Rochecorbon

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Modèle:Infobox Commune de France

Rochecorbon (autrefois La Roche Corbon) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les Rochecorbonnais.

Appartenant au réseau des Petites Cités de Caractère, c'est l'une des 8 communes viticoles (300 ha de vignes) de l'appellation Vouvray.

Géographie

Localisation et superficie

Rochecorbon est situé dans la partie centro-nord-orientale du département d'Indre-et-Loire et au nord-est de Tours<ref name="openstreetmap-roche">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est bordée au sud par la Loire. En termes électoraux, la commune tourangelle fait partie du canton de Vouvray et est localisée, en termes territoriaux, à l'arrondissement de Tours, subdivision administrative appartenant à la région du Centre-Val de Loire<ref group=Insee name="géographie-insee-roche">Modèle:Lien web.</ref>.

La ville est membre de Tours Métropole Val de Loire, et fait partie de la zone d'emploi et du bassin de vie de Tours<ref group=Insee name="géographie-insee-roche"/>,<ref name="tours-métropole-Val-de-Loire">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="banetic">Modèle:Lien web.</ref>.

Après avoir fait l'objet d'un remaniement cadastral en 2010, perdant ainsi Modèle:Unité de parcelles au profit de la ville de Tours, le territoire communal, sous sa forme actuelle, s'étend sur Modèle:Unité, soit 1 678 hectares<ref group=Insee name="comparateur-communal-Roche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee name="géographie-insee-roche"/>. C'est la Modèle:163e (sur 277) du département.

Communes limitrophes

Rochecorbon est délimitées par six autres communes : Modèle:Incise Tours et Parçay-Meslay, villes respectivement distantes de Modèle:Nobr et Modèle:Unité en direction ouest et au nord-ouest ; Monnaie, éloignée de Modèle:Unité en axe nord ; Vouvray distante de Modèle:Unité en direction de l'est ; La Ville-aux-Dames et Saint-Pierre-des-Corps, respectivement localisées à Modèle:Nobr et Modèle:Unité au sud-sud-est et sud-sud-ouest<ref name="ORthodromie-Roche-communes-limit">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="orthodromie-Roche-lion1906-communes-proches">Modèle:Lien web.</ref>. Il est à noter que la Loire sert de frontière aux deux dernières communes.

Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

Géographie administrative

Rochecorbon appartient au canton de Vouvray et à l'arrondissement de Tours. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Tours Métropole Val de Loire (anciennement dénommée Tour(s)plus) depuis le Modèle:1er janvier 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle était jusque-là adhérente de la communauté de communes du Vouvrillon (depuis le 16 décembre 2000).

Climat

La Touraine se caractérise par un climat tempéré océanique dégradé. Les températures moyennes sont comprises entre Modèle:Unité et Modèle:Unité. Les hivers sont doux (min. Modèle:Unité / max. Modèle:Unité) et pluvieux. Les étés connaissent en général chaque année au moins un épisode caniculaire de quelques jours même s'ils sont beaux et doux (min. Modèle:Unité / max. Modèle:Unité) le reste du temps. Les précipitations sont de Modèle:Unité sur l'année. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-Saint Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :

Modèle:Climat

Modèle:Climat

Hydrographie

Fichier:37203-Rochecorbon-Cours eau.jpg
Réseau hydrographique de Rochecorbon.

La commune est bordée sur son flanc sud par la Loire (Modèle:Unité). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend également cinq petits cours d'eau dont la Bédoire (Modèle:Unité)<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Rochecorbon">Modèle:Lien web.</ref>.

Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-Négron et la confluence de la Vienne<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>, dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [aval pont Mirabeau]. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois d'août à Modèle:Unité au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de Modèle:Unité et s'est produit le Modèle:Date-, la hauteur maximale relevée a été de Modèle:Unité ce même jour<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La hauteur maximale historique a été atteinte le 3 juin 1856 avec une hauteur inconnue mais supérieure à Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>.

La Bédoire coule quant à elle du nord vers le sud et se jette dans la Loire au sud du bourg dans le quartier de la Bourdonnerie<ref name="Geoport-Rochecorbon"/>.

Relief

L'extrémité sud de la commune correspond au bassin de la Loire. Le reste du territoire appartient au plateau de Tours. La Bédoire forme néanmoins une vallée qui divise la commune en deux parties. L'altitude moyenne du plateau de Modèle:Unité. L'altitude maximale, Modèle:Unité, est située près du lieu-dit la Blanchetière. Le sous-sol est essentiellement formé de tuffeau jaune.

Urbanisme

Typologie

Rochecorbon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,6 %), cultures permanentes (24 %), forêts (14,9 %), zones urbanisées (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:Section vide ou incomplète

Logement

Le tableau ci-dessous révèle les principales données chiffrées établies en 2014 et permettant de comparer l'état du logement à Rochecorbon avec celui de l'ensemble du département d'Indre-et-Loire<ref group=Insee name="LogT2-Rocheco">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee name="insee-Log-Indre-eL">Modèle:Lien web.</ref> :

Le logement à Rochecorbon en 2014.
Rochecorbon Indre-et-Loire
Part des résidences principales (en %) 91,2 87,7
Part des logements vacants (en %) 4,3 7,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 75,8 59,1

Comparativement à la situation générale du parc immobilier en Indre-et-Loire, la proportion, plus faible, des logements vacants et des résidences secondaires du territoire communal, dont les taux atteignent respectivement 4,3 et 4,5 % du parc d'habitations à Rochecorbon contre 7,1 % et 4,7 % au niveau départemental, profite à la part des résidences principales recensées sur le territoire communal, donnée estimée à 91,2 %<ref group=Insee name="LogT2-Rocheco"/>,<ref group=Insee name="insee-Log-Indre-eL"/>. Par ailleurs, 75,8 % des occupants de ces résidences principales en sont propriétaires, taux supérieur à celui du département qui s'élève à 59,1 %<ref group=Insee name="LogT2-Rocheco"/>,<ref group=Insee name="insee-Log-Indre-eL"/>.

D'autre part, Modèle:Nobr principales ont été construites à Rochecorbon depuis 1946, ce qui représente une part d'environ 68,4 % du parc immobilier concernant ce type de logement<ref group=Insee name="LogT2-Rocheco"/>. Entre 1971 et 1990, Modèle:Nobr ont été bâtis et Modèle:Nobr sur la période allant de 1991 à 2011<ref group=Insee name="LogT2-Rocheco"/>. Enfin, pour l'année 2014, sur l'ensemble des habitations inventoriées au sein du territoire communal, 84,6 % d'entre elles sont des maisons individuelles<ref group=Insee name="LogT2-Rocheco"/>.

Lieux-dits, hameaux et écarts

Modèle:...

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Rochecorbon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Cisse et la Loire. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1994, 1997, 1999, 2001 et 2008<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:37203-Rochecorbon-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rochecorbon.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1212 sont en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1994, 1997, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1995, 1999, 2001, 2008, 2010 et 2020<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Modèle:Section vide ou incomplète

Évolution chronologique des mentions du Modèle:Latin, de la paroisse, puis de la commune<ref name="Carré-371-372">Modèle:Harvsp.</ref> :


er | =
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  et |-| – |  et  }}Modèle:S mini- siècle
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI

}}, charte de Marmoutier et cartulaire de l'archevêque de Tours ;

  • Rochecorbon : an II, 1793<ref name="cassini-eehes-topo-notice-comm"/> ;
  • Roche-corbon : 1801, Bulletin des lois<ref name="Cassini"/>.

Représentation en couleurs d'une ancienne carte.
Extrait d'une carte de Cassini<ref name="cassini">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Histoire

L'histoire de Rochecorbon est liée à la Loire, qui arrose le village. Au cours du [[Âge du fer|Modèle:2e Âge du fer]]Modèle:Note (période laténienne), l'occupation du territoire communal est essentiellement attestée par l'existence d'un [[oppidum|Modèle:Latin]]<ref name="oppidum-château-chevrier-Fichtl-226"/>,<ref name="Laruaz-textes-Rochecorbon-Château-chevrier"/>,<ref name="Laruaz-cartes-Rochecorbon"/>. Fondée et érigée au lieu-dit de Modèle:Citation, cette agglomération protohistorique, qui fait alors partie intégrante de la [[civitas|Modèle:Latin]] (ou cité) des [[Turones#Centres urbains|Modèle:Latin]], se développe sur une superficie totale de Modèle:Nobr ou Modèle:Unité<ref name="oppidum-château-chevrier-Fichtl-226">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Laruaz-textes-Rochecorbon-Château-chevrier">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Laruaz-cartes-Rochecorbon">Modèle:Article.</ref>. Il n'y a pas de grottes naturelles à proprement parler : elles ont toutes été fabriquées par la main de l'homme. Aucun habitat préhistorique n'a été découvert sur le territoire de la commune ; mais la découverte de silex taillés et d'éclats de taille laissés depuis l'Aurignacien atteste de cette présence.

Rochecorbon, tout comme Tours, connaît l'occupation romaine, on dénommait alors le village « Vodanum ». Le nom du village a évolué au cours des siècles : la tradition rapporte qu'il s'appelait d'abord les Roches, et que son nom actuel vient de Corbon Ier des Roches, † après 1007, riche seigneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et chevalier qui fit construire un château dominant la Loire vers l'an mille, et qui serait le neveu de l'archevêque Archambaud de Sully. Parmi les enfants de Corbon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et de sa femme Adelsendis, on trouve au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :

  • Corbon II ; Hardouin († après 1064 ; père de Thibaut et Hardouin) ; un(e) enfant de nom inconnu, père/mère de Guanilo et Renaud des Roches ; et Thibaut {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} des Roches, fl. dès 1007/1015, † avant 1088, marié 1° à une fille de Geoffroi II de Preuilly et d'Almodis, et 2° à Sibylle, fille de Lisois d'Amboise et d'Hersende de Buzançais. Thibaut {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et Sibylle d'Amboise sont parents de Mélisende, et de :
    • Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, † après 1123, époux de Mayence, veuve d'un certain Dreux, d'où : Thibaud II, Robert II, Sulpice, Guanilo, Sibylle et Lucie des Roches.

À partir de Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, les Rochecorbon sont aussi dits de Brenne : même si le nom Brenne semble évoquer les parages de Rochecorbon — la Brenne coule à proximité, cf. Vernou — il semble bien que ce soit la Brenne, avec Mézières, qui soit en jeu ; peut-être était-ce un héritage venu de la femme de Robert, ou bien des Buzançais ? ; en tout cas, il est avéré que l'héritière finale, Jeanne de Brenne, † vers 1300, dame de Rochecorbon ci-dessous, est aussi dame de Mézières-en-Brenne.

Par ailleurs, il est aussi signalé comme seigneurs ou du moins membres de la famille de Rochecorbon : Sulpice (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ? ; époux d'Hersende et père d'Aucher et Sulpice), et Alexandre des Roches (père de Thibaut, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Thibaut {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} ou son fils Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} firent bâtir, vers 1095, la tour quadrangulaire qui subsiste encore et que tout le monde appelle la « Lanterne », haute de dix mètres.

Puis Robert III de Rochecorbon (ou Thibaut III ?), † après 1179, qu'il faut sans doute distinguer des deux frères Robert II et Thibaut II ci-dessus pour des raisons chronologiques (donc un fils, un neveu ?), est père de Geoffroi {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} († vers 1201/1204 ; mari d'Asceline), et de Robert IV (ou III) († 1227 ; x Isabelle de Pocé). Les enfants d'Isabelle de Pocé et Robert IV sont :

La Maison de Thouars transmit Rochecorbon à la Maison d'Amboise au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Isabelle de Thouars, comtesse de Benon et de Dreux, fille du vicomte Louis de Thouars et de Jeanne II de Dreux, fut en 1356 la seconde épouse d'Ingelger Ier d'Amboise, † vers 1373/1375), puis Pernelle/Péron(n)elle d'Amboise, petite-fille d'Ingelger {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et d'Isabelle de Thouars, et fille d'Ingelger II d'Amboise, l'apporta, avec la vicomté de Tours et les seigneuries des Ponts-de-Tours et de Montils-lès-Tours, à Hardouin VIII de Maillé, marié en 1412.

Puis transmission aux Montmorency-Laval-Loué, Françoise de Maillé († entre 1518 et 1534), arrière-petite-fille d'Hardouin VIII et Pernelle d'Amboise, ayant épousé vers 1500 Gilles Ier de Laval-Loué, sire de Benais, Bressuire et Loué. Les fiefs Maillé, dont Rochecorbon et Benais, restent désormais attachés à la baronnie puis comté de Maillé (duché sous le nom de Luynes, Charles d'Albert duc de Luynes et connétable de France ayant acheté le comté de Maillé en 1619 aux du Bellay de Gizeux d'Yvetot, héritiers de Guy III de Laval-Montmorency-marquis de Nesle et comte de Joigny).

L'histoire de Rochecorbon est également liée à Saint-Martin de Tours et à Marmoutier, restaurée par Hugues des Roches, donc à l'Église toute-puissante qui détenait nombre de terres et domaines dans le val de Loire. Baronnie de Touraine, Rochecorbon est longtemps liée à l'histoire de la région ligérienne, entre Tours et Blois, villes essentielles au cours du Moyen Âge et de la Renaissance.

Après la Révolution française, Rochecorbon s'organise autour d'une nouvelle administration, les citoyens élisant les membres du conseil général des communes.

En 1808, Rochecorbon annexe la commune de Saint-Georges. En 2000, la commune intègre la communauté de communes du Vouvrillon et en 2014, elle intègre la communauté d'agglomération Tours Plus.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le botaniste François Joseph Derouet est souvent identifié dans ses biographies comme un ancien maire de Rochecorbon mais il semble qu'il ne l'a jamais été<ref>Modèle:Chapitre</ref>,<ref name=SAT/>.

Politique environnementale

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.</ref>.

Finances locales

Le tableau suivant présente l'évolution de la capacité d'autofinancement (CAF), un des indicateurs des finances locales de Rochecorbon, sur une période de onze ans<ref name="finances-2">Modèle:Lien web.</ref> :

Capacité d'autofinancement (CAF) à Rochecorbon de Modèle:Nobr
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de Modèle:Unité/2 appartenant à un groupement fiscalisé (FPU).
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Rochecorbon 185 258 239 185 214 250 237 232 216 245 230
Moyenne de la strate 158 165 161 158 166 172 189 187 173 166 167

Modèle:Graphique polygonal CAF de Rochecorbon Modèle:Coloré CAF moyenne de la strate
Ordonnées du graphique : valeurs de la CAF exprimées en €/habitant.

Sur la période allant de Modèle:Nobr, la capacité d'autofinancement de RochecorbonModèle:Note se révèle régulièrement supérieure à la valeur moyenne de la strate<ref name="finances-2"/>. Le « résultat comptable »Modèle:Note, relativement fluctuant, est également toujours supérieur à celui de la strate<ref name="finances-2"/>. Par ailleurs, le fonds de roulementModèle:Note, qui observe, sur la période considérée, une valeur toujours positive, est régulièrement inférieur à la moyenne de la strate à l'exception des exercices fiscaux de 2010 et 2014Modèle:Note,<ref name="finances-2"/>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Soldes de variation annuelle de la population de Rochecorbon
exprimés en pourcentages<ref group=Insee name="POPT2">Modèle:Lien web.</ref>.
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2009 2009 - 2014
Taux de variation annuel de la population Augmentation + 0,8 % Augmentation + 2,1 % Augmentation - 0,1 % Augmentation + 1,2 % Augmentation + 1,0 % Baisse - 0,6 %
Solde naturel + 0,3 % - 0,3 % - 0,5 % - 0,1 % (+/-) 0,0 % + 0,1 %
Solde migratoire + 0,5 % + 2,3 % + 0,3 % + 1,3 % + 0,9 % - 0,7 %

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,8 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,85 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Rochecorbon se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Pierre-des-Corps.

L'école maternelle Maupas Philippe et l'école élémentaire Maupas Philippe accueillent les élèves de la commune.

Économie

Travail

Modèle:Section vide ou incomplète

Les deux tableaux qui suivent ont pour objectif de donner les chiffres-clés de l'emploi à Rochecorbon et leur évolution de 2009 à 2014<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref> :

Structure de la population active de Rochecorbon (37)
entre 2009 et 2014.
Rochecorbon 2009 Rochecorbon 2014 Évolution
Population de 15 à 64 ans 1 033 1 029 Baisse - 3,87 %
Actifs (en %) 72,6 74,0 Augmentation + 1,92 %
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 68,4 67,9 Baisse - 0,73 %
Chômeurs (en %) 4,2 6,1 Augmentation + 45,2 %
Évolution de l'emploi à Rochecorbon (37) en 2004 et 2014.
Rochecorbon 2009 Rochecorbon 2014 Évolution
Nombre d'emplois dans la zone 1 131 1 081 Baisse - 4,42 %
Indicateur de concentration d'emploi 80,6 80,5 Baisse - 0,12 %

Tissu économique

Modèle:Section vide ou incomplète

Le tableau ci-dessous recense le nombre d'entreprises implantées en 2015 à Rochecorbon selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=Insee name="CENT1">Modèle:Lien web.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 345 100 231 91 12 10 1
Agriculture, sylviculture et pêche 21 6,1 11 10 0 0 0
Industrie 16 4,6 6 8 1 1 0
Construction 46 13,3 21 17 4 4 0
Commerce, transports, services divers 236 68,4 173 53 6 3 1
dont commerce et réparation automobile 58 16,8 38 17 2 0 1
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 26 7,5 20 3 1 2 0
Champ : ensemble des activités.

Commerces et services

Modèle:Section vide ou incomplète

Industrie et bâtiment

Modèle:Section vide ou incomplète

Agriculture

Le tableau qui suit présente les principales données concernant les exploitations agricoles de Rochecorbon, relevées sur une période de Modèle:Nombre<ref name="resencement-agrico-Roche">Modèle:Lien web.</ref> :

Évolution de l'agriculture à Rochecorbon (37)
entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 38 26 22
Équivalent Unité de travail annuel 63 46 47
Surface agricole utile (SAU) (ha) 751 595 660
Cheptel (nombre de têtes) 175 131 113
Terres labourables (ha) 552 369 407
Cultures permanentes (ha) 154 168 215
Surface toujours en herbe (ha) 40 55 38
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 19,8 22,9 30

Les données observées au cours d'une période comprise entre Modèle:Nobr montrent que le nombre d'exploitations agricoles sont en forte diminution alors que leurs tailles moyennes se révèlent, quant à elles, en nette augmentation<ref name="resencement-agrico-Roche"/>. À l'instar du nombre d'exploitations agricoles recensées au sein du territoire communal, le nombre de têtes d'animaux en élevage est également marqué par une forte baisse, le taux de cheptel diminuant de près de 54,9 % sur la période considérée<ref name="resencement-agrico-Roche"/>. En outre, les études effectuées par le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt en 2000 et 2010, ont permis d'établir que la production dominante du secteur agricole communal s'oriente vers une politique économique centrée sur l'activité viticole, dont la production de vins d'appellation<ref name="resencement-agrico-Roche"/>.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Références

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Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

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