Gatteville-le-Phare

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Modèle:Infobox Commune de France

Gatteville-le-Phare, ou Gatteville-Phare, (Gatteville jusqu'en 1947), est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

La commune est située sur la pointe de Barfleur, partie nord-est du Cotentin. Menacée par l'urbanisation, l'agriculture et le tourisme, la pointe est un site classé depuis 2003, sur Modèle:Nobr, à cheval entre Gatteville-le-Phare et Vicq-sur-Mer (ancienne commune de Gouberville).

La commune partage également avec Vicq-sur-Mer (ancienne commune de Gouberville) et Neville-sur-Mer la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de l'étang de Gattemare, protégé de la mer par un mince cordon dunaire, dont les Modèle:Nobr ont été acquis par le Conservatoire du littoral entre 1983 et 2006. Son territoire accueille aussi en partie une autre ZNIEFF, le marais littoral de Barfleur, sur Modèle:Nobr.

Modèle:Communes limitrophes

Le phare de Gatteville est situé très exactement aux antipodes des îles Antipodes, en Nouvelle-Zélande, nommées ainsi par les Anglais parce qu'elles sont la terre émergée la plus proche des antipodes de Londres.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gatteville-le-Phare est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,6 %), prairies (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (4,5 %), zones humides intérieures (2,6 %), zones humides côtières (2,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Gatevilla au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="De Beaurepaire">François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 120.</ref>.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». Il est précédé d’un anthroponyme selon le cas général. Ce nom de lieu n'est connu que par des formes anciennes à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Gatte- représenterait le nom de personne d'origine germanique Gatto, d'où le sens global de « domaine rural de Gatto »<ref name="De Beaurepaire"/>,<ref name="Lepelley">René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, 132b.</ref>,<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 954, n° 17133.</ref>. Ce même Gatto a donné son nom à l'étang de Gattemare, ce qui forme une paire toponymique avec un microtoponyme en -mare comme on en rencontre beaucoup en Normandie orientale mais peu dans la Manche, par exemple : Illeville / Illemare ; Hondouville / Hondemare ; Bretteville / Brettemare, etc.

Le nom officiel de la commune a été modifié en 1947 pour inclure la référence au phare de Gatteville, construit en 1834 sur sa côte, qui signale la pointe de Barfleur.

Le gentilé est Gattevillais.

Microtoponymie

  • Le raz de Barfleur a pour formes anciennes Ras de Cate en 1120 et Cataras en 1149Modèle:Sfn, où Cata- Cate- représentent peut-être ce même nom Gatto ou Káti, anthroponyme vieux norrois que l'on rencontre dans les Catteville de Normandie Modèle:Cf. Catteville (Manche, Catevilla vers 1095). Il existe également un nom de personne scandinave Gaddi (vieux danois Gadde)<ref>Gaddi sur le site de Nordic Names (lire en ligne).</ref>.
  • Roville, lieu-dit de Gatteville, est attesté sous la forme Rouvilla en 1196<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Néhou, hameau de Gatteville, dont le nom d'origine gaélique Niall adopté sous une forme très proche Njáll dans la société des Vikings norvégiens, et particulièrement en Islande où une saga, la Niáls Saga consacrée à un personnage portant ce nom, et que l'on retrouve en Nord-Cotentin sous la forme Néhou attesté par au moins dans sept noms de lieux : Néhou, Saint-Jacques-de-Néhou, Le quartier du Néhou, lieu-dit d'Auvers, La Néhourie, lieu-dit de Huberville, Néhourie, lieu-dit de Canville-la-Rocque et dans le nom de la commune de Néville<ref>Modèle:Article.</ref>.

Histoire

Préhistoire et antiquité

Sur la commune on a découvert des rognons de silex témoin d'une occupation ancienne par l'hommeModèle:Sfn, notamment à la plage et l'anse du Fligard, entre le port de Roubary et le phare, où le gisement préhistorique est rongé par la mer. Des outils néolithiques et des tessons gallo-romains ont été découvert dans les champs de la Houguette, hameau à l'ouest du bourg. À la Pointe de Crabec, on trouve les traces d'un cimetière mérovingien et la découverte d'une boucle de ceinture et d'un scramasaxe. Quant à la chapelle des marins, elle remplace un édifice plus ancien, autour duquel a été fouillé au nord de l'édifice un cimetière du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.

Moyen Âge

La présence de deux sanctuaires sur la paroisse, l'un voué à la Vierge, chapelle Notre-Dame, et l'autre à saint Pierre pourrait laisser supposer, selon un schéma que l'on retrouve à l'abbaye de Jumièges, à une fondation monastique créée par saint Romphaire à Gatteville au Moyen Âge, ou à l'expansion démographique due à la proximité du port de Barfleur qui aurait entrainé à l'abandon de la première église pour la construction d'une église plus vaste, placée sous le vocable de saint Pierre Modèle:Sfn.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jean, seigneur de Gatteville prit part à la première croisade (1066-1099), ainsi que Geoffroy à la troisième avec Philippe Auguste et Richard Cœur de LionModèle:Sfn.

C'est au large de la commune, que se brisa la Blanche-Nef (1120), dans le courant de Cataras ou ras de Cate, c'est-à-dire aujourd'hui le raz de BarfleurModèle:Note, causant la mort de la famille d'Modèle:Noble et d'une partie de la noblesse normande.

Époque moderne

Le Modèle:Date- Jacques-François-Léonor Goyon de Matignon (1689-1751), seigneur de Gatteville par alliance, vend, pour la somme de Modèle:Unité, la terre de Gatteville à messire Jean-Baptiste Hook, ancien capitaine au régiment de Fitz James, cavalerie irlandaise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque contemporaine

Gabriel du Mesnildot, qui avait émigré, reprit possession de ses biens et dut affronter, à propos de l'étang de Gattemare, un procès contres les communes de Gouberville, Gatteville et Tocqueville, qui ne se terminera qu'en 1842Modèle:Sfn.

C'est sur le rocher de Quillebœuf que le Modèle:Date-, eut lieu le naufrage de la Luna, un trois mâts américain, et dont la population de l'anse du Crabec, alertées par les cris et les hurlements assista à la disparition des naufragés. Sur les Modèle:Nobr à bord, seulement deux furent sauvées. Dans le cimetière communal on peut voit la pierre tombale d'une des victimesModèle:Sfn, et une colonne tombale près de la chapelle des Marins.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints<ref name="of-maire2014"/>.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

On trouve sur la commune la présence de champs de choux qui rappellent l'importance des cultures légumières dans le Val de Saire et dont la douceur du climat fait de Gatteville, à l'extrémité du Val de Saire, un endroit propice aux cultures maraîchèresModèle:Sfn.

Lieux et monuments

Le sémaphore, construit en 1774 sur les bases d'un ancien phare, haut de Modèle:Nobr, et remplacé par un nouveau phare construit à seulement quelques mètres de 1829 à 1835, avec Modèle:Unité de granit. Le phare de Gatteville<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, est le deuxième phare le plus haut (Modèle:Nobr) de France après le phare de l'Île Vierge. Les guides amusent le public en disant qu'il possède Modèle:Nobr (une par jour de l'année), Modèle:Nobr (une par semaine) et Modèle:Nobr (un par mois) alors qu'il ne compte que Modèle:Nobr<ref>Le phare de Gatteville, Direction départementale de l'Équipement de la Manche, 1997.</ref>.

L'ancienne ligne de chemin de fer de Cherbourg à Barfleur, le « Tue-Vaques » passait à la gare de Gatteville aujourd'hui désaffectée, située au sud-ouest du bourg au lieu-dit la gare.

Le hameau de Denneville, situé au sud-ouest du bourg était traversé par l'ancienne route royale Cherbourg-Barfleur et qui a été remplacée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la route actuelle, plus rectiligne. On y trouve la présence de trois manoirs, probablement construits par les HennotModèle:Sfn.

Plusieurs bâtiments sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques :

  • la chapelle des Marins (chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours ou de Bonne-Espérance) des {{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> avec son autel en bois (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) classé au titre objet<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref> ;

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), avec deux tours dont une romane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, chœur du Modèle:S mini-, façade de 1760 et au-dessus du portail inscriptions et armoiries, clés en sautoir. Elle abrite, classé au titre objet, une statue de saint Martin<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>, un tabernacle sculpté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>, et une représentation de la Trinité du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref> ;

Le manoir d'Imbranville ({{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}) se situe également sur le territoire communal. Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remanié en 1718 par l'adjonction d'une aile en retour, le manoir est occupé par l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale puis racheté par la ville d'Équeurdreville en 1953 pour le transformer en centre de vacances.

La ferme-manoir des Tourelles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'ouvre par une belle porterie, avec une grande arche légèrement surbaissée et en arc en plein cintre pour la porte piétonne, accolée à une tour ronde aveugle et doté d'un montoir<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Quant au manoir de Durécu, il n'en subsiste que quelques vestiges perdues dans les broussailles.

On trouve également le manoir de l'Épine ou maison de Denneville des {{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}, ainsi qu'à la sortie sud-est du bourg, en direction de Barfleur, l'ancien manoir, siège de la seigneurie de Gatteville, et d'un premier château dont il ne reste aucune trace, et encore le manoir de Néhou avec une entrée double et de belles souches de cheminée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La petite mairie, proche de la chapelle des marins, quant à elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle tout comme la plupart des maisons du bourgModèle:Sfn.

L'ancien moulin à vent de CrabecModèle:Note, au sud-est du bourg, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et aurait été détruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les Anglais qui l'auraient incendié lors de la bataille de la Hougue. Sa tour ronde, sauvegardée, aurait été peinte en blanc afin de servir d'amer pour les marins. Son toit et ses ailes ont été restitués au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.

Le carrefour à chevaux situé après le hameau de Néhou sur la route vers Barfleur, et qui coupait jadis un simple sentier permettant de se rendre à Montfarville est enveloppé d'une légende, rappelant une singulière bataille que rapporta l'abbé Charles Birette en 1932 dans Le Val de Saire illustréModèle:Sfn.

Les hameaux d'Imbranville et de Rauville arborent de nombreuses maisons anciennes des {{#switch: XIX

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}}

}} : fermes anciennes, maison bourgeoises et quelques manoirsModèle:Sfn dont le manoir de Rauville. Celui-ci daté du {{#switch: et

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}}, remanié aux {{#switch: XIX

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et restauré depuis, a sa façade arrière percée par quatre baies chanfreinées, dont une qui arbore une disposition assez rare. L'avant-corps, plus élevé à l'origine, abrite un escalier droit. et conserve une embrasure pour arquebuseModèle:Sfn. Le manoir d'Imbranville date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a été remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa façade nord, orienté vers le ruisseau Complières, arbore une tourelle qui fait partie des modifications récentes. En face du manoir se dresse un bâtiment dont la structure remonte au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa façade est percé de petites fenêtres chanfreinées du Modèle:S mini- qui ont été bouchées lors de modifications au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et cachées sous un enduit et depuis dégagées. La date de 1567 inscrite sur la façade correspond à la date de construction de l'édifice et celle de 1760 aux modifications dans les ouverturesModèle:Sfn.

Le port de Roubary, qu'on atteint par la petite route qui mène au phare, est constitué d'une courte jetée protégeant une petite anse qui a servit pour le transport du granite et sert aujourd'hui d'abri à quelques petits bateauxModèle:Sfn.

Au nord du village, près de la mer, et de nos jours dans une propriété privée, se dresse la batterie de Gatteville, construite par les Allemands à partir de 1942<ref>Modèle:Lien web.</ref> sous la référence STP 152. Elle se compose de quatre casemates équipées de canons d'origine française K420 de Modèle:Unité d'une portée de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avec un poste de direction de tir en arrière de la positionModèle:Sfn.

Pour mémoire

Le manoir, avec à proximité une source, au sud-est de Gatteville, serait à l'emplacement de l'ancien Quillebeuf face aux rochers en mer du même nomModèle:Sfn.

La paroisse abritait également un prieuré possession du chapitre cathédrale de CoutancesModèle:Sfn.

Site Natura 2000

Le littoral nord de la commune jusqu'au phare fait partie du site d'importance communautaire Caps et marais arrière-littoraux de la pointe de Barfleur au cap Lévi proposé au réseau Natura 2000, en raison de la diversité spécifique des habitats naturels (dunes, marais, étangs littoraux, falaises, rochers, galets, landes…)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'étang de Gattemare dans lequel s'ébattent poules d'eau, foulques et canards sauvages, abrite notamment une espèce protégée, le choux marin. Gilles de Gouberville notait déjà au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la richesse de l'étang en oiseaux. Les tiges de ses roseaux une fois coupées, servaient pour les couvertures des maisons à toit de chaumeModèle:Sfn.

Activité et manifestations

Modèle:…

Personnalités liées à la commune

  • Guillaume de Campserveur (Modèle:Mort vers1464), seigneur de Brucan (Le Mesnil-au-Val), de Garancière à Digosville, de Digosville, de Gatteville, capitaine du château de Cherbourg en 1410Modèle:Sfn.
  • Charles-Félix Morice de la Rue (1800-1880), ingénieur des Ponts et Chaussées, constructeur des phares de Gatteville et Goury, du port de Saint-Vaast et des grandes routes du CotentinModèle:Sfn, décédé dans son château de Garancière à Digosville.
  • Gustave Jurczyszyn, résistant originaire de Gatteville, arrêté puis battu par la police de Cherbourg le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant d'être livré à la Gestapo. Cette arrestation aura des conséquences tragiques : on découvrira que ce Français est membre d'un réseau et une quarantaine de personnes seront arrêtées, certains déportées. Dix ne reviendront jamais. Gustave Jurczyszyn est fusillé le Modèle:Date- à Saint-Lô<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les policiers de Cherbourg et de Rouen, coupables de cette tragédie, n'ont jamais été inquiétés. On en tirera un livre, L'Affaire Jurczyszyn, publié en 2009.

Gatteville dans les arts et la culture

Au cinéma

Dans la peinture

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Communes de la Communauté d'agglomération du Cotentin Modèle:Portail