Glatigny (Manche)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Glatigny est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Haye<ref name="creation">Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.

Géographie

Modèle:Communes limitrophes

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Glatigneio vers 1170, de Glatinneio fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de Glategnio en 1217<ref>François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986. p. 123.</ref> et Glategneyum sans date.

Il s'agit d'un toponyme formé avec le suffixe gallo-roman -(I)ACU ou -IN-IACU, autrement noté -(i)-acum. Le premier élément est généralement expliqué par un anthroponyme par les spécialistes. Ce type toponymique est extrêmement répandu dans le nord de la France (par exemple, on compte près de 40 lieux portant ce nom en Normandie. On note aussi des variantes comme Glatiney (Eure), Glatigné (Mayenne), jusqu'au sud ouest comme en témoigne Glatignat (Haute-Vienne), etc.). La forme initiale de ce type toponymique devait être *GLATTINIACU.

Xavier Delamarre citant François Falc'hun envisage une explication par le gaulois *Glasso-tanno, chêne vert (cf. vieux cornique glastannen)<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 288.</ref>. On retrouve une explication analogue chez Albert Dauzat et Charles Rostaing qui envisagent un nom de personne gaulois Glastinus sur *glas-to « vert » aussi suivi du suffixe (-i)-acum<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968. p. 322.</ref>.

François de Beaurepaire propose un composé de ce même suffixe (-i)-acum, précédé du nom de personne germanique *Glattinus, hypocoristique de l'anthroponyme *Glatto, postulé par le nom de personne germanique dérivé Glatoldus, cité par Marie-Thérèse Morlet et le toponyme Glatens, suivi du suffixe germanique -ing(-os)<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing qui proposent *Glatto dans ce cas précis également in Op. cit. p. 322.</ref>. En outre, certains noms en (-i)-acum sont basés sur un anthroponyme germanique, surtout dans le domaine de la langue d'oïl, ainsi trouve-t-on Botto / Bottinus dans Modèle:Page h', Brekko / Brekkinus dans Brécquigny ou Iso / Isinus dans Modèle:Page h'<ref>François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986.</ref>.

Les explications de X. Delamarre et A. Dauzat, phonétiquement possibles, se heurtent à une double difficulté : l'absence d'attestation d’un [s] (c'est-à-dire *Glasteniacum). En effet, aucune des formes anciennes pour les différents Glatigny ne témoigne de la présence de cette consonne. En outre, les formations de ce type sont plutôt typiques du domaine d'oïl, ainsi, la signification d'« endroit où poussent des chênes verts » ne correspond pas à la zone de diffusion de cette essence qui ne croît (croissait) pas au-delà du sud de la région parisienne.

L'argumentation de F. de Beaurepaire n'est guère plus solide : il est peu probable qu'un anthroponyme germanique, non attesté, ne se retrouve qu'en composition avec le suffixe (-i)-acum dans un type toponymique par ailleurs fréquent.

Par contre, Michel Roblin y a vu un ancien radical *glat(t)- « collant »<ref>Michel Roblin, Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise), éd. A. et J. Picard, Paris, 1951; thèse soutenue à l’Université de Paris, p. 115.</ref>, dont on peut retrouver de nombreux dérivés attestés dans l'aire d'extension du toponyme Glatigny et ses variantes : ainsi, une terre compacte est dite glatte ou glette en Indre-et-Loire et dans le sud-est de l'Orne<ref>Marie-Rose Simoni-Aurembou, Atlas Linguistique de l’Île-de-France et de l’Orléanais, CNRS, Paris, vol. I, 1973, carte n° 17.</ref>; dans une zone plus large encore, ce terme ou l'une de ses variantes (glat, glarde…) désigne une « terre durcie », une « terre collante ». La forme glette est aussi attestée dans l'Eure en tant que substantif pour désigner une substance cartilagineuse, gluante et grasse, semblable à de la gélatine. Plus au sud (Vendée, Vienne, Centre), le terme glas, glat (féminin glatte) prend le sens de « (pain) non levé, compact »<ref>Walther von Wartburg, puis Jean-Pierre Chambon, Französisches etymologisches Wörterbuch, Bâle, 1928-..., t. IV, p. 157a et 830a, s.v. glĭttus.</ref>,<ref>Wikimanche Glatigny.</ref>.

Michel Roblin propose donc pour *GLATTINIACU, un « lieu caractérisé par une terre collante ou durcie ». La racine *glatt- remonterait au bas-latin *glatidus (d'où le gallo-roman *GLATTU), dérivé du substantif glatia « glaise »<ref>Michel Roblin, Op. cit.</ref>,<ref>Cette analyse est reprise et développée dans Dominique Fournier, La variation microtoponymique en Normandie, Étude microtoponymique de l’interfluve défini par les vallées de la Dives et le la Vie, thèse de Doctorat en Sciences du Langage, Université Paris XIII, 1990, p. 134, § 60.</ref>.

Le gentilé est Glatignais.

Histoire

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse relevait de l'honneur de La Haye<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Robert des Moutiers et Guillaume de Glatigny (Modèle:Fl.) qui se partageaient l'église en donnèrent le patronage à l'abbaye de LessayModèle:Sfn,Modèle:Note

En 1660, Glatigny était l'une des onze églises du « Colloque du Cotentin », réunion des sites huguenots. Les Meslin, seigneurs de Glatigny avaient établi le culte protestant dans la chapelle de leur manoirModèle:Sfn. Louis Meslin (1640-1699), seigneur de Glatigny fidèle huguenot, vit, à la révocation de l'Édit de Nantes, quatre de ses enfants lui être enlevés et placés en couvent. Son fils, Jean-Louis (Modèle:Né en1673) émigra à Jersey en 1699 et ses biens furent saisis.

En 1784, c'est le marquis de Campigny qui était seigneur de GlatignyModèle:Sfn.

En Modèle:Date-, le maire du village fut condamné en correctionnel à Coutances pour avoir bourré les urnes aux élections d'Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le village est libéré le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints<ref name="of-municipales2014"/>.

Démographie

Modèle:Introduction population d'article de commune de France Glatigny a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1841.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

  • Église Saint-Pierre ({{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}). L'église, très remaniée, a conservé des fragments anciens dont un arc en ogive aiguë reposant sur des chapiteaux sculptés de décors floraux, ainsi qu'un bas-relief représentant le miracle de saint Hubert<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle abrite un maître-autel (Modèle:S mini-), un bas-relief le Miracle de Saint-Hubert (Modèle:S mini-), une plaque commémorative (Modèle:S mini-), un tableau La Donation du Rosaire à sainte Catherine (Modèle:S mini-), une verrière (Modèle:S mini-) de Maurice Bordereau.

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}). Rénové, il a été aménagé en gîtes et site de réception. Sa chapelle a servi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de prêche protestantModèle:Sfn.

  • Stèle en hommage des libérateurs américains.
  • Massif dunaire (« mielles »), intégré au site d'importance communautaire du littoral ouest du Cotentin de Saint-Germain-sur-Ay au Rozel proposé dans le cadre de Natura 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

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Références

Altitudes, coordonnées, superficie : IGN<ref>Modèle:Lien web (archive Wikiwix).</ref>.

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