Christopher Nolan

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Christopher Nolan (prononcé en anglais américain : Modèle:MSAPI), né le Modèle:Date de naissance à Westminster (Londres), est un réalisateur, scénariste, producteur et monteur britannico-américain.

Ses films ont rapporté plus de 5 milliards de dollars dans le monde et ont obtenu onze Oscars sur trente-six nominations. Lauréat de nombreux prix et distinctions, il a été nommé pour cinq Oscars, cinq British Academy Film Awards et six Golden Globes. En 2015, Time le désigne comme l'une des cent personnes les plus influentes dans le monde, tandis qu'en 2019, il est nommé à l'ordre de l'Empire britannique par la reine Élisabeth II pour services rendus aux arts cinématographiques.

Né et élevé à Londres, Nolan développe un intérêt pour le cinéma dès son plus jeune âge. Après avoir étudié la littérature anglaise à l'University College de Londres, il fait ses débuts dans le cinéma avec Following (1998). Nolan acquiert une reconnaissance internationale avec son deuxième film, Memento (2000), pour lequel il est nommé à l'Oscar du meilleur scénario original. Il passe du cinéma indépendant au cinéma de studio avec Insomnia (2002) et rencontre un nouveau succès critique et commercial avec la trilogie Dark Knight (2005-2012), Le Prestige (2006) et Inception (2010), qui reçoit huit nominations aux Oscars, notamment pour le meilleur film et le meilleur scénario original. Suivent Interstellar (2014), Dunkerque (2017) et Tenet (2020). Pour Dunkerque, il obtient une nomination aux Oscars pour le prix du meilleur film et sa première nomination pour le prix du meilleur réalisateur.

Nourrie de préoccupations philosophiques, sociologiques ou éthiques, son œuvre explore la moralité humaine, la construction du temps et la malléabilité de la mémoire et de l'identité personnelle. Elle se singularise par la présence d'éléments métafictifs, de changements temporels, de perspectives solipsistes, de narrations non linéaires, d'effets spéciaux pratiques, de formats larges et de relations analogues entre le langage visuel et les éléments narratifs. Il coécrit plusieurs de ses films avec son frère Jonathan et dirige la société de production Syncopy Films avec sa femme Emma Thomas.

Biographie

Jeunesse et formation

Christopher Edward Nolan naît à Westminster, à Londres, et grandit à Highgate<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, d’un père britannique, Brendan James Nolan, publicitaire qui travaille comme directeur artistiqueModèle:Sfn, et d’une mère américaine, Christina (née Jensen), qui travaille successivement comme hôtesse de l'air puis comme professeur d'anglaisModèle:Sfn,<ref name="Shone">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Feinberg">Modèle:Lien web.</ref>. De ce fait, il possède les nationalités britannique et américaine. L'enfance de Nolan est partagée entre Londres et Evanston, dans l'Illinois, ville d’origine de sa mère<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Boucher">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a un frère aîné, Matthew<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et un frère cadet, Jonathan, qui travaille également dans le domaine du cinéma<ref name="Lawrence">Modèle:Lien web.</ref>. Il est élevé dans la religion catholique<ref>Modèle:Lien web.</ref> bien qu'il se définisse lui-même comme étant agnostique.

En grandissant, Nolan est particulièrement influencé par le travail de Ridley Scott et par les films de science-fiction 2001, l'Odyssée de l'espace (Modèle:Langue, 1968) et Star Wars (1977)Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il commence à faire des films à l'âge de sept ans, empruntant la caméra Super 8 de son père et filmant des figurines<ref name="Timberg">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont un hommage à Star Wars en stop motion intitulé Modèle:Langue. Il fait jouer son frère Jonathan et construit des décors à partir Modèle:CitationModèle:Sfn. Son oncle, qui travaille à la NASA sur le système de guidage des fusées Apollo, lui envoie la vidéo d'un lancement de fusée, avec laquelle Nolan s'amuse à faire des montages : Modèle:Citation, dira plus tard Nolan<ref name="Shone" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Dès l'âge de onze ans, il aspire à devenir un cinéaste professionnel<ref name="Lawrence" />. Entre 1981 et 1983, Nolan s'inscrit à Barrow Hills, une école préparatoire catholique de Weybridge, dans le Surrey, dirigée par des prêtres joséphitesModèle:Sfn. À l'adolescence, Nolan commence à réaliser des films avec Adrien et Roko Belic. Nolan et Roko coréalisent le surréaliste court-métrage Tarantella (1989), un film surréaliste tourné en Modèle:Unité diffusé sur Modèle:Langue, une vitrine indépendante spécialisée dans les films et la vidéo appartenant à la chaîne Public Broadcasting ServiceModèle:Note,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Photographie d'une sculpture située dans une gallerie d'art.
La Flaxman Gallery de la University College of London est utilisée par Nolan pour une scène dans Inception (2010).

Élève du Modèle:Langue, une école privée à Hertford Heath dans le Hertfordshire, Nolan étudie ensuite la littérature anglaise au University College de Londres (UCL). Renonçant à une formation cinématographique traditionnelle, il poursuit Modèle:CitationModèle:Sfn. Il choisit l'UCL spécifiquement pour ses installations de production de films, qui comprend une salle de montage Steenbeck et des caméras Modèle:Unité<ref name="Tempest">Modèle:Lien web.</ref>. Nolan est président de l'Modèle:Langue<ref name="Tempest" /> et il projette avec Emma Thomas, sa future épouse et productrice, des films en Modèle:Unité durant l'année scolaire ; ils utilisent l'argent récolté pour produire des films en Modèle:Unité pendant leurs vacances d'été<ref name="British Cinematographer">Modèle:Lien archive.</ref>.

Carrière

Débuts remarqués (1993-2003)

Après l'obtention de son diplôme en 1993, Nolan commence à travailler comme lecteur de scénario, caméraman et réalisateur de vidéos d'entreprises et de films industriels<ref name="Feinberg" />,<ref name="Tempest" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1995, il commence à travailler sur le court-métrage Modèle:Langue (1995), filmé sur un week-end en noir et blanc et avec des moyens limités et une équipe réduiteModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Financé par Nolan et tourné avec l'équipement de la société, le court-métrage est projeté au Festival du Film de Cambridge en 1996 et est considéré comme l'un des meilleurs courts-métrages de l'UCL<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Il réalise un troisième court-métrage, Doodlebug (1997), l'histoire d'un homme chassant un insecte avec une chaussure, pour finalement découvrir que c'est une miniature de lui-mêmeModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan et Thomas tentent pour la première fois de réaliser un long-métrage au milieu des années 90 avec un projet intitulé Modèle:Langue, qui finit par être abandonné<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À cette période de sa carrière, Nolan n'a quasiment aucune chance de faire voir le jour à ses projets cinématographiques : il appelle cette période Modèle:Citation.

Il critique plus tard le manque d'investissements dans le cinéma en Grande-Bretagne et le manque d'ouverture d'esprit des investisseurs : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1998, Nolan réalise son premier long-métrage, Following, le suiveur (Modèle:Langue), qu'il écrit, réalise, photographie et monte. Le film raconte l'histoire d'un jeune romancier en panne d'inspiration (Jeremy Theobald) qui, pour pallier son manque d'imagination, suit des inconnus, choisis au hasard, dans les rues de Londres. Ne parvenant pas à garder ses distances, il est progressivement aspiré dans un milieu criminel. Le film est inspiré de l'expérience de Nolan à Londres, où son appartement a été cambriolé : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Coproduit avec Emma Thomas et Jeremy Theobald<ref>Modèle:Lien archive.</ref>, Following est réalisé pour un budget très modeste de Modèle:Unité sterling<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref name="Ressner">Modèle:Lien web.</ref>. La plupart des acteurs et de l'équipe sont des amis du réalisateur et le tournage se déroule sur plusieurs week-ends, au cours d'une année<ref name="Ressner" />. Pour économiser la pellicule, chaque scène dans le film est préalablement répétée de façon intensive afin de ne faire qu'une ou deux prises pour le montage finalModèle:Sfn,<ref name="Tobias">Modèle:Lien web.</ref>. Following remporte de nombreuses récompenses<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:awards|awards|reference}} {{#if:Awards for Following|Awards for Following|Modèle:Titre sans précision}} sur l’Modèle:Lang.</ref> et est plutôt bien reçu par la critique. Le New Yorker affirme que Following Modèle:Citation<ref name="Timberg" />. Le Modèle:Date-, le film sort en DVD et Blu-ray et intègre la Criterion Collection<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Citation bloc

Le succès de Following permet à Nolan de réaliser un projet plus ambitieux, Memento (2000). C'est son frère Jonathan qui lui soumet l'histoire d'un homme atteint d'une amnésie antérograde, qui utilise des notes et des tatouages pour traquer l'assassin de sa femme. Jonathan utilise cette histoire dans une nouvelle intitulée Memento Mori (2001), tandis que son frère en développe un scénario dont l'histoire est racontée à l'envers. Aaron Ryder, un cadre de chez Newmarket Films, déclare que c'est Modèle:CitationModèle:Sfn. Le film est doté d'un budget de Modèle:Unité de dollars, avec Guy Pearce et Carrie-Anne Moss dans les rôles principauxModèle:Sfn. Memento est diffusé pour la première fois en Modèle:Date- au Festival international du film de Venise et est acclamé par la critiqueModèle:Sfn.

Joe Morgenstern écrit dans sa critique du Wall Street Journal : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Basil Smith, dans le livre The Philosophy of Neo-Noir, dessine une comparaison avec l'Essai sur l'entendement humain de John Locke, qui fait valoir que nos souvenirs conscients constituent notre identité, un thème que Nolan explore dans le film<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le film, qui totalise près de Modèle:Unité de dollars de recettes mondiales, est un succès au box-office<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Memento reçoit un certain nombre de distinctions, notamment des nominations aux Oscars et aux Golden Globes au prix du meilleur scénario, mais aussi deux récompenses aux Independent Spirit Award pour les prix de la meilleure réalisation et du meilleur scénario, ainsi qu'une nomination à la Directors Guild of America<ref name="Nolan awards">Modèle:Lien archive.</ref>. Memento est considéré par de nombreux critiques comme l'un des meilleurs films des années 2000<ref name="Dietz">Modèle:Lien web.</ref>. En 2017, le film est sélectionné par la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis pour être conservé au National Film Registry, jugé « culturellement, historiquement ou esthétiquement important »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie d'un homme avec des lunettes habillé en costume blanc.
Le réalisateur Steven Soderbergh soutient Nolan dans sa transition vers le cinéma des grands studios.

Impressionné par son travail sur Memento, Steven Soderbergh recrute Nolan pour réaliser le thriller psychologique Insomnia (2002). Le film met en scène les vedettes oscarisées Al Pacino, Robin Williams et Hilary Swank<ref name="Contactmusic.com">Modèle:Lien web.</ref>. Warner Bros. souhaite initialement un réalisateur plus expérimenté, mais Soderbergh et sa société de production Section Eight Productions se battent pour Nolan, pour ses choix de Wally Pfister à la photographie et de Dody Dorn au montage<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Avec un budget de Modèle:Unité de dollars, Insomnia est décrit comme Modèle:Citation<ref name="Contactmusic.com" />. Remake d'un film norvégien du même nom, sorti en 1997, Insomnia raconte l'histoire de deux policiers de Los Angeles envoyés dans une ville d'Alaska pour enquêter sur le meurtre méthodique d'une adolescente. Les critiques sont globalement positives et le film obtient de bons résultats au box-office, récoltant près de Modèle:Unité de dollars dans le monde entier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le critique de cinéma Roger Ebert félicite le film pour son introduction de nouvelles perspectives et idées sur les questions de la morale et de la culpabilité : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Richard Schickel du Time estime que Insomnia est Modèle:Citation de Memento qui Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Erik Skjoldbjærg, le réalisateur du film original, est satisfait de la version de Nolan, la jugeant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après Insomnia, Nolan planifie un film biographique sur Howard Hughes mettant en vedette Jim Carrey. Il écrit un scénario, mais après avoir appris que Martin Scorsese est déjà en train de réaliser un biopic sur le même personnage (Aviator, 2004), il abandonne le scénario à contrecœur et se dirige vers d'autres projets<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir refusé une offre pour réaliser le film historique Troie (Modèle:Langue, 2004)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Nolan travaille sur l'adaptation du roman The Keys to the Street de Ruth Rendell dans un scénario qu'il a l'intention de réaliser pour la Fox Searchlight Pictures, mais il abandonne finalement le projet en raison des similitudes qu'il présente avec ses précédents films<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan doit aussi adapter la série télévisée Le Prisonnier au cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais le projet est lui aussi abandonné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Consécration (2003-2013)

Au début de l'année 2003, Nolan approche Warner Bros. avec l'idée de faire un nouveau film Batman<ref name="Greenberg">Modèle:Lien web.</ref>. Nolan est fasciné par l'idée d'ancrer le film dans un univers réaliste qui rappelle davantage un drame classique qu'un fantasme de bande dessinée<ref name="Film Comment">Modèle:Lien web.</ref>. Le réalisateur utilise principalement des cascades traditionnelles et des effets miniatures pendant le tournage et limite l'utilisation d'effets spéciaux numériques<ref name="Greenberg" />. Batman Begins est le plus grand projet entrepris par Nolan depuis le début de sa carrière<ref name="Film Comment" />. Sorti dans les salles en Modèle:Date-, le film connaît un succès critique et commercial<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec pour vedettes Christian Bale dans le rôle principal, ainsi que Michael Caine, Liam Neeson, Gary Oldman, Morgan Freeman ou encore Cillian Murphy, Batman Begins relance la franchise, annonçant une tendance de reboots sombres retraçant les origines de personnages d'une saga<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film raconte les origines de l'histoire du personnage : Bruce Wayne qui a peur des chauves-souris, la mort de ses parents, son épopée pour devenir Batman et, enfin, son combat contre Ra's al Ghul qui souhaite détruire Gotham City. Il est notamment applaudi pour sa profondeur psychologique et sa pertinence contemporaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Kyle Smith du New York Post le qualifie d'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Batman Begins est le huitième plus grand succès cinématographique de l'année 2005 aux États-Unis et le neuvième dans le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est nommé à l'Oscar de la meilleure photographie et remporte également trois BAFTA Awards<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:awards|awards|reference}} {{#if:Awards for Batman Begins|Awards for Batman Begins|Modèle:Titre sans précision}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. Un article publié dans le magazine Forbes à l'occasion du dixième anniversaire du film en décrit l'influence sur les films de super-héros : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Avant de revenir à la trilogie Batman, Nolan réalise, co-écrit et produit Le Prestige (Modèle:Langue, 2006), adaptation d'un roman de Christopher Priest qui raconte l'histoire de deux prestidigitateurs rivaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2001, lorsque Nolan est en postproduction pour Insomnia, il demande à son frère Jonathan Nolan de l'aider à écrire le script pour le film. Le scénario naît de la collaboration intermittente entre les deux frères pendant cinq ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan a initialement l'intention de réaliser le film dès 2003, mais le projet est reporté après qu'il a accepté de réaliser Batman Begins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec Hugh Jackman, Christian Bale et Scarlett Johansson dans les rôles principaux, Le Prestige reçoit des retours élogieux et rapporte Modèle:Unité de dollars dans le monde entier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec un conte sombre et mouvementé, Roger Ebert décrit le film comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour le Los Angeles Times, le film est un mélodrame troublant et ambitieux, qui donne à comprendre Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Philip French écrit dans sa critique pour le Guardian : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Prestige est nommé aux Oscars de la meilleure photographie et des meilleurs décors<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie de trois hommes et deux femmes debout devant un écran de projection. L'homme à gauche sourit en parlant dans un micro.
Nolan avec le casting et l'équipe de The Dark Knight (2008) lors de la première européenne à Londres.

En Modèle:Date-, Nolan annonce que la suite de Batman Begins s'intitule The Dark Knight : Le Chevalier noir (Modèle:Langue, 2008)<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Le film raconte l'histoire de Batman essayant d'arrêter le personnage du Joker (joué par Heath Ledger) dans sa frénésie criminelle. En faisant cette suite, Nolan veut insister sur la noirceur du premier film et raconter Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sorti en 2008, très acclamé par la critique, Modèle:Langue est considéré comme l'un des meilleurs films des années 2000 et, plus encore, comme l'un des meilleurs films de super-héros de l'histoire du cinéma<ref name="Dietz" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Manohla Dargis du New York Times écrit que, d'un point de vue artistique, le film est supérieur à beaucoup de blockbusters : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Roger Ebert le décrit de même comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film enregistre, au cours de son exploitation, un certain nombre de records au box-office<ref>Modèle:Lien web.</ref>, rapportant plus d'un milliard de dollars dans le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est le premier long-métrage tourné, au moins en partie, avec le format 15/Modèle:Unité des caméras IMAX<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la [[81e cérémonie des Oscars|Modèle:81e Cérémonie des Oscars]], le film est nommé huit fois et a remporté deux prix : celui du meilleur montage sonore et, à titre posthume, celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Heath Ledger<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan est reconnu par ses pairs après ses nominations aux Directors Guild of America (DGA), Writers Guild of America (WGA) et Producers Guild of America (PGA)<ref name="Nolan awards" />. Jugé « culturellement, historiquement ou esthétiquement important », Modèle:Langue est sélectionné en 2017 par la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis pour être conservé au National Film Registry<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie de sept personnes en costumes debout devant un écran de projection.
La distribution de Inception à l'avant-première du film en juillet 2010.

Après le triomphe de The Dark Knight, Nolan signe un contrat avec Warner Bros. pour réaliser Inception (2010). Il est également scénariste et coproducteur du film, qu'il décrit comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Avec une distribution prestigieuse menée par Leonardo DiCaprio, le film sort le 16 juillet 2010 et connaît un succès critique et commercial<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Chicago Sun-Times décerne au film un « A+ » et le consacre comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Mark Kermode, il s'agit du meilleur de l'année 2010 : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film rapporte plus de Modèle:Unité de dollars à travers le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref> et est nommé pour huit Oscars, dont celui du meilleur film. Il remporte les Oscars de la meilleure photographie, du meilleur mixage de son, du meilleur montage de son et des meilleurs effets visuels<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan est également nommé aux BAFTA et aux Golden Globes<ref name="Nolan awards" />.

En 2012, Nolan réalise son troisième et dernier film Batman, The Dark Knight Rises, avec Christian Bale qui reprend le rôle-titre. Bien que Nolan ait d'abord hésité à revenir à la série, il accepte de revenir après avoir développé une histoire avec son frère et David S. Goyer qui, selon lui, terminerait la série sur une bonne note<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Le film sort en Modèle:Date- et reçoit des critiques positives ; Andrew O'Hehir de Salon.com le qualifie de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Christy Lemire de l'Associated Press écrit dans sa critique que Nolan conclut sa trilogie d'une Modèle:Citation, mais n'apprécie pas l'histoire Modèle:Citation et sa noirceur excessive<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Comme son prédécesseur, le film est un succès au box-office, devenant le treizième film à atteindre le milliard de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la projection du film à minuit au cinéma Century 16 d'Aurora, dans le Colorado, un tireur ouvre le feu à l'intérieur de la salle, tuant 12 personnes et en blessant 58 autres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan fait une déclaration à la presse pour exprimer ses condoléances aux victimes de ce qu'il décrit comme une tragédie insensée<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Photographie d'un homme en costume à un festival.
Nolan à la première de Man of Steel à Londres en 2013.

Au cours de discussions sur le scénario de The Dark Knight Rises en 2010, Goyer indique à Nolan son idée de remettre Superman dans un contexte moderne<ref name="Superhero Hype!">Modèle:Lien web.</ref>. Impressionné par le concept de premier contact proposé par Goyer, Nolan lance alors l'idée de Man of Steel (2013) à Warner Bros., qui embauche Nolan à la production et Zack Snyder à la réalisation<ref name="Superhero Hype!" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mettant en vedette Henry Cavill, Amy Adams, Kevin Costner, Russell Crowe et Michael Shannon, Man of Steel rapporte plus de 660 millions de dollars au box-office, mais reçoit des critiques divisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Malgré cet accueil mitigé, Nolan se dit très impressionné par le travail de Snyder, affirmant que le réalisateur a Modèle:Citation et qu'il estime que le film est autant capable d'enthousiasmer le public que la version de 1978 avec Christopher Reeve qui l'avait marqué<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Cinéaste établi (2014-2019)

Photographie d'un homme en train de parler dans un micro.
Le frère de Nolan, Jonathan, coécrit le scénario d'Interstellar.

En janvier 2013, il est annoncé officiellement que Nolan va réaliser, écrire et produire un film de science-fiction intitulé Interstellar. Les premiers jets du scénario sont écrits par Jonathan Nolan et le film était censé être réalisé par Steven Spielberg<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Basé sur les travaux scientifiques du célèbre physicien Kip Thorne, le film suit un groupe d'astronautes qui traversent un trou de ver à la recherche d'un nouveau foyer pour l'humanité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine, Matt Damon, Jessica Chastain ou encore Mackenzie Foy, Interstellar sort en salles le 5 novembre 2014 et reçoit des critiques positives ; le film obtient aussi de bons résultats au box-office, avec plus de 700 millions de dollars de recettes dans le monde entier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. A. O. Scott écrit, dans sa critique pour le New York Times, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La documentariste Toni Myers déclare, à propos du film : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Interstellar est particulièrement félicité pour sa précision scientifique, conduisant à la publication de deux articles scientifiques<ref>Modèle:Article.</ref>, et au fait que l'American Journal of Physics recommande désormais aux écoles de montrer le film pendant les cours de sciences<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est aussi nommé parmi les meilleurs films de l'année par l'American Film Institute (AFI)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la [[87e cérémonie des Oscars|Modèle:87e cérémonie des Oscars]], le film remporte l'Oscar des meilleurs effets visuels et reçoit quatre autres nominations (musique de film, mixage son, montage sonore, décors)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan et Thomas sont producteurs exécutifs sur le film Transcendance (2014), le premier film de Wally Pfister, chef opérateur de longue date de Nolan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au milieu des années 2010, Nolan participe à plusieurs projets de préservation et de distribution de films de cinéastes moins connus. En 2015, la société de production de Nolan Syncopy forme une coentreprise avec Zeitgeist Films dans l'optique de sortir des éditions Blu-ray des films de Zeitgeist les plus prestigieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À l'occasion de la sortie en Blu-ray des films d'animation des frères Quay, Nolan réalise le court-métrage documentaire Quay. Il lance également une tournée cinématographique en l'honneur des deux frères, en ressortant notamment les courts-métrages In Absentia, The Comb ou encore Street of Crocodiles dans certaines salles de cinéma. Les initiatives ainsi que le court-métrage de Nolan sont salués par la critique. Indiewire écrit d'ailleurs dans sa critique que les frères Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Défenseur de la survie du support analogique, Nolan et l'artiste visuelle Tacita Dean invitent les représentants des principales archives cinématographiques américaines, des laboratoires et des institutions de présentation à participer à un sommet informel intitulé Modèle:Langue au Getty Museum en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des événements ultérieurs ont lieu à la Tate Modern de Londres, au Museo Tamayo de Mexico et au Tata Theatre de Mumbai<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours en 2015, Nolan rejoint le conseil d'administration de la Film Foundation, une association vouée à la préservation des films<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le réalisateur est aussi nommé, avec Martin Scorsese, par la Bibliothèque du Congrès pour siéger au National Film Preservation Board (NFPB) en tant que représentant de la Directors Guild of America (DGA)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après avoir été producteur exécutif aux côtés d'Emma Thomas sur Batman v Superman : L'Aube de la justice (Modèle:Langue, 2016) et Justice League (2017) de Zack Snyder<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Nolan revient à la réalisation avec Dunkerque (Modèle:Langue, 2017). Basé sur son propre scénario original et coproduit avec Thomas, l'histoire se déroule au milieu de la Seconde Guerre mondiale et de l'évacuation de Dunkerque, en France, en mai 1940. Décrivant le film comme un récit de survie avec une structure en triptyque, Nolan souhaite faire un Modèle:Citation avec un minimum de dialogues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il déclare avoir attendu pour réaliser Dunkerque d'avoir gagné la confiance d'un grand studio qui lui permettrait de le faire comme un film britannique, mais avec un budget américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avant le tournage, Nolan demande conseil à Steven Spielberg, qui déclare plus tard dans un entretien avec Variety : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec Fionn Whitehead, Jack Lowden, Aneurin Barnard, Harry Styles, Tom Hardy, Mark Rylance, Cillian Murphy et Kenneth Branagh<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Dunkerque sort en salles en Modèle:Date-, bénéficiant d'un accueil critique favorable et de bons résultats au box-office<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film rapporte plus de 526 millions de dollars dans le monde entier, ce qui en fait le film sur la Seconde Guerre mondiale le plus rentable de tous les temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans sa critique, Mick LaSalle du San Francisco Chronicle écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film reçoit de nombreux éloges et Nolan obtient sa première nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2018, Nolan supervise une nouvelle copie Modèle:Unité de 2001, l'Odyssée de l'espace (1968) de Stanley Kubrick, réalisée à partir du négatif original de la caméra ; il la présente au Festival de Cannes 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. USA Today observe que les festivaliers accueillent le réalisateur Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un an plus tard, Nolan et Thomas produisent Modèle:Langue (2019), un court-métrage d'animation réalisé par les frères Quay<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la fin de la décennie, Nolan jouit d'une réputation d'Modèle:Citation et de Modèle:Citation<ref name="Hill-Parks">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. The Cinemaholic écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

2020 à aujourd'hui

La réalisation suivante de Nolan est un mélange de film d'espionnage et de science-fiction, Tenet (2020), décrit par le Sunday Times comme un concentré des obsessions du cinéaste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan travaille sur le scénario pendant plus de cinq ans après avoir mis en place les idées centrales pendant plus d'une décennie<ref>Modèle:Article.</ref>. Retardé trois fois en raison de la pandémie de Covid-19, Tenet sort en Modèle:Date- et devient le premier blockbuster hollywoodien à sortir en salles depuis le début de la pandémie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec John David Washington, Robert Pattinson, Elizabeth Debicki, Dimple Kapadia, Michael Caine et Kenneth Branagh, le film rapporte plus de Modèle:Nobr de dollars au box-office mondial, pour un budget de Modèle:Nobr hors marketing<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tenet reçoit des critiques généralement positives<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais est également considéré comme le film le plus polarisant de sa carrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Peter Bradshaw du Guardian attribue cinq étoiles au film, le qualifiant de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Leslie Felperin du Hollywood Reporter le décrit comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film remporte le prix des meilleurs effets visuels à la [[93e cérémonie des Oscars|Modèle:93e cérémonie des Oscars]] et est également nommé pour le prix des meilleurs décors<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après la sortie de Tenet, Nolan rejoint le conseil consultatif de la Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que le livre de Tom Shone sur le travail de Nolan, Modèle:Langue (2020), est acclamé par la critique<ref name="Variations-2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sam Mendes le qualifie d'Modèle:Citation<ref name="Variations-2020" />. Nolan et Thomas sont producteurs exécutifs sur Zack Snyder's Justice League (2021), la version director's cut de Justice League (2017)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il est annoncé que le douzième film de Nolan est un biopic centré sur Robert Oppenheimer et son rôle dans le développement de la bombe atomique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film est financé et distribué par Universal Pictures, marquant la première fois depuis Memento que le réalisateur ne fait pas un film pour Warner Bros.<ref>Modèle:Lien web.</ref> L'accord avec Universal est conclu lorsque, après avoir rencontré d'autres studios, Nolan se voit promettre un budget de production d'environ 100 millions de dollars avec un budget marketing conséquent, un contrôle créatif total, 20 % des recettes brutes, une fenêtre de 100 jours dans les salles et une période pendant laquelle le studio ne sort pas de film pendant les trois semaines précédant ou suivant la sortie du film<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En octobre 2021, il est annoncé que le film, intitulé Oppenheimer et tourné en IMAX et en Modèle:Unité, sort le 21 juillet 2023. Le film met en vedette Cillian Murphy dans le rôle-titre, tandis que Hoyte van Hoytema, Jennifer Lame et Ludwig Göransson, qui ont déjà collaboré avec Nolan, reviennent tous dans leurs rôles techniques respectifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie privée

Photographie d'un homme et d'une femme debout ensemble. Ils sourient.
Emma Thomas et son époux Christopher Nolan au Festival international du film de Santa Barbara, le Modèle:Date.

À l'âge de dix-neuf ans, Christopher Nolan fait la rencontre d'Emma Thomas au University College de Londres<ref name="Lawrence" />,<ref name="British Cinematographer" />. Emma Thomas travaille en tant que productrice sur tous les films de son mari. En 2001, après le succès de Memento, ils décident de fonder leur propre société de production, nommée Syncopy Films<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Le couple, qui s'est marié en 1997, a quatre enfants et habite à Los Angeles<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Désireux de protéger sa vie privée, Nolan ne l'évoque que rarement dans ses interviews<ref name="Lewis-kraus">Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, il a partagé publiquement certaines de ses préoccupations concernant l'avenir, telles que l'état actuel des armes nucléaires et des questions environnementales qui, selon lui, doivent être abordées<ref name="Stern">Modèle:Lien web.</ref>. Il exprime également son admiration pour l'objectivité scientifique, souhaitant qu'elle soit appliquée Modèle:Citation<ref name="Kluger">Modèle:Lien web.</ref>. Nolan fait un don à la campagne présidentielle de Barack Obama en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref> et siège au conseil d'administration du Modèle:Langue (MPTF)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Nolan ne possède ni téléphone portable ni adresse e-mail<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan interdit l'usage des mobiles sur ses tournages<ref name="Mendes">Modèle:Lien web.</ref>. Dans une interview accordée à People en décembre 2020, Nolan confirme qu'il n'a pas d'e-mail ni de smartphone, mais qu'il a un Modèle:Citation qu'il emporte de temps en temps avec lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Analyse

Influences

Photographie en noir et blanc d'un vieil homme aux cheveux blancs et avec des rides.
Nolan cite M. C. Escher comme une influence majeure.

Le cinéaste cite souvent le graphiste néerlandais Maurits Cornelis Escher comme une influence majeure sur son propre travail : Modèle:Citation<ref name="Stern" />. Une autre source d'inspiration est l'écrivain argentin Jorge Luis Borges. Le réalisateur considère Memento comme un Modèle:Citation de Funes ou la Mémoire et déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Christopher Nolan cite Stanley Kubrick<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="digitalcinemareport.com">Modèle:Lien web.</ref>, Michael Mann<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Terrence Malick<ref name="digitalcinemareport.com" />, Orson Welles<ref name="Lawrence" />, Fritz Lang<ref name="Vejvoda">Modèle:Lien web.</ref>, Nicolas Roeg<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Sidney Lumet<ref name="Vejvoda" />, David Lean<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Ridley Scott<ref name="Ressner" />, Terry Gilliam<ref name="Lawrence" /> et John Frankenheimer<ref>Modèle:Lien archive.</ref> comme influences. Il apprécie également les films de David Lynch et Jacques TourneurModèle:Sfn. Les films que Nolan préfère le plus à titre personnel sont Blade Runner (1982), Star Wars (1977), L'Homme qui voulut être roi (Modèle:Langue, 1975), Lawrence d'Arabie (Modèle:Langue, 1962), Chinatown (1974), 2001, l'Odyssée de l'espace (Modèle:Langue, 1968), Withnail et moi (Modèle:Langue, 1987) et Les Chariots de feu (Modèle:Langue, 1981)Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, Criterion Collection publie une liste des dix films que Nolan préfère dans leur catalogue, qui comprend The Hit (1984), Douze Hommes en colère (Modèle:Langue, 1957), La Ligne rouge (Modèle:Langue, 1998), Le Testament du docteur Mabuse (Modèle:Langue, 1933), Enquête sur une passion (Modèle:Langue, 1980), Furyo (Modèle:Langue, 1983), For All Mankind (1989), Koyaanisqatsi (1982), Dossier secret (Modèle:Langue, 1955) et Les Rapaces (Modèle:Langue, 1924)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan est aussi un fan des films de James Bond<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les citant comme une Modèle:Citation ; il exprime notamment son admiration pour le travail du compositeur John Barry<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'habitude de Nolan pour l'emploi de scénarios non linéaires a été particulièrement influencée par le roman Waterland de Graham Swift, qui Modèle:Citation. Il est aussi influencé par le langage visuel du film The Wall (1982) et la structure de Pulp Fiction (1994), affirmant être Modèle:Citation<ref name="Ressner" />. Inception est en partie influencé par le récit Enfer de Dante, la série Forêt de Max Ernst et les films Orphée (1950), La Jetée (1962), Au service secret de Sa Majesté (Modèle:Langue, 1969) et Zabriskie Point (1970)<ref name="Wired">Modèle:Lien web.</ref>. Quant à Interstellar (2014), Nolan cite des influences littéraires, notamment Flatland par Edwin Abbott Abbott, The Wasp Factory par Iain Banks et A Wrinkle in Time de Madeleine L'Engle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Dunkerque, Nolan dit avoir été inspiré par l'œuvre de Robert Bresson, par des films muets comme Intolérance (1916) et L'Aurore (1927), ainsi que par Le Salaire de la peur (1953)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Nolan a aussi d'autres influences en dehors du cinéma, comme le peintre anglais Francis Bacon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les architectes Frank Lloyd Wright, Walter Gropius, Ludwig Mies van der Rohe, le poète T. S. Eliot (Quatre Quatuors, en particulier)Modèle:Sfn et les écrivains Raymond Chandler (Le Grand Sommeil a influencé ses premiers films)Modèle:Sfn, James Ellroy, Jim Thompson et Charles Dickens (Le Conte de deux cités est une des influences de The Dark Knight Rises)Modèle:Sfn.

Style

Nolan est considéré comme un auteur et un cinéaste postmoderne<ref name="Hill-Parks" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son style visuel se caractérise souvent par la présence de décors urbains, d'hommes en costume, de couleurs neutres, de scènes de dialogue cadrées en gros plan avec une faible profondeur de champ, d'inserts, de lieux et d'une architecture modernes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan esthétique, le réalisateur privilégie les ombres profondes et évocatrices, les éclairages de type documentaire, la caméra à l'épaule, des décors naturels et des lieux de tournage en extérieur plutôt qu'en studio<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Les palettes de couleurs de ses films sont influencées par son daltonisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan note que nombre de ses films s'inspirent du film noir, et il est aussi connu pour avoir exploré diverses manières de Modèle:Citation<ref name="Bordwell 2019">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Bevan">Modèle:Lien web.</ref>. Il expérimente régulièrement avec des éléments métafictionnels, des décalages temporels, des transitions elliptiques, des perspectives solipsistes, des récits non linéaires, des intrigues labyrinthiques, l'hybridité des genres et la fusion du style et de la forme<ref name="Bevan" />,<ref name="Price">Modèle:Lien archive.</ref>,<ref name="Bordwell 2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Image d'un escalier impossible.
Les labyrinthes, les formes géométriques, les constructions impossibles et les paradoxes occupent une place importante dans l'œuvre de Nolan<ref name="Foundas">Modèle:Lien web.</ref>. L'escalier de Penrose d'Inception constitue un exemple d'objet impossible qui peut être créé dans un rêve lucide.

Attirant l'attention sur la nature intrinsèquement manipulatrice du médium cinématographique, Nolan utilise des techniques narratives et esthétiques (notamment la mise en abyme et les récursions) pour inciter le spectateur à se demander pourquoi ses films sont constitués de la sorte et pourquoi ils provoquent certaines réactions<ref name="Bell">Modèle:Lien archive.</ref>. La préoccupation de Nolan pour les récursions narratives et les images se manifeste pour la première fois dans son court-métrage de 1997, Doodlebug, et se retrouve dans nombre de ses longs-métrages<ref name="Joy 2020">Modèle:Ouvrage.</ref>. On peut citer les miroirs à l'infini créés par Ariane dans Inception, ou l'affiche de Memento, inspirée de l'effet Droste, dans lequel une image apparaît à l'intérieur d'elle-même<ref name="Joy 2020" />. Ses films explorent souvent des idées d'inspiration mathématique, comme le ruban de Möbius, les objets impossibles, les paradoxes visuels et les tessellations<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qu'il utilise fréquemment comme base pour élaborer une structure narrative, comme la structure en palindrome de Tenet<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les exemples notables de Modèle:Citation dans son œuvre figurent l'escalier de Penrose dans Inception<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le tesseract dans Interstellar, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le logo de la société de production de Nolan, Syncopy Films, est un labyrinthe sans centre<ref name="Bevan" />.

Graphique montrant l'évolution d'un film en fonction de la temporalité de la séquence.
Une carte montrant la structure de Memento (2000).

Nolan utilise parfois le montage pour illustrer l'état psychologique des personnages en associant leur subjectivité à celle du public<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par exemple, dans Memento, l'ordre séquentiel fragmenté des scènes vise à faire vivre au public une expérience similaire à celle de Leonard, incapable de créer de nouveaux souvenirs à long terme. Dans Le Prestige, la série de tours de magie et les thèmes de la dualité et de la tromperie reflètent la narration structurelle du film<ref name="Bevan" />. Le style d'écriture de Nolan intègre un certain nombre de techniques de narration telles que les flashbacks, les points de vue changeants et les narrateurs peu fiables. Les scènes sont souvent interrompues par un style de montage non conventionnel qui consiste à couper d'un plan cher à filmer (ou à presque interrompre le dialogue des personnages) pour croiser plusieurs scènes d'action parallèles et atteindre un point culminant<ref name="Bevan" />,<ref name="Tobias" />.

Les narrations imbriquées et les montages parallèles entre différentes séquences temporelles sont une composante majeure du travail d'auteur de NolanModèle:Sfn. Following contient quatre séquences temporelles et en croise trois ; Memento croise deux séquences temporelles, dont une qui avance en arrière ; Le Prestige contient quatre séquences temporelles et en croise trois ; Inception croise quatre séquences temporelles, toutes encadrées par une cinquième<ref name="Bordwell 2010">Modèle:Lien web.</ref>. Dans Dunkerque, Nolan structure trois lignes temporelles différentes pour imiter la gamme de Shepard de manière à Modèle:Citation<ref name="Guerrasio">Modèle:Lien web.</ref>. Le théoricien et historien du cinéma David Bordwell écrit : Modèle:Citation<ref name="Bordwell 2010" />. Bordwell ajoute qu'Modèle:Citation<ref name="Bordwell 2017">Modèle:Lien web.</ref>. Nolan souligne l'importance d'établir un point de vue clair dans ses films et emploie fréquemment Modèle:Citation<ref name="Ressner" />. En ce qui concerne la perspective narrative, Nolan affirme : Modèle:Citation<ref name="Boucher" />.

Musique

Photographie d'un homme en costume et souriant.
Nolan travaille fréquemment avec Hans Zimmer pour composer la musique de ses films.

Les films de Nolan dont la musique est composée par David Julyan comportent des partitions lentes et atmosphériques aux expressions minimalistes et aux textures ambiantes. À partir de Batman Begins (2005), Nolan commence à travailler avec Hans Zimmer, connu pour intégrer la musique électronique aux arrangements orchestraux traditionnels. Avec Zimmer, le paysage sonore des films de Nolan devient de plus en plus exubérant, dynamique et expérimental<ref>Modèle:Lien web.</ref>, comme en témoigne le thème principal d'Inception (2010), dérivé d'une version ralentie de la chanson d'Édith Piaf Non, je ne regrette rien (1960)<ref name="Guerrasio" />. Pour Interstellar (2014), Zimmer et Nolan souhaitaient prendre une nouvelle direction : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La bande originale de Dunkerque (2017) est composée pour s'adapter à l'illusion auditive d'une gamme de Shepard. Elle est également basée sur un enregistrement de la montre de gousset de Nolan, qu'il envoie à Zimmer pour qu'il soit synthétisé<ref name="Guerrasio" />. Ludwig Göransson, le compositeur de Tenet (2020), fait quant à lui des recherches sur la musique rétrograde pour générer des airs qui sonnent de la même façon joués en avant et à rebours. Une partie de l'environnement sonore du personnage méchant de Tenet est basée sur la respiration de Nolan dans un microphone, ensuite manipulée et transformée en sons rauques et inconfortables par Göransson<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il qualifie sa collaboration avec le réalisateur d'Modèle:Citation, déclarant : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Répondant aux critiques sur son mixage audio expérimental pour Interstellar, Nolan fait remarquer : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le mixage de Tenet suscite des réactions similaires, certains le jugeant Modèle:Citation, d'autres le trouvant Modèle:Citation. Peter Albrechtsen, chef décorateur ayant travaillé sur Dunkerque, fait remarquer que les films de Nolan sont rarement postsynchronisés, de sorte que les dialogues de ses films sont principalement basés sur le son enregistré sur le tournage<ref name="Barraclough">Modèle:Lien web.</ref>. Il souligne également la façon dont Nolan utilise le son, qu'il juge Modèle:Citation<ref name="Barraclough" />.

Thèmes récurrents

L'œuvre de Nolan explore des thèmes existentiels, éthiques et épistémologiques tels que l'expérience subjective, la distorsion de la mémoire, la moralité humaine, la nature du temps, la causalité et la construction de l'identité personnelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À propos du point de vue subjectif, Nolan affirme : Modèle:Citation<ref name="Foundas" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses films contiennent un degré notable d'ambiguïté et examinent souvent les similitudes entre la réalisation de films et l'architecture<ref name="Wired" />. Le réalisateur évite de divulguer les ambiguïtés de son travail afin que les spectateurs puissent trouver leurs propres interprétations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Citation bloc

Le critique de cinéma Tom Shone décrit l'œuvre de Nolan comme Modèle:Citation<ref name="Shone" />. Dans un essai intitulé Modèle:Langue, le critique de cinéma Mike D'Angelo soutient que le cinéaste est un matérialiste qui se consacre à l'exploration des merveilles du monde naturel. Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Dans son livre, Modèle:Langue, l'auteur et théoricien du cinéma Todd McGowan affirme que de nombreux films de Nolan rompent avec la chronologie linéaire afin de mettre l'accent sur la répétition de Modèle:Citation<ref name="McGowan">Modèle:Lien web.</ref>. Il écrit que Modèle:Citation<ref name="McGowan" />. En 2020, Richard Newby du Hollywood Reporter écrit que le concept d'Modèle:Citation de Nolan est devenu moins centré sur l'individu et Modèle:Citation. Il note que le cinéaste s'intéresse aux notions d'héritage et de justice, ainsi qu'à Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Nolan ancre souvent ses histoires dans des questions sociétales plus larges, comme la corruption, la surveillance, l'inégalité économique et le réchauffement climatique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses personnages sont généralement perturbés sur le plan émotionnel, obsessionnels et moralement ambigus, confrontés aux peurs et aux angoisses de la solitude, de la culpabilité, de la jalousie et de l'avidité. En explorant Modèle:Citation dans une réalité exacerbée, Nolan les rend plus accessibles à un public universel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les protagonistes des films de Nolan sont souvent animés par des convictions philosophiques et leur destin est ambigu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans certains de ses films, le protagoniste et l'antagoniste sont des images miroir l'un de l'autre, ce que l'antagoniste fait remarquer au protagoniste. À travers le choc des idéologies, Nolan souligne la nature ambivalente de la vérité<ref name="Bell" />. Dans son livre Modèle:Langue (2020), le spécialiste du cinéma Stuart Joy s'appuie sur la théorie psychanalytique contemporaine du cinéma pour examiner Modèle:Citation dans l'œuvre de Nolan, en faisant valoir que la complexité, la cohérence thématique et la nature fragmentaire de ses films imitent le fonctionnement structurel du traumatisme<ref name="Joy 2020" />. Il écrit que Modèle:Citation<ref name="Joy 2020" />.

Le réalisateur utilise ses expériences de la vie réelle comme source d'inspiration dans son travail, déclarant : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Oliver Lyttelton estime quant à lui que la parentalité constitue un thème caractéristique de l'œuvre de Nolan : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Portrait en noir et blanc d'un homme de profil.
Le temps est un thème récurrent dans l'œuvre de Nolan. De nombreuses idées de Tenet sont abordées pour la première fois dans une expérience de pensée de James Clerk Maxwell en 1867, dans laquelle il suggère comment la deuxième loi de la thermodynamique pourrait hypothétiquement être violée.

Le thème qui revient le plus souvent chez Nolan est le concept du temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le réalisateur indique que tous ses films Modèle:Citation<ref name="Asi">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans un article de Film Philosophy, Emma Bell commente que les personnages d'Inception Modèle:Citation<ref name="Bell" />. Dans Interstellar, Nolan explore les lois de la physique telles que représentées dans la théorie de la relativité générale d'Einstein, identifiant le temps comme l'antagoniste du film<ref name="Asi" />. Avec Tenet, Nolan utilise l'entropie et la deuxième principe de la thermodynamique pour explorer les paradoxes temporels tels que le paradoxe du grand-père et la boucle causale, ainsi que des idées sur la causalité inversée, le fatalisme, l'infini, l'univers à un électron et le démon de Maxwell<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Siddhant Adlakha, d'IGN, considère Tenet comme le point culminant de la carrière du réalisateur et de son obsession pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Brandon Katz, de l'Observer, écrit que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les questions ontologiques concernant la nature de l'existence et de la réalité jouent également un rôle majeur dans son œuvre. Alec Price et M. Dawson de Modèle:Langue notent que la crise existentielle de personnages masculins en conflit Modèle:Citation est un sujet prédominant dans les films de Nolan<ref name="Price" />. Le monde réel (ou objectif) est moins important que la manière dont nous l'absorbons et nous en souvenons, et c'est cette réalité créée (ou subjective) qui compte vraiment<ref name="Price" />. Modèle:Citation<ref name="Price" />. Selon Todd McGowan, ces Modèle:Citation révèlent également l'importance éthique et politique de la création de fictions et de mensonges<ref name="McGowan 2012">Modèle:Lien web.</ref>. Les films de Nolan trompent généralement les spectateurs sur les événements qui se produisent et les motivations des personnages, mais ils n'abandonnent pas complètement l'idée de vérité<ref name="McGowan 2012" />. Au contraire, Modèle:Citation<ref name="McGowan 2012" />. McGowan affirme en outre que Nolan est le premier cinéaste à se consacrer entièrement à l'illusion du médium, le qualifiant de cinéaste hégélien<ref name="McGowan 2012" />.

Pour Inception, Nolan s'inspire du rêve lucide et de l'incubation des rêves<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les personnages du film tentent d'ancrer une idée dans l'esprit d'une personne à son insu, à l'instar de la théorie de Freud selon laquelle l'inconscient influence le comportement d'une personne à son insu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La majeure partie du film se déroule dans des mondes oniriques interconnectés, ce qui crée un cadre où les actions dans les mondes réels (ou oniriques) se répercutent sur les autres. Le rêve est toujours en train de se développer, il change de niveau au fur et à mesure que les personnages le traversent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Comme Memento et Le Prestige, Inception utilise des dispositifs narratifs métaleptiques et suit Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Commentaire social

L'œuvre de Nolan fait souvent l'objet de nombreux commentaires sociaux et politiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le philosophe slovène Slavoj Žižek affirme que The Dark Knight Rises de Nolan montre que les superproductions hollywoodiennes peuvent être Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. La trilogie Dark Knight explore les thèmes du chaos, du terrorisme, de l'escalade de la violence, de la manipulation financière, de l'utilitarisme, de la surveillance globale et de la lutte des classes<ref name="Bordwell 2012" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'arc de Batman, qui passe philosophiquement du statut d'homme à celui de Modèle:Citation, est similaire au concept nietzschéen de Surhomme<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les films explorent également des idées proches de la glorification philosophique de Jean-Jacques Rousseau d'un mode de vie plus simple et plus primitif et du concept de volonté générale<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Le théoricien Douglas Kellner voit la trilogie comme une allégorie critique de l'ère Bush-Cheney, mettant en avant le thème de la corruption du gouvernement et de l'incapacité à résoudre les problèmes sociaux, ainsi que le spectacle cinématographique et l'iconographie liés aux attentats du 11 septembre 2001<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 2018, le magazine conservateur Modèle:Langue publie un article intitulé Modèle:Langue, dans lequel il écrit : Modèle:Citation<ref name="Russell">Modèle:Lien web.</ref>. L'article affirme également que Dunkerque fait écho à l'œuvre de dramaturges du théâtre de l'absurde comme Samuel Beckett et aux romans sombres et existentiels d'Albert Camus et de Jean-Paul Sartre<ref name="Russell" />. Nolan affirme quant à lui qu'aucun de ses films ne se veut politique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Méthode

Modèle:Citation bloc

Nolan décrit son processus de réalisation de films comme une combinaison d'intuition et de géométrie. Modèle:Citation<ref name="Cox">Modèle:Lien web.</ref>. Kip Thorne, physicien à Caltech et lauréat du prix Nobel, compare l'intuition de Nolan à celle des scientifiques avant-gardistes, affirmant que le cinéaste saisit intuitivement des choses que les non-scientifiques comprennent rarement<ref name="Kluger" />. En ce qui concerne sa décision de travailler ou non sur un projet, il estime que la sincérité de sa passion pour quelque chose dans le projet en question est la base de sa réflexion sélective<ref>Modèle:YouTube, à 19:40.</ref>.

Photographie d'un homme à côté d'une caméra IMAX.
Nolan avec une caméra IMAX sur le tournage de Dunkerque.

Lorsqu'il travaille avec des acteurs, Nolan préfère leur donner le temps d'effectuer autant de prises d'une scène donnée qu'ils le souhaitent. Modèle:Citation<ref name="Ressner" />. Il interdit l'utilisation des téléphones sur le plateau<ref name="Mendes" /> et privilégie le travail en étroite coordination avec ses acteurs, évitant l'utilisation d'un moniteur vidéo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cillian Murphy explique qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Gary Oldman fait l'éloge du réalisateur qui donne aux acteurs l'espace nécessaire pour Modèle:Citation et ne se contente pas de donner des instructions pour le plaisir<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Kenneth Branagh reconnaît également la capacité de Nolan à créer un environnement de travail harmonieux, le comparant à Danny Boyle et Robert Altman : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Nolan minimise le recours aux effets spéciaux numériques dans ses films. Il utilise des effets pratiques dans la mesure du possible et n'utilise les images de synthèse que pour améliorer des éléments qu'il a filmés. Par exemple, ses films Batman Begins, Inception et Interstellar comportent respectivement 620, 500 et 850 plans d'effets visuels, ce qui est considéré comme mineur par rapport aux blockbusters contemporains qui peuvent comporter plus de 1 500 à 2 000 plans VFX<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan explique :

Modèle:Citation bloc

Nolan tourne la totalité de ses films avec une seule unité, plutôt que d'utiliser une seconde équipe pour les séquences d'action. De cette façon, il conserve sa personnalité et son point de vue dans chaque aspect du film. Modèle:Citation<ref name="Ressner" />. Il utilise plusieurs caméras pour les cascades et une seule pour les scènes dramatiques. Il regarde ensuite les rushes tous les soirs : Modèle:Citation<ref name="Ressner" />. Nolan travaille délibérément selon un calendrier serré pendant les premières étapes du processus de montage, ce qui le force, lui et son monteur, à travailler plus spontanément. Modèle:Citation<ref name="Cox" />. Il évite également d'utiliser de la musique temporaire pendant le montage de ses films<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Collaborateurs réguliers

Modèle:Citation bloc

La femme de Nolan, Emma Thomas, coproduit tous ses films (y compris Memento, où elle est créditée en tant que productrice associée). Nolan travaille régulièrement avec son frère, Jonathan Nolan (créateur des séries télévisées Person of Interest et Westworld), qui décrit ainsi leur relation de travail dans les notes de production du film Le Prestige : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Lorsqu'ils travaillent sur des projets séparés, les frères se consultent toujours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le cinéaste travaille avec le scénariste David S. Goyer sur sa trilogie de films BatmanModèle:Sfn. Wally Pfister est le directeur de la photographie de tous les films de Nolan, de Memento à The Dark Knight Rises<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. En se lançant dans sa propre carrière de réalisateur, Pfister déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À partir d'Interstellar, Nolan commence à collaborer avec le directeur de la photographie Hoyte van Hoytema<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lee Smith réalise le montage sept films de Nolan, contre deux pour Dody DornModèle:Sfn. David Julyan compose la musique des premiers films de Nolan, tandis que Hans Zimmer et James Newton Howard assurent la musique de Batman Begins et The Dark KnightModèle:Sfn. Zimmer signe la musique de The Dark Knight Rises et travaille avec Nolan sur plusieurs de ses films suivants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Zimmer affirme que sa relation créative avec Nolan est basée sur la collaboration et qu'il considère Nolan comme le Modèle:Citation de la musique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le réalisateur travaille avec l'ingénieur du son Richard King et le mixeur Gary A. Rizzo depuis Le PrestigeModèle:Sfn. Nolan collabore fréquemment avec le superviseur des effets spéciaux Chris CorbouldModèle:Sfn, le coordinateur des cascades Tom StruthersModèle:Sfn, l'assistant réalisateur Nilo Otero<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le superviseur des effets visuels Paul FranklinModèle:Sfn. Nolan rappelle à Otero les anciens réalisateurs hollywoodiens pour sa maîtrise de tous les aspects de la production<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le chef décorateur Nathan Crowley travaille sur tous les films du cinéaste depuis Insomnia, à l'exception d'InceptionModèle:Sfn. Nolan dit de Crowley qu'il est l'un de ses collaborateurs les plus proches et les plus inspirés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le directeur de casting John Papsidera a travaillé sur tous les films de Nolan, hormis Following et Insomnia<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Christian Bale, Michael Caine, Cillian Murphy et Tom Hardy sont des collaborateurs fréquents de Nolan depuis le milieu des années 2000, chacun apparaissant dans plus de trois films<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Caine est le collaborateur le plus prolifique de Nolan, puisqu'il apparaît dans huit de ses films (dont un caméo dans Dunkerque) ; Nolan le considère comme son Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. De son côté, Caine décrit Nolan comme Modèle:Citation, le comparant favorablement à David Lean, John Huston et Joseph L. Mankiewicz<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan est aussi connu pour faire jouer des stars des années 1980 dans ses films, comme Rutger Hauer (Batman Begins), Eric Roberts (The Dark Knight), Tom Berenger (Inception) et Matthew Modine (The Dark Knight Rises)<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modine déclare à propos de sa collaboration avec Nolan : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Following Memento Insomnia Trilogie The Dark Knight Le Prestige Inception Interstellar Dunkerque Tenet Oppenheimer
Lucy Russell Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Jeremy Theobald Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
John Nolan Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Mark Boone Junior Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Larry Holden Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Thomas Lennon Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Nicky Katt Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Martin Donovan Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Christian Bale Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Ken Watanabe Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Cillian Murphy Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Michael Caine Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Andrew Pleavin Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
David Dastmalchian Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Joseph Gordon-Levitt Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Marion Cotillard Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Tom Hardy Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Gary Oldman Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Anne Hathaway Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
David Gyasi Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
William Devane Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Josh Stewart Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Matthew Modine Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Matt Damon Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Kenneth Branagh Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Jack Cutmore-Scott Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
James D'Arcy Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Emma Thomas Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Aaron Ryder Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
William Tyrer Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Charles Roven Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Jonathan Nolan Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Nathan Crowley Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Wally Pfister Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Hoyte van Hoytema Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Dody Dorn Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Lee Smith Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Jennifer Lame Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
David Julyan Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Hans Zimmer Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}
Ludwig Göransson Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}} Fichier:OOjs UI icon check-constructive.svg{{#if:| {{{1}}}| Oui}}

Opinions

La pellicule

[[Fichier:Cosmonova 2009c.jpg|alt=Gros plan sur une bobine de film 70 mm du Dôme IMAX à Cosmonova.|vignette|Nolan est connu pour tourner sur des pellicules Modèle:Unité et on lui attribue la popularisation de l'utilisation des caméras IMAX [[Format 70 mm|Modèle:Unité]] dans le cinéma contemporain.]]

Nolan est un fervent partisan de l'utilisation continue de la pellicule et la préfère aux formats d'enregistrement et de projection numériques : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La principale inquiétude de Nolan est que l'adoption des formats numériques par l'industrie cinématographique est motivée par des facteurs purement économiques et non par la supériorité du numérique sur le film : Modèle:Citation<ref name="Ressner" />. Il s'oppose à l'utilisation d'intermédiaires numériques et à la photographie numérique, qui, selon lui, sont moins fiables que la pellicule et offrent une qualité d'image inférieure. En particulier, le réalisateur préconise l'utilisation de pellicules de plus grande qualité et de plus grand format, telles que les pellicules [[Format large anamorphosé|Panavision anamorphiques Modèle:Unité]], VistaVision, [[Super Panavision 70|Panavision Super Modèle:Unité]] et [[IMAX|IMAX Modèle:Unité]]<ref name="Ressner" />,<ref name="Weintraub">Modèle:Lien web.</ref>. Plutôt que d'utiliser un intermédiaire numérique, Nolan utilise la synchronisation photochimique des couleurs pour étalonner ses films<ref name="Ressner" />, ce qui permet de moins manipuler l'image filmée et d'obtenir une meilleure résolution<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cherchant à maintenir une haute résolution à partir d'un flux de travail analogique, Nolan monte et crée parfois des copies d'exploitation pour ses films de manière optique plutôt qu'à l'aide de procédés numériques<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il lui arrive même de monter des séquences pour ses films à partir du négatif original de la caméra<ref name="Ressner" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lorsque des procédés numériques sont utilisés, Nolan a recours à un télécinéma haute résolution basé sur une copie de film photochimique, s'efforçant de conserver un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie de deux hommes assis l'un à côté de l'autre dans une salle de cinéma. Ils écoutent attentivement un interlocuteur à leur gauche, que l'on ne voit pas.
Nolan (à droite) et le réalisateur Colin Trevorrow discutant de l'importance du cinéma au Festival du film de Sundance 2016.

Nolan est crédité pour avoir popularisé l'utilisation des caméras IMAX dans le cinéma commercial<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a utilisé son influence à Hollywood pour mettre en avant le format IMAX, avertissant d'autres cinéastes que s'ils ne continuaient pas à affirmer leur choix d'utiliser la pellicule dans leurs productions, les studios de cinéma commenceraient à éliminer progressivement l'utilisation de la pellicule au profit du numérique<ref name="Ressner" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, Nolan, accompagné des réalisateurs J. J. Abrams, Quentin Tarantino et Judd Apatow, fait pression avec succès pour que les principaux studios hollywoodiens continuent à financer Kodak pour produire et traiter les pellicules, après la sortie de la société de la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis ; Kodak est actuellement le dernier fabricant de pellicules dans le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au Festival du film de Sundance 2016, Nolan participe à une commission intitulée Modèle:Langue, au sein de laquelle il débat de l'importance de permettre aux cinéastes de continuer à faire le choix artistique de tourner sur pellicule. Il défend les mérites artistiques de la pellicule en invoquant la Modèle:Citation, qui souligne l'importance de présenter une œuvre tournée sur pellicule dans son format d'origine, et la Modèle:Citation selon laquelle le choix de l'artiste quant au support utilisé pour créer une œuvre aura un effet supplémentaire sur les choix relatifs à la façon dont l'œuvre est réalisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan est également un partisan de la préservation des films et est membre du Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que du conseil d'administration de la Film Foundation, organisme à but non lucratif créé par Martin Scorsese<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Salles de cinéma

Nolan est un défenseur de la diffusion des films dans les salles de cinéma, par opposition aux supports vidéo domestiques, car il estime que Modèle:Citation<ref name="Wall Street Journal">Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, Nolan écrit un article pour le Wall Street Journal dans lequel il s'inquiète du fait qu'à mesure que l'industrie cinématographique abandonne les pellicules au profit des formats numériques, la différence entre le visionnage des films en salle et celui des films sur d'autres supports sera banalisée, ce qui n'incitera pas le public à rechercher une expérience en salle<ref name="Wall Street Journal" />. Nolan s'inquiète également du fait qu'avec la numérisation du contenu, les cinémas du futur seront en mesure de suivre les films les plus vendus et d'adapter leur programmation en conséquence, un processus qui favorisera les grands films de studio fortement commercialisés, mais marginalisera les petits films innovants et non conventionnels<ref name="Wall Street Journal" />. Pour lutter contre ce phénomène, Nolan pense que l'industrie doit se concentrer sur l'amélioration de l'expérience en salle avec des formats de présentation plus grands et plus beaux qui ne peuvent pas être accessibles ou reproduits à la maison, ainsi que sur le soutien à la nouvelle génération de cinéastes<ref name="Wall Street Journal" />. Nolan participe en 2019 à la rénovation de la salle de la Directors Guild of America à Los Angeles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant la pandémie de Covid-19, Nolan émerge comme Modèle:Citation des cinémas et des employés de l'industrie cinématographique<ref name="Rubin">Modèle:Lien web.</ref>. Il évoque dans un article publié par le Washington Post le Modèle:Date- l'importance sociale et culturelle des cinémas. Il décrit les cinémas comme Modèle:Citation et exhorte le Congrès à inclure les chaînes de cinémas en difficulté et leurs employés dans le plan de sauvetage fédéral. Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il signe une lettre adressée aux législateurs de Washington appelant le gouvernement fédéral à soutenir l'industrie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il signe une pétition appelant le chancelier de l'Échiquier britannique, Rishi Sunak, à financer les cinémas en difficulté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Owen Gleiberman de Variety estime que Nolan est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Nolan, dont la relation avec Warner Bros. est considérée comme Modèle:Citation<ref name="Rubin" />, critique publiquement le studio pour son manque de transparence lorsqu'il annonce que ses films prévus pour 2021 sortiront le même jour en salles et sur HBO Max<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans une interview avec NPR, il explique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Critiques

Nolan se montre critique à l'égard des films en 3D et n'apprécie pas que les caméras 3D ne puissent pas être équipées d'objectifs à focale fixe (sans zoom)<ref name="Lyttelton">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Weintraub" />. Il reproche notamment la perte de luminosité causée par la projection 3D, qui peut être jusqu'à trois foot-lamberts plus faible. Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan conteste également l'idée que le film traditionnel ne crée pas l'illusion de la perception de la profondeur, en déclarant : Modèle:Citation<ref name="Lyttelton" />.

Il s'oppose également à l'interpolation de mouvement, communément appelée « effet feuilleton », en tant que paramètre par défaut sur la télévision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, Nolan, Paul Thomas Anderson et d'autres cinéastes s'adressent aux fabricants de téléviseurs pour tenter Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un paramètre de télévision appelé « Modèle:Langue » est annoncé par Modèle:Langue un an plus tard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Filmographie

Réalisateur

Longs métrages

Courts métrages

Scénariste

Longs métrages

Courts métrages

Producteur

Longs métrages

Courts métrages

Accueil de ses films

Photographie d'un homme souriant en train de porter un certificat.
Nolan reçoit un Certificate of Appreciation lors du tournage de The Dark Knight Rises en 2011.

Accueil critique

Film Rotten Tomatoes<ref>Modèle:Lien web.</ref> Metacritic<ref>Modèle:Lien web.</ref> IMDb<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [https://www.imdb.com/name/nm{{#invoke:String%7Creplace%7CModèle:Wikidata|^%a%a }} Christopher Nolan] sur l’Modèle:Lang (consulté le 28 août 2023).</ref> Spectateurs sur Allociné<ref name="AlloCiné">Modèle:Lien web.</ref> Presse française sur Allociné<ref name="AlloCiné" />
Following 83 % 60/100 7,5/10 3,8/5 3,5/5
Memento 93 % 83/100 8,4/10 4,2/5 3,7/5
Insomnia 92 % 78/100 7,2/10 3,6/5 4/5
Batman Begins 85 % 70/100 8,2/10 4,1/5 3,7/5
Le Prestige 77 % 66/100 8,5/10 4,2/5 3,2/5
The Dark Knight 94 % 84/100 9,0/10 4,5/5 4/5
Inception 87 % 74/100 8,8/10 4,5/5 4,1/5
The Dark Knight Rises 87 % 78/100 8,4/10 4,3/5 3,6/5
Interstellar 73 % 74/100 8,7/10 4,5/5 3,8/5
Dunkerque 92 % 94/100 7,8/10 3,9/5 4,1/5
Tenet 69 % 69/100 7,3/10 3,7/5 3,6/5
Oppenheimer 93 % 88/100 8,6/10 4,3/5 3,8/5
Moyenne 86,6 % 76,1/100 8,3/10 4,15/5 3,77/5

Box-office

Date de sortie Film Budget Modèle:Pays Modèle:Nobr Modèle:Mondial
1998 Following Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2000 Memento Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2002 Insomnia Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2005 Batman Begins Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2006 Le Prestige Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2008 The Dark Knight Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2010 Inception Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2012 The Dark Knight Rises Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2014 Interstellar Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2017 Dunkerque Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2020 Tenet Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
2023 Oppenheimer Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Total Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité

Distinctions

Modèle:Article détaillé

Photographie d'empreintes de mains dans le ciment.
Empreintes de Nolan au Grauman's Chinese Theatre.

En 2021, Nolan est nommé pour cinq Oscars, cinq British Academy Film Awards et cinq Golden Globes. Ses films ont reçu un total de 36 nominations aux Oscars pour 11 victoires. Nolan est nommé membre honoraire de l'UCL en 2006<ref>Modèle:Lien archive.</ref> et se voit conférer un doctorat honorifique en littérature (DLit) en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, il devient le plus jeune réalisateur à recevoir une cérémonie d'empreintes au Grauman's Chinese Theatre de Los Angeles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nolan figure dans le classement des 100 personnes les plus influentes du monde du Time en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Nolan est nommé commandant de l'ordre de l'Empire britannique (CBE) dans les honneurs du Nouvel An 2019 pour services rendus au cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Principales distinctions reçues par les films de Nolan
Film Oscars du cinéma BAFTA Golden Globes
Nominations Récompenses Nominations Récompenses Nominations Récompenses
Memento 2 1
Batman Begins 1 3
Le Prestige 2
The Dark Knight : Le Chevalier noir 8 2 9 1 1 1
Inception 8 4 9 3 4
The Dark Knight Rises 1
Interstellar 5 1 4 1 1
Dunkerque 8 3 8 1 3
Tenet 2 1 1 1 1
Total 36 11 35 7 11 1

Postérité

Ayant réalisé certains des films les plus influents et les plus populaires de son temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'œuvre de Nolan est Modèle:Citation<ref name="Lewis-kraus" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs de ses films sont considérés par les critiques comme les meilleurs de leurs décennies respectives<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et, selon le Wall Street Journal, sa Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tom Shone qualifie Nolan de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, Memento, The Dark Knight et Inception figurent sur la liste des 100 plus grands films du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la BBC<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante, cinq de ses films Modèle:Incise figurent dans le sondage du magazine Empire sur les « 100 plus grands films »<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Nolan est décrit comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Geoff Andrew, du British Film Institute et du magazine Sight & Sound, qualifie Nolan de Modèle:Citation, le désignant comme l'un des rares cinéastes contemporains à produire des films très personnels parmi les films grand public d'Hollywood. Il souligne également la Modèle:Citation de ses films, ainsi que leur Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. David Bordwell note que Nolan est Modèle:Citation, citant sa capacité à transformer des films de genre en films à vocation artistique et commerciale, ainsi que ses résultats au box-office, la reconnaissance de la critique et sa popularité auprès des cinéphiles<ref name="Bordwell 2019" />,<ref name="Bordwell 2017" />. En 2008, le critique de cinéma Philip French considère Nolan comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le critique de cinéma Mark Kermode complimente le réalisateur pour avoir apporté Modèle:Citation aux superproductions hollywoodiennes, le qualifiant de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. The Observer décrit Nolan comme un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mark Cousins félicite le réalisateur pour ses idées ambitieuses : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Scott Foundas de Variety déclare que Nolan est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que Justin Chang du Los Angeles Times le qualifie de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Nolan est loué par de nombreux cinéastes et certains d'entre eux citent son travail comme ayant influencé le leur<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Rupert Wyatt déclare dans une interview qu'il considère Nolan comme un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Kenneth Branagh qualifie l'approche de Nolan du cinéma à grande échelle d'Modèle:Citation, ajoutant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Michael Mann complimente Nolan pour sa Modèle:Citation et le qualifie d'Modèle:Citation<ref name="Shone 2014">Modèle:Lien web.</ref>. Nicolas Roeg déclare à propos de Nolan : Modèle:Citation<ref name="Shone 2014" />. Martin Scorsese qualifie les films du cinéaste de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que Luca Guadagnino le considère comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Damien Chazelle déclare à propos de Nolan : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Olivier Assayas dit admirer Nolan pour sa capacité à Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au sujet de la différence entre les films d'auteur et les blockbusters des grands studios, Steven Spielberg présente les Dark Knight de Nolan comme un exemple de ces deux types de films<ref>Modèle:Lien archive.</ref> ; il qualifie également Memento et Inception de Modèle:Citation<ref name="The Indian Express">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Denis Villeneuve, Nolan Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. James Cameron regrette que Nolan n'ait pas été nommé à l'Oscar du meilleur réalisateur pour Inception, qu'il qualifie d'Modèle:Citation<ref name="The Indian Express" />.

Notes et références

Notes

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume
Les ouvrages sont classés par ordre chronologique.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail