Mahmoud Messadi

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 18 mai 2023 à 18:53 par >Voxhominis (→‎top : Conv. style (Mort vs. décédé), remplacement: décédé le → mort le)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Biographie2 Mahmoud Messadi (Modèle:Lang-ar), également orthographié Mahmoud Messaâdi, né le Modèle:Date de naissance à Tazarka<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et mort le Modèle:Date de décès à La Marsa<ref name="seddik">Modèle:Lien web.</ref>, est un universitaire, écrivain et homme d'État tunisien. Il est souvent considéré comme l'un des grands auteurs de la littérature arabe contemporaine<ref name="seddik"/>.

Biographie

Jeunesse et formation

Né à Tazarka, dans l'actuel gouvernorat de Nabeul, Mahmoud Messadi étudie à Tunis de 1926 à 1933 puis effectue des études de langue arabe et de lettres françaises à la Sorbonne de 1933 à 1936 ; il ne parvient jamais à soutenir sa thèse de doctorat, Essai sur le rythme dans la prose rimée arabe, en raison de ses activités et la fait finalement publier en 1981 puis, une fois traduite en arabe et approfondie, en 1996.

En 1947, il obtient une agrégation en langue, littérature et civilisation arabes.

Engagements politiques

Sous le régime du protectorat français, Messadi lutte contre les injustices qui accablent ses concitoyens en adhérant au Néo-Destour en 1934, puis à l'Union générale tunisienne du travail dont il est secrétaire général de 1948 à 1953. Il est également rédacteur en chef de la revue Al Mabâhith de 1943 à 1947<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après l'indépendance, il occupe le poste de secrétaire d'État (ministre) de l'Éducation nationale, du Modèle:Date au Modèle:Date. Il contribue à mettre en place un système éducatif moderne, bilingue et étendu à tout le territoire, installe la nouvelle université tunisienne et supprime les médersas traditionnelles<ref name="seddik"/>. Messadi est ensuite nommé inspecteur général de l'enseignement, ministre d'État du Modèle:Date au Modèle:Date puis ministre des Affaires culturelles du Modèle:Date au Modèle:Date. Il fonde en 1975 la revue La vie culturelle. Il est également député à l'Assemblée nationale à partir de novembre 1959 et la préside de novembre 1981 à octobre 1987<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Distinctions

Fichier:Centre Culturel Scolaire Mahmoud Messadi, Tunis, 2019.jpg
Centre culturel scolaire Mahmoud-Messadi à Tunis.

En 1968, il est décoré des insignes de grand cordon de l'Ordre de la République tunisienne<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est par ailleurs membre du Conseil exécutif de l'Unesco (1974-1978, 1980-1985) et de l'Modèle:Lien. Il reçoit le Prix de la culture maghrébine en 1994. Le ministère de la Culture publie en 2003, sous la direction du professeur Mahmoud Tarchouna, ses œuvres complètes (Al’âmâlou’l’kâmilâ) en quatre volumes chez Sud Éditions.

Messadi meurt le Modèle:Date- à l'hôpital Mongi-Slim de La Marsa, à l'âge de 93 ans<ref name="seddik"/>. L'Université de La Manouba le fait docteur honoris causa à titre posthume en 2006<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date, son nom est donné à un centre culturel au centre de Tunis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2019, il est désigné, à titre posthume par le comité d’organisation de la cinquième édition du Prix Katara pour le roman arabe, comme la personnalité littéraire de l’année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Publications

Le plus connu de ses ouvrages est Essoud (Le Barrage), une pièce dramatique et philosophique en huit actes dont l'étude est encore programmée en classe terminale ; cette méditation existentialiste a en revanche été boudée au Machrek par les conservateurs qui l'accusent d'être « impie »<ref name="seddik"/>. Dans Modèle:Lien (Ainsi parlait Abou Houraïra), récit philosophique en 22 discours, il brosse le portrait d'Abu Huraira en « défroqué, amateur de lupanars, de cérémonies païennes et érotiques »<ref name="seddik"/>.

Publication Translittération Titre français Traduction(s)
1955 Essoud Le Barrage indicationDeLangue}} 1981, 1997, 1999
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 2007
1972 Thoumma âla enfirad Thoumma en isolement
1973 Modèle:Lien Ainsi parlait Abou Houraïra indicationDeLangue}} 1996
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 2009
1974<ref>Le texte est publié en feuilleton dans Al Mabâhith du 13 avril au 16 juillet 1945.</ref> Mawlidou’ Nissiâne Naissance de l'oubli indicationDeLangue}} 1993
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 2008
1979 Tâssilân likiâne Enracinement d'un être
2002 Min Ayâmi Imrâne Jours d'Imrâne

Il a également rédigé les nouvelles Almoussâfir (Le Voyageur) et Sindabad wa’tahârâ (Sindabad et la pureté), traduites par Messadi lui-même en 1960, ainsi que la pièce de théâtre en un acte, Bi Dhahar Kairouan.

En outre, il a écrit certaines publications scientifiques en rapport avec l'éducation en Tunisie et la littérature arabe dont :

Notes et références

<references />

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail