Hénin-Beaumont
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Hénin-Beaumont est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune résulte de la fusion d'Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois en 1971.
Peuplée en Modèle:Population de France/dernière année de Modèle:Unité, c'est la Modèle:6e du département et la Modèle:24e de la région. Hénin-Beaumont est le siège de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes, soit Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1, mais est directement sous l'influence des villes de Lens et Douai, entre lesquelles elle est située, appartenant ainsi à l'unité urbaine de Douai-Lens, agglomération de 67 communes formant le pôle urbain de l'aire urbaine de Douai-Lens, duquel elle est l'une des quatre villes-centres.
Avec sept charbonnages sur son territoire, quelques terrils et plusieurs centaines de maisons des mines, la commune conserve d'importantes traces de son passé industriel (cf. époque contemporaine). Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Hénin-Beaumont se situe dans la Gohelle dans la région Hauts-de-France et comme toutes les villes de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, elle fait partie du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Lille est à Modèle:Unité, Arras à 20 , Douai et Lens à 10<ref>« Découvrir Hénin-Beaumont », site de la mairie.</ref>.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes, dont une située dans le département du Nord : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
L'altitude naturelle varie de Modèle:Unité au nord à Modèle:Unité au sud. Les terrils culminent cependant à Modèle:Unité et Modèle:Unité, et le Haut-Bois du Bois à Modèle:Unité.
Hydrographie
La partie nord de la commune, basse, est traversée par le canal de la Deûle<ref>Modèle:Sandre</ref> à son extrémité, ainsi que par un bras de ce canal. La station d'épuration se situe au croisement de ces deux cours d'eau. Cette zone touche plusieurs anciens marais : le grand marais (Courrières), le marais de Labiette, le marais de Dourges, le marais de Bourcheuil (Dourges). Autrefois la ville était traversé par un cours d'eau : l'Eurin. Ce cours d'eau prend sa source dans les environs de la mairie pour finir sa course lente dans la Deûle. Canalisé en sous sol, il n'est visible qu'à partir de la route reliant le hameau Bourcheuil à Courrières.
Climat
Hénin-Beaumont connaît un climat océanique (Cfb), avec des hivers peu froids et des étés peu chauds. La moyenne température sur l'année est Modèle:Tmp.
Milieux naturels et biodiversité
Pour une ville de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, les terrils y sont implantés. On peut voir le terril no 84 appelé aussi le terril Sainte-Henriette qui appartient au patrimoine historique et paysager du bassin minier. Tandis que le no 89 est seulement recensé par le schéma régional de protection des milieux et des paysages naturels<ref>Charte d’écologie urbaine et rurale de la communauté d’agglomération d’Hénin-Carvin : Diagnostic environnement — Page 6</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> :
- les terrils 84 et 205 d'Hénin-Beaumont. Ce site, situé au cœur du bassin minier, est situé au carrefour des communes de Billy-Montigny, Rouvroy et Hénin-Beaumont. Il est constitué de deux terrils (84 et 205) reliés par un fossé alimenté par les eaux de ruissellement<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le marais et le terril d’Oignies et le bois du Hautois, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de 25 à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Hénin-Beaumont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,3 %), terres arables (34,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,8 %), mines, décharges et chantiers (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
La ville comporte officiellement quatre quartiers, nommés récemment ainsi par la municipalité :
- le quartier Nord-Ouest délimité par la rocade minière au nord-ouest, le boulevard Salvador-Allende et la rue du Maréchal-Juin au sud et la rue La Bruyère et le chemin de Dourges à l'est<ref>Présentation du Quartier Nord-Ouest, sur le site de la mairie.</ref>, il correspond aux sites de la cité Foch et de la cité Kennedy ;
- le quartier Est délimité par le chemin de Dourges, la rue La Bruyère, la rue de l'Industrie et la rue Paul-Bert à l'ouest, la ville de Drocourt au sud et le quartier de la Peupleraie et le Bord-des-Eaux à l'est<ref>Présentation du Quartier Est, sur le site de la mairie.</ref> ;
- le quartier Sud délimité par le boulevard du Maréchal-Juin au nord, la rue Paul-Bert à l’est et la D 943 soit les boulevards Salvador-Allende et Gabriel-Péri à l’ouest<ref>Présentation du Quartier Sud, sur le site de la mairie.</ref>, il correspond en partie à la cité Darcy ;
- Beaumont, qui, comme son nom l'indique, correspond à l'ancien village de Beaumont-en-Artois.
Cependant, de manière non officielle, les habitants d'Hénin-Beaumont préfèrent nommer leurs quartiers comme autrefois d'après les anciens sites miniers, dont certains sont protégés au niveau architectural, comme la cité Darcy<ref>représentée par Florent Méreau sur une toile conservée au musée de Denain</ref> et la cité Foch. Les autres quartiers sont le Ponchelet, les Bouviers, le Champ de l'Abbaye, Kennedy, Beaumont (ancien village), et bien sûr le centre-ville<ref name="Sabéran, 2014"/>.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 12 474, alors qu'il était de 12 039 en 2014 et de 11 099 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 10 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 70,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hénin-Beaumont en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (48,6 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Hénin-Beaumont<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Pas-de-Calais<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,6 | 85,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,4 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10 | 7,7 | 8,2 |
En 2014, un tiers des habitants de la ville vivent dans des quartiers dits Modèle:Citation et 23 % des foyers vivent du RSA<ref name="Sabéran, 2014"/>.
Planification de l'aménagement
La ville est concernée par le SCOT de Lens-Liévin et d'Hénin-Carvin.
Voies de communication et transport
Voies de communication
La commune est desservie par l'A1, sortie Modèle:N°, construite en 2003 pour faciliter l'accès aux zones logistiques et commerciales proches, et par l'A21, sortie Modèle:N°.
La commune est desservie par sept routes du réseau départemental :
- l'ancienne route nationale 319, devenue RD 919, qui connecte Drocourt et Courrières ;
- le tracé initial de la route nationale 43; actuelle RD 643, qui connecte Douai à Lens ;
- la RD 39 qui connecte Montigny-en-Gohelle et Quiéry-la-Motte ;
- la RD 161 qui connecte Dourges ainsi que la plate-forme Delta 3 ;
- la RD 161e4 qui connecte le Chemin de Jérusalem avec Courrières et Dourges ;
- la RD 40e, voie rapide, qui connecte l'A1, Drocourt et Rouvroy ;
- la RD 47 qui connecte Esquerchin dans le Nord.
Transport en commun
La Gare d'Hénin-Beaumont est à une demi-heure de Lille, 1 h 35 de Paris, 2 h de Bruxelles et par l'Eurostar à 2 h 18 de Londres<ref>« Venir à Hénin-Beaumont / Par train », site de la mairie.</ref>.
La Ligne grande vitesse Nord traverse la ville mais il n'y a pas de gare et il faut aller à Lens, Arras, Douai ou Lille pour prendre un TGV.
Pour les transports urbains, le réseau d'autobus de Lens-Béthune Tadao assure la desserte vers Lens/Liévin par la ligne spéciale buLLe1.
La commune était située sur la ligne d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1879 à 1970, Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) à Bauvin (Nord).
Toponymie
La commune résulte de la fusion d’Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois en 1971.
Hénin est attesté sous les formes Hennium (964) ; Henninium (966) ; Heninium (955-981) ; Henim (1040) ; Hinniacum Lethardi, Hinniacum (1123) ; Henniacum (1142) ; Sanctus Martinus de Henain (1146) ; Hennin (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Hanninum (1202) ; Hingniacum (1242) ; Héning (1243) ; Aenin (1248) ; Hanin (vers 1250) ; Hynniacum (1260) ; Hyniacum (1269) ; Hanin-le-Liétart (1274) ; Letardi Hiniacum (1287) ; Hénin-Létart (1290) ; Hennyn (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Hanyn-Lietard (1302) ; Hénin-Lieutard (1302) ; Hennin-Lietart (1337) ; Hennin (1340) ; Henniliétart (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Hainin-Liétart (1501) ; Hényn-Liétard (1507) ; Hénin-Liétard (1611) ; Hénin-l’Humanité (1792).
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'anthroponyme germanique Henno, suivi du suffixe -inum<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
On ajouta Liétard en souvenir du seigneur, soit en reconnaissance des services rendus à la ville pour ses fortifications, soit tout simplement pour la distinguer d'Hénin-sur-Cojeul, à Modèle:Unité de là<ref name="Origines"/>.
Beaumont est attesté sous les formes Belmont (1191) ; Bellus mons (1213) ; Bellomuns (1255) ; Bellus mons versus Héning (1260) ; Biaumont (1270) ; Biemont (1272) ; De Montebello (XIIIe siècle) ; Byaumont (1333)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Durant la Révolution française, la commune d'Hénin-Liétard porte le nom de L'Humanité<ref name=Cassini/>.
En flamand, la ville s'appelle Henen-Schoonberg<ref>flandreetartois.over-blog.com</ref>.
Histoire
Antiquité
Modèle:Section à sourcer Le site a été très tôt occupé : l'existence d'un village gaulois prospère est attestée par les fouilles. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle furent retrouvées de nombreuses monnaies sur les bords du marais, attestant la venue de populations celte et germano-belge<ref name="Origines">Modèle:Lien web.</ref>.
En 360, une première église est construite à l'emplacement actuel de l'église Saint-Martin. Hénin est définitivement christianisée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Moyen Âge
Modèle:Section à sourcer Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye augustinienne d'Hénin, renommée plus tard Notre-Dame d'Hénin-Liétard, fut fondée par saint Aubert.
Le Modèle:Date-, les Vikings incendient Hennium.
La ville, qui dépend de la seigneurie des comtes de Liétard (qui dominent la ville de 950 jusqu'à 1244), est pillée et incendiée par les troupes impériales en 1053. Isaac Liétard, le Modèle:4e d'Hénin fait établir de nouvelles fortifications qui sont effectives trois siècles. En 1169, l'abbaye est reconstruite et, en 1187, sa nouvelle église fut édifiée. En 1244, Baudouin IV, le Modèle:12e d'Hénin vend la ville à [[Robert Ier d'Artois|Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], comte d’Artois.
Temps modernes
Le Modèle:Date-, la ville d’Hénin-Liétard est érigée en comté, avec adjonction de la baillie et fief de Gouy-Servain, au bénéfice d'Oudard de Bournonville, chevalier, baron de Barlin et Houllefort, seigneur de Capres, Divion, Ranchicourt, Tournes, Bandas, du Maisnil, gentilhomme de la bouche du roi (maître d'hôtel du roi), chef d'une bande d'hommes d'armes, gouverneur et capitaine des ville et cité d'Arras, capitaine d'une compagnie de chevau-légers<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 160, lire en ligne</ref>.
Époque contemporaine
On note la verrerie Beauvois à Hénin<ref>Modèle:Article.</ref> Modèle:Article détaillé
En 1852, la découverte de la houille dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais fait entrer Hénin-Liétard dans la modernité. À partir de 1856, de nombreux étrangers viennent à Henin-Liétard travailler dans les mines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.. Modèle:Article détaillé
La compagnie des chemins de fer du Nord fait construire la gare de Hénin-Liétard sur les lignes de Lens à Ostricourt et d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin en 1859<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville devient un bastion du Jeune syndicat de Benoît Broutchoux.
Lors de la Première Guerre mondiale, l'occupation allemande est dure et destructrice. Dans la nuit du 3 au Modèle:Date-, les occupants procèdent au pillage et au saccage de la maison communale. En Modèle:Date-, cette dernière subit l'acharnement des alliés à vouloir déloger l'occupant, il n'en restera bientôt plus que les murs. L'évacuation totale de la commune est effective le Modèle:Date-. Vers le Modèle:Date- (non certifié par l'absence de témoins), les Allemands font exploser l'église Saint-Martin avant de quitter la ville. Après la signature de l'Armistice, les premiers habitants seront notés de retour le Modèle:Date-.[1] Modèle:Article connexe
Durant l'entre-deux-guerres, Hénin-Liétard se reconstruit peu à peu sous l'impulsion du maire Adolphe Charlon (SFIO), qui sera constamment réélu jusqu'à sa démission en 1940. L'hôtel de ville est reconstruit en 1925. La Compagnie des mines de Dourges fait édifier l'église Sainte-Marie en 1928 pour les mineurs de la cité Foch. L'église Saint-Martin est reconstruite en style gréco-byzantin par l'architecte Boutterin en 1932, la nouvelle gare est inaugurée en 1933. À l'instar des affrontements politiques nationaux, la ville connait également des moments houleux : le Modèle:Date-, des socialistes s'opposent à des royalistes qui avaient organisé une réunion politique. Les Camelots du roi royalistes tirent sur les socialistes qui avaient forcé l'entrée de la salle et un mineur retraité est tué<ref name=cent>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Libérée par les Alliés en Modèle:Date-, la ville est d'abord dirigée par le communiste Nestor Calonne de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Le socialiste Fernand Darchicourt est élu maire d'Hénin-Liétard en 1953. C'est un autre socialiste, Jacques Piette, qui lui succède. Après la fermeture du dernier puits de mine en Modèle:Date-, Jacques Piette doit négocier la difficile transition d'Hénin-Liétard d'une ville minière à une ville tournée vers le commerce et les services. Il mène à bien la fusion d'Hénin-Liétard et de Beaumont-en-Artois, qui permet à la ville de se doter d'une vaste zone commerciale dans le secteur du Bord des Eaux, le centre commercial de Noyelle avec l'enseigne Auchan. Dès lors, le centre-ville ne cesse de se vider de ses commerçants.
Grève des mineurs de mai-juin 1941
C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines<ref name=EtienneDejonghe>"Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987 [2]</ref>.
C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de Modèle:Unité<ref name="cheminsdememoire">Modèle:Lien web</ref>, 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Modèle:Article détaillé
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La commune avec la percée du Front National depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ne cesse de focaliser l'attention des médias à chaque période électorale. Elle cumule un taux de chômage élevé, une pression migratoire constante depuis les années 1990, un fort endettement ayant notamment crû dans les années 2000 et compte 23 % de foyers ne vivant que du RSA<ref name="Sabéran, 2014"/>.
Le 30 juin 2012, 353 éléments du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais ont été classés au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de "paysage culturel évolutif vivant"<ref>Modèle:Lien web</ref> pour Hénin-Beaumont les sites 45, 46 et 48 : cité jardin Foch, les terrils n°87 et n°92 et 48,cité jardin darcy (Liste des biens du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais inscrits sur la liste du patrimoine mondial) sont retenus. Dernièrement en 2021, des vestiges de l'abbaye Sainte-Marie-sous-Eurin ont été retrouvés. Cela grâce au projet immobilier de la Société régionale des cités jardins. Celui-ci a entraîné des fouilles préventives. Les fouilles devaient être arrêtées en octobre 2021 mais grâce à l'importance des vestiges, cela va durer beaucoup plus longtemps.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.
Elle faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Carvin, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Hénin-Beaumont (initialement canton d'Hénin-Liétard). Un nouveau découpage intervient en 1991 et la ville est partagée entre ce canton et le canton de Montigny-en-Gohelle<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des cantons d'Hénin-Beaumont-1 et Hénin-Beaumont-2. Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, elle fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais. Modèle:Article connexe
Intercommunalité
Hénin-Beaumont est le siège de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité succédait au district d'Hénin-Carvin est créé par arrêté préfectoral du Modèle:Date-. Modèle:Article connexe
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal (PS) obtient Modèle:Unité (53,55 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président élu Nicolas Sarkozy (UMP), qui a recueilli Modèle:Unité (46,45%).
Lors de ce scrutin, 22,32 % des électeurs de la commune se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au second tour des élections municipales de 2009 à Hénin-Beaumont qui ont fait suite à la révocation du maire divers gauche, Gérard Dalongeville, la liste DVG menée par Daniel Duquenne obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (52,38 %, 27 conseillers municipaux élus), devançant de 550 voix celle FN menée par Steeve Briois Modèle:Incise qui a recueilli Modèle:Unité (47,62 %, 8 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 37,62 des électeurs se sont abstenus<ref>Ministère de l'Intérieur</ref>.
Modèle:Article connexe
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande (PS) obtient Modèle:Unité (57,85 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président sortant Nicolas Sarkozy (UMP), qui a recueilli Modèle:Unité (42,15 %).
Lors de ce scrutin, 26,62 % des électeurs de la commune se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste FN menée par Steeve Briois obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (50,25 %, 28 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Hénin-Beaumont</ref> :
- Eugène Binaisse, maire sortant (PS-PCF-EELV, Modèle:Unité, 32,04 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Gérard Dalongeville, ancien maire (DVG, Modèle:Unité, 9,76 %, 1 conseiller municipal élu)
Deux autres listes, MRC et UMP, ont également obtenues 4,05 % et 3,88 %, mais n'ont pas eu d'élus, lors de ce scrutin où 35,41 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen (RN), ancienne conseillère municipale d'Hénin-Beaumont, obtient Modèle:Unité (61,56 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président élu Emmanuel Macron (EM), qui a recueilli Modèle:Unité (38,44 %).
Lors de ce scrutin, 26,96 % des électeurs de la commune se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste RN menée par le maire sortant Steeve Briois<ref>Modèle:Lien web.</ref> remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (74,21 %, 31 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant celles menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Marine Tondelier<ref>Modèle:Lien web.</ref> (DVG-EELV-PS-FI-PCF, Modèle:Unité, 18,22 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Patrick Piret<ref>Modèle:Lien web.</ref> (SE, 586 voix, 7,56 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 55,38 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen (RN), ancienne conseillère municipale d'Hénin-Beaumont, obtient Modèle:Unité (67,15 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président élu Emmanuel Macron (EM), qui a recueilli Modèle:Unité (32,85 %).
Lors de ce scrutin, 25,91 % des électeurs de la commune se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Finances communales
Situation financière de la commune entre 2002 et 2009
Modèle:Article détaillé Alors que sont intervenus plusieurs avis<ref>http://www.ccomptes.fr/fr/CRC18/documents/Avis/NPA080149.pdf 2008-149</ref>,<ref>http://www.ccomptes.fr/fr/CRC18/documents/Avis/NPA080235.pdf 2008-235</ref> et un rapport d'observations définitives<ref>http://www.ccomptes.fr/fr/CRC18/documents/ROD/NPR200905.pdf</ref> (public le Modèle:Date-) alarmistes de la chambre régionale des comptes sur la situation financière de la commune, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Béthune, conduisant à une « descente » de la brigade financière à la mairie d'Hénin-Beaumont, puis à la mise en détention le Modèle:Date- de plusieurs personnes dont Gérard Dalongeville, le maire, Claude Chopin son ancien adjoint aux finances et Guy Mollet l'éditeur d'un journal gratuit diffusé dans les communes du secteur Le Journal du pays, en liquidation judiciaire.
Le Modèle:Date-, Gérard Dalongeville est condamné en première instance à quatre ans de prison, dont trois ferme, et à Modèle:Unité d'amende pour détournements de fonds publics. Sa condamnation est au-delà des réquisitions du ministère public, qui avait demandé le Modèle:Date-, quatre ans de prison, dont deux ferme, et Modèle:Unité d'amende. Au total, Gérard Dalongeville était poursuivi pour 18 détournements de fonds publics, 11 délits de favoritisme, 6 usages de faux et une corruption passive. Le tribunal a requalifié certains faits et l'a relaxé pour d'autres<ref>Gérard Dalongeville condamné à quatre ans de prison dont trois ans ferme, Le Monde.fr, 19 août 2013</ref>,<ref>Gérard Dalongeville condamné à quatre ans de prison dont trois ans ferme et à Modèle:Unité d'amende, L'Express, 19 août 2013</ref>,<ref>Gérard Dalongeville condamné à quatre ans de prison dont trois ans ferme et à Modèle:Unité d'amende, Les Échos, 20 août 2013</ref>.
Jumelages
Modèle:Article connexe La commune est jumelée avec : Modèle:Jumelages
Équipements et services publics
Espaces publics
Au sud, à côté du centre commercial de Noyelles-Godault, le parc du Bord des Eaux est le seul plan d'eau de la ville.
À la suite de la fermeture de la cokerie de Drocourt, devenue une friche de 160 hectares, en 2006 la communauté d’agglomération d'Hénin-Carvin décide la création d'un parc paysager : le "parc des Iles'<ref>Modèle:Lien web</ref>, espace d'activité de pleine nature dans un milieu naturel vivant en renouvellement permanent et d'une grande biodiversité. Ce poumon vert est situé à l'ouest de la ville, une maison de l'environnement "aquaterra"<ref>Modèle:Lien web</ref> lieux d'exposition et pédagogique complète cet espace.
Enseignement
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
La commune administre cinq écoles élémentaires : André Pantigny, Armand Fallières, Guy Mollet, Jules Michelet et Léon Blum ; six écoles maternelles : André Pantigny, Dubreucq, Edmond Michelet-Darcy, Fallières-Kennedy, Lacore-Carnot et Léon Blum ; trois écoles primaires : Achille Breuval, Bracke - Desrousseaux et Rousseau - Legrand<ref name ="EG">Modèle:Lien web.</ref>.
Le département gère trois collèges : Gérard Philipe, Jean Macé et François Rabelais ; deux lycées : Fernand Darchicourt, Louis Pasteur et le lycée professionnel Henri Senez<ref name ="EG" />.
L'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC) gère l'école primaire privée Saint Louis - Ste Jeanne d'Arc<ref name ="EG" />.
Sur le territoire de a commune se trouve également deux instituts médicoéducatifs (IME) Georges Meilliez et L'Envol (anciennement Louise Thuliez).
Santé
La commune dispose d'un hôpital privé ayant mission de service public : la « polyclinique d'Hénin-Beaumont » avec un service d'urgence, d'hospitalisation pour chirurgie ambulatoire, conventionnelle et de médecine <ref>Modèle:Lien web</ref> de Modèle:Nobr et d'un centre hospitalier public « EPS Adolphe Charlon » qui propose des offres de moyens et longs séjours, psychiatrie et médecine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Héninois<ref>Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.</ref> ; ceux de l'ancienne commune de Beaumont conservent l'habitude de s'appeler Beaumontois.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Manifestations culturelles et festivités
- Trail du Parc des Îles, le trail aux 7 Terrils pour découvrir les sentiers et terrils de la commune.
- La Ducasse est la fête foraine de la ville qui se tient tous les ans en mai et septembre.
- Marché hebdomaire mardi et vendredi matin.
- Plusieurs braderies (marché aux puces) entre avril et octobre animent différents quartiers de la ville.
- Marché de Noël.
- En juin, Hénin-Beaumont se met à l'heure du Moyen Âge avec les Médiévales, troubatours, chevaliers et autres mets de l'époque.
- En été à Hénin, la plage s'installe sur les rives du plan d'eau du Bord-des-Eaux avec ses animations.
Sports et loisirs
Modèle:Section à sourcer Hénin-Beaumont possède plusieurs sites multisports : l’Atrium, l’espace François-Mitterrand ; 4 stades (Birembaut, Delabre, Delmotte, André-Limousin), 2 salles de sport Lelaure et Pantigny, d'un futur complexe aquatique et sportif "LEO LAGRANGE"; deux city stade ZAC des deux villes et Kennedy; d’un terrain d’Education canine au stade Delmotte et d'un boulodrome.
Le Modèle:Date-, Roger Marceau, natif d'Hénin-Liétard, gagne Paris-Strasbourg à la marche : il couvre les Modèle:Unité en 69 heures 44 minutes et 44 secondes. Sa ville natale lui réserve un accueil triomphal<ref name=cent/>.
Football Club féminin Hénin-Beaumont vice champion 1er division 1983 et 1988, vainqueur championnat de France D2 : 2003 et 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>
Le Cercle d'Escrime d'Hénin-Beamont (CEHB)<ref>Modèle:Lien web</ref> grande renommée nationale et internationale, ce club a vu passer de nombreux champions de France, d'Europe, du monde et olympique (Jacques Dimont <ref>Modèle:Lien web</ref>, Laurence Modaine-Cessac, Franck Boidin, Jérémy Cadot)
Cultes
- église Saint-Martin (centre ville), édifice classé au titre des monuments historiques en 2003 <ref name="nordmag st martin">Voir sur nordmag.fr.</ref> ;
- église Saint-Henri ;
- église Sainte-Marie (démolie en 2006, le culte se tient désormais dans une ancienne salle paroissiale) ;
- église Saint-Martin de Beaumont-en-Artois (ancienne commune de Beaumont). Ces églises sont regroupées au sein de la paroisse Sainte-Claire-en-Héninois du diocèse d'Arras ;
- église évangélique baptiste, 45 rue Pierre Brossolette.
- Mosquée El Nasr située sur la rue d'Harnes.
Médias
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2014, la ville compte 60 % de non-imposables et 23 % des foyers vivent du RSA. Dans le bassin d'emploi Lens-Hénin, le taux de chômage atteint 17,9 % de la population active, un des plus élevés de France<ref name="Sabéran, 2014">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Emploi
Modèle:Section à actualiser En 1999, on pouvait compter dans la ville Modèle:Nombre comprenant 47 % d'hommes et 53 % de femmes. La ville compte aussi 40 % d'actifs dont 32 % d'actifs avec un emploi et 8 % d'actifs sans emploi, mais aussi 10 % d'élèves et d'étudiants<ref name="VoixduNord">Hénin-Beaumont — Données statistiques La Voix du Nord — Statistique Insee.</ref>. Au recensement de 2005, les pourcentages d'hommes et de femmes restent inchangés mais la population gagne Modèle:Nombre, ce qui élève la population à Modèle:Nombre, soit une progression de 4,1 %<ref name="Insee 2005">Hénin-Beaumont sur le site de l'Insee en 2005</ref>.
Entreprises et commerces
Une importante usine agroalimentaire de produits cuisinés à base de volaille et de porc se situe sur la commune (Modèle:Lien).
Certains commerces du centre-ville restent présents malgré l'immense centre commercial de Noyelles-Godault (à 5 minutes) qui ne cesse de s'étendre et qui a vidé le centre-ville de la commune<ref name="Sabéran, 2014" />. Modèle:Quand. Modèle:Article connexe
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin<ref name="nordmag st martin" />, construite dans le style gréco-byzantin sur les plans de Maurice Boutterin (1882-1970) entre 1929 et 1932, afin de remplacer celle détruite par les Allemands en 1917, est classée en totalité, y compris l'ensemble des décors et aménagements intérieurs<ref>Classement par arrêté du 21 mai 2003 (cad. BL 835) ; renseignements issus de la base de données du ministère de la Culture.</ref>.
- Le monument aux morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine culturel
La ville ne comporte pas de musée mais une école d'Arts Plastiques ouverte depuis 1992 à l'Espace Lumière (salle d'art et d'essai) réunissant un fonds d'art contemporain.
Un centre d'animation culturelle nommée L'Escapade qui programme des concerts dans une salle de 250 à 400 places à l'excellente acoustique. Sont également organisées des activités et ateliers divers (cours de guitare, de danse, théatre, cirque etc.<ref>Voir sur escapade-spectacle.com.</ref>) et propose un studio d'enregistrement pour les musiciens et jeunes talents de la région.
Une médiathèque municipale "Gérard Delsaux" rue de l'Abbaye<ref>Modèle:Lien web</ref>. Livres, CD audio, DVD, photos, magazines, journaux sont à disposition du public, c'est un lieu pour voir, écouter et rencontrer des artistes qui font du théatre, de la danse. Des spectacles, des expositions, des concerts, des ateliers sont aussi programmés.
Un complexe cinématographique, construit à côté du centre commercial Auchan de Noyelles-Godault, il est d'abord un cinéma Gaumont avant de devenir un Cinéville avec douze salles d'exploitation<ref>Cinéville Hénin-Beaumont sur Allociné.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Personnalités politiques
- Marie-Noëlle Lienemann, femme politique, élue sur la liste de rassemblement de la gauche aux élections municipales de 2008 de la commune, dont elle devient première adjointe au maire.
- Marine Le Pen, alors présidente du Front national (parti français), conseillère municipale de la commune de 2008 à 2010.
Personnalités artistiques et culturelles
- Émile Théodore Frandsen, peintre franco-danois, né en 1902 dans la commune et mort en 1969
- Marie Alloy (1951-), peintre, graveur et éditeur, est née dans la commune.
- Philippe Lefait né le 27 décembre 1953 à Hénin-Liétard, journaliste et présentateur de télévision.
- Bernard Minet, de son vrai nom Bernard Wantier, est un musicien et comédien français du Club Dorothée né le Modèle:Date<ref name="Bio">Biographie du site officiel.</ref> dans la commune.
- Yvette Sauvage, née le Modèle:Date à Hénin-Liétard, metteur en scène française, dramaturge, actrice et auteur de nouvelles<ref>La Comédienne humaine sur le site officiel Version Femina</ref>.
- Louane Emera, née le Modèle:Date dans la commune. Chanteuse, musicienne et actrice (La Famille Bélier).
- Fleury Joseph Crépin, né à Hénin-Liétard le Modèle:Date- et mort à Montigny-en-Gohelle le Modèle:Date-, peintre français d'art brut.
Autres personnalités
- Le Modèle:Date-, sont données à Tolède des lettres d'anoblissement, lettres enregistrées le Modèle:Date-, pour Charles de Cardevacque (ancêtre des marquis d'Havrincourt), seigneur de Beaumont, ancien avocat postulant au conseil d'Artois. Il a rendu des services comme avocat postulant au conseil d'Artois, a contribué lors des derniers troubles d'Arras, à chasser les rebelles de la ville. Ses ancêtres ont vécu noblement, ont pris des alliances dans de bonnes familles, ont servi les rois pendant plusieurs années. Il possède de nombreuses terres et seigneuries pour lesquelles il est exempt de payer le droit de nouvel acquêt, étant donné que son fils est issu de mère noble. À cause des guerres , il a perdu beaucoup de titres et ne peut faire vérifier sa noblesse, d'où la demande de nouvelle déclaration de noblesse. Il prend pour armes « D'hermines au chef de sable »<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 176, lire en ligne</ref>.
- Étienne Célestin Enoch (Modèle:Date - Hénin-Liétard † Modèle:Date - Saint-Denis), évêque concordataire de Rennes de 1805 à 1819.
- Ludovic Breton, né le Modèle:Date à Hénin-Liétard, ingénieur chargé des travaux d'étude de percement des premiers kilomètres du tunnel ferroviaire sous la Manche de 1879 à 1883.
- Jean-Baptiste Douvrin.
- Léonce Bridoux M. Afr., né le Modèle:Date- à Hénin-Liétard et mort le Modèle:Date- au Tanganyika, est un missionnaire, évêque dans la région des Grands Lacs.
- Marc Blondel (1938-2014), syndicaliste français, petit-fils de mineur, passe son enfance et sa jeunesse à Hénin-Liétard
- Éric Lhote né le 23 octobre 1949 à Henin-Liétard et décédé le 26 mars 2017, joueur de football professionnel, défenseur au Racing Club de Lens de 1968 à 1978 termine sa carrière au Stade héninois en 1980.
- Jean-Paul Bailly, né le Modèle:Date à Hénin-Liétard, dirigeant d'entreprise publique français, président du groupe La Poste depuis 2002.
- Mathieu Bauderlique, boxeur, né en 1989 dans la commune
- Maison de Hénin-Liétard.
La commune dans les arts et la culture
Cinéma
En 1968, Maurice Pialat tourne des scènes de son premier long métrage : L'Enfance nue<ref>Modèle:Lien web</ref>
En 1979, de nombreuses scènes du film La Femme flic (sorti en 1980 avec notamment l'actrice Miou Miou) sont tournées à Hénin-Beaumont.
En 1988, Etienne Chatiliez plante sa caméra au collège Jean-Macé pour son film : La vie est un long fleuve tranquille<ref>Modèle:Lien web</ref>
En 2003, le documentariste Édouard Mills-Affif tourne à Hénin-Beaumont Au pays des Gueules noires : la fabrique du Front national , film visant à témoigner de la percée du Front national dans le bassin minier du Pas-de-Calais<ref>Voir sur bassinmine.com.</ref>.
En 2014, il filme Bassin miné afin de poursuivre le travail de décryptage commencé en 2003 et pour faire un bilan de dix ans de percée de l’extrême droite dans la région<ref>Voir sur bassinmine.com.</ref>.
En 2017, le cinéaste franco-belge Lucas Belvaux présente Chez nous, une fiction dont l’action se déroule dans la commune fictive d'« Hénard », nom qui fait allusion à une contraction de l'ancien nom de la commune (Hénin-Liétard).
Musique et chanson
- Gauvain Sers écrit une chanson nommée "Hénin-Beaumont" dans laquelle il exprime son désaccord avec la politique de la ville.
- Henri Salvador compose la musique et chante sur des paroles de Maurice Teze le titre "Hénin-Liétard"[3] en 1967
- Les Charlots sortent en 1973 chez Vogue, une chanson intitulée "Hénin-Liétard" paroles et musique Jean Sarrus (acteur) et Gérard Rinaldi )<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Dans Les Guignols de l’Info, Marine et Jean-Marie Le Pen parodient le tube de 2006 "Marly-Gomont" de Kamini sous le titre "Hénin-Beaumont" en 2014
Héraldique, logotype et devise
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Pour approfondir
Bibliographie
- Louis Dancoine, Recherches historiques sur Hénin-Liétard, 1856 ; en accès libre et complet sur Google Books
Histoire contemporaine
- Marine Tondelier, Nouvelles du Front. La vie sous le Front national - Une élue de l'opposition raconte, Les liens qui libèrent, 2017 Modèle:ISBN
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Monographie communale de Beaumont (1900)
- Modèle:Lien web.
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Lien web.