Fleury (Manche)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Fleury est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

La commune est en Bocage normand, aux confins de l'Avranchin, du pays de Coutances et du pays saint-lois. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie classe la quasi-totalité de la commune dans la partie sud de la « Manche centrale », caractérisée par un bocage fermé au faible relief<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le nord et l'ouest du territoire bordent l'unité des gorges de la Haute-Sienne et du Thar, « paysage de gorges encaissées »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son bourg est à Modèle:Unité à l'ouest de Villedieu-les-Poêles, à Modèle:Unité au sud-est de Gavray et à Modèle:Unité au nord-est de La Haye-Pesnel<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.

Le territoire et son bourg sont traversés par la route départementale no 924 (ancienne route nationale 24bis) menant à Villedieu-les-Poêles à l'est à Granville à l'ouest. La Modèle:Nobr s'y raccorde à l'est et permet de rejoindre Gavray au nord. La Modèle:Nobr croise la Modèle:Nobr dans le bourg et mène vers La Lande-d'Airou et Ruffigny au sud. La Modèle:Nobr en part au nord du bourg vers La Bloutière au nord-est. L'échangeur 37 de l'A84 occupe une partie importante de l'est du territoire et permet un accès direct vers Caen et Rennes. La Modèle:Nobr s’intègre à un de ses accès et permet de rejoindre Le Mesnil-Garnier vers le nord-ouest. D'autres départementales mineures parcourent le territoire communal permettant l'accès aux communes environnantes.

Fleury est dans le bassin de la Sienne. La départementale 33 sépare le territoire entre son bassin direct et celui de son affluent l'Airou. Ce dernier occupe la plus grande partie, au sud-ouest, drainée par la Hébarbe à l'ouest et surtout la Douquette Modèle:Incise et trois de ses affluents. Les eaux du nord et de l'est sont collectées par la Bérence, la Davière et deux autres courts affluents du fleuve côtier.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe au nord-ouest, entre les lieux-dits la Vespellière et la Tondière. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Douquette du territoire, au sud-ouest. La commune est bocagère.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulouvray-Boisbenâtre », sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Fleury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, une agglomération intra-départementale regroupant trois communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,1 %), terres arables (21,5 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Florée en 1169, Florie en 1186, Flourie vers 1280, Floury en 1407<ref>Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 452.</ref>.

Le toponyme serait issu de l'anthroponyme roman Fleurus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le gentilé est Fleurions.

Histoire

Dans le cadre du chantier de construction de l'autoroute A84, les fouilles archéologiques ont mis au jour à la Jouennière (ou Joignière) un site carolingien, et confirmer une occupation ininterrompue du site depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La fouille a permis de définir une frontière architecturale entre le Massif Armoricain et les plaines normandes, à l'est du bassin de Villedieu-les-PoêlesModèle:Sfn.

Politique et administration

Fichier:Fleury - Mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Fleury a compté jusqu'à Modèle:Unité en 1831.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}) en pierre avec une haute tour à la place d'un transept et un avant-poche gothique. Richard de Fleury, vivant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, donne l'église et ses droits à Guillaume Tholomé, évêque d'AvranchesModèle:Sfn. Un peu partout, les pierres sont assemblées selon une disposition appelée en « feuilles de fougère » ou « arête-de-poisson » (opus spicatum)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Voûtes du chœur aux blochets sculptés et voûte lambrissé de la nef.

L'église abrite des fonts baptismaux anciens (Modèle:S mini-) et actuels (Modèle:S mini-), une Vierge de Pitié (Modèle:S mini-), une verrière (Modèle:S mini-) de Mazuet et une statuette en pierre (Modèle:S mini-) découverte en 1952, et des pierres tombales 1753 et 1779 servant de pavage.
  • Fontaine et oratoire Notre-Dame-de-la-Jaunisse (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Une légende a été construite autour de la dévotion d'une épouse envers Notre-Dame en l'église paroissiale de Villedieu, dévotion à laquelle fut attribuée la guérison de son mari, médecin à Villedieu, atteint d'une jaunisse tenace dans les années 1880. Il fut raconté que la guérison était due aux vertus d'une fontaine située sur la commune de Fleury et à une apparition sous la forme d'une statuette de la Vierge à proximité. Notre-Dame de la Jaunisse est aujourd'hui invoquée pour les maladies du foie, et un manuscrit y invite le pèlerin à prier et faire dire une messe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Croix de cimetière du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Croix de chemin dite Croix Messire Thomas.
  • Puits, près de la mairie.
  • Fontaine Notre-Dame de la Jaunisse, lieu de pèlerinage.

Activité et manifestations

Sports

Fleury Sports fait évoluer une équipe de football en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

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Modèle:Palette Modèle:Portail