Koenigshoffen

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Modèle:Infobox Quartier Koenigshoffen Modèle:MSAPI (écrit Königshofen en allemand<ref> « Du boulevard à la ruelle. Les noms de rues de la Ville de Strasbourg », p.14, février 2018. Conseil de l'Europe Lien web: Du boulevard à la ruelle Les noms de rues de la Ville de Strasbourg</ref>, est un quartier de Strasbourg datant du temps des Romains.

Administrativement, il forme un quartier à part entière<ref>Carte des 15 quartiers administratifs de Strasbourg.</ref>.

Localisation

Koenigshoffen se situe à l'ouest de Strasbourg. Le quartier est délimité :

Toponymie

Königshofen ou « la cour du roi » en allemand, devenue Koenigshoffen après sa francisation.

Histoire

Fichier:Stèle-Legio II Augusta-Strasbourg.jpg
Stèle funéraire d'un légionnaire de la Legio II Augusta (début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), trouvée à Koenigshoffen

Dès le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le duc Adalbert d'Alsace, frère de sainte Odile et fondateur de l’abbaye Saint-Étienne y bâtit une villa royale qui donnera à la banlieue entière avec ses fermes le nom de Koenigshoffen. Il s'est édifié le long d'une voie romaine reliant Argentoratum (Strasbourg) à Tres Tabernae (Saverne), aujourd'hui Route des Romains (Roemerschtross). Vestiges d'un sanctuaire de Mithra, bas-relief représentant le dieu syrien Jupiter Dolichenus (particulièrement vénéré par les militaires), stèles funéraires, etc. Koenigshoffen n'a pas encore livré tous ses trésors archéologiques. Jacques Twinger de Koenigshoffen y naquit.

En 1351, après avoir été propriété royale sous les rois Francs, elle revient à la ville de Strasbourg. Détruit en 1392, le village n'est reconstruit que quatre siècles plus tard<ref>Modèle:Article</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle s'y implantent des « dynasties » de brasseurs : Prieur, Freysz, Gruber etc. qui ont perduré jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

C'est également dans ce quartier qu'était implantée la première gare de Strasbourg aujourd'hui démolie.

Morphologie du quartier

Fichier:Strasbourg-Eglise Saint-Paul de Koenigshoffen (3).jpg
L’église Saint-Paul de Koenigshoffen.

Koenigshoffen se compose de plusieurs secteurs. Koenigshoffen-est et Koenigshoffen-ouest sont toujours différenciés car leur histoire et réputation n'est guère la même. On estime qu'en 2010 la population du quartier s'élevait à Modèle:Nombre.

L'est du faubourg reste le cœur historique du quartier, où se concentrent des services publics comme la mairie de quartier et la Poste. Le consulat honoraire de la Norvège se trouvait également dans cette partie. On compte des bâtiments historiques et une paroisse dans la rue Lothaire, près de l'arrêt de bus "Schnockeloch", et des anciennes maisons alsaciennes à colombages. Ce secteur est aussi composé de quartiers tels que le secteur de la Herrade, l'allée des comtes, la Geroldseck, la Charmille, la cité du réseau et les petites fermes, tout cela formant le grand ensemble du secteur est.

La partie ouest du quartier est composée de commerces moyennement grands, de la cité du Hohberg, constituée essentiellement de logements sociaux, et d'habitats collectifs résidentiels. Koenigshoffen-ouest est limitrophe avec le quartier des Poteries.

Pour des raisons historiques, de nombreuses rues de Koenigshoffen portent des noms ayant une corrélation avec le monde des Romains. Ainsi, on peut trouver la route des Romains, la rue Trajan, la rue Constantin, etc.

Transports

Fichier:Terminus tram F route des Romains 20221117 DSC04530.jpg
terminus du tram F, sur la route des Romains, arrêt "Comtes", correspondance avec le bus 4 de la CTS.

Le quartier est desservi par les lignes de bus 4/4a, 29, 50 et N3.

Depuis le 29 août 2020, Koenigshoffen est également desservi par la ligne F du tramway<ref>Extension du tram à Koenigshoffen, consulté le 22/02/2018</ref>,<ref>Les contours du tram F vers Koenigshoffen se dévoilent, consulté le 22/02/2018</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique de la ville

Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) viennent remplacer les zones urbaines sensibles (ZUS)<ref>https://www.strasbourg.eu/lnouveau-programme-renouvellement-urbain-2015-2025 consulté le 17/11/2022</ref>,<ref>https://sig.ville.gouv.fr/Cartographie/QP067004 consulté le 17/11/2022</ref>.

En 2014, deux parties de Koenigshoffen sont considérées comme étant des quartiers prioritaires de la ville, à savoir la cité du Hohberg, et Koenigshoffen-Est. Ces deux périmètres sont concernés par le dispositif de la politique de la ville, définie par la loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, dans le but de revaloriser les quartiers populaires et défavorisés de la ville.

Lieux et monuments

Koenigshoffen abrite plusieurs constructions distinguées par les monuments historiques. Quatre d'entre eux se trouvent dans la rue de la Tour.


Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Karl Braun, Geschichte von Königshofen bei Strassburg : Festschrift zur Grundsteinlegung der evangelischen Kirche in Königshofen am 15. Oktober 1911, Karl F. Trübner, Strasbourg, 1911, 104 p.
  • Belghanem, Le monument aux morts de Koenigshoffen, Éditions du Terral, Paris, 1994, 70 p.
  • Patrick Bogner (phot.) et Jean-Yves Loude (texte), Le voyage des femmes : itinéraires de 19 femmes de Koenigshoffen, Éditions du Haut-Lieu-JS Koenigshoffen, Strasbourg, 1995, 67 p. Modèle:ISBN
  • Caisse de crédit mutuel de Koenigshoffen, Strasbourg Koenigshoffen : un faubourg historique, Éd. Coprur, Strasbourg, 2002, 416 p. Modèle:ISBN
  • Louis Ludes, Cronenbourg, Koenigshoffen, Montagne Verte vers 1900, Verger, Illkirch, 1991, 91 p. Modèle:ISBN (collec. « La carte postale, support historique », animée par Freddy Sarg)
  • L. Merck, Notice sur une statuette de Mercure découverte à Koenigshoffen, Berger-Levrault, Strasbourg, 1866, 10 p. (extrait des Procès-verbaux de la Société pour la conservation des monuments historiques, Modèle:Date-)
  • L. Merck, Notice sur deux autels votifs découverts à Koenigshoffen, Berger-Levrault, Strasbourg, 1867, 10 p. (extrait des Procès-verbaux de la Société pour la conservation des monuments historiques, Modèle:Date-)
  • Félix Ribeyre, La bière. La maison Gruber et Reeb de Koenigshoffen, Le Havre, 1868
  • Théodore Rieger, Gilbert Bronner, Léon Daul et Louis Ludes, « Koenigshoffen » in Les faubourgs de Strasbourg : de la Belle Époque aux Années Folles, G4J, 2003, 214 p. Modèle:ISBN
  • Julien Turgan, Les grandes usines, Brasserie Gruber à Koenigshoffen près Strasbourg (Alsace), Librairie des Dictionnaires, Paris, 1888, 47 p.
  • Modèle:Ouvrage

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail