la pratique du cyclisme sur piste, où il obtient sa première notoriété. Encore junior, en 1989, il obtient avec son club, le TSC Berlin, la médaille de bronze au Championnat de RDA de poursuite par équipes<ref>Palmarès du championnat sur [1].</ref>. Sur route, l'année suivante il obtient le dernier titre de champion de la République démocratique allemande qui soit mis en compétition : le 2 septembre 1990, il remporte à Guben le championnat de RDA du critérium<ref>Cf. l'annuaire Velo 91, résultats amateurs en RDA, page 271.</ref>. Quatre jours plus tard, il est à Roubaix au départ du Modèle:28e Tour de la Communauté européenne. Il est sélectionné dans l'équipe de la RDA. L'équipe<ref>Cf. le site Mémoire du cyclisme, qui détaille les résultats de chaque édition du Tour de l'Avenir. Voir aussi le Guide historique du Tour de l'Avenir 2009, page 164, qui décline les participtions d'Erik Zabel à cette course. L'équipe est-allemande de l'année 1990 est formée, suivant les numéros de dossards, de :
Uwe Berndt (abandon), Uwe Preissler (Modèle:67e), Erik Zabel (Modèle:53e), Mike Weissmann (Modèle:30e), Uwe Peschel (Modèle:68e), Steffen Rein(abandon).</ref> comprend un coureur, dont le parcours est alors similaire, Uwe Peschel, fils d'un illustre coureur de la Course de la Paix. Pour lors, aucun ne brille particulièrement. Le meilleur classement aux étapes est pour Erik Zabel, une quinzième place, à Coblence. Il termine Modèle:53e au classement final. Rien ne pointe dans cet anonymat, du futur sprinter du Tour de France.
Le 3 octobre 1990 la RDA cesse d'exister. Erik Zabel s'inscrit au club "Olympia de Dortmund"<ref>Article "Erik Zabel, grosse Karriere in Ullrichs Schatten" ("grande carrière dans l'ombre de Jan Ullrich"), pages 414-415, dans l'ouvrage de Ralf Schröder, Lexikon Radsport, Verlag die Werkstatt, 2005, Göttingen.</ref> dans l'ancienne partie ouest de l'Allemagne. Au cours de l'année 1991, champion régional en Rhénanie du Nord-Westphalie, deuxième du championnat d'Allemagne il trouve place dans l'équipe d'Allemagne réunifiée pour les championnats du monde (amateurs)<ref>À Suttgart, il termine Modèle:36e de l'épreuve en ligne. </ref>. En 1992, à son tour, il participe à la Course de la Paix. Il s'y classe Modèle:11e et y remporte… le maillot vert de meilleur sprinter. Il remporte une étape dans plusieurs courses auxquelles il participe. Viennent les Jeux olympiques. À Barcelone, Erik Zabel participe au sein de l'équipe d'Allemagne à la course en ligne. Il échoue dans la quête d'une médaille : trois coureurs détachés se disputent celles-ci. Mais il remporte le sprint du peloton pour la quatrième place<ref>Résultats de la course en ligne des Jeux de Barcelone : [2]</ref> Il possède une certaine notoriété qui lui ouvre l'accès à une équipe professionnelle.

1992 : première saison professionnelle chez Union-Frondenberg

Fichier:Erik ZABEL.jpg
Erik Zabel lors du Paris-Tours 2002

Après ces bons résultats chez les amateurs, il passe professionnel en 1992 avec l'équipe allemande Union-Frondenberg.

1993-2005 : T-Mobile

1993

Modèle:... En 1993, il intègre la Telekom devenue T-Mobile en 2004.

1994 : Paris-Tours, première victoire sur une classique

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1995 : Premières victoires sur un grand tour

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1996 : Premier maillot vert du Tour de France

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1997 : Victoire sur Milan-San Remo, maillot vert du Tour de France

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1998 : Champion d'Allemagne

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1999

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2000 : Vainqueur de la Coupe du Monde

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2001 : Numéro 1 du classement UCI

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2002 : Classement par point du Tour d'Espagne

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2003

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2004

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2005

Modèle:... En 2005, il est écarté de l'équipe T-Mobile participant au Tour de France au nom d'une stratégie visant à jouer la carte de Jan Ullrich, candidat malheureux à la victoire finale, il décide alors de quitter la T-Mobile pour rejoindre la nouvelle équipe Milram en compagnie de l'Italien Alessandro Petacchi.

2006-2008 : Milram

2006

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2007

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2008 : dernière saison

Le Modèle:Date, il annonce, en marge des championnat du monde de Varèse, qu'il met un terme à sa carrière à l'âge de 38 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 3 octobre, il dispute son ultime course chez lui, en Allemagne, le Münsterland Giro, laquelle il termine deuxième, derrière André Greipel. La semaine suivante, il signe ses adieux définitifs au peloton lors de Paris-Tours, course qui l'avait révélé, et termine septième.

Style et place dans le peloton

Très compétitif et très rapide lors des sprints, Erik Zabel est une légende du cyclisme, très réputé pour son professionnalisme, il est considéré comme l'un des meilleurs sprinters de la fin des années 1990 et remporte six fois le maillot vert du Tour de France. Il compte de très nombreuses victoires à son palmarès. Son principal coéquipier dans les sprints a souvent été son ami Rolf Aldag, futur manageur sportif de la T-Mobile en 2007.

En 2006, Zabel a collectionné des places d'honneur. 10 fois deuxième et 15 fois troisième. À l'âge de 36 ans, il a terminé deuxième du championnats du monde à Salzbourg derrière Paolo Bettini. Il a obtenu trois succès dont deux victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne.

Dopage

Au printemps 1994, Zabel est positif au clostébol (un stéroïde anabolisant). Il explique avoir utilisé une pommade contre les plaies douloureuses et que celle-ci contenait de la cortisone, bien que cela ne soit pas indiqué sur l'emballage. En conséquence, il n'est pas suspendu, mais il doit payer une amende de 3 000 francs suisses et perd 50 points UCI<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dopingfälle im Radsport 1990 - 1999 / cycling doping cases 1990 - 1999</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Zabel gepakt op gebruik dope, Limburgsch Dagblad, 10/08/1994</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anabolika, Kokain, Tod, Spiegel, 27/07/2006</ref>.

Le 24 mai 2007, à la suite des aveux d'anciens coureurs cyclistes de l'équipe Deutsche Telekom, il avoue à la presse s'être dopé à l'EPO lors de la première semaine du Tour de France en 1996, mais avoir "arrêté après une semaine de prise à cause des effets secondaires"<ref>Au tour de Zabel et Aldag, La Libre Belgique, Modèle:Date.</ref>. Il fait cette confession lors d’une conférence de presse avec son ancien coéquipier puis directeur sportif de l'équipe Columbia, Rolf Aldag. Zabel est devenu le premier cycliste encore actif à avoir reconnu avoir utilisé l'EPO lors du Tour en 1996.

L'aveu de Zabel est venu, contrairement à Aldag, à ce moment-là comme une grande surprise pour la plupart et il a été clairement marqué lors de la conférence de presse. Les larmes aux yeux, il a déploré ce qu'il avait fait et expliqué qu'il s'était arrêté après une semaine en raison d'effets secondaires et de la peur de "ne pas se réveiller le lendemain matin". Zabel n'est pas suspendu car le délai de prescription de huit ans est passé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}

Am Anfang der Aufklärung</ref>. En raison de ses aveux, il est longtemps incertain de participer aux mondiaux 2007, mais il peut finalement participer et termine à la Modèle:17e place. En juillet 2007, il est privé de sa victoire au classement par points sur le Tour de France 1996 par les dirigeants du Tour pour dopage<ref>Tour to strip Zabel of 1996 green jersey</ref>. Cependant, quelques années plus tard, il récupère sa victoire, car ses aveux ont eu lieu après le délai de prescription<ref>Zabel und Riis weiter in Siegerlisten</ref>. Ces confessions ont contribué au fait que Bjarne Riis a également reconnu son utilisation de l'EPO quelques jours plus tard.

Le 24 juillet 2013, le Sénat français publie un rapport affirmant qu'un certain nombre de participants au Tour de France en 1998 ont utilisé de l'EPO. En 1998, il n’existait aucun test de dopage pouvant révéler l’utilisation de l'EPO, mais en 2004, l'Agence française antidopage effectue des tests sur de vieux échantillons à partir de 1998. Ces tests sont réalisés pour des raisons de recherche et ne répondent pas aux exigences de forme. Ils ne peuvent donc pas être utilisés comme preuve dans une affaire de dopage. Ainsi, les résultats n'ont été publiés qu'après avoir été inclus dans un rapport sur le dopage commandé par le Sénat français en 2013. Il est notifié que Zabel avait passé plusieurs tests qui avaient abouti à des tests positifs à l'EPO. Zabel a déclaré qu'il examinerait le rapport et procéderait à un auto-examen avant de se prononcer.

Le 28 juillet 2013, le journal allemand Süddeutsche Zeitung publie un extrait d'une interview de Zabel faisant état d'un dopage important de 1996 à 2003<ref>"Meine Schuld wird mich immer begleiten"</ref>. Il déclare qu'en 1996, il avait fait un choix conscient et indépendant de commencer à se doper. Dans les premières années, il utilisa beaucoup d'EPO , mais comme il devenait plus facile de révéler son utilisation, il commença également à utiliser le dopage sanguin. Au cours de sa période de dopage, il a également utilisé de la cortisone, mais il n'a jamais eu de plan de dopage structuré et ne s'est donc pas considéré comme un "super-dopé"<ref>Zabel: Nobody forced me to take EPO</ref>. Cet usage intensif de drogue est contraire à ce que Zabel avait déclaré en 2007. Comme motif du mensonge de 2007, Zabel déclare: "Je voulais avant tout garder ma vie, ma vie de rêve en tant que cycliste, ce que j’aimais tellement, ce sport, les voyages. Cet égoïsme tout simplement plus fort." Une admission de dopage généralisé en 2007 aurait rendu très difficile pour Zabel de poursuivre sa carrière de coureur, mais il déclare avoir réalisé le jour même que c'était une erreur de dire qu'il n'avait été dopé qu'une semaine<ref>«Zabel: „Niemand hat mich gezwungen, EPO zu nehmen"». Radsport news. 28.7.2013</ref>.

Après carrière

Il travaille depuis pour Canyon, célèbre marque de vélo en Allemagne. À partir de 2009, il est le conseiller personnel de Mark Cavendish chez HTC-Columbia (États-Unis). En 2011, il intègre le comité d'organisation de la Vattenfall Cyclassics en tant que directeur sportif, pour en devenir le directeur plus tard<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'équipe HTC-High Road disparait à la fin de l'année 2011. Erik Zabel intègre alors l'encadrement de l'équipe russe Katusha, dont Hans-Michael Holczer devient le manager<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Le 23 juillet 2013, le journal Le Monde annonce que les travaux d'une commission d'enquête sénatoriale sur l'efficacité contre le dopage révèlent que des analyses réalisées en 2004 mettent en évidence la présence d'EPO dans l'urine d'Erik Zabel lors du Tour de France 1998<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 28 juillet 2013, dans un entretien au Süddeutsche Zeitung, il avoue s'être dopé entre 1996 et 2004<ref>Modèle:Article</ref>. À la suite de ces aveux, l'équipe Katusha met fin à ses fonctions au sein de l'équipe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Zabel démissionne de ses fonctions de directeur sportif de la Vattenfall Cyclassics et de membre du conseil de l'UCI chargé du sport professionnel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Palmarès sur route

Palmarès amateur

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Modèle:Col-2

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Palmarès professionnel

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Par course

Championnats

Courses d'un jour

Courses par étapes

Places d'honneur

Principales classiques et championnats du monde

Le tableau suivant présente les résultats d'Erik Zabel lors des classiques de l'ancienne Coupe du monde et de l'UCI World Tour (ex-ProTour), ainsi qu'aux championnats du monde.

Année Milan-
San Remo
Gand-Wevelgem Tour des Flandres Paris-Roubaix Amstel Gold Race Liège-
Bastogne-Liège
HEW/Vattenfall Cyclassics Paris-Tours Championnats du monde
1993 Modèle:94e - Modèle:59e - - - Modèle:49e -
1994 Modèle:16e Modèle:36e Modèle:22e - - - - Vainqueur -
1995 - Modèle:8e Modèle:69e Modèle:44e - - - Modèle:25e -
1996 Modèle:39e Modèle:11e Modèle:20e Modèle:36e Modèle:38e - - Modèle:91e -
1997 Vainqueur Modèle:93e Modèle:36e Modèle:41e Modèle:62e - - - -
1998 Vainqueur Modèle:6e Modèle:43e - Modèle:39e - Modèle:22e - -
1999 Modèle:2e Modèle:23e Modèle:22e Modèle:29e Modèle:13e - Modèle:9e - -
2000 Vainqueur Modèle:41e Modèle:4e Modèle:3e Vainqueur Modèle:39e Modèle:4e Modèle:11e -
2001 Vainqueur Modèle:9e Modèle:53e - - - Vainqueur Modèle:3e Modèle:5e
2002 Modèle:70e Modèle:8e Modèle:10e Modèle:26e Modèle:9e - Modèle:77e Modèle:3e Modèle:3e
2003 Modèle:6e - Modèle:43e Modèle:15e Modèle:15e - Modèle:6e Vainqueur Modèle:11e
2004 Modèle:2e - - - Modèle:16e Modèle:81e Modèle:7e - Modèle:2e
2005 Modèle:14e Modèle:9e Modèle:4e - Modèle:49e - Modèle:15e Vainqueur Modèle:29e
2006 Modèle:21e Modèle:41e Modèle:11e Modèle:12e - - Modèle:2e - Modèle:2e
2007 Modèle:6e - - - Modèle:58e - Modèle:5e Modèle:11e Modèle:18e
2008 Modèle:17e Modèle:4e - - Modèle:23e - - Modèle:7e Modèle:29e

Résultats sur les grand tours

Fichier:Erik Zabel 2005.jpg
Erik Zabel (2005)

Tour de France

14 participations

Tour d'Italie

2 participations

Tour d'Espagne

9 participations

Classements mondiaux

Modèle:Classements mondiaux UCI/En-tête Modèle:Classements mondiaux UCI/Années Modèle:Classements mondiaux UCI/Ligne/15 Modèle:Classements mondiaux UCI/Ligne/15 Modèle:Classements mondiaux UCI/Ligne/15 Modèle:Classements mondiaux UCI/Fin

Palmarès sur piste

Modèle:Colonnes

Distinctions

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail